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Suippes

 

Suippes 51 adm

 

Suippes 51 geoLe territoire s'étend à l'Est et au Sud-Est de la Montagne de Reims sur la plaine de la Champagne sèche aussi appelée Champagne crayeuse.
La ville est jumelée avec : Hardheim, Odenwald (Allemagne).
La commune est proche du Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims.
Les communes voisines sont : Somme-Suippes, Jonchery-sur-Suippes, Saint-Hilaire-le-Grand, Laval-sur-Tourbe, Mourmelon-le-Grand, La Cheppe…

 Hydrographie 

La Vesle coule sur son territoire ainsi que son affluent La Noblette.
La Suippe, qui traverse la ville, est un sous-affluent de la Seine par l'Oise et se jette dans l’Aisne en rive gauche.

 Toponymie 

Suippes vient du latin Supia, du gaulois Suppa = marais.

Suippes 51 blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'or au pal soudé d'argent chargé d'une bertauge (charrue) de sable, accosté de deux fuseaux soudés aussi d'argent, à la champagne aussi d'or bordée en chef aussi d'argent, chargée de trois maillets de gueules rangés en fasce.

La devise de la ville est : Pax Lana et Aratro, la paix par la laine et par la charrue.
Cette devise fait référence aux deux activités économiques majeures des époques médiévales et modernes, l'agriculture et l'élevage des moutons, très importants en Champagne.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Après l’occupation gauloise, Suippes est colonisée. Sa situation à l’intersection de deux grandes voies romaines Durocortorum (Reims) et Divodurum (Bar-le-Duc) favorise son Aurelien empereur romaindéveloppement. Un aqueduc relie notamment Durocortorum à Basilia (Saint-Hilaire) et une chaussée traverse le Camp de Suippes.
En 274, la Bataille de Châlon oppose l’empereur romain Aurélien (214/275, portrait de droite) et l’empereur des Gaules Tetricus Ier et son fils Tetricus II qui abdiquent en faveur du précédent.
En 451, a lieu la Bataille des Champs Catalauniques où l’armée romaine coalisée commandée par le sénateur Flavius Aetius (395/454) se bat contre les Huns et leur chef Attila (395/453). Les fouilles et découvertes archéologiques attestent qu’une terrible bataille a lieu dans les environs de Suippes au bord de la rivière.
En 1350, durant la Guerre de Cent Ans, la cité est envahie par les troupes de Gilles de Rodemack (1320/1380) gouverneur du Luxembourg, qui ravagent la région.
Les épidémies sévissent :  en 1348 la Peste Noire puis, en 1483 La Lèpre.
Les Guerres de religion (1560-1598), la Fronde (1648-1658) et la Guerre de Succession d’Espagne (1701-1713) dévastent la vallée.
Henri iiiAu XVIème siècle, le roi Henri III (1551/1589, portrait de gauche) donne la faculté à Suippes et les villes voisines de s’enfermer de remparts.
L’inondation de 1784 oblige les habitants à se réfugier plus haut, l’église, de ce fait, est excentrée.
Depuis 1793 Suippes était le chef-lieu du canton, en 2014 il est intégré au canton d’Argonne, Suippes et Vesle.
A la fin du XIXème siècle, Léon Buirette (1872/1919) marque de son empreinte l'essor de la ville en dirigeant une filature de laine. En 1900, il y créé également un parc de 10 ha.
A la fin de la Première Guerre Mondiale, le bourg est considéré comme détruit et est décoré en 1920 de la Croix de Guerre 1914-1918. Pendant une dizaine d’années la reconstruction se fait.
En 1948, après la Seconde Guerre Mondiale la commune reçoit la Croix de guerre 1939-1945.
Entre 1980 et 1987, plusieurs jeunes hommes disparaissent mystérieusement dans la région (voir § suivant).
En 2007, est inauguré un monument à la mémoire des caporaux de Souain, soldats fusillés pour l'exemple le 17 mars 1915 (voir § suivant).

Seigneurs et gens de la noblesse

Suippes semble être un rassemblement de fiefs : Mont de Mersey, Mont Bardel, Nanteuil… Sur le Mont Bardel une forteresse est construite, entourée de remparts, de fossés et de marais.
En 1422, Lucie d’Argers est mentionnée comme veuve d’un certain Jean de Nantivet, écuyer.

