PRESENTATION DU DEPARTEMENT
Le département du Calvados de la région Normandie est limitrophe des départements de la Seine-Maritime, de l'Eure, de l'Orne et de la Manche, tandis que son flanc Nord est constitué par les côtes de la Manche.
Ce département côtier, situé le long de la mer la plus fréquentée du monde, fait face à la côte Sud de l'Angleterre avec laquelle il a souvent partagé son Histoire.
Passage obligé pour rejoindre le port militaire de Cherbourg, situé sur les axes Calais/Bayonne et Ile-de-France/Haute-Normandie/Bretagne, le département maîtrise tous les flux de déplacement (routiers, ferroviaires et aériens) qui traversent son territoire.
6 régions naturelles : le Pays d'Auge, la Plaine de Caen, le Bessin, la Campagne de Falaise, le Bocage Virois et la Suisse normande.
Héraldique
Coupé ondé, d'azur plain et de gueules aux deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur.
Ce blason rappelle celui de la Normandie historique, alors province jusqu'à 1956, dont faisait partie le département et la partie supérieure symbolisant la Manche qui le borde au Nord.
Toponymie
La légende veut que les rochers au large d'Arromanches-les-Bains aient pris le nom du Salvador (qui serait devenu Calvados au fil des déformations linguistiques) navire de l'Invincible Armada espagnole qui s'y serait échoué.
Une autre hypothèse fait état de cartes marines rédigées en latin décrivant la côte dénudée et bosselée d'une partie de l'actuel département, comme calva dorsa en latin (dos chauve), qui du large apparaissaient chauves en raison de sa faible végétation,.
Hydrographie
L’ensemble du réseau hydrographique départemental se situe dans le bassin Seine-Normandie. Il comprend 3 860 kms de cours d’eau, 194 Kms de petits ruisseaux côtiers et se compose de 6 sous-bassins : la Dives qui partage à l’Est le Pays d’Auge qui s’étend sur tout le sous-bassin de la Vie (principal affluent de la Dives) et, à l’Ouest, la plaine de grandes cultures de Caen-Falaise, l’Aure, l’Orne et Seulles, la Touques et la Vire.
Langue
Concernant le français standard, le langage des habitants du Calvados s'est fortement amélioré dès le commencement du XIXème siècle. Le peuple des villes parle assez purement français vers 1835, mais la prononciation y est encore lourde, traînante et fortement accentuée. Ces points sont surtout remarquables dans les arrondissements de Vire et de Falaise.
Histoire
A l’époque de la Conquête Romaine, le territoire est occupé par trois populations principales : les Baïocasses (environs de Bayeux), les Lexoviens (Lisieux et son territoire) ; entre ces deux populations, se placent les Viducasses.
Soumis par un des lieutenants de César, ils vivent sous la domination impériale jusqu’à la révolte de l’Armorique, au commencement du Vème siècle de l’ère chrétienne. A cette époque, les pays compris plus tard sous le nom de Bretagne et de Normandie forment une espèce de république fédérative, où chaque peuplade est gouvernée par des magistrats élus.
A l’époque de la conquête de la Neustrie par Clovis (466/511, portrait de gauche, mon ancêtre sosa n° 494 610 801 762 400 en 49ème génération) cette existence indépendante cesse. Ils suivent, pendant cette période et pendant la période normande, les destinées générales de la Neustrie, devenue plus tard la Normandie.
Le territoire, habité par les plus fiers et les plus remuants des conquérants, devient le foyer de révoltes.
En 1047, la bataille de Val-ès-Dunes (plaine située à 12 kms au Sud-Est de Caen et au Sud-Ouest de Chicheboville).
En 1046, après une dizaine d'années de trouble suivant la mort prématurée, au retour d'un pèlerinage en Terre Sainte du duc Robert 1er de Normandie dit le Magnifique (1010/1035), son fils et successeur désigné, Guillaume dit le Bâtard puis le Conquérant (1027/1087, portrait de droite), échappe de peu à une tentative d'assassinat à Valognes organisée par des barons rebelles du Bessin et du Cotentin qui ont choisi comme chef Gui de Brionne (1025/1069), propre cousin du jeune duc.
