PRESENTATION DU DEPARTEMENT
Le département des Vosges de la région Grand-Est tire son nom du massif des Vosges, qui occupe une grande partie de son territoire. Il est entouré par les départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle au Nord qu'il croise au site des trois bornes, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à l'Est, du Territoire de Belfort et de la Haute-Saône au Sud, et de la Haute-Marne à l'Ouest.
Les Vosges sont une région de moyenne montagne, où la population s'est concentrée le long des vallées.
Création du département
Occupant le Sud de la Province de Lorraine et quelques communes de Champagne et de Franche-Comté, le département des Vosges est l'un des 83 départements créés à la Révolution française.
Le 21 février 1793, la principauté de Salm-Salm, enclave lorraine de l'Empire, gérée par la municipalité de Senones, demande un rattachement à la France. Le départ prudent de sa famille princière en été 1791 et surtout le blocus français des vivres de 1792 a discrédité le pouvoir princier et retourné l'opinion en terre de Salm. Ce rattachement est ratifié par la Convention Nationale le 2 mars 1793.
En 1795, à la suite d'une réfection du canton de La Broque, créée à partir des terres de Salm en Vallée de la Bruche, des communes alsaciennes environnant Schirmeck et des communes des anciennes terres du Ban-de-La-Roche initialement incluses dans le Bas-Rhin, sont rattachées au département des Vosges.
En 1871, à la suite du Traité de Francfort, une convention additionnelle annexe à l'Allemagne 18 communes des Vosges soit le canton de Schirmeck et la moitié du canton de Saales. Raon-sur-Plaine réduit à 860 ha, puisque la commune est amputée de son territoire stratégique sur le Donon, est rendu ultérieurement à la France le 12 octobre 1871, puis incorporé sur demande des habitants au canton de Raon-L'Etape.
Les communes du canton de Saales restées françaises forment en 1872, avec Beulay, le canton de Provenchères-sur-Fave.
Les territoires vosgiens annexés sont rendus à la France par le Traité de Versailles en 1919, mais ils sont restés depuis rattachés au Bas-Rhin.
Héraldique
D’argent mantelé de sinople aux trois sapins arrachés de l’un et de l’autre, au chef d’or chargé d’une cotice de gueules surchargée de trois alérions d’argent.
Le mantelé symbolise le relief des montagnes. Les forêts, symbolisées par les trois sapins, y sont tantôt vertes tantôt blanches, suivant les saisons. Le chef rappelle que la majeure partie du département appartenait au duc de Lorraine.
Hydrographie
Le département a la particularité d'être à cheval sur quatre bassins fluviaux : celui du Rhin avec la Moselle et ses affluents, dont la Vologne et la Meurthe, celui du Rhône par la Saône, celui de la Meuse qui draine l'extrême-ouest où elle reçoit le Vair, et celui de la Seine par l'Ornain, sous-affluent de la Marne qui reçoit la Maldite aux environs de Grand.
Langues
Vers 1845, l'accent alsacien dominait dans les contrées qui touchent aux départements du Haut et du Bas Rhin. L'accent comtois, dominait lui aussi dans les contrées qui avoisinent le département de la Haute-Saône. Le vieil accent lorrain, ayant survécu aux révolutions politiques, était encore présent dans les villes comme dans les campagnes, trahissant l'origine du Vosgien. Le patois était encore à cette époque l'idiome privilégié des communes rurales.
Histoire
Le territoire de l'actuel département est majoritairement occupé par les Leuques. Les Lingons y sont établis à l'extrême Ouest et les Séquanes à l'extrême Sud.
Une Gaule Belgique est reconnue sous le Premier Empire et son essor économique, longtemps retardé par une chute démographique, commence véritablement après 80 attirant l'intérêt impérial et les convoitises des voisins car il se poursuit continûment jusqu'en 160.
Les Romains soumettent les Belges orientaux qui craignent autant l'expansion germanique que les Celtes du Val de Saône.
La civilisation latine prend un essor tardif au Ier siècle, mais l'Empire et le Bas-Empire laissent des traces spectaculaires autant en plaine avec la cité d'Andesina et son amphithéâtre, qu'en montagne avec la reconnaissance de grands domaines. Les témoignages de présence gauloise subsistent fortement en montagne avec des sites de hauteurs comme le camp celtique de la Bure.
La première Gaule Belgique est dévastée, parfois occupée momentanément par des Burgondes, des Alamans, des Francs.
