Audun-le-Tiche
La ville est située au Nord-Ouest du département de la Moselle, sur les rives de l’Alzette, aux frontières de la Meurthe-et-Moselle et du Luxembourg, à 1Km de Villerupt et à 2Kms de la ville luxembourgeoise d’Esch-sur-Alzette.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
Parti au 1er mi-parti d'azur à deux bars adossés d'or accompagnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, au 2ème mi-parti d'or à l'aigle bicéphale de sable, becquée et membrée de gueules ; au marteau de mineur renversé de gueules brochant sur la partition
Le blason rappelle qu'Audun a appartenu au Duché de Bar et a fait plusieurs fois partie de l'Empire Germanique. Le marteau évoque les mines de fer.
Toponymie
Aqueductus en 898 ; Audeux-le-Thieux en 1289 ; Aydoth en 1347 ; Awedeux, Audieux, Audeux-le-Thieux en 1389 ; Adicht au XVIème siècle ; Adud au XVIIème siècle ; Audun-la-Tiche en 1756 ; Audun le Tige en 1793, Audun-le-Tiche en 1801.
Histoire
Les premières traces d’occupation remontent au Mésolithique (voir Echelle des Temps) au moins sur les collines entourant les vallées. Sur ces hauteurs, l’Homme trouve une certaine sécurité et profite de la présence de nombreuses sources. Parmi les traces les plus visibles de cette occupation, l’éperon barré du Katzenberg et la grotte préhistorique du Bois de Butte.
La période gallo-romaine draine, autour de ce point de passage vers Trêves et l'Europe centrale, une population nombreuse et cosmopolite. Les vestiges d'un aqueduc imposant témoignent d'une présence humaine conséquente. Des vestiges sont encore visibles de part et d'autres de la descenderie du carreau Saint Michel, une stèle funéraire gallo-romaine au coin d’une maison rue de la Faïencerie, ainsi que les restes d’un fanum (temple dédié au culte d’une ou plusieurs divinités) sur le site de la nécropole mérovingienne.
La vie de la cité se prolonge ensuite sans discontinuité jusqu'aux époques mérovingienne et carolingienne.
Lieu d'habitat, de culture et de culte lors des premiers siècles de notre ère, Audun-le-Tiche conserve, grâce à sa position privilégiée, un rôle important au Moyen Age, siège d'une seigneurie, d'un ensemble castral important, siège de plusieurs familles nobles, dont la dynastie des Malberg.
Les membres de cette dynastie vont, au fil des siècles, évoluer pour s'intéresser au minerai de fer et devenir les premiers maîtres de forges.
Au milieu du XVIIIème et plus encore au XIXème siècle, les premières concessions souterraines sont exploitées. Avant 1900, les chevalets de puits, les voies ferrées conduisant les wagonnets de minette extraite, l'usine et ses quatre hauts-fourneaux contribuent à changer l'image d'Audun-le-Tiche.
Cette mutation industrielle s'accompagne d'une profonde mutation démographique. On fait venir de la main d’œuvre de Pologne, de Yougoslavie, d’Italie surtout (de Gualdo Tadino en Ombrie aujourd’hui jumelé avec Audun-le-Tiche) et plus tard d’Afrique du Nord.
Cet âge d'or ne dure pas : Le 28 mars 1964, le dernier haut fourneau s'éteint. La mine ARBED, à Audun-le-Tiche, est la dernière à fermer ses portes, en 1997.
Seigneurs et gens de noblesse
En juillet 1253, le comte Henri de Salm (1228/1293) donne le fief d'Aweduis à son cousin, le comte Thiébaut II de Bar (1221/1291) incorporant ainsi la commune à la Maison Lorraine de Bar. Ce dernier transmet le fief d'Audun à Jacques de Cons qui le cède à son décès à sa fille Catherine (1272/1305) à la fin du siècle, laquelle épouse Jean de Reifferscheidt (1270/1302). C'est son arrière-petit-fils, Guillaume de Malberg (1325/1398), qui associe pour la première fois son nom à la seigneurie d'Audun entre 1365 et 1366. La seigneurie englobe alors Audun, Russange, Villerupt, Cantebonne, Micheville, Hirps et une partie de Rédange. Les Malberg conserve le château de Malberg dans l'Eifel et des possessions foncières dans le village allemand et ses environs. Ils jouissent en outre de biens au Luxembourg et obtiennent des terres en Argonne par mariages successifs. Leur patrimoine leur confère une aisance certaine aux XVème et XVIème siècles.
