Lion-devant-Dun
Le village est situé sur la rive droite de la Meuse, dans la vaste et magnifique plaine de Basse-Woëvre qui s'étend sur 4 Kms de profondeur, près d'une hauteur isolée, le Mont-Saint-Germain.
Les communes limitrophes sont : Mouzay au Nord, Murvaux au Sud-Est, Milly-sur-Bradon au Sud-Ouest.
Lion-devant-Dun est situé à 4 kms de Dun-sur-Meuse la plus grande ville à proximité.
Toponymie
Origines de la cité : Les Gaulois rebelles des Trois Gaules (1) sont amenés par les Romains au pied du camp d'Arimont et se groupent autour du sacellum (petit temple des soldats).
Plusieurs noms lui sont attribués dans les textes : Ad Leones en 866 ; A Leone Montefalconis au Xème siècle ; Lions en 1139 ; Alodium de Lions en 1179 ; Lyon en 1469 ; Leo en 1549 ; Lion en 1656.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d’azur à une tête de lion d’or accostée de deux vergettes alésées et nouées d’argent ; vêtu en chef de gueules aux deux poignards romains d’argent ornés d’or abaissés et posés celui de dextre en barre, celui de senestre en bande.
Hydrographie
Sur le territoire de la commune, se trouve un endroit dénommé la vieille Meuse, ce lieu et la tradition s'accordent pour prouver que la Meuse qui passait à cet endroit a changé son cours.
Les ruisseaux de Bradon, de la Fontaine et du Lage sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Un camp gaulois puis un oppidum romain existent sur le plateau quasi elliptique de la côte Saint-Germain. Ce dernier, probablement établit par l’empereur Hadrien (76/138), lors de ses voyages dans les Gaules, vers 117 de notre ère. De nombreuses médailles romaines y sont retrouvées à l’emplacement du site.
Arimont, à 350m d’altitude, est le point dominateur de toutes les dunes. Son plateau allongé, sur lequel se situe le Meerenwaldi castellum (château de Mérowald) réunit toutes les conditions exigées alors, pour la défense et pour le stationnement, à poste fixe, d’une légion.
Les recherches archéologiques aux environs de la ferme de la Tuilerie ont permis la découverte de fosses profondes, disséminées sur une étendue de plus de 6ha, prouve la grande fabrication de tuiles destinées à la couverture des maisons du village lors de sa création. Cette ferme, ainsi que la ferme de Balaye, sont desservies par la voie larmeuse, à côté de laquelle, les traces d'un étang, coupé par la route départementale, sont encore visibles.
Au bas, de Milly à Baalay, près du lit de la vieille Meuse, passe la voie diverticulaire de Divodurum Mediomatricorum (Metz) à Durocortorum-Remorum (Rheims) qui traverse, au pied du castellum, les Prœdia : Putei villare, Bonum villare, Arei villare et met en communication directe les stations de l’Argonne, ad Romanas sous Montfaucon, avec les stations des Woepvres, ad Romanas sous Mont Urbel.
?Certains archéologues pensent que le camp de Woëvre, situé sur la voie romaine, peut être localisé à cet endroit. Ce camp possède une basilique dédiée à Saint Martin, où est livré en 588, le combat qui met fin à la conjuration des quatres ducs austrasiens contre Childebert II (575/597) et sa mère la reine Brunehaut (547/613, portrait de droite), veuve du roi Sigisbert Ier (535/575). Très instruite, d'une intelligence remarquable, tenant une grand place dans l'Histoire et une part très active aux affaires d'Austrasie, elle tombe au pouvoir de sa rivale Frédégonde (545/597) et de son fils, le roi de Neustrie, Clotaire II (584/629) qui la condamne à une mort atroce en 613. Le lieu historique du champ de bataille est cadastré la Ruelle des Soldats, ?
En l'an 872, une église à côté du châtelet, appelé Castel d'Hadrien, dépendant de Montfaucon, existe au temps de mon ancêtre, le roi Charles II dit le Chauve (823/877). Elle se trouve sur une hauteur à côté d'un ermitage et d'un cimetière, au Nord du camp. Un pélerinage-foire a lieu tous les 31 juillet à la Saint-Germain, il disparaît en 1780. Un calvaire remplace l'ermitage.
En 1251, Lion est affranchi à la loi de Beaumont par mes ancêtres Gobert VII d'Apremont (1217/1279), seigneur d’Apremont, Dun et Rouvres et sa mère Julienne du Rosois (1196/1251) dame de Dun.??