Après la bataille des Champs Catalauniques en 451, les modestes Francs saliens, présent au Nord de la Belgique seconde, sont autorisés par Aetius (395/454) et l'Empire romain à avancer vers l'immense espace dévasté à l'Est qu'ils nomment Austrasie. Ils sont rejoints par les Francs ripuaires qui s'approprient une large partie septentrionale de l'espace mosan et mosellan. Luttant contre les puissants Alamans, Wisigoths et Burgondes, leur roi Clovis (466/511, portrait 1 de gauche, mon ancêtre sosa n° 494 610 801 762 400 en 49ème génération) choisit la religion chrétienne primitive, pour s'assurer une multitude de petites clientèles alors que l'autorité des grands rois germains imposent l'arianisme, récente et séduisante hérésie.
Les derniers Pépinides luttent violemment contre les Étichonides pour contrôler ces hautes terres. Le conflit se clôt avec la victoire de Pépin III dit Le Bref (715/768, portrait 1 de droite, mon ancêtre sosa n° 966 036 689 968 en 40ème génération), imposant une restauration autoritaire du fisc royal et une évacuation parfois radicale des sanctuaires, vénérés par les hommes des communautés vaincues. Quelques décennies plus tard, Charlemagne (747/814, portrait 2 de gauche, mon ancêtre sosa n° 483 018 361 096 en 39ème génération) souhaite apaiser les mesures sévères de son père et restaurent une fraction du pouvoir des bans forestiers. Ses enfants l'imitent à Champ-le-Duc, Cornimont.
À la mort de Louis dit le Pieux (778/840, portrait 2 de droite, mon ancêtre sosa n° 241 509 172 492 en 38ème génération), la contrée fait partie de la Francie médiane dont le territoire se morcelle au fil des siècles.
Gérard d'Alsace (1030/1070, portrait 3 de gauche, mon ancêtre sosa n° 3 773 580 828 en 32ème génération) reçoit de l'empereur germanique le duché de Lorraine et fonde une lignée fidèle qui sert le saint Empire tout en accroissant ses terres.
La maison française d'Anjou hérite de la branche aînée de Lorraine, mais doit s'allier à une branche cadette, les Vaudémont, après la défaite à Bulgnéville.
Menacé par le rêve d'expansion bourguignonne de Charles le Téméraire (1433/1477), René II de Lorraine (1451/1508) préserve son duché grâce à l'aide des villes alsaciennes de la Basse Union et surtout aux garanties financières généreuses du Roi de France, Louis XI. La Lorraine autonome s'émancipe de l'Empire romain germanique. Une période autonome d'apogée lorraine s'ensuit en périphérie de la puissance française bienveillante.
L'Empire germanique s'effondre et sombre dans une guerre civile, initialement déclenchée entre catholiques et protestants. La guerre de Trente Ans sévit. Richelieu (1585/1642) soutient financièrement les protestants, puis décide d'intervenir. La Lorraine, terre catholique intransigeante, est envahie par les deux alliés. De nombreux massacres sont perpétrés et la destruction systématique de toutes les places fortes est recommandée : Beaufremont, Châtillon-sur-Saône, forteresse de Châtel-sur-Moselle, Fontenoy-le-Château, château de Beauregard, château du Spitzemberg, château du Bonhomme…
Les Français occupent le duché. Au retour de la paix en 1648, ils annexent l'Alsace et contrôlent les terres ducales. Le roi de France négocie son achat en 1734 à son duc héritier François II (17058/1765). Pour faire accepter la transition aux Lorrains, Louis XV place son beau-père Stanislas à la tête du duché. La Lorraine devient un État du Grand Royaume en 1766. Le sentiment patriotique s'y développe fortement dans les classes populaires alors qu'une large fraction de la vieille noblesse choisit de servir et parfois de s'établir dans le Saint-Empire
Le département des Vosges est créé à la Révolution. Il est partagé entre le duché de Lorraine, le duché de Barrois (bailliage de Bourmont), les Trois-Evêchés (quelques communes du Nord-Ouest du département, Vicherey, Pleuvezain...), la principauté de Salm, la Champagne et la Franche-Comté (quelques communes du Sud-Ouest).
Les Vosges sont le premier département à avoir versé l'impôt révolutionnaire.
Pendant l'Empire et la Restauration, le département reste une contrée rurale, assez isolée, qui préserve ses vieilles activités traditionnelles, travail du fer à la frontière de la Haute-Saône et dans la montagne vosgienne, en particulier Senones et Rothau exploitant la mine de Framont, art de la faïence à Épinal et Rambervillers, et un peu partout en appoint, travail du bois et métiers du textile.
Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo en 1815, le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818.
Sous la Monarchie de Juillet, l'essor démographique vigoureux du département se poursuit, culminant pour nombre de communes vers 1845.
Au milieu du XIXème siècle, commence l'exode rural des bourgades trop faiblement industrialisées.
En 1871, le département est amputé d'une partie de l'arrondissement de Saint-Dié par le Traité de Francfort. Les crises récurrentes de débouchés industriels après 1873, puis agricoles après 1878, amènent une érosion démographique qui se poursuit.