Les seigneurs d'Audun font bâtir des résidences dignes de leur rang, édifiées au même emplacement sur les contreforts Sud de l'actuelle place du château, au cœur même du bourg et non loin des temples et thermes construits par les Gallo-romains.
En 1418, l'évêque de Metz, Conrad II Bayer de Boppart (+1459) lance le premier assaut connu sur le château, plusieurs autres attaques suivent au cours du XVème siècle engendrant des dommages.
Le château a un plan en trapèze, avec une partie principale constituée par un donjon à trois étages entouré par les corps de ferme de la basse-cour, le tout surveillé par quatre tours d'angle. Le château change de physionomie à partir de 1555 lorsque la lutte fratricide entre Claude (1515/1562) et Bernard de Malberg (1520/1577) éclate. Claude, l'ainé conserve le donjon qui s'appelle dès lors le Château-Haut, tandis que Bernard transforme la basse-cour en nouveau logis seigneurial appelée le Château-Bas. Une nouvelle basse-cour munie de tours d'angle et ceinturée par de hautes murailles est bâtie en contrebas des deux châteaux. Après les décès des deux frères, leurs veuves s'affrontent et lorsque décède en mars 1580, Bernard de Malberg (1550/1580), fils unique de Bernard et d'Elisabeth de Mérode, la lignée des Malberg s'éteint.
La seigneurie commence alors une lente agonie, la conduisant de partage en partage, de faillite en faillite, à sa mise sous séquestre en 1785 et à sa vente en 1792.
Les châteaux ne sont plus occupés depuis 1625, les murs se lézardent et après la Guerre de Trente Ans et les séquelles infligées par les armées qui ravagent la Lorraine entre 1636 et 1646, ils sont en ruines vers 1660. En 1675, le roi Louis XIV (1638/1715) leur porte le coup de grâce en ordonnant leur démantèlement.
Dans les décennies qui suivent, les pierres du château servent de carrières aux habitants du village qui élèvent de belles demeures notamment au XIXème siècle. La plupart d'entre-elles sont encore en place dans le vieil Audun.
Chroniques communales
L’aqueduc gallo-romain
Son importance prouve que la bourgade à l’époque Gallo-romaine est imposante et comporte des thermes, des temples et diverses nécropoles. De splendides statues (Minerve, Jupiter à l’Anguipède, Junon, Apollon) sont découvertes. Elles sont probablement élaborées sur place, en pierre d’Audun, carrières qui, de tout temps, fournissent un calcaire local apprécié dans les environs.
Aquaeductus est donc un vicus en pleine expansion aux IIème et IIIème siècles, probablement un centre religieux et industriel car l’exploitation du fer lorrain y est certainement déjà pratiqué.
Le site mérovingien
A l’époque Mérovingienne, une grande nécropole du VIIème siècle, révèle, lors de fouilles, quelques 350 squelettes, armes, bijoux, accessoires du costume ayant accompagné les défunts dans les 203 sépultures mises au jour. L’intérêt primordial de ce site - hormis des rites funéraires peu courants - réside dans l’extraordinaire agencement des tombes, soigneusement confectionnées en pierres réemployées provenant du site Gallo-romain tout proche. Des milliers de moellons sont ainsi réutilisés. C’est à ce jour le plus vaste site mérovingien de Moselle. De là provient également une rare croix de pierre, attestant d’une pratique chrétienne.
Le moulin carolingien
Les fouilles de 1995 permettent la mise à jour des restes d'un moulin hydraulique de l’époque carolingienne daté des années 840-850. Sa technologie est basée sur celle de l'Antiquité, telle qu'elle est décrite dans les écrits de Vitruve, architecte romain du 1er siècle de notre ère.
La faïencerie Villeroy-et-Boch
En 1748, François Boch (1695/1754, portrait de gauche), décide d’abandonner le métier de mouleur de fonte pour produire de la céramique à Audun-le-Tiche, conseillé par son beau-fils Pierre Valette et aidé par ses trois fils. Il décide de produire des pièces simples, bon marché et accessibles au plus grand nombre.