Lion passe du Barrois lorrain au Clermontois. Le village a le titre de baronnie, et suit la coutume de Luxembourg Chiny, puis de Saint-Mihiel.
En 1311, par charte d’Edouard Ier (1295/1336) comte de Bar, les habitants ont droit de dépaissance et de glandée dans la forêt de Woëvre et dans les aisances de Mouzay.
Vers 1700, Henri III Jules de Bourbon (1686/1709), prince de Condé et ses descendants possèdent la majeure partie de la forêt de la Woëvre.
En 1854, l'épidémie de choléra fait 53 victimes parmi la population.?
En 1860, un exode important a lieu. Le phylloxéra détruit totalement les 55ha de vignes de la Côte Saint-Germain qui fait vivre la majorité de la population de l’époque.
?Au temps de la reine Brunehaut
Georges Florent Grégoire de Tours (538/594) mentionne dans ses Vieilles annales des Gaules, les détails d’un événement mémorable qui s’y passe en 588, en face et au pied de la ?rampe du château, alors que le jeune Childebert (570/596, portrait de gauche) règne sur les deux Belgiques (Rheims et Metz), sous la tutelle de son oncle et père adoptif Gontran (532/592), roi des Burgondes, et alors que sa mère Brunehaut tient le sceptre de l’Austrasie.
Une guerre civile éclate, Lupus duc de Champagne, dépositaire fidèle des pouvoirs et de la confiance de la régente, devient l’objet des machinations de Gunthram Bose et de la jalousie des deux autres ducs, Berthefride et Ursion. Les uns, viennent de Reims et passe la Meuse à Milly, les autres descendent des hauts de Metz et les deux armées se trouvent en présence dans la campagne du prœdium Arei. Brunehault, instruite du conflit, apparait à cheval entre les deux armées, et leur demande d’arrêter le combat.
Urson lui répond : Femme, retire toi… C’est bien assez que tu aies gouverné ce royaume quand vivait ton époux… aujourd’hui c’est ton fils qui porte la couronne, le pays n’a plus besoin de ta funeste protection. A nous, à nous seuls, désormais, de veiller à son repos. Hâte-toi, je t’en préviens, hâte-toi de sortir de nos rangs, si tu ne veux que, foulée aux pieds, ton corps ne reste aplati sous les fers de nos chevaux…
Elle insiste, adjure, persiste… Les armes tombent enfin des mains des rebelles qui se retirent.
La scène est située à Lion.
Lupus congédie ses troupes et se retire chez le roi de Bourgogne. Quelques jours après, les conjurés reviennent à la charge, furieux, se ruent sur les domaines du comte, forcent ses manoirs, pillent ses trésors. Lupus, caché près de là, traverse la forêt de Woëvre, et, avec sa femme, se réfugie dans un château voisin, occupé par les Burgondes, alors maîtres du Verdunois.
La Grande Guerre 1914/1918
Le village, par sa situation géographique, presque frontalière, subit comme tous les villages lorrains, la botte de l'envahisseur allemand.
Le 1er août 1914, par mesure de précaution, l'autorité militaire donne ordre, de convoquer tous les réservistes frontaliers, pour une période d'instruction d'une durée illimitée. À minuit, un agent local de la commune, chargé de convoquer verbalement les réservistes appelés, frappe brutalement aux portes pour alerter la population.
L'occupation est dure, toutes les personnes en âge de travailler, c’est-à-dire de 14 à 60 ans, sont réquisitionnées pour des travaux de cultures, entretien, service et autres par deux appels par jour, suivi de punitions ou de prison en cas d’absence.
Le maire de la commune est remplacé par un autre désigné par les Allemands.
Des habitants du village, au risque de leur vie ou de la déportation, se relaient pour ravitailler pendant plusieurs mois des Français, soldats rescapés de la bataille de Brandeville, soldats de la garnison de Montmédy, réfugiés dans la forêt de la Woëvre, espérant pouvoir regagner les lignes sur Verdun.
Seigneurs et gens de noblesse
Au château de Mérowald d'Arimont :
Romare d’Arimont dit le lion des montagnes, domine de Romagne-sous-les-côtes jusqu’à Romagne-sous-Montfaucon.
Falcon de Mérowald lui succède, il est le premier arien alloti au Castellum de Mérowald, frère de Philippus de Lupeio, premier seigneur connu de Louppy-les-deux-Châteaux en 1172.
Gauthier de Mérowald apparaît ensuite.
