Rethel
La ville est située à mi-chemin entre Charleville-Mézières et Reims à 37Kms.
Ville à la campagne, étape sur la route du Porcien, Rethel s'étend le long de la rivière Aisne, sur plus de 30ha boisés.
Depuis 1960, la ville participe au Concours des Maisons Fleuries, et depuis 2004, elle est inscrite à la campagne Fleurir la France et obtient 3 fleurs en 3 ans (2005, 2006 et 2007).
Rethel est jumelé avec Bitburg (Rhénanie-Palatinat - Allemagne).
Rethel se répand gracieusement du haut d'une colline jusque sur la rivière d'Aisne... Victor Hugo (Le Rhin, 1836).
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules aux trois râteaux démanchés d'or posés.
Ce blason est confirmé par ordonnance en 1826.
Toponymie
La ville, s’appelle Rethel-Mazarin jusqu’à la Révolution Française.
Hydrographie
L’Aisne traverse la ville en son centre.
Construite sur une hauteur, la butte féodale permet de surveiller la Vallée de l’Aisne de l’approche de troupes armées. La fondation de la ville remonte à la fin du premier millénaire, vers 940. Les premières habitations se groupent autour du château, bâti par les premiers comtes.
Le château est rapidement fortifié, mais il faut attendre 1357 pour qu’une ligne de fortifications continues encercle la Ville. En 1444, Charles de Bourgogne (1414/1464) consolide et élargit l’enceinte du côté où la cité s’est développée.
A la fin du XVIème siècle, la ville fortifiée devient une place militaire. Elle subit de nombreux sièges dont quatre entre 1650 et 1653.
En 1663, Eugène Maurice de Savoie (1633/1673 portrait de droite) duc de Carignan vient visiter les fortifications.
Les fortifications subsistent jusqu’au début du XVIIIème siècle et disparaissent ensuite progressivement pour permettre à la cité de s’étendre. Les portes et les tours sont abattues à la fin du XVIIIème et dans la première moitié du XIXème siècle.
Capitale d’un vaste comté, ce duché devenu duché-pairie sous le roi Henri III (1551/1589), devient l’un des plus importants royaumes (voir § Seigneurs et gens de la noblesse).
La ville est occupée par les Russes en 1814 et par les Allemands en 1870.
En 1814, les prisonniers de guerre espagnols importent le typhus à Rethel. En 1832 et en 1849, le choléra éclate puis en 1839, la fièvre typhoïde fait d'énormes ravages à Barby, village voisin.
Le chemin de fer arrive à Rethel en 1858.
La Première Guerre Mondiale détruit le cœur de la cité. Le 1er septembre 1914, l’incendie provoqué par les Allemands anéantit le centre-ville et ses vieilles maisons. Les faubourgs, préservés du feu, disparaissent lors de la prise de la ville en mai 1940. La ville est détruite à 80%.
Le même scénario se reproduit lors de la Seconde Guerre Mondiale en 1940.
La bataille de Rethel en 1650
Cette bataille a lieu pendant la Fronde en marge de la guerre franco-espagnole et implique les Espagnols et les Frondeurs contre les troupes royales. Elle se déroule non pas à Rethel, mais entre Sommepy, Saint-Étienne-à-Arnes et Semide. Anne Marie Louise d’Orléans dite la Grande Mademoiselle (1627/1693) raconte dans ses Mémoires que c’est par la volonté de Jules Raymond de Mazarin (1602/1661) que l'on nomme cette bataille Rethel, car dit-elle, l'armée était sous les ordres du duc César de Choiseul (1598/1675, portrait de gauche) maréchal du Plessis-Praslin, le cardinal se trouvait à ce moment-là à sept lieues du combat, précisément dans la ville de Rethel, il aurait voulu ainsi faire reporter sur lui le mérite de la victoire.
Le XVIIème siècle voit la Fronde des Grands de 1648 à 1653, les passages continuels des troupes, les sièges et la perte de son importance stratégique au profit de Sedan, la paix ne revient qu'en 1660.
Le frondeur Henri de La Tour d’Auvergne dit Turenne (1611/1675), qui commande les troupes espagnoles de l'archiduc Léopold Guillaume de Habsbourg (1614/1662) gouverneur général des Pays-Bas espagnols méridionaux, voit son infanterie enfoncée, perd 4000 hommes et 8 canons, et ne parvient à s'échapper que par le dévouement de quelques braves.