En 1754, François Boch meurt et la faïencerie est reprise par ses trois jeunes fils, Jean François (1735/1817, portrait de droite) et Dominique (1735/1818), des jumeaux de 19 ans, et Pierre Joseph (1737/1818), le cadet âgé de 17 ans. Souffrant de désaccords sans cesse croissant avec le dernier seigneur, Jean Pierre de Lambertye (1734/1816), ils ouvrent en 1766, une seconde manufacture à Septfontaines (aujourd’hui un quartier de la ville de Luxembourg).
En 1777, la manufacture emploie 100 personnes, ce nombre passe à 300 en 1782.
En 1792, les jumeaux n’ayant pas de descendance et s’intéressant à la terre, Pierre Joseph Boch devient seul propriétaire.
La Révolution Française et l’occupation du Luxembourg par les troupes françaises laissent la manufacture en ruines mais Pierre Joseph, sur base d’emprunts et avec l’aide de son fils Jean François (1782/1858) et de ses ouvriers, assure la restauration et la relance de l’entreprise. Ils installent des fours à grande capacité et à consommation réduite de combustible, mettent en œuvre des innovations sociales, sont les premiers à utiliser du charbon au lieu du bois, à introduire la technique d’impression sur faïence….
En 1806, Jean François épouse Anne Marie Rosalie Buschman (1784/1876), fille d’un riche tanneur des Ardennes. En 1809, il achète les anciens bâtiments en mauvais état de l’abbaye de Mettlach sur la Sarre pour y installer une faïencerie mais doit attendre 1812 pour obtenir les autorisations nécessaires.
En 1818, Pierre Joseph Boch meurt.
En 1836, Jean François Boch fusionne l’entreprise avec son concurrent et collègue Nicolas Villeroy. Leurs enfants se marient en 1842. Depuis ce moment les noms de Villeroy et Boch sont réunis.
Les derniers ouvriers audunois rejoignent le site luxembourgeois à la fin du XIXème siècle. Les locaux de la fabrique, laissés à l’abandon, sont détruits par l’occupant allemand en 1942. Seule une plaque commérant le 250e anniversaire du groupe orne encore la façade d’une maison sise au carrefour des rues Faïencerie et Mandelot.
La mine Saint-Michel
C'est le plus vieux puits de mine à minerai de fer de France et le dernier ayant fermé ses portes dans le pays. Il est démoli récemment.
Les Acieries d'Angleur, propriétaires de la concession foncent un premier puits au lieu-dit Pfeffenbreck, puis un second en 1902 à l'emplacement actuel du carreau.
A l'époque, le minerai est remonté par le puits sur le carreau de la mine et amené par roulage à chevaux à l'usine de fonte. La mine utilise également jusqu'à une trentaine de chevaux au fond de la mine et des écuries souterraines sont aménagées au pied du puits.
Le minerai de Saint-Michel alimente non-seulement l'usine à fonte de la commune, mais est aussi exporté au Luxembourg (Aciéries d'Esch-sur-Alzette) et en Belgique.
La Première Guerre Mondiale ruine cette prospérité. La mobilisation du personnel et le départ massif des travailleurs Italiens finissent par provoquer l'arrêt de la production, obligeant les autorités allemandes à faire ramasser les stocks de minerai par les prisonniers russes et à démobiliser nombre d'ouvriers qualifiés à partir de 1917.
Au lendemain de la guerre, le carreau subit de nombreuses transformations. Les bâtiments de la gare et les écuries sont détruits et d'autres sont construits afin d'y abriter les installations sanitaires et techniques (lampisterie, bureaux des porions, chefs-porions et chef d'exploitation). Le centre d'apprentissage s'y installe également.
Une conjoncture plus favorable apparaît en 1928, avant d'être mise à mal à nouveau 10 ans plus tard avec l'effondrement de l'économie américaine. Le second conflit mondial qui s'amorce en 1939 et les sabotages de l'armée française durant la Drôle de Guerre jusqu'en mai 1940 achèvent de paralyser l'activité de la mine.