La Première Guerre mondiale est particulièrement intense et meurtrière en 1914 dans les Vosges.
Des luttes violentes et âpres ont lieu : au Spitzemberg, au Violu, à la côte 627, à la Fontenelle au Ban-de-Sapt, à la Chapelotte… Mais en de nombreux endroits, le secteur vosgien reste calme à partir de 1915. Saint-Dié à 6 kms de la ligne de front n'est plus bombardé qu'à l'occasion par la grosse artillerie allemande. Fin 1918, les tranchées allemandes sont évacuées, quasiment intactes à la suite de l'armistice signé le 11 novembre.
Les Vosges, à l'instar des autres départements lorrains, rentrent dans une spirale de déclins industriels et agricoles alors que des mutat)ions profondes du mode de vie et de l'économie voient le jour.
La Seconde Guerre mondiale : reddition de juin 1940, puis en automne 1944, bataille de Dompaire, bataille de Bruyères, maquis des Vosges, dévastation de la partie montagnarde des Vosges, dernier réduit vichyste et ultime point d'ancrage nazi avant l'Alsace allemande…
Patrimoine/Tourisme
Des villages typiques et fleuris classés au palmarès des plus beaux villages de France, des maisons troglodytiques, de nombreux musées historiques, traditionnels, techniques ou artistiques...
Un patrimoine artisanal et industriel : mines et graniteries, forges et scieries, marqueteries d’art ou cristalleries, poteries, papeteries et imageries, tissages et broderies, distilleries, brasseries, confiseries, mielleries et chocolateries…
De nombreux châteaux :
La forteresse de Châtel-sur-Moselle (photo ci-deessous) construite sur un promontoire au-dessus de la Moselle au XIème. c'est l’un des plus importants témoins de l’architecture médiévale militaire de Lorraine.
Edifié par les Comtes de Vaudémont, branche cadette des ducs de Lorraine, le premier château comprend une enceinte quadrangulaire entourant un grand donjon carré qui sert probablement de logis seigneurial. Il est agrandi de façon importante au XIIIème siècle par l’ajout d’une tour porche, de tours de flanquement le long de la Moselle et la construction d’un logis seigneurial séparé.
Passé par mariage aux mains de la puissante famille des Neufchâtel en 1373.
Cette puissante forteresse est renforcée entre 1430 et 1450, par Thiébaut VIII (1386/1459), puis par son fils Thiébaut IX (1417/1469), maréchal de Bourgogne.
Elle est défendue par une imposante porterie et une double enceinte munie de 21 tours, qui domine la cité, elle-même protégée par une muraille et des fossés alimentés par la Moselle et le Durbion. Le châtelet d’entrée, la double enceinte au Nord ainsi qu’un mur bouclier au Sud le long de la Moselle sont construits.
Après la mort de Charles Le Téméraire (1433/1477), la forteresse redevient lorraine.
Bien qu’assiégée à plusieurs reprises, elle n’est jamais prise durant cette période mais elle est vaincue en 1670, sous le règne du roi Louis XIV (1638/1715), par les troupes du maréchal François de Blanchefort de Créquy de Bonne (1625/1687), puis démantelée et rasée à l’hiver 1670-1671.
Tombées dans l’oubli, les ruines, qui s’étendent sur plus de 5 ha, font l'objet depuis 1972 d’une campagne de travaux importants, par l'association du Vieux Châtel qui a pour objectifs de dégager les galeries, celliers et souterrains situés sous l'esplanade occupée autrefois pas les logis seigneuriaux.
Les bannières des comtes de Vaudemont et des comtes de Neuchatel flottent à nouveau sur les remparts nettoyés et restaurés.
Le site est classé aux Monuments Historiques depuis 1988.
Le château de Saulxures (photo ci-dssous), le petit Versailles vosgien, situé à Saulxures-sur-Moselotte, construit de 1854 à 1861 sur les plans de l'architecte Charles Perron, a été commandée par Élisabeth Géhin, veuve du premier industriel textile de la commune durant l’âge d’or de l'industrie textile et l'expansion industrielle de cette partie des Vosges au XIXème siècle, en hommage à son mari prématurément disparu.
Les dimensions, l’architecture et la décoration sont de grande qualité : parquet en marqueterie, larges cheminées en marbre de Carrare, escaliers somptueux, plafonds peints par Félix Haffner, sculptures multiples, tapisseries monumentales, rien n’est trop beau pour la construction de cet édifice de style Louis XV, réalisé par les plus grands artistes de l'époque. Les grilles, œuvres de Desforges, Brochon et des frères Festugières sont les copies de celles de la place Stanislas à Nancy. Elles s’ouvrent sur un perron flanqué de quatre splendides atlantes et cariatides de l’avant corps central, immortalisant les quatre saisons, œuvres du sculpteur Georges Clère, un des décorateurs du nouveau Louvre de Napoléon III. À l'origine, deux grandes verrières reliaient le bâtiment principal aux deux dépendances.