Lorsque les Espagnols s'emparent à nouveau de la ville, en 1653, c’est encore Turenne, frondeur repenti, qui la reprend pour la France, après quatre jours de siège.
Deux villages entourant Semide, Sçay et Puiseux, sont ravagés et jamais rebâtis. Il en est de même pour Somme-Arne, voisin de Saint-Étienne-à-Arnes, et de l'abbaye du village.
Seigneurs et gens de la noblesse
Première Maison de Rethel
Au Xème siècle, les premiers comtes de Rethel sont mes ancêtres (voir tableau en bas de page : Manassès Ier (988/1037), comte d’Omont et 1er comte de Rethel ; Manassès II (995/1056) ; Manassès III (1020/1081) ; Hugues Ier (1040/1118).
Puis suivent les enfants de ce dernier : Manassès qui meurt vers 1115 ; Baudouin II qui renonce au titre pour partir en croisade et devient roi de Jérusalem ; Gervais (+1124) qui devient comte ; et enfin mon ancêtre Mathilde (1073/1122) qui hérite du titre au décès de son frère Gervais, épouse Eudes de Vitry et donne naissance à la :
Seconde Maison de Rethel : la Maison de Vitry
Eudes de Vitry (+1158) ; Ithier (1115/1171) ; Manassès IV (1158/1199) ; Hugues II (+1227) ; Hugues III (+1242) frère de Mahaut, ma dernière ancêtre de cette lignée ; puis 3 frères, fils du précédent, se partagent le titre, Jean (+1251), Gaucher (+1262), Manassès V (+1272) ; puis Hugues IV (1244/12858) fils de ce dernier ; Jeanne de Rethel qui épouse Louis de Dampierre.
Maison de Dampierre
Louis Ier de Dampierre (+1322) ; Louis II (+1346), Louis III (1330/1384) ; Marguerite (1350/1405) qui épouse deux ducs de Bourgogne, Philippe Ier de Rouvres (1346/1361) et Philippe II dit Le Hardi (1342/1404).
Maison de Bourgogne
Antoine de Bourgogne (1384/1415), fils de la précédente ; Philippe (1389/1415) frère du précédent ; puis les enfants du précédent, Charles Ier (1414/1464) et Jean (1415/1491) ; puis, Charlotte (1472/1500), fille du précédent qui épouse Jean d'Albret-Rethel.
Maison d’Albret
Jean d’Albret-Rethel (+1524) ; Marie d'Albret (1491/1549) épouse Charles de Clèves (+1521).
Maison de Clèves?
Charles II de Clèves (+1521) ; François Ier (1516/1561, portrait de droite) personnage important de la Cour des rois François Ier et Henri II, chef de guerre commandant l'armée royale durant les Guerres d'Italie, gouverneur de Châlons qu'il défend contre Charles Quint et gouverneur de Champagne, inspire le roman La Princesse de Clèves de Marie Madeleine de La Fayette publié anonymement en 1678 (1) ; François II (1540/1562), son frère Jacques (1544/1564) et leur sœur Henriette de Clèves (1542 † 1601) qui épouse Louis Gonzague de Mantoue (1539/1595).
En 1581, le comté de Rethel est érigé en duché pour la :
Maison de Gonzague
Charles III de Gonzague (1580/1637) ; Charles IV (1629/1665, portrait de gauche) qui après avoir vendu son duché de Mayenne en 1654, vend ceux de Nevers et de Rethel à Jules Mazarin en 1659.
Duché de Mazarin
Jules Mazarin (1602/1661, portrait de droite), cardinal, premier ministre de Louis XIV ; Hortense Mancini (1646/1699) nièce du précédent, qui épouse en 1661 Armand Charles de La Porte (1632/1713).
En 1663, le duché de Rethel devient le duché de Mazarin.
Paul Jules de La Porte (1666/1731) fils des précédents ; Paul de La Porte (1701/1738) ; Charles Antoinette de La Porte (1719/1735) qui épouse Emmanuel Félicité de Durfort (1715/1789) ; Louise Jeanne de Durfort (1735/1781) qui épouse Louis Marie Guy d'Aumont de Rochebaron (1732/1799 ; Louise d'Aumont (1759/1826) qui épouse Honoré IV Grimaldi, prince de Monaco (1758/1819).