 Chroniques communales 

Le camp militaire de Suippes
Il est établi au Nord de la commune, sur des terres ravagées par la Première Guerre Mondiale (13 500ha) et c’est l’un des plus grands de France.
C'est un camp d'entraînement au tir, notamment pour les unités de cavalerie et d'artillerie. L'entraînement à la manœuvre se fait sur le camp de Mourmelon proche.
Le camp était autrefois équipé de lanceurs de missiles nucléaires Hadès. Les silos de stockage des têtes nucléaires sont à présent désaffectés et ont une nouvelle utilisation : le stockage des obus chimiques de la Première Guerre Mondiale trouvés dans toute la partie Nord et Est de la France.
Un seul régiment est actuellement cantonné sur ce terrain militaire. Le 132ème Régiment d'Infanterie Cynotechnique est sur les abords du terrain militaire de Mourmelon-le-Grand avec son entrée principale sur la route de Suippes à Châlons-en-Champagne.

L’affaire des caporaux de Souain
Le 10 mars 1915 à 5h du matin, les poilus de la 21ème compagnie du 336ème Régiment d'Infanterie reçoivent l'ordre d'attaquer à la baïonnette et de reprendre les positions ennemies établies au Nord du village de Souain. Devant eux, le terrain, directement pris sous le feu des mitrailleuses allemandes, est déjà jonché de cadavres. Les hommes, épuisés et démoralisés après plusieurs jours de tranchée, refusent de sortir des tranchées.
Le général Géraud François Gustave Réveilhac (1851/1937) qui a ordonné l'attaque, exige des sanctions. Le capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est tenu de transmettre à ses supérieurs une liste portant les noms de 6 caporaux et de 18 hommes de troupe, choisis parmi les plus jeunes, à raison de deux par escouade. Le 15 mars, le général donne l'ordre de mise en jugement direct des 24 hommes désignés qui comparaissent le 16 mars devant le Conseil de Guerre.
Le verdict acquitte les 18 hommes du rang au motif qu'ils ont été choisis arbitrairement et deux caporaux au motif qu'étant en bout de ligne ils ont pu ne pas entendre l'ordre d'attaque. Seuls 4 caporaux, trois originaires du département de la Manche, le quatrième de Bretagne, sont condamnés à mort pour l'exemple.
Le lendemain, 17 mars, deux heures environ avant que n'arrive le résultat du recours en grâce qui commuait la peine en travaux forcés, les 4 caporaux sont fusillés par leurs camarades (photo ci-dessous).

Les caporaux de souain

Il s’agit de Louis Victor François Girard, 28 ans, horloger, résidant à Paris, marié, un enfant ; Lucien Auguste Pierre Raphaël Lechat, 23 ans, garçon de café à Vitré (Ille-et-Vilaine), célibataire ; Louis Albert Lefoulon, 30 ans, cheminot à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest à Caen (Calvados), vivant en concubinage, un enfant ; Théophile Maupas, 40 ans, instituteur et secrétaire de mairie du Chefresne (Manche), marié, deux enfants.
Dès la fin de la guerre, la veuve de Théophile Maupas, soutenue par la Ligue des Droits de l'Homme, entame un combat pour la réhabilitation de son époux et des autres caporaux ; combat qui dure près de deux décennies ; en 1920, le Ministère de la Justice refuse d'examiner le dossier ; en 1922 et en 1926, le dossier est rejeté par la Cour de Cassation. Eulalie Lechat, sœur du caporal Lucien Lechat, créée un Comité pour la réhabilitation des 4 caporaux en 1923. Blanche Maupas est à l’origine du Comité Maupas qui devient en 1928 le Comité National pour la réhabilitation des victimes de guerre. Pendant plusieurs années, des meetings sont organisés dans toute la France ; la presse régionale et nationale ne cesse de parler de l'affaire et les soutiens affluent de dizaines d'associations de mutilés de guerre et d'anciens combattants. Il y a de nombreuses signatures de motions, des protestations devant la Chambre des Députés mais il faut attendre 1934 pour que la Cour de Justice Militaire accepte de juger sur le fond et donne un avis favorable à la réhabilitation des quatre caporaux de Souain. Les épouses des fusillés reçoivent le franc symbolique au titre de dommages-intérêts.
La Cour Spéciale de Justice estime que l'ordre donné était irréalisable ; le sacrifice demandé dépassait les limites des forces humaines et donc qu'un doute subsiste sur la volonté qu'ils ont eue de commettre le refus d'obéissance pour lequel ils ont été condamnés et dont ils ne sauraient être tenus pour pénalement responsables.