Puis, Henry de Mérowald, frère de Gérard 1er de Louppy, sire d’Haraucourt et de Remoiville.
Ensuite, la seigneurie de Mérowald et de Lion passe aux mains de Jean de Louppy, l’aîné des enfants de Philippe de Louppy qui assiste au tournoi de Chauvency en 1285 (voir page Juvigny-sur-Loison). En 1326, il s’établit au Luxembourg.
En 1326, Renaud du Castelet, époux de Jeanne de Dueilly dame du Chaufour, aliène une portion de Lion à Colart de Dueilly de Chaumont, son beau-père.
Au château de Lion-devant-Dun :
En 1633, le château de Lion est attribué à la Famille d’Escarmelle pour le pavillon et les dépendances, et à la Famille de Saint-Vincent pour les bâtiments accessoires.
Gilles d’Escarmelle, écuyer, seigneur de Berlise, Belmar, Quincy, Pouilly et Inor.
Cette famille disparaît de Lion en 1732.
Jean de Gentils (1650/1729), écuyer, seigneur, époux en 1681 de Marie Anne de Vion (1658/1740), dame en partie des terrages de Lion.
Louis de Gentils (1692/1763), chevalier, seigneur, fils du précédent, époux en 1714 de Jeanne Magdeleine de Mecquenem (1696/1767).
Cette Famille disparait à son tour et laisse la place à la Famille de Saint-Cyr.
Joseph Léonard de Saint-Cyr (1730/1783) chevalier, officier au régiment de Penthièvre, et son épouse Thérèse de Saint Pierre, habitent et meurent au château de Lion.
Laurent Simon Léonard de Saint-Cyr (°1769) fils du précédent.
Cette Famille se retire en 1810 à Saint-Nicolas-de-Port et l’année suivante, le château passe à la Famille Derobe.
Nicolas Derobe (1801/1859) époux en 1825 de Marie Anne Martin.
Gustave Adolphe Grégoire Xavier Derobe (°1827) fils des précédents.
Après 1945, Marie Valeur, dernière propriétaire et seule survivante de la famille, fait don du château à la Famille Picard, en remerciement du soin que Valérie Picard a pris d'elle durant la Seconde Guerre Mondiale.
Chroniques communales
La Côte Saint-Germain
Située à cheval sur le territoire des communes de Lion-devant-Dun, Milly-sur-Bradon et Murvaux, la Côte Saint-Germain, faite de calcaire, est la preuve du recul du front de côte par l'érosion au cours des temps géologiques. Cette butte-témoin forme un immense arc de cercle, isolée, séparée de son frère qu'est le plateau calcaire, dernière avancée du massif des Côtes de la Meuse au côté septentrional de 350m d'altitude du haut de la côte à la plaine qui s'étend à sa base. Le sommet de la pointe Nord est un observatoire superbe d'où l'on découvre toute la forêt de la Woëvre, Stenay, Montmédy, Saint-Walfroy, et le cimetière de Marville.
Au XVIIIème siècle, la côte Saint-Germain est couverte de bois dans sa partie Sud-Ouest et ses flancs sont couverts de vignes jusqu'aux deux tiers de sa hauteur. Deux appellations d'origines connues sont renommées : les vins de Saint-Germain et du Champ aux Pierres. Ces vignobles sont détruits en 1860 par le Phylloxéra.
La roche corallienne, qui constitue le haut de la côte, renferme en abondance des polypiers (squelettes calcaires), on cite une pétrification de serpent, des plus rares et des plus curieuses.
Des carrières renferment une pierre très dure, dont on se sert pour la construction des bâtiments communaux. Un blog de 3m3 reste comme vestige sur la côte.
Récemment, des ossements sont découverts lors de travaux de défrichement pour promouvoir la côte Saint Germain, en créant un parcours santé sur les sentiers de randonnées. Dans un premier temps, les experts ont pensé qu’ils appartenaient à des soldats américains morts sur cette butte durant la Grande Guerre. Mais les ossements sont secs et donc plus anciens. Il s’agit bien d’ossements humains, parmi lesquels ceux d’enfants et d’adolescents. Ils sont cassés, broyés, manipulés, brassés sans doute par les engins qui ont effectué les travaux. La multitude de fragments humains laisse à penser qu’il s’agit d’un ancien cimetière.
Les historiens locaux affirment que les villageois enterrent leurs morts à la côte Saint-Germain dès le XIVème siècle. La présence également de tuiles vernissées ou de tuiles simples laisse à penser que l’endroit était jadis habité. D’où la possibilité de la présence ancienne d’un ermitage et d’un sanctuaire à cet endroit.