Les gouverneurs de Rethel-Mazarin et du château sont en 1751 : Philippe Pierre Frémyn de Fontenille (1711/1759), seigneur de Sapicourt, Branscourt et autres lieux…, maître de camp de cavalerie, capitaine au régiment de Marlieu, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Il est tué à la bataille de Minden en 1759.
Puis en 1759, Pierre Frémyn de Fontenille (né en 1713), seigneur de Sapicourt, Branscourt et autres lieux…, mousquetaire du roi, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, lui succède,
Chroniques communales
Le trésor de Rethel
Cet ensemble d'orfèvrerie gallo-romaine est découvert fortuitement en 1980 dans un champ au lieu-dit le Moulinet sur la commune et conservé par le Musée d'Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye depuis 1985.
Il s’agit vraisemblablement des biens d’un riche particulier menacé par les incursions germaniques vers 275.
Le trésor se compose de 16 pièces d’argenterie de 16Kgs (vaisselle de table, miroirs, bougeoirs, pièces votives, gobelets, bracelets en or…) rassemblées dans un grand chaudron en cuivre très détérioré, des traces de tissus prouve que les différents éléments avaient été emballés avant d’être enfouis.
Une spécialité locale : le boudin blanc de Rethel
Il est né au XVIIème siècle, des mains d’un cuisinier, Chamarande. Ce dernier, réfugié à Rethel, exploite la viande de porc à laquelle il ajoute une bouillie de lait. Le boudin blanc s’invite sur toutes les tables au milieu du XXème siècle, principalement au réveillon de Noël. Auparavant, réservé aux gens aisés, car, contrairement au boudin noir, il n’est fabriqué que par des professionnels et doit être acheté.
Il se compose de viande de porc de premier choix, de lait, d’œufs frais, de sel, de poivre gris et blanc, d’échalotes, de boyau naturel et de secrets de fabrication bien gardés depuis plusieurs générations. Il peut être nature, truffé, forestier ou au foie gras. Il peut être accompagné indifféremment de fruits (pomme, poire…) ou de légumes (pommes de terre, asperges, champignons…).
Depuis 2001, il bénéficie d’une Indication Géographique Protégée certifiant qu’il s’agit d’un produit issu d’une tradition de fabrication de Rethel.La Confrérie du Boudin Blanc de Rethel, créée en 1986, sort de son sommeil en 2006 pour l’organisation de la traditionnelle Foire au Boudin Blanc qui a lieu le dernier week-end d’avril.
Patrimoine
L’Hôtel de Ville de style Renaissance est construit après la Première Guerre mondiale, à proximité de l’ancien. Un escalier d’honneur donne accès à l’édifice et sur les murs de la salle d’honneur sont accrochées des toiles du peintre rethélois Eugène Thiéry, représentant Rethel au début du XXème siècle.
L’église Saint-Nicolas actuelle est construite sur des ruines du VIIème siècle.
Le prieuré bénédictin fondé en 1108 dépend de Saint-Rémi de Reims et son église est bâtie en 1279.
Cette dernière comporte quatre vaisseaux, double nef évoquant les deux églises dont elle est issue.
En 1512, un grand portail latéral est édifié de style gothique flamboyant qui ouvre sur la place et est terminé en 1531.
En 1517, un contrat est conclu pour l'embellissement de l'église qui passe par l'assimilation de la chapelle Saint-Nicolas de la priorale dans l'église paroissiale.
La tour carrée est édifiée en 1614. Elle est haute de 50m et caractérisée par ses étages successifs d'ordres dorique, ionique et corinthien.
En 1740, le prieuré est dissous et l'église devient entièrement paroissiale.
Elle est incendiée en 1940. En 1941, sous l'effet du gel, les voûtes détrempées s'écroulent.
Dès 1941, des travaux de restauration sont entamées sous la direction de l’architecte en chef des Monuments Historiques. Le chantier est long et la grosse tour carrée ne retrouve ses cloches qu'en 1962. La toiture du clocher n’est totalement restaurée qu’en 1969.
Elle abrite le gisant de pierre noire de Thomas Adolphe Renart de Fuchsamberg (1605/1692), conseiller du roi et intendant du Rethélois en 1656, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et intendant des places de Champagne et des frontières de Lorrain et Luxembourg, et de son épouse Marie Robillard (1615/1687).
Dans la crypte, deux statues de femmes et un Christ au tombeau du XVIème siècle.
L’église est classée au titre des Monuments Historiques en 1846.
