Grand-Camp
Petit village rural du Pays de Caux, formé de la réunion en 1820 des communes de Grand-Camp et de Saint-Sylvestre, il est entouré par les communes de : Trouville-en-Caux, Saint-Nicolas-de-la-Haie, Lintot, Saint-Arnoult, Auberville-la-Campagne et Anquetierville.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Écartelé : au 1er de gueules au léopard d’or, 2e d’argent au fermail d’azur, au 3e d'argent à la rose de gueules, au 4e de gueules à lyre d’or.
Ce blason est adopté en 2011.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Ecclesie sancti Michaelis de Grandi Campo en 1200 ; Grandis Campus en 1240 ; Grantchamp en 1319 ; Grandis Campus ou Grandicampus en 1337; Grant camp en 1431 ; Terre de Grandcamp en 1396 ; Ecclesia sancti Michaelis de Grandicampo en 1500 ; Grandcamp en 1629 ; Grand camp en 1607 ; Saint Michel de Grandcamp en 1713 ; Gran camp en 1715 ; Grandcamp en 1738 et en 1757 ; Grand Camp en 1953.
Histoire
Aucun reseignement sur l'Histoire de la commune liée à l'évolution et aux révolutions de l'Histoire de la région et de la France.
Patrimoine
Le château de Saint-Sylvestre
L'édifice primitif date du XIème siècle. En 1454, Jean de Saint Sylvestre rend aveu au comte de Maulévrier du manoir, maison, jardin, colombier et motte ancienne, le tout clos de murs et de fossés.
Au début du XVIIème siècle, Tristan de Goutimesnil (1561/1614), sieur de Follemare, époux en premières noces de Marguerite du Roussel puis en secondes noces de Suzanne de Saint-Sylvestre, reconstruit le manoir.
Les bâtiments de la ferme datent pour la plupart du XVIIIème siècle.
En 1804, Madame de Gueutteville fait agrandir le logis vers l'Est, reconstruire une tour, séparer ce logis de la ferme, le transformant ainsi en château. En 1860, une aile est ajoutée au logis. A la fin du XIXème siècle des écuries monumentales sont construites en bois avec décor ajouré..
La partie centrale du logis est en assises alternées de silex et de calcaire. La partie agrandie est en assises alternées de calcaire et de brique. Les bâtiments de la ferme sont en pan de bois ou en assises alternées de silex et de brique ou de calcaire et de brique.
Le château est aujourd’hui propriété privée.
La chapelle Saint-Sylvestre
En 1131, le pape Gregorio Papareschi dit Innocent II (+1143, portrait de gauche) confirme le patronage de la chapelle Saint Sylvestre à l'abbaye Saint Georges de Saint-Martin-de-Boscherville. En 1260, la chapelle devient église paroissiale sous le patronage du seigneur du lieu.
Le chœur est construit à la fin du XIIIème siècle. La nef est reconstruite en 1723 pour Louis François Nupied de Francheville (inscription sur la litre funéraire) et le pignon en 1750.
Le lambris de couvrement de la nef est exécuté en 1756 et l'arcade Ouest en 1774. La couverture du clocher est refaite en ardoise en 1790.
En 1850, l'église et son cimetière sont aliénés, elle devient la chapelle du château et est remise en état en 1856. Les verrières sont refaites en 1910.
La construction est en silex blond enduit avec chaînes calcaire, les contreforts sont en brique, le pignon Est de la nef est en pan de bois, le clocher est en charpente essenté d'ardoises.
La croix de chemin métallique porte la date de 1802.
Elle est déposée en 1968 et remplacée par une nouvelle croix également métallique.
L’église paroissiale Saint Michel
Le patronage d'une première église est confirmé en 1200 à l'abbaye de Graville (Le Havre). Des vestiges de fondation d'un transept découverts en 1845 peuvent appartenir à cette église d’origine.
La nef et le clocher sont construits dans le premier quart du XVIIème siècle. Le chœur est élevé en 1635. La sacristie porte la date de 1780. Des réparations aux maçonneries ont lieu dans le courant du XIXème siècle (1806, 1842, 1871). La sacristie est très remaniée dans le style néo-Renaissance à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème siècle. La flèche de calcaire, foudroyée en 1967, est restaurée.
Le soubassement de la tour porche est en pierre de taille calcaire, les murs sont en silex blond avec chaînes et bandeaux calcaire, la voûte d'ogives portée par des culots sculptés est dans la tour.
La croix de cimetière du XVIème siècle dont ne subsiste que le soubassemen surmonté d'une colonne et d'une croix en fer au XIXème siècle.
L’ancienne briqueterie de la fin du XIXème siècle dont il ne reste aujourd’hui que la maison du briquetier flanquée d'ateliers et la carrière voisine.
Evolution de la population
Hameaux, quartiers, faubourgs, lieux dits et écarts
Claville, Goubert-Moulin, L’ancienne Briqueterie, La Croix de Fer, La Haie, La Forge, La Mare Cardot, La Touraille, La Voie Romaine, Le Bouillon, Pi d’âne, Saint-Sylvestre.
Nos ancêtres de Grand-Camp …
Carte de Cassini
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Mairie De Grand-Camp, Châteaux de France, Actuacity Grand-Camp.
Date de dernière mise à jour : 06/11/2021