Limpiville
Petit village rural du Pays de Caux dont les communes limitrophes sont : Daubeuf-Serville, Ypreville-Biville et Bénarville.
Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous la forme Leopini villam vers 1023.
Histoire
Aucun document trouvé sur l'Histoire de ce village qui a suivi l'évolution et les révolutions de la région.
Les seigneurs et gens de la noblesse
Sont seigneurs de Limpiville de pères en fils :
Simon Pierre Dyel de Vaudrocque (+1551) époux en 1552 de Jeanne des Iles (°vers 1532), fils d'Adrien Dyel de Graville (°1502) et de Jeanne Le Breton (°vers 1505),
Simon Pierre Dyel de Vaudrocque Jr (°vers 1565), époux en 1589 d'Adrienne Belain d’Esnambuc (°vers 1574).
Adrien Dyel de Vaudrocque (1604/1662) époux en 1642 d' Anne Le Moyne (+1700), est appelé à la Martinique après le décès de son frère Jacques Dyel du Parquet (1606/1658, portrait de droite) pour assurer la tutelle des enfants mineurs de ce dernier. Il devient Gouverneur général de la Martinique en 1658 pour le compte de son neveu Jean Jacques Dyel du Parquet.
Louis Dyel de Vaudrocque (1649/1740) épouse en premières noces en 1679 Françoise Duval et en secondes noces en 1704 Françoise Langlois de Breteuil (1666/1728).
Louis François Dyel de Vaudrocque (1706/1778), épouse en 1726 Marie Lefebvre, en 1735 Anne Magdeleine Neveu de l’Epine (1713/1768) et en 1773 Marguerite Suzanne De Mondion (1720/1807). Il achète aux moines le titre de marquis de Vaudroc.
Louis Aymé Désiré Dyel de Vaudrocque (1745/1793) conseiller à la Grande Chambre du Parlement de Rouen en 1768, mousquetaire du roi en 1773, épouse en 1784 Antoinette Suzanne Fortier. Il entreprend l’embellissement du domaine du château, fait construire deux pavillons et les relie à l’ancienne demeure par deux éléments couverts de toits à la Mansart. Il fait reconstruire la plupart des bâtiments agricoles sur des emplacements différents et fait planter des arbres tels que tilleuls et charmille. Homme de goût, aimé du pays qui vote à l’unanimité en sa faveur en 1793. Le domaine est épargné, mais il est ruiné par une spéculation sur les assignats et meurt aux Amériques.
Patrimoine
Le château du Vaudroc et son parc
Il est construit sur les fondations d'un prieuré pourvu d'une petite chapelle, site de production destiné à alimenter les confréries et les pèlerins, appartenant aux moines bénédictins de Fécamp. Ce prieuré est confirmé à l’Abbaye de Fécamp par la charte de 1026 de mon ancêtre le duc de Normandie Richard II dit l'Irrascible (972/1026).
Le corps central, reconstruit au XVIIème siècle, est flanqué au XVIIIème siècle de deux pavillons par le marquis Louis François Dyel de Vaudrocque.
Passée la cour d’honneur où se trouve la chapelle, le parc s’ouvre sur une imposante perspective à la française. Il est bordé d’une haie de tilleuls taillés de 10m de hauteur et est composé de deux pelouses, d’un grand bassin, d’une double rangée de buis et de deux vases Médicis sculptés. Une basse-cour plantée de pommiers à cidre, est surplombée d’un colombier, d’une grange et d’un manège en bois. Dans le jardin inférieur subsiste une ancienne orangerie. Dans le bosquet de charmes, face au balcon, en surplomb, se trouvent deux statues, dont les originaux sont au Louvre dans le pavillon de Flore.
En 1806, la propriété est vendue. En 1820, elle revient en héritage à la Famille Ferrère, puis au marquis de Vasselot.
Acquis par le marquis et la marquise de Lillers en 1958, le domaine et plus particulièrement le parc font l'objet d'une restauration soignée. L’intérieur du château est secret tout comme l'histoire de cette riche famille de propriétaires, dit-on parents des Grimaldi de Monaco et descendant de la princesse de Polignac.
Aujourd’hui, un chemin de terre et cailloux mène aux grilles. Michel et Aude de Lillers n'ouvrent les portes du château qu'une seule fois dans l'année, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine.
Il est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1931.
L’église Notre-Dame
Elle est construite en pierre de Pétreval, provenant de la carrière d'Annouville-Vilmesnil exploitée jusqu’au XVIIIème siècle pour l’édification de nombreux bâtiments car elle ne s’altère pas avec le temps.
Edifice de plan allongé à un vaisseau se terminant par un chevet circulaire dont les murs sont ponctués de baies en plein cintre, surmontés d'une toiture à double pente en tuiles plates.
Un clocher-porche couronné d'une flèche polygonale en ardoise précède la nef.
Evolution de la population
Hameaux, faubourgs, quartiers, lieux dits et écarts
Château du Vaudroc, Ferme du Vaudroc, Ferme du Calvaire, Porte Verte, Rue Faucon, Le Fayel, Le Fond.
Mes ancêtres de Limpiville …
Carte de Cassini
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Observatoire du patrimoine religieux, Manoirs du Pays de Caux.
Date de dernière mise à jour : 21/11/2021