L’église des Minimes est détruite en 1918, reconstruite en 1925, à nouveau détruite en 1940 et reconstruite après-guerre sous le vocable de Saint-Rémi.
L'église Saint-Pierre de Pargny-Resson abrite le gisant du marquis Charles Albert Renart de Fuchsamberg (1638/1702) gouverneur pour le roi de la ville de Rethel Mazarin et de son épouse Marie de Saint-André (1639/1736).
Le musée du Rethélois et du Porcien, entièrement détruit pendant la dernière guerre, est reconstitué au rez-de-chaussée et au sous-sol du Palais de Justice.
Le moulin des Isles, filature en 1831, moulin à farine en 1837, moulin à couleurs en 1868. Henri Bauchet y installe son usine de construction automobiles en 1904, une centaine de véhicules en sortent mais en 1907 la production cesse et l’ancien moulin est transformé en usine électrique. Puis, les canaux qui passent sous la centrale sont comblés et le bâtiment en retour d'angle accolé à cette dernière est abattu dans les années 1990. Le lieu est actuellement reconverti en habitation.
L’hôpital et sa chapelle est occupé par les troupes allemandes en 1940, les soldats y ont laissé des fresques sur les meurs, traces de leur passage.
ou encore … Le bâtiment de la gare de 1858, les deux portes du château Mazarin, le belvédère, la croix d'Ardalu, la bibliothèque…
Personnages liés à la commune
Louis Christophe François Hachette (1800/1864), éditeur, fondateur en 1826 de la maison d'édition qui porte aujourd'hui encore son nom, 1er groupe éditorial français, est né à Rethel.
Marcel Kienné de Mongeot (1897/1977), propagateur du naturisme en France. cofondateur d'associations et de revues liées au naturisme, est né à Rethel.
Maurice Maillot (1906/1968), acteur de cinéma. né à Rethel, fait ses débuts à l’écran en 1930 et joue dans Le Testament du docteur Mabuse de Fritz Lang, et dans Rouletabille aviateur. Grand et beau garçon, il est appelé à devenir un grand acteur mais l’apparition du cinéma parlant lui est fatale. Sa voix flûtée ne correspond pas à son physique d’athlète. Il tourne 23 films jusqu’en 1954 et épouse en 1961 l’actrice Blanchette Brunoy (1915/2005).
Edmond Louis Alexis Dubois-Crancé (1747/1814), homme politique, général de brigade de la Révolution Française, issu d'une famille de petite noblesse traditionnellement engagée dans l'armée du roi ; son père est gouverneur de Châlons-sur-Marne, est décédé à Rethel.
Paul Verlaine (1844/1896, portrait de gauche) écrivain et poète, s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine, d'un coup de revolver, blesse au poignet celui qu'il appelle son époux infernal : jugé et condamné, il passe 2 ans en prison, renouant avec le catholicisme de son enfance et écrivant des poèmes.
En 1877, il occupe un poste de répétiteur en littérature, histoire, géographie et anglais au collège Notre-Dame de Rethel, tenu par des Jésuites. Il se prend d'une vive affection pour l'un de ses élèves âgé de 17 ans, Lucien Létinois, fils d'un couple d'agriculteurs. En août 1878, son contrat n'est pas renouvelé, Paul et Lucien partent pour l'Angleterre où ils enseignent séparément dans des villes différentes. Usé par l'alcool et la maladie, il meurt à 51 ans en 1896, d'une pneumonie aiguë.
Gustave Pasquier (1877/1965), cycliste sur route ayant participer au Tour de France 1903, est mort à Rethel.
Joseph Gustave Henri Bauchet (1879/1970), inventeur, ingénieur motoriste et constructeur automobile français ayant participé et contribué à la grande aventure de l'automobile de la fin du XIXème et du début du XXème siècle. Diplômé de l'Ecole d'Arts et Métiers de Châlons-en-Champagne, il est en 1902, l'un des premiers titulaire du certificat de capacité valable pour la conduite d'un automobile à pétrole . En 1899, roule à Rethel, La Sirène un véhicule conçu par les ingénieurs Henry Bauchet et son collaborateur Charles Schmidt, première voiture innovant avec une allure proche de celles que nous connaissons aujourd’hui, avec un moteur de 5CV sous capot à l’avant, un volant, une caisse et quatre roues métalliques équipées des tout nouveaux pneumatiques inventés en 1891 par les frères Michelin. Dans la lignée de La Sirène, la Henry Bauchet est construite à Rethel en 1903.