Avec l'arrivée de l'envahisseur nazi, la production repart timidement mais loin d'atteindre les tonnages de l'entre-deux-guerres. En cause, l'affectation aux tâches les plus pénibles d'un millier de prisonniers de guerre, russes et ukrainiens pour la plupart, n'ayant aucune qualification aux métiers de la mine. Même s'ils jouissent d'une liberté toute relative, leurs conditions d'hébergement, leur sous-alimentation et les mauvais traitements causés par les gardes de la mine ne les aident nullement dans leur mission. 69 d'entre eux y trouvent la mort. Un autre groupe de prisonniers russes, encore moins libres, car mis au secret dans un campement dans la forêt surplombant l'ancienne gare d'Audun-Mont, ont une mission bien plus particulière. Du 24 au 30 août 1944, ils sont employés à la mine Saint-Michel à la construction d'une importante entreprise de finition et de montage, au service de l'industrie de guerre allemande. Les travaux préparatoires débutent en juin 1944 par des mineurs détachés de la production de minerai pour participer à l'agrandissement de 10 galeries destinées à abriter les ateliers de montage de fusées V-I. Les nazis veulent également entreprendre la construction d'une rampe de lancement d'une pente de 20°. Celle-ci doit partir de ce quartier souterrain appelé Umbau pour déboucher sur le terrain de football, suivant une orientation Nord-Ouest, c'est-à-dire, vers l'Angleterre. L'arrivée des Alliés à la fin de l'été 1944 empêche la concrétisation du projet, ne laissant derrière lui que les salles de montage.
Dès la fin de la guerre, la principale tâche à laquelle la direction doit s'atteler est de relancer la production. Action malaisée tant le personnel manque à l'appel, ce qui gène d'autant la mise en route des hauts-fourneaux audunois, faute de matière première. La situation commence à s'améliorer dès 1947. La demande en minerai se développant constamment au Luxembourg, la production finit par atteindre en 1958 son niveau de 1929 et ne cesse d'augmenter pour atteindre son plus haut niveau en 1976 avec près de 450.000 tonnes.
Avec le regroupement des mines Saint-Michel et Montrouge, le carreau de la mine Saint-Michel devient exclusivement un lieu de passage pour le personnel de la mine. La production minière est évacuée par la galerie de l'hôpital de la concession Montrouge, située à proximité de l'ancienne gare de triage d'Audun-le-Tiche, non loin de la frontière avec le Luxembourg. Les bâtiments techniques, aujourd'hui à l'abandon, sont encore visibles. Afin de faciliter l'accès aux galeries pour les hommes et les engins lourds, une descenderie à pente douce est percée à l'Ouest du carreau de la mine. Lors de la première tentative de creusement, un premier tronçon de l'aqueduc gallo-romain, encore sur place, est mis à jour. Lors de la deuxième tentative un autre tronçon est dégagé.
Le premier choc pétrolier en 1978 entraîne la sidérurgie luxembourgeoise dans la crise et le second un an plus tard inaugure une période d'incertitude à Audun-le-Tiche. Les commandes commencent à diminuer du fait d'un recours plus massif au minerai suédois, moins cher sur le marché, et de l'introduction de hauts-fourneaux électriques fondant de la ferraille dans les usines luxembourgeoises. Le sort de la mine est dès lors scellé, faute de débouché pour sa production.
La fin de la reconversion du site de Belval au printemps 1997 entraîne l'arrêt définitif la même année de la production de minerai de fer à Audun-le-Tiche.
Personnages liés à la commune
Jean-Baptiste Hiller (1751/-), peintre orientaliste, est né à Audun-le-Tiche. En 1776, âgé de 25 ans, il s'embarque sur l'Atlante pour un périple dans les îles grecques et en Orient. Il réalise une centaine de planches qui illustrent le Voyage en Grèce publié en trois volumes en 1782. Cette œuvre est considérée comme l'un des plus beaux ouvrages à gravures du XVIIIème siècle. Son talent d'orientaliste est désormais reconnu et ses œuvres s'exposent à plusieurs reprises à Paris (ci-contre « un mariage à Athènes »). L'artiste mène une existence dorée. C'est sans inquiétude qu'il traverse la tourmente révolutionnaire et produit au moins jusqu'en 1796. Il ne fait alors plus parler de lui et on ignore encore aujourd'hui la date et le lieu de son décès.