L’Affaire des disparus de Mourmelon
À partir de janvier 1980, plusieurs jeunes hommes disparaissent près de la caserne de Mourmelon-le-Grand.
En 1990, on recense les disparition de cinq appelés du contingent entre 1980 et 1982 : Patrick Dubois, Serge Havet, Manuel Carvalho, Pascal Sergent et Olivier Donner ; en 1985, Patrice Denis, un civil se rendant au camp de Mourmelon ; en 1987, Patrick Gache autre militaire appelé.
Deux corps sont retrouvés celui d'Olivier Donner non loin de Mailly-le-Camp dans l’Aube, et celui d'un auto-stoppeur irlandais, Trevor O'Keefe, disparu en 1987 et retrouvé enseveli dans un bosquet près d'Alaincourt dans l'Aisne. Les autorités militaires nient qu'il s'agit de disparitions inquiétantes et préfèrent parler de désertions, ce qui retarde le démarrage d'une enquête poussée.
En octobre 1982, la découverte du cadavre d'Olivier Donner entraîne l'ouverture d'une information judiciaire. Un tueur en série commence à être évoqué mais en 1984, à défaut d'autres disparitions, les dossiers Dubois, Havet, Sergent et Donner sont clos par la justice française.
En 1987, une information judiciaire est ouverte dans l'affaire O'Keefe.

Les disparus de mourmelon

Le 9 août 1988, des gendarmes de Saône-et-Loire, intrigués de voir un camping-car stationné dans un chemin sans issue débouchant sur une ligne TGV en construction, interpellent le propriétaire du véhicule, Pierre Chanal, un sous-officier profitant de sa permission pour faire un peu de tourisme. Ils s’aperçoivent que celui-ci, affecté au Centre sportif d'équitation militaire de Fontainebleau depuis 1986 , était auparavant affecté au 4ème Régiment de Dragons à Mourmelon de 1977 à 1986. Dans le véhicule un jeune hongrois, Palazs Falvay, d’une vingtaine d’années est entravé et enroulé dans une couverture. Libéré par les gendarmes, il explique avoir été pris en auto-stop la veille au soir et accuse le militaire de l’avoir séquestré et violé. Un lien est établi avec l’affaire des disparus de Mourmelon. Pierre Chanal est mis en examen et écroué.
Le 23 octobre 1990, la Cour d'Assises de Saône-et-Loire le condamne à 10 ans de réclusion criminelle pour viol et séquestration. Il est placé en isolement à la Maison d'Arrêt de Dijon.
Le 7 février 1992, une ordonnance joint les dossiers Dubois, Havet, Carvalho, Sergent, Denis et Gache qui présentent des similitudes. Le 30 juin 1993, l’homme est mis en examen et en détention provisoire.
La complexité de l'affaire, la dispersion et l'insuffisance des moyens, des fautes et des négligences rendent l'instruction extrêmement longue et chaotique.
Le 28 novembre 1994, Pierre Chanal est mis en examen pour le meurtre de Trevor O'Keefe.
Le 10 août 2001, soit plus de 21 ans après la première disparition, Pierre Chanal est finalement renvoyé devant la Cour d'Assises de la Marne pour trois des disparitions. Faute de preuves suffisantes, 5 non-lieux sont prononcés pour les disparitions les plus anciennes.
En juin 2002, Eroline O'Keeffe, la mère de l'auto-stoppeur irlandais étranglé, assigne l'État en justice pour les manquements et erreurs de l'enquête.
Le 5 juillet 2002, la Cour d'Appel de Reims renvoie Pierre Chanal devant les assises pour séquestration et meurtre avec préméditation de trois des disparus.
Le 12 mai 2003, le meurtrier tente de mettre fin à ses jours, à la veille de l'ouverture de son procès qui est finalement reporté. En juin de la même année, il est placé d'office à l'hôpital psychiatrique de Villejuif (Val-de-Marne) pour 1 mois. En juillet, il entame une grève de la faim à la maison d'arrêt de Fresnes. Le 14 octobre, le procès rouvre devant la Cour d'Assises de la Marne à Reims.
Le 15 octobre 2003, dans la chambre d'hôpital à Reims où il termine une grève de la faim, Pierre Chanal se sectionne l'artère fémorale à l'aide d'une lame de rasoir. Il meurt 6 minutes plus tard. Sa mort met fin à son procès, au désespoir des familles des victimes.
Un premier courrier est envoyé à Dominique Perben (1945/-), ministre de la Justice, pour demander une enquête sur l'ensemble de l'instruction de l'affaire. Le 24 mars 2004, les avocats des familles des 7 disparus français se joignent à la plainte d’Eroline O'Keeffe contre l'État, suivis le lendemain par les parents de deux jeunes hommes disparus en 1975 et en 1977 du camp militaire de Valdahon dans le Doubs où Pierre Chanal était instructeur.
Le 26 janvier 2005, le Tribunal de Grande Instance de Paris condamne l'État français pour faute lourde. Le jugement stigmatise l'inaptitude du service public de la justice à remplir sa mission car une série de fautes commises par les juges d'instruction ainsi que par les enquêteurs ont ralenti l'instruction des différentes affaires de disparitions inquiétantes et ont conduit à ce que demeurent inconnues les circonstances de l'enlèvement et du décès de plusieurs victimes.