Le village autrefois
Il est construit d'une façon particulière : toutes les maisons possèdent une chambre noire que les anciens appelaient borgne. Une maison loge trois ménages : le premier sur la rue et le second sur le jardin ont une fenêtre, mais le troisième au milieu est plongé jour et nuit dans l'obscurité et s'éclaire avec un lumignon.
L’alimentation en eau est assurée par les 12 puits communaux, un ou deux par quartiers, suivant la population. L’eau est tirée au moyen d’un treuil où est accroché un seau de bois fait par le tonnelier du village. Il y a également deux fours banaux, deux lavoirs et un gué.
Le village est desservi par 12kms de chemins vicinaux et ruraux. Le chemin de Renaudloup, d’une longueur de 2kms d’empierrement, est construit en 1750. La pierre est extraite des carrières de Saint-Germain.
Tous les ans, vers le début de novembre, a lieu la visite de contrôle du ramonage des fours et cheminées. Elle est faite en même temps et le même jour que la collecte de secours en cas d’incendie par le maire, l’adjoint, le curé et le garde-champêtre en tenue qui tiennent la bourse, un registre pour y inscrire les noms et les sommes versées, et verbaliser éventuellement pour la non-exécution du ramonage. Cette visite a lieu jusqu'en 1890.
La culture des terres et l’artisanat, occupent la majeure partie des habitants du village.
Il y a une quantité de savetiers qui, au printemps, partent faire campagne à la savate, en criant soulier à refaire. Ils rentrent en fin d’année, rapportant à leurs familles leurs économies, faites de privations, de frugalité et de mendicité. Dans ces familles règnent une certaine aisance.
Patrimoine
L’église
Elle est de style roman, appuyée de contreforts, construite en 1706 et sa tour 60 ans plus tard, suivant les ressources communales. La pierre très dure provient des carrières de Saint-Germain.
Des inscriptions figurent, au-dessus de la porte d'entrée de la tour, dans un médaillon entouré d'anges, gravés dans la pierre, ANNO DOMINI MDCCLXVI (1766) et en tête de la magnifique porte d'entrée DOMUS DEI (Maison de Dieu).
Le chœur est doté de riches sculptures classées aux Monuments Historiques, le plafond est orné de peintures artistiques, dont le tableau représente le paradis, le purgatoire et l'enfer.
Dans le transept, sous la voûte, la poutre de gloire est ornée à droite et à gauche de statues anciennes de sainte Marie Madeleine et de sainte Anne et, au centre, le Christ, grandeur nature, fixé sur une croix monumentale. Une statue de saint Maur est classée ainsi qu’une chaire sculptée, un saillon et une relique provenant de l'ermitage de Saint-Germain.
Le clocher est incendié par la foudre en 1945. Elle est réédifiée totalement en 1950 et coûte à la commune la somme de 4 millions de Francs, la compagnie d’assurance rembourse 235 mille francs.
La tour de l’ancien clocher était surmontée d'une flèche effilée.
Le cimetière Saint-Claude
De 1700 à 1854, un cimetière est attaché à l'église et porte le nom de cimetière Saint-Maur.
En 1854, lors de l'épidémie de choléra, un nouveau cimetière est créé, à environ 250m de l'église et porte le nom de Saint-Claude.
L'inscription sur la porte d’entrée Porta Vitae est ornée à droite et à gauche de deux marronniers séculaires, plantés en 1859. Le nombre des enterrés en 1960 est de 984.
Sur l'emplacement de l'ancien cimetière Saint-Maur, le conseil municipal de 1892, pour le respect du lieu et des 2 274 ancêtres enterrés, fait planter des tilleuls et entoure cette place sacrée, ils sont abattus vers 1990. Le monument des enfants de la commune, morts au champ d'honneur dans la guerre de 1914-1918, glorifie cette nécropole.
??Le château, situé au lieu-dit la Sassée, est une construction massive flanquée de tourelles féodales carrées, au fond d'une cour rectangulaire entourée de murs. Autour, sont les dépendances, les engrangements et les écuries.
Le pape Bernardo Paganelli di Montemagno dit Eugène III (1080/1153, portrait de gauche), allant de Verdun à Trèves, en compagnie de Bernard de Fontaine dit Saint Bernard de Clairvaux (1090/1153, portrait de droite), s'y arrête le 22 novembre 1147.
Il est restauré en 1700.