François Ponsin (1845/1915, autoportrait de gauche) peintre et chroniqueur d’Audun-le-Tiche, y est né et décédé. Se tourner vers le passé d'Audun, c'est rencontrer les tableaux de cet incontournable témoin audunois. Après un passage à Paris, il revient en 1874 à Audun, annexé à l'Empire allemand. Il se marie et vit modestement de sa petite entreprise de peinture. Dans le bourg, il se distingue par son franc-parler et affiche ses opinions de libre penseur et son aversion de l'occupant prussien. Il se refuse toujours à apprendre les rudiments de la langue allemande. Il se livre désormais à sa grande passion, la peinture artistique.
Il peint surtout des paysages et des portraits de son entourage et des clients de sa petite échoppe. Il affectionne tout particulièrement les paysages naturels de ses environs : la vallée de l'Alzette, les nouvelles usines sidérurgiques de ses rives, natures mortes, animaux et fleurs… Il n'hésite pas à mettre à contribution une large palette de moyens techniques pour réaliser ses œuvres : dessins à la plume, au crayon, au fusain, lavis, aquarelles et lithographies.
Il laisse aussi des écrits : une monographie en deux volumes sur Audun, une relation de la guerre de 1870 intitulée La petite guerre ou les Eclaireurs de la Seine en Province, une pièce en vers de cinq actes, des poésies et un recueil versifié des fables de La Fontaine traduites en patois lorrain.
Julien Darui (1916/1987, portrait de droite), footballeur professionnel français, natif du Luxembourg en pleine Grande Guerre, il passe son enfance dans le petit village d'Audun-le-Tiche où ses parents tiennent un café depuis 1918.
Raymond Cicci (1929/2012, portrait de gauche), footballeur professionnel français de 1951 à 1961, né à Audun-le-Tiche. Il fait l'essentiel de sa carrière comme milieu de terrain au Stade de Reims. Après sa carrière, il est entraineur du Racing Club Agathois, puis éducateur sportif à Agde (Hérault).
Jules Sbroglia (1929/2007, portrait de droite), footballeur professionnel français de 1945 à 1965, né à Audun-le-Tiche. Il joue au poste d'arrière central à Angers de 1952 à 1959, à l'Olympique lyonnais de 1959 à 1960, au FC Rouen de 1960 à 1962, à l'AS Cherbourg de 1962 à 1964 puis comme entraîneur-joueur à l’AS Montferrand de 1964 à 1965 et entraîneur à temps complet dans le même club de 1964-1967. Il se retire à Saleilles, près de Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Patrimoine
Les anciens châteaux (voir § Seigneurs et gens de noblesse).
L'église Saint-François d'Assise érigée en 1934 remplace l'église Saint-Donat de 1846 et la chapelle Saint-Jacques. L'autel et la chaire du XVIIIème siècle de l'édifice actuel proviennent de l'ancienne église. Les grandes orgues proviennent de l'église Sainte-Ségolène de Metz. Le vitrail du transept Sud, le Triomphe de la Vierge est dû à l'artiste Camille Hilaire.
Le temple protestant, bâti entre les deux guerres, présente un caractère architectural très intéressant. L'orgue, construit entre 1902 à 1906 par la manufacture d'orgue Dalstein et Hearpfer, est en très bon état de conservation. Il comporte deux claviers, un pédalier et 7 registres à traction pneumatique tubulaire à double relais.
La chapelle Notre-Dame-de-Lorette est aujourd’hui transformée en auditorium.
La grotte diaclase de la voie ferrée (fracture dans une roche sans que les parties disjointes ne s’éloignent ou ne se décalent l’une de l’autre).
Ne pas confondre donc avec une faille. Les diaclases peuvent apparaître dans les roches du fait de pressions auxquelles les roches sont soumises : pression des roches situées au-dessus, contraintes liés à des mouvements tectoniques légers, des mouvements de terrain. Elles apparaissent lorsque les contraintes dépassent les capacités de déformation de la roche. Elles ont des directions diverses mais sont souvent plus ou moins perpendiculaires à la stratification. Leurs dimensions sont réduites. On peut signaler que la présence de diaclases dans une roche facilite son érosion ultérieure en permettant le passage en profondeur de l’eau, des racines des végétaux…
Cette diaclase est aussi une grotte d'un peu plus de 200m de long et elle contient la plus haute concrétion de Moselle.