 Patrimoine 

L’église Saint-Martin
Elle est de style gothique flamboyant et possède une net à 5 travées et un clocher surmontant la croisée du transept. La façade s'ouvre sur trois portails. La partie la plus ancienne, les deux piles de la jonction nef et croisée du transept datent du milieu du XVème siècle.
Entre 1859 et 1896, la façade, la tour sur la croisée du transept, le transept, les deux chapelles et l’abside sont reconstruits grâce au soutien de Charles Louis Napoléon Bonaparte, empereur Napoléon III (1808/1873).
Les voûtes de la nef principale sont reconstruites plusieurs fois notamment après les deux guerres mondiales.
L’église possède un orgue de 1621, restauré en 1821 puis après la Première Guerre Mondiale. Il est démonté durant la Seconde Guerre Mondiale puis laissé à l’abandon. En 1966, la municipalité décide la reconstruction de l'orgue dont la partie instrumentale est classée aux Monuments Historiques en 1998. Après deux constructions d'orgues de taille réduite, on décide en 1989 la construction d'un nouvel orgue dans le style de l'Allemagne centrale du XVIIIème siècle. Il est exposé au Salon de la Musique de Paris en 2001 et ensuite installé à Suippes où il est inauguré en 2003.
Un bas-relief représentant Martin de Tours, patron de Suippes est réalisé en 1994, et un Christ aux liens est classé aux Monuments Historiques.
L’édifice est classé au titre des Monuments Historiques en 1920.

La nécropole nationale de Suippes-Ville
Ce cimetière militaire français de la Première Guerre Mondiale est créé en 1915 et regroupe 4 853 corps de soldats tombés sur le territoire de Suippes et de Perthes-lès-Hurlus, lors des combats de la Grande Guerre. Les soldats sont inhumés dans des tombes individuelles.

La nécropole nationale de la Ferme de Suippes
Ce cimetière militaire français des Première et Seconde Guerre Mondiale est créé en 1932. Il regroupe de 1932 à 1935, 7 425 corps de Français, Belges et Russes exhumés de l’ancien Front de Champagne ; de 1956 à 1959, les corps de 1 932 soldats français tués au cours de la Seconde Guerre mondiale, exhumés des cimetières militaires de la Marne, de la Haute-Marne, de l'Aube et de l'Yonne ; en 1964, les corps de soldats morts pendant la Première Guerre exhumés du carré militaire du cimetière communal d’Epernay.

Le monument aux cinq communes de la Marne disparues
Cinq villages de la Marne sont anéantis lors de la Première Guerre Mondiale et supprimés en 1950 lors de la création du camp militaire de Suippes : Hurlus, Le Mesnil-lès-Hurlus, Perthes-lès-Hurlus, Ripont et Tahure.
Un monument est érigé en 1928 à l'initiative du Touring Club de France. Il met en scène une jeune paysanne, au moment de la moisson, qui se recueille devant une stèle couronnée par le casque d'un poilu. Malgré la tristesse et la solennité de la jeune femme, ce monument est un hymne à la vie. Vie qui reprend le dessus sur la mort, sans toutefois l'éclipser totalement.