Guillaume demande l'aide de son suzerain le roi Henri Ier de France (1031/1060, portrait de gauche, mon ancêtre sosa n° 1 886 790 480 en 31ème génération). Le roi lève en hâte une armée d'environ 10 000 hommes qui, alliés aux quelques 350 chevaliers et au millier de gens d'armes fidèles au duc, vont affronter en 1047, les troupes rebelles dirigées entre autres par les puissants barons Rainulf de Briquessart, vicomte de Bayeux, Néel, vicomte de Saint-Sauveur, Hamon le Dentu, baron de Thorigny, Grimoult du Plessis et Raoul Taisson, seigneurs du Cinglais, qui rassemblent autour d'eux environ 25 000 combattants dans la plaine du Val-ès-Dunes.
C’est un véritable désastre pour les conjurés. Beaucoup d’entre eux sont taillés en pièce ou périssent noyés dans l’Orne qu’ils tentent de traverser dans leur fuite. La victoire consacre l’autorité du jeune duc sur la Normandie. En octobre, il rassemble l’aristocratie normande à Caen pour y proclamer la trêve de Dieu.
En 1082, la Tapisserie de Bayeux (photo ci-dessous), à la fois œuvre d'art et document historique, a probablement été confectionnée en Angleterre. Ce document, unique au monde mesure 70 m de long sur 50 cm de large, est une broderie réalisée en laine sur une toile en lin. Elle raconte simplement mais de manière très détaillée la conquête de l'Angleterre par Guillaume dit le Conquérant, le 14 octobre 1066.
Sous le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223) la province est rattachée au royaume de France.
En 1346, Édouard III (1312/1377), roi d’Angleterre, conduit par Geoffroy d’Harcourt dit le Boiteux, ravage le pays, pille et incendie les villes.
Charles II de Navarre dit le Mauvais (1332/1387) agite encore la contrée. Après avoir tenté de l’assassiner, Jean II dit Le Bon (1319/1364) le capture lors d’un dîner à Rouen en avril 1356, puis l’emprisonne pendant 18 mois. Il est réduit à se soumettre et perd ses domaines de Normandie, à l’exception de Cherbourg.
Mais, sous Charles VI dit Le Bien Aimé (1368/1422), le pays subit une nouvelle invasion des Anglais. Arthur de Bretagne (1393/1458), comte de Richmond, les défait en 1450 à Formigny près de Bayeux.
Les guerres de religion désolent la région de nouveau. Les paysans, écrasés d’impôts, se soulèvent. La répression plus cruelle encore, est connue sous le nom de révolte des Gauthiers.
Lors de la Révolution, le département prend le nom d’Orne-Inférieure.
Agité en 1793, par l’insurrection organisée à Caen par les Girondins, le pays se soumet sans résistance à l’autorité de la Convention.
Le Calvados est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818 mais échappe aux désastres de la guerre de 1870-1871.
La Seconde Guerre Mondiale : la bataille de Normandie (opération Overlord)
Elle se déroule sur le théâtre militaire européen entre juin et août 1944 et permet aux Alliés d’ouvrir un nouveau front en Europe de l'Ouest, face aux troupes du IIIe Reich.
Elle débute le 6 juin ( Jour J) par le débarquement et le parachutage des premières troupes alliées sur et aux abords des plages de l'Ouest du Calvados et de l'Est du Cotentin pour finir entre le 19 août (fermeture de la Poche de Falaise) et le 29 août (fin des opérations de traversée de la Seine par l'armée allemande) simultanément avec la Libération de Paris le 25 août.
Son effet est renforcé par l’opération Bagration lancée le 22 juin par Staline et par le débarquement de Provence le 15 août. Certains historiens considèrent que la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre avec la libération de la ville du Havre.
Cette bataille est la plus grande opération logistique de débarquement, trois millions de soldats (américains, britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais) mais aussi d'autres forces alliées (Forces Françaises Libres, Armée polonaise de l'Ouest, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversent la Manche pour débarquer en Normandie dont plus de 150 000 le jour J.
Tourisme/Patrimoine
Le département se divise en pays d'accueil touristiques : le Bessin, la Plaine de Caen, le Bocage Virois, la Côte de Nacre, la Côte Fleurie, le Pays d'Auge et la Suisse normande.