Le château est aujourd’hui à l’abandon et menacé de démolition.
Les façades, toitures et dépendances du château sont inscrites aux Monuments Historiques en 1984.
Le château de Savigny, dont les seigneurs sont de proches parents des Ducs de Lorraine, est cité en 1344, mais est sans doute antérieur à cette date.
Succédant aux seigneurs de Savigny, la famille de Bassompierre possède le château tout au long du XVIIème siècle.
Christophe de Bassompierre (1535/1596) acquiert le château à la fin du XVIème siècle. Le dernier représentant de la famille est son arrière-petit-fils François Charles de Bassompierre (1676/1720).
Au XVIIIème siècle, le château passe à la famille de Choiseul-Beaupré lorsque la fille unique de François Charles de Bassompierre, Henriette Charlotte dite la dame de Savigny (1704/1782), dame d'honneur de la Reine de Pologne Catherine Opalinska (1680/1747), épouse en 1728 le comte Charles Marie de Choiseul-Beaupré (1698/1768), seigneur de Meuvy et de Daillecourt.
Aujourd’hui, il ne reste qu'une île carrée abritant, en son centre, de larges douves alimentées par le ruisseau du Colon. A l'Est, les traces d'une ancienne tour ronde sont encore visibles. Un pont permet l’accès à l'île, mais l'ensemble est privé.
et encore ... Les ruines du château de Beaufremont, classées aux Monuments Historiques. Ces vestiges font partie d’un grand ensemble fortifié de style médiéval datant des XIème et XVIème siècles ; Le château de Bourlemont à Frébécourt, bâti en 1242, conserve son aspect féodal sur son front Est, avec quatre tours rondes à toit en poivrières (il y en avait plus d'une dizaine au XIVème siècle). A l’opposé, s'adosse les corps de logis du XVIème siècle qui bordent une cour intérieure et une aile Sud agrémentée d'une galerie en arcades cintrées. L'intérieur de l'édifice porte la marque de plusieurs époques. Certains salons conservent leur plafond d'origine, et la chapelle Saint-Vincent abrite les tombeaux seigneuriaux. Il est classé aux Monuments Historiques ; Les ruines du château d’Epinal du XIIIème siècle, dans un parc boisé, qui s’avance jusqu’au cœur de la ville, est classé aux Monuments Historiques en 1992. Cette ancienne forteresse servait de logis seigneurial à Jacques de Lorraine (1202/1260). Il est détruit sur ordre de Louis XIV en 1670. Les ruines ont été rachetées par la commune d'Epinal ; Le château d'Autigny à Autigny-la-Tour. Placée sous l’apanage du frère du Duc de Lorraine, Ferry III (1240/1302), le domaine passe aux mains de l’illustre famille du Châtelet jusqu’au XVIème siècle. Jean Blaise de Mauléon, époux d’Antoinette du Châtelet, édifie alors une nouvelle demeure, dont il ne reste que le portail d’entrée et deux tours d’angle. En 1711, les Comtes de Kinigl et de Gondrecourt, aménagent le château tel qu’on le voit aujourd’hui. Sous la restauration, le Duc de Clermont-Tonnerre y passe sa jeunesse. Durant la Première Guerre Mondiale, le Duc d’York, futur roi, Georges VI d’Angleterre, vient y séjourner et y installe l’Etat Major de la Royal Air Force ...
Des lieux de mémoire : de 1870 à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux monuments, témoignent de ces époques troublées.
Des thermes et des établissements de bien-être à : Contréxeville, Vittel, Bains-les-Bains, Plombières-les-Bains (voir vidéo en bas de page)...
Des stations de ski familiales :
Au coeur d'un environnement préservé, entre lacs et forêts de sapins, les stations vosgiennes proposent du ski alpin, du ski de fond, des balades en raquettes ou à pied... Au Sud se concentrent les sommets les plus élevés et les stations de sports d’hiver comme Gérardmer (ci-contre la station de La Mauselaine) et la Bresse, la plus importante de l’Est de la France, située au coeur du Parc Naturel du Ballon des Vosges (600 à 1 363 m).
des parcs et des jardins...
Dans ce département, 3 villes ou villages
ont été témoin de la vie (naissances/baptêmes/unions/décès/inhumations…)
de 4 ancêtres du VIIème au XIème siècle
Le département et ses cantons (2016)
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Office de Tourisme du Massif des Vosges, Les plus beaux châteaux des Vosges
Vidéo : YouTube, Guifeme
Date de dernière mise à jour : 17/11/2017