Le musée Marne 14-18
Il est situé sur l'ancien front de champagne entre les sites de Verdun et du Chemin des Dames. Il présente plusieurs aspects de la Première Guerre mondiale. Une riche collection iconographique et de nombreux témoignages de soldats et de civils permet de comprendre l'intensité et l'horreur du conflit. Un intérêt particulier est porté à l’impact de la guerre sur la région de Suippes.

Tumulus de nantivetLe Tumulus de Nantivet
Les Francs, qui ont payé de leur sang la possession de la redoute de Nantivet, amoncellent en une vaste pyramide haute de 10m, implantée dans un milieu humide et boisé entre les deux bras de la rivière Suippe, les corps de leurs guerriers, armes, colliers, bracelets, etc…
Les romains y construisent un Temple dédié à Minerve.
Le tumulus est encore visible en 1914 et donne lieu à une procession le jour de Pâques. Cette butte circulaire aplatie, d’environ 200m de diamètre, protégée par deux fossés dans l’un desquels coule la rivière Suippe, apparait sur la carte de Cassini.

Le château de Nantivet
La Famille Bourgeois de Suippes semble être à l’origine de la création du domaine et du château.
Nicolas Bourgeois (1767/1825) époux de Charlottes Jaunet en 1789 ; leur fils, Claude Gervais (1791/1872) époux Alzire Thierry ; leur fils, Charles Jean Baptiste (1820/1878) avocat à la Cour Impériale à Paris, époux de Julie Félicité Mathieu en 1844 ; leur fils, Jules Gervais (°1845) avocat à la Cour Impériale de Paris et conseiller général de la Marne, époux de Anna Elisa Varenne en 1868 ; leur fils, Marie Jules Gervais (°1870) docteur en droit, avocat à la Cour d’Appel de Paris, époux de Eléonore Julie Thérèse Varenne en 1897.

Les Moulins
L’abbaye d’Avenay possède à Suippes un moulin a eau et un moulin à vent Jolivet, un moulin à drap La Foulerie avec un étang, un moulin à blé Nantivet loué à Louis de la Croix par bail de 1666.

L’usine et le parc Buirette
Cette usine de filature de laine est dirigée par Léon Buirette au XIXème siècle. Elle devient une fonderie de bronze. Les locaux, dont l'architecture est typique de l'industrialisation du XIXème siècle, est aujourd’hui toujours propriété du Bronze Industriel.
Quant au parc, il a été redessiné autour de la Suippe et replanté.

 Personnages liés à la commune 

Henri Grandpierre (1856/1906), architecte, fils d’un menuisier, voit le jour à Suippes.
Il réalise principalement des immeubles de rapport et des hôtels particuliers. Son œuvre est notamment visible dans le 16e arrondissement de Paris. En 1894, il est membre de la Société des amis des monuments parisiens. Il se marie à Cannes en 1906, mais meurt deux mois plus tard à Paris.Genevieve desvigne?

Geneviève Dévignes (1890/1983, portrait de droite) a fait rayonner Suippes au-delà de l’hexagone notamment en tant que rénovatrice du folklore champenois, mais aussi en tant qu’écrivain (comédies, romans, musiques, et chansons qu’elle interprète avec son équipe) ou en tant qu’artiste peintre.Elle laisse en héritage, un ouvrage, le livre de Suippes, publié en 1924, bible historique de la localité. Il est primé par l’Académie Française en 1926.

Léon Buirette (1872/1919) Homme politique, il est conseiller général et sénateur de la Marne, maire de Suippes. Il dirige les filatures de laine de Suippes et créé un parc de 10 ha dans la ville. Un monument à sa mémoire est élevé sur la place de l’Hôtel de Ville à l’entrée du parc.

 Evolution de la population 

Suippes 51 demo

 Hameaux, lieux dits, faubourgs et écarts 

Le faubourg Saint-Jacques, Les Fermes de Suippes et de Piémont, la Voie Souveraine.

 Mes ancêtres de Suippes ... 

Une seule ancêtre connue à Suippes :
Marguerite Lecomte, sosa 1027G11, nait vers 1662, épouse vers 1680 Nicolas Poteau (1649/1709), décède le 11 avril 1725 à Suippes où elle est inhumée le 12 avril.

 Carte de Cassini 

Suippes 51 cassini

 

 


 

Sources
Sites, livres et/ou photo : Wikipedia, Over-blog Les amis du Vieux Suippes.

Ma petite histoire de Nantivet

Date de dernière mise à jour : 31/03/2020