Le port de Ouistreham est une porte d'entrée sur le continent pour les Britanniques. Il y a deux aéroports, Caen/Carpiquet et Deauville/Normandie.
Les périodes médiévales et modernes ont laissé de grands monuments dans le Calvados, tant dans le domaine de l’architecture civile que dans celui de l’architecture religieuse.
Les plages calvadosiennes ont bénéficié, durant la deuxième partie du XIXème siècle de la proximité de Paris, du développement du réseau ferroviaire et de la mode des bains de mer.
Le duc Charles de Morny (1811/1865) est à l’origine de la création de la station balnéaire de Deauville en 1860, le train en provenance de Paris s'y arrête en 1863.
La Côte de Nacre et la Côte Fleurie (Houlgate, Deauville, Cabourg, Honfleur) sont bordées de villas secondaires aux allures de petits manoirs, des riches parisiens et anglais, construites pendant la Belle Époque.
De nombreux musées et mémorials retracent l’Histoire du Déparquement de 1944 sur les Côtes normandes.
Les édifices religieux :
La cathédrale Saint-Pierre de Lisieux (photo ci-contre) est un des premiers édifices de style gothique de Normandie.
En 538, est cité le premier évêque de Lisieux, Theudobaudis. La présence d’un évêque suppose, dès cette époque du Haut Moyen Âge, l’existence d’une cathédrale.
L’évêque Herbert (de 1026 à 1049) puis son successeur Hugues d’Eu (de 1049 à 1077) procèdent à sa reconstruction. Son extension contraint à l’abattement d’une partie du rempart de la ville. C’est probablement à l’occasion de cette reconstruction que l’on découvre les reliques de plusieurs saints vénérés autrefois dans le chœur : saint Ursin, saint Patrice et saint Berthevin.
En 1136, la cathédrale est victime d'un incendie.
L’église actuelle est certainement construite vers 1170, à l'initiative de l'évêque Arnoul de Lisieux (de 1141 à 1181). Les bâtisseurs commencent par la nef : des arcades supportées par de grosses colonnes, un premier étage de fausses tribunes à la mouluration épaisse, un dernier niveau de fenêtres hautes, une nef assez lourde et sombre. Cette première partie est finie peu avant 1183 comme l’indique la datation de la charpente, au-dessus des voûtes. Le transept et les deux premières travées du chœur sont dans le même style que la nef.
Le reste de l’église est probablement entièrement réalisé dans le premier quart du XIIIème siècle. Ces travaux terminés, les bâtisseurs retournent sur la façade principale pour sculpter les 3 portails et élever les deux tours.
L'incendie de 1223 ne semble pas détruire la cathédrale.
Dès la première moitié du XIVème siècle, les chanoines s’investissent en participant à l’agrandissement de l’édifice. Ils élèvent le long des bas-côtés 12 chapelles rectangulaires, presque carrées. Ces petites constructions affichent les caractéristiques du gothique flamboyant. Leur édification s’échelonne jusqu’au XVème siècle.
L’évêque de Lisieux, Pierre Cauchon (de 1432 à 1442), dont le nom reste attaché au procès de Jeanne d'Arc, s’attache aussi à marquer son empreinte à Lisieux même s’il réside plutôt à Rouen ou à Paris. Il reconstruit la chapelle de la Vierge, située à l’extrémité Est de l’église : il est inhuméen 1442 dans la chapelle axiale du chœur, qu'il a fait construire et où il repose toujours. De style flamboyant, elle est remarquable par sa profondeur et par ses 9 grandes verrières.
Trois tours dominent le bâtiment : la tour-lanterne, fréquente dans les grandes églises normandes, et deux tours de façade. Celle du Nord remonte au XIIIème siècle. Sa voisine est reconstruite entre 1579 et 1600 après un effondrement en 1553. Terminée par une flèche, elle culmine à 72 m.
Comme beaucoup d’églises normandes, la décoration externe de la cathédrale de Lisieux se veut sobre : aucune statue sculptée sur les façades des portails, seuls, des motifs géométriques, de feuillages, des colonnettes ou des arcatures animent la pierre. De petits visages sculptés forment les seuls éléments fantaisistes à l’extérieur.
Cette ancienne cathédrale fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1840.