La nécropole mérovingienne. Une de ses originalités réside dans le mode de construction des sépultures : elles sont toutes maçonnées et certaines tombes sont même en petit appareil gallo-romain. Les corps reposent, dans leur grande majorité, en décubitus dorsal, les mains le long des fémurs ou sur le bassin.
Quelques sépultures ont livré des clous, attestant la présence de brancards funéraires sur lesquels étaient inhumés les défunts.
Evolution de la population
En 1789, Audun compte 108 feux et 516 habitants.
Vers 1817, il y a 561 habitants répartis dans 100 maisons.
Au début du XXème siècle, la sidérurgie transforme la bourgade en une ville industrielle qui compte 8 000 habitants jusqu’à la fermeture en 1997 de la dernière mine encore en activité en France.
Hameaux, lieux dits et écarts
Hirps, La Dell, La Foulcette, Terres rouges.
Nos ancêtres d’Audun-le-Tiche …
Naissances/baptêmes :
JAMIN Adam (sosa 82G7) le 2 mai 1781. Son baptême est célébré le lendemain.
JAMIN Catherine (sosa 41G6) le 13 octobre 1823 au domicile de ses parents.
JAMIN Jean (sosa 164G8) le 8 mai 1748.
MAYER Mathurin (sosa 20G5) le 22 mars 1853 au domicile de ses parents.
MEDINGER Marie (sosa 165G8) le 31 juillet 1747.
Unions :
JAMIN Claude (sosa 328G9) avec ROYER Marguerite (sosa 329G9) avant 1734.
JAMIN Jean (sosa 164G8) 1er mariage avec MEDINGER Marie (sosa 165G8) le 8 mai 1748, 2ème mariage avec FRITZ Marie (hs) le 3 mars 1795. Sa signature en 1795 ci-dessous 1.
MAYER François (40G6) avec JAMIN Catherine (sosa 41G6) le 18 décembre 1849. Leurs signatures en 1849 ci-dessous 2et 3.
Décès/inhumations :
JAMIN Adam (sosa 82G7) époux de SCHNEIDER Marie (sosa 83G7) le 6 janvier 1862 à son domicile. Il était boucher (cité en 1849) puis manœuvre (cité en 1862).
JAMIN Catherine (sosa 41G6) épouse de MAYER François (sosa 40G6) le 4 octobre 1896.
JAMIN Jean (sosa 164G8) veuf de MEDINGER Marie (sosa 165G8), époux de FRITZ Marie (hs) le 31 mars 1830. Il était manœuvre (cité en 1795) puis bûcheron (cité en 1792).
MEDINGER Marie (sosa 165G8) épouse de JAMIN Jean (sosa 164G8), le 22 septembre 1792. Elle est inhumée le lendemain.
SCHNEIDER Marie Catherine (sosa 83G7) veuve de JAMIN Adam (sosa 82G7), le 29 avril 1875. Elle était couturière puis sans profession à partir de 1849.
ROYER Marguerite (sosa 329G9) veuve de JAMIN Claude (sosa 328G9) et de MICHEL Didier (hs) épouse de DESINDE Jacques (hs), le 3 juin 1785.
Domiciles :
JAMIN Adam (sosa 82G7) et SCHNEIDER Marie Catherine (sosa 83G7) en 1823, en 1849 et en 1862.
JAMIN Claude (sosa 328G9) et ROYER Marguerite (sosa 329G9) en 1773.
JAMIN Jean (sosa 164G8) et FRITZ Marie (hs) en 1795.
Carte de Cassini
Sources
Sites et photo : Wikipedia, La ville d’Audun-le-Tiche, La SAHLA, La Lorraine à travers les siècles, La faïencerie Villeroy-et-Boch, La grotte, La nécropole mérovingienne,
A consulter impérativement le passionnant site de la Société Audunoise d'Histoire Locale et d'Archéologie.
Date de dernière mise à jour : 29/06/2020