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Sorquainville

Sorquainville seine maritime adm

 

Sorquainville seine maritime geoPetit village rural du Pays de Caux, entouré sur trois côtés par une vallée.
En 1978, la commune de Sorquainville reprend son indépendance après avoir été réunie brièvement à celle de Saint-Michel-en-Caux.
Les communes limitrophes sont : Riville, Normanville, Terres-de-Caux, Ypreville-Biville.

Sorquainville seine maritime blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Coupé: au 1er d'azur à l'écusson de gueules chargé de deux léopards d'or, l'un au-dessus de l'autre, au 2e de sinople à la gerbe de blé d'or; à la vache passante d'argent tachetée d'orangé à dextre et à l'arbre au naturel à senestre, tous deux brochant sur la partition.

 Toponymie 

Soartichin villaSoastichin villa et Sortichi villa en 1032 et 1035. Sortequainville et Sortinquiville au Moyen Age, fief relevant de l’Abbaye de Fécamp qui présente à la Cure.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

A l’époque gallo-romaine, Sorquainville est un lieu de passage animé par les marchés et le commerce régional. Une rue porte encore aujourd’hui le nom de rue du carreau des Romains.
Au Xème siècle, un ancien compagnon de mon ancêtre le chef Viking Rollon de Normandie (860/932) nommé Svartikin devient propriétaire des terres de Sorquainville et y donne son nom.

Les seigneurs et gens de la noblesse

D’après les pouillés, Sorquainville n'est qu’un huitième de fief de Beuse-Mouchel aujourd’hui Bernières, membre de la baronnie et haute-justice de Fécamp.
Salomon Cousture de Chamacourt (1692/1759), chevalier, conseiller au Parlement de Normandie en 1716, est seigneur des terres de Sorquainville qui lui sont disputées par l’Abbaye de Fécamp. Il gagne le procès en 1718. Il épouse en 1722 Geneviève Antoinette Le Pelletier de Martainville unique héritière du château de Martainville.Il fait construire un château dans le village ainsi que la tour-porche de l’église Saint-Martin, en 1725. Il est probable que sa descendance s’installe au château de Martainville et non à Sorquainville.Mme de sorquainville

 Personnage lié à la commune 

Geneviève Antoinette Le Pelletier de Martainville (1690/1781), épouse de Salomon Cousture de Chamacourt (voir § précédent), est peinte en 1749 à l’âge de 52 ans par Jean Baptiste Perronneau (1715/1783).
Pierre Rosenberg (1936/-) de l’Académie Française la décrit ainsi dans son Dictionnaire amoureux du Louvre publié en 2007 chez Plon : Assise dans un fauteuil coiffée d’un discret bonnet, elle nous regarde et sourit. On note ses yeux noirs, le ruban noir qui enserre son cou, le gros nœud sur le devant de la poitrine, les dentelles quelque peu fanées en bouilllonnés de sa robe bleu tendre et vert acide, deux couleurs que Perronneau allie, marie, accorde avec bonheur… son fin visage amaigri, ses pommettes rosées, son teint ivoirin et son regard pétillant. Intelligente c’est évident, élégante sans nul doute, coquette peut-être, spirituelle à n’en point douter. Son sourire ? celui d’une Joconde du XVIIIème siècle … Ce portait (à droite) est conservé au Musée du Louvre.

 Patrimoine 

L’église Saint Martin
Elle est implantée au XIème siècle sur un tertre dominant la vallée de Valmont. Son élévation est accentuée par l’élégant toit en fer de hache recouvert d’ardoises. Les fenêtres sont refaites sous le roi Henri IV (1553/1610). La tour-porche de style Renaissance est construite par Salomon Cousture de Chamacourt  en 1725 et restaurée au XXème siècle.
Le fronton de lucarne de l'horloge et le couronnement de la tour en frise lombarde sont du XXème siècle.
A l'intérieur, une cuve baptismale en pierre posée sur un socle octogonal, date du XVIème siècle. La chaire est construite en 1725. La nef, presque de même largeur que le porche, est construite au début du XVIIIème siècle en cailloux et chaînages horizontaux de briques. Les quatre fenêtres, deux au Nord et deux au Sud, sont en plein cintre, brique et pierre. Le choeur est meublé de stalles en chêne du XIXème siècle de part et d'autre de l'autel. Le retable du maitre-autel de 1766 est décoré d'un tableau représentant la Résurrection d’un jeune enfant par Saint Martin, patron de la paroisse. Ce retable en chêne sculpté, rehaussé d'or, avec des colonnes cannelées et redentées, occupe tout le chevet plat du chœur et porte l’agneau de l’Apocalypse rayonnant couché sur le Livre aux Sept Sceaux. Sur la porte du tabernacle, l’agneau est sur un bûcher ardent. Les deux portes symétriques à enroulement de feuille d’acanthe, rappellent la facture des enroulements de cuirs de la Renaissance. Au sommet, le dais en plein cintre est encadré de deux anges en bois sculpté. Les bancs clos en chêne sont de la première moitié du XXème siècle.
La cloche est fondue en 1767 puis refondue et bénite en 1869 par Mgr Lanchon, curé doyen de Valmont. Elle est nommée Marie-Charlotte.

Le château de Sorquainville 
Il est construit en 1702 par Salomon Cousture de Chamacourt et se compose d'un assemblage de briques roses et de pierres blanches. Son avant-corps, surmonté d'un étage et d'un fronton, se détache du corps principal en brique, d'un seul niveau. L'ensemble, couvert d'un toit à la Mansart, est cantonné de deux ailes reliées par une terrasse brodée de balustres en pierre.

Le calvaire
Au Sud de l’église, cette longue et élégante colonne en pierre du XVIème siècle se termine par un chapiteau ionique. Il porte autrefois une croix aujourd’hui disparue. Le socle cubique est posé sur deux marches à angles vifs. Il est orné sur trois faces d’une longue feuille d’acanthe. En façade, une console en légère avancée rappelle l’usage des croix hosannières, ou le buis sacré est déposé à l'occasion de la Fête des Rameaux. 

Des chaumières du XIXème siècle.

Des hêtraies et des mares.

 Evolution de la population 

Sorquainville seine maritime demo 1

 Mes ancêtres de Sorquainville … 

Sorquainville seine maritime ancetres

 Carte de Cassini 

Sorquainville seine maritime carte cassini

 

 


 

 

Sources
Sites et photo :
Wikipedia, Office de Tourisme Intercommunal du canton de Valmont, Seine76.
Livres, documents, revues : Congrès archéologique de France (p. 549), 1860
Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Abbé J. Jos Expilly, 1770.

Date de dernière mise à jour : 04/01/2022