La basilique Sainte-Thérèse de Lisieux (photo ci-contre) est un imposant édifice de style néo-byzantin inspiré de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Sainte Thérèse de Lisieux est béatifiée le 29 avril 1923 et canonisée le 17 mai 1925. La dévotion à la nouvelle sainte, déjà manifestée par les poilus pendant la Première Guerre Mondiale, prend de l'ampleur dès l'année suivant sa canonisation. Devant le nombre de plus en plus grand des pélerins, il apparaît nécessaire de construire une grande basilique vouée au pèlerinage dans la ville où elle a vécu et où elle est morte. La construction débute en 1929 et sa consécration a lieu en 1954.
La crypte, terminée en 1932, est décorée de marbre et de mosaïques. En 1958, les mosaïques sont complétées par des scènes représentant les moments importants de la vie de la sainte : baptême, première communion, guérison miraculeuse, engagement dans la vie religieuse, décès. La crypte détient, depuis 2008, la châsse des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse.
Le campanile, érigé en 1960, est achevé et inauguré en 1975.
Aujourd'hui, la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux est le deuxième lieu de pèlerinage en France (après Lourdes).
Labellisée Patrimoine du XXème siècle, elle est inscrite au titre des Monuments Historiques en 2010 puis classée en 2011.
L’abbaye Saint-Martin de Juaye-Mondaye (photo ci-contre) située près de Bayeux, forme un bel ensemble classique du XVIIIème siècle, au bord de l'Aure.
Fondée en 1202, c'est au XVIIIème siècle que l'abbaye connaît sa période la plus florissante avec la reconstruction du monastère par le Père Eustache Restout. Prémontré de l'abbaye, il est aussi peintre et architecte d'une grande famille normande.
Les bâtiments conventuels (cloître, chapitre, réfectoire, cellules) et l'église abbatiale, sont aujourd’hui tels qu'ils ont été achevés en 1745.
Et de nombreux autres édifices religieux, abbayes, cathédrales, basiliques ou simples églises ou chapelles de villages…
Les châteaux :
Le château de Courcy est un château-fort (photo ci-dessous). Baudric le Teuton (977/1033), seigneur de Bacqueville, obtient la terre de Courcy du fait de son hommage au duc Richard II de Normandie dit l’Irascible (960/1026). Son fils, Richard de Courcy, en est le propriétaire lorsqu’en 1091 Robert II dit Courteheuse (1051/1134) l’assiège.
Le premier château est probablement bâti de terre et de bois.
La structure de la fortification est une succession de trois enceintes (une entourant le village, une autre la basse-cour, la dernière constituant le cœur de la forteresse). Entourée de fossés, cette dernière est haute d'environ 10 m et défendue par douze tours. Seule la dernière enceinte et 9 tours rondes et 1 carrée, ayant vraisemblablement servi de donjon, subsiste, ainsi que les vestiges de la chapelle Sainte-Catherine datable du XIIème siècle profondément remaniée aux XVème et XVIème siècles.
Au début du XVIIème siècle, le château est démantelé sur ordre de Richelieu et, perdant tout rôle militaire, devient peu à peu une exploitation agricole.
Il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1975. En dépit de cette protection la dégradation du site se poursuit.
Le château d’Aguesseau (photo ci-dessous) à Trouville est construit au XVIIème siècle par Robert de Nollent et revient par mariage à Henri François d'Aguesseau (1698/1764), fils ainé du chancelier de France Henri François d'Aguesseau (1668/1751), qui épouse Françoise Marthe Angélique de Nollent en 1729. Il reste la propriété de la famille d'Aguesseau jusqu'à la Révolution.
En 1791, Nicolas Jacques de Nollent le cède à Adélaïde Pimbert (fille de Louis Pimbert maire de Trouville). Après le décès de celle-ci, en 1828, il est revendu en 1836 lors de sa succession et c'est le comte Nicolas Guy du Val d'Angoville qui en devient propriétaire.
Il devient ensuite propriété de M. Vallée, qui le cède en 1851 à M. de Varin, qui le revend rapidement à Lucien Murat (1803/ 1878, portrait de gauche), 3e prince Murat, qui fait construire des écuries en 1853.