Jules Eugène Louis Jouvet (1887/1951, portrait de gauche), comédien, metteur en scène et directeur de théâtre, professeur au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, vit son enfance à Rethel avec sa mère chez son oncle, qui y est apothicaire. Influencé par sa famille, il entame des études de pharmacie à la faculté de Paris, en parallèle, il se présente au concours d'entrée du Conservatoire d'Art dramatique de Paris, où il sera recalé plusieurs fois. En 1912, il court les cachets, 1913,marque un tournant dans sa carrière, il est engagé comme régisseur, décorateur, assistant et enfin comédien du théâtre du Vieux-Colombier.
En 1914, il est mobilisé comme ambulancier, puis comme médecin auxiliaire. Démobilisé en 1917, il retrouve la troupe du Vieux-Colombier. Troupe qui s’installe à New York, au Garrick Theatre. En 1920, c'est le retour à Paris, le Vieux-Colombier rouvre ses portes.
En 1922, il est engagé par Jacques Hébertot, directeur technique de deux salles le théâtre et la Comédie des Champs-Élysées. Louis participe à la scénographie du troisième théâtre, le Studio des Champs-Élysées, et se voit confier des mises en scène, en alternance avec Georges Pitoëff. En 1923, il remporte son premier grand succès avec Knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains, qu'il joue 1 500 fois. Plusieurs comédiens du Théâtre du Vieux-Colombier le rejoignent. Jacques Hébertot s'éloigne. Louis devient directeur de la Comédie des Champs-Élysées, où il demeure jusqu'en 1934. Pendant 2 ans, il dirige le théâtre Pigalle. À partir de 1934, il dirige le théâtre de l'Athénée. On lui propose la direction de la Comédie-Française, qu'il refuse, car il est trop occupé par celle de son propre théâtre.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il effectue une tournée en Amérique latine à la suite de l'occupation allemande. À la Libération en 1945, il rentre en France et reprend la direction du théâtre de l’Athénée.
Malade du cœur, il meurt d'un infarctus en 1951, survenu dans son théâtre au 7 rue Boudreau, alors qu'il dirige une répétition de la pièce La Puissance et la Gloire.
Au cinéma, il joue dans 32 films, dont plusieurs chefs-d'œuvre passés à la postérité.
Valentin Feldman (1909/1942) philosophe spécialiste d'esthétique et résistant de la Seconde Guerre Mondiale, stationne durant la drôle de guerre à Rethel, qu'il décrit dans son Journal de guerre (1940-1941).
Il entre en clandestinité à l'automne 1941 et rejoint les groupes de combat de l'OS de Rouen et participe à plusieurs opérations. Arrêté en février 1942, après un sabotage à la Compagnie des Métaux de Deville-lès-Rouen, il est incarcéré à la prison Bonne-Nouvelle, où il est mis au secret. Transféré à Paris, il est jugé par un tribunal militaire allemand et condamné à mort le 18 juillet 1942. Les tentatives mises en œuvre pour le sauver n'aboutissent pas, d'autant qu’il refuse de signer sa demande de grâce.
Le 27 juillet 1942, il est fusillé à la forteresse du Mont-Valérien. S'adressant aux soldats allemands du peloton d'exécution, il leur lance : Imbéciles, c'est pour vous que je meurs !
et de nombreux autres…
Evolution de la population
Hameaux, lieux dits, faubourgs et écarts
Pargny-Resson, commune créée en 1828 par la fusion des communes de Pargny et de Resson et rattachée à Rethel en 1973 par fusion-association.
et Remicourt, Le Moulin Hottin…
Mes ancêtres de la noblesse de Rethel ...
Carte de Cassini
Notes :
- L’histoire se déroule entre octobre 1558 et novembre 1559 à la Cour des rois Henri II puis François II. Mademoiselle de Chartres, jeune fille de 16 ans arrive à la Cour du roi Henri II, le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, ce sentiment n'est pas partagé mais ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, amour illégitime, afin d'éviter de le revoir elle quitte la Cour et avoue sa passion à son mari qui meurt de chagrin. Elle se retire alors dans un couvent.
Sources
Sites et/ou photo … : Wikipedia.
Lectures :
Histoire de la ville de Rethel depuis son origine jusqu'à la Révolution - Lorisse /Le Livre d'Histoire.
Date de dernière mise à jour : 19/02/2020