?L’ermitage
Oratoire primitif et église matriculaire des chapelains de Saint Germain d’Arimont dont l’enceinte fossoyée est encore très apparente. On y aperçoit des ossements, vraisemblablement ceux des derniers ermites.
Au début du XXème siècle, il est abrité par un orme colossal, aujourd’hui remplacé par une croix.
Une foire s’y tient annuellement.
Les croix
Le village en comporte trois aux sorties du village : la croix Blanche, la croix d'Eurobe et la croix d'Israle.
?Le monument aux morts
Il est situé derrière l’église et représente un poilu de bronze qui étreint son drapeau.
Le monument américain
Une obélisque de pierre, posée sur une plate-forme en béton, est érigée en 1927 à l'extrême pointe de la côte Saint Germain. Elle porte le nom de toutes les unités de la division, dont 6 457 hommes sont tués ou blessés en libérant le Nord Meusien.
Elle embrasse toute la plaine de la Woëvre Nord, prise par la 9ème brigade de la 5ème division USA le 6 novembre 1918.
La mairie
Elle est bâtie au cours du XIXème siècle. Son rez-de-chaussée abrite autrefois un lavoir alimenté par une source.
Personnages liés à la commune
Oscar Forget, secrétaire de mairie, a écrit une Histoire de Lion-devant-Dun sous forme d'un cahier manuscrit en trois ou quatre exemplaires. Il a également laissé un cahier de mémoire.
Père René Emile Josset (1909/2001), né à Lion-devant-Dun, est à l'origine de la lunette astronomique (photo ci-contre) qui se trouve à l'Observatoire de l'Alifant (Alpes de Haute-Provence). C'est la plus grande lunette amateur historique d'Europe disponible pour le public.
Hameaux, lieux dits et écarts
En 1700, il existe deux fermes, la ferme de la Tuilerie et la ferme de Balaye, à l'écart de Lion, distante de 3Kms. Les vestiges de la première permettent de la dater de la construction du village de Lion.
En 1960, la commune compte 150 lieux dits et le vignoble s’étend sur 55ha et 20 lieux dits.
La Sassée où est situé le château-ferme.
Evolution de la population
En 1760, le village comprend 184 feux pour une population de 780 habitants dont de nombreuses familles de 8 et 10 enfants.
En 1820, une famille compte 17 enfants.
En 1852, on compte 72 feux pour 204 habitants.
Notre ancêtre de Lion-devant-Dun …
Naissance/baptême :
DEBOUT Jean (sosa 1400G11) vers 1669, laboureur. Fils de Nicolas et époux vers 1690 d’Anne CANONIER (hs) et 8 janvier 1696 à Stenay avec Jeanne PAUQUET (1676/1746) dont il a au moins 4 enfants, Jean Baptiste, Ponce, Norbert et Gérard, tous nés à Stenay
Carte de Cassini
Notes :
(1) Les trois Gaules : la Gaule lyonnaise, la Gaule aquitaine et la Gaule belgique créées par Auguste au début de son principat à partir des conquêtes effectuées par Jules César en Gaule entre 58 et 51/50 avant J.-C.. Le sud de la Gaule et la vallée du Rhône, jusqu'à Vienne, sont alors déjà romains, depuis leur conquête effectuée antérieurement entre 125 et 121 avant J.-C.. Cette dernière région constitue une province distincte, de rang sénatorial, la Narbonnaise, tandis que Gaules lyonnaise, aquitaine et belgique sont des provinces impériales. Ces trois dernières provinces issues du découpage augustéen se trouvent réunies, à travers les notables gaulois à la tête des cités, dans le cadre d'une assemblée commune, à vocation politique et religieuse, liée au culte impérial, le Sanctuaire fédéral des Trois Gaules, et dont le siège est face à la colonie romaine de Lugdunum (Lyon), à la confluence entre Saône et Rhône. Cette province a compté au moins vingt-trois peuples dont les Ségusiens ou Ségusiaves et les Éduens.
Sources
Sites et photos : Wikipedia, Association laïque de Lion-devant-Dun, Histoire et patrimoine Bleurvillois, La Lorraine d’hier et d’aujourd’hui, Histoire de Montmédy et des localités meusiennes, Communauté de Communes du Pays Dunois.
Lectures : manuscrits Histoire de Lion-devant-Dun et Cahiers de mémoire d’Oscar Forget.
Brunehaut, épouse de Sigebert 1er par Anne Bernet, Editions Flammarion.
Manuel de la Meuse de Jean François Louis Jeantin, 1861.
Date de dernière mise à jour : 28/05/2020