Le château avec ses 12 ha devient ensuite la propriété d'Hippolyte Guillaume Biesta (1er directeur du Comptoir National d'Escompte) qui l'achète en juin 1857. La fille unique du 1er mariage de Madame Biesta, Fanny (née Tixier 1829/1901), veuve d’Auguste Monrival, en hérite ensuite, puis le fils de cette dernière en 1901. Ce dernier, Georges Philippe de Kerhallet (1851/1911) né de son 1er mariage avec Charles Marie Philippe de Kerhallet le vends finalement à Georges du Mesnil (1856/1932), et le château entre en 1922 dans la famille des actuels propriétaires.
Le château fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques en 1995.
Le château de Fontaine-Henry (photo ci-dessous) est un château Renaissance. Il appartient à la même famille depuis environ 10 siècles sans avoir jamais été vendu. Néanmoins, plusieurs noms s’y sont succédé, car il a à plusieurs reprises été transmis par des femmes. Les familles de Tilly, d’Harcourt, de Morais, Boutier de Château d'Assy, de Montécler, de Marguerie, de Carbonnel, de Cornulier et d’Oilliamson l’ont donc tour à tour possédé par voie d’héritage.
A l’origine, il existait à son emplacement une forteresse dès le début du XIème siècle. La famille de Tilly la fait remplacer par un nouveau château entre 1200 et 1220. De cette époque subsistent notamment la chapelle et des salles voûtées qui formaient autrefois le rez-de-chaussée du bâtiment d’habitation. Ces deux éléments donnent la mesure de l’ampleur et de l’importance de ce château au Moyen-âge.
En 1374, Jeanne de Tilly épouse Philippe d'Harcourt et lui apporte en dot, entre autres, cette seigneurie. La famille d’Harcourt entreprend de reconstruire le château après la Guerre de Cent Ans. Les travaux s’étalent de la fin du XVème siècle à 1560.
De plus de 15 m de haut, le toit qui surmonte le bâtiment est considéré comme le plus haut de France.
Le château, entièrement meublé et toujours habité, abrite une remarquable collection de tableaux constituée durant la Révolution. Des peintures de Nicolas Mignard, Rubens, Corrège ou Titien ornent les murs des salons.
Le château est classé au titre des Monuments Historiques en 1924 puis en 2011. Il est aujourd’hui entouré d’un parc à l’anglaise classé lui-aussi aux Monuments Historiques en 1959.
Mais encore : les châteaux de Courseulles, de Creully, de Lasson, de Lion-sur-Mer, de Vire, de Tourbebu…
Les parcs et réserves naturelles :
Le Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin, à proximité d’Isigny-sur-Mer.
La réserve naturelle nationale du Coteau de Mesnil-Soleil à Damblainville.
Les falaises des Vaches Noires qui désigne les rochers situés sur l'estran, blocs de craie ayant roulé du haut de la falaise, à Houlgate .
La Suisse normande et son relief accidenté et verdoyant, avec des gorges sculptées par l’Orne et ses affluents. Les berges du fleuve offrant un relief escarpé et un espace forestier important.
Gastronomie
Le Calvados est l’un des premiers départements gastronomiques français par la variété de son terroir et la qualité des chefs qui savent le valoriser.
Les produits laitiers (A.O.C)
Fromages (Camembert, Pont-l'evêque, Livarot), beurre et crème d’Isigny.
Les viandes
Le poulet vallée d’Auge, les tripes à la mode de Caen, l’andouille de Vire, le cochon de Bayeux et la viande bovine de race Normande.
Les saveurs de la mer
La région Basse-Normandie est la 3e région française pour la production de poissons, crustacés et coquillages, la 1ère pour la production d'huîtres et la variété de ses produits. Parmi ceux-ci : la coquille Saint-Jacques (label rouge), les huîtres d’Isigny et de la Baie des Veys.
Les desserts et confiserie
La Teurgoule, les sablés d’Asnelles, la tarte aux pommes, les caramels d'Isigny, les Madeleines Jeannette.
Les boissons
Calvados (AOC), cidre, poiré, pommeau, jus de pomme.
Dans ce département, 1 ville a été témoin de la vie
(naissances/baptêmes/unions/domiciles/décès/inhumations…)
de 2 lointains ancêtres de la noblesse
Le département et ses cantons (2015)
Sources
Sites et photo : Wikipedia, La France Pittoresque
Vidéo : YouTube
Date de dernière mise à jour : 17/11/2017