<script async src="https://pagead2.googlesyndication.com/pagead/js/adsbygoogle.js?client=ca-pub-6606200643658412"
     crossorigin="anonymous"></script>

Paris

 

Paris 75 adm

Paris se situe au cœur d'un vaste bassin sédimentaire aux sols fertiles, le bassin parisien.
Deux îles sur le fleuve la Seine constituent le cœur historique de Paris, l'île Saint-Louis et l'île de la Cité. D'autres îles existent à Paris au Moyen Âge avant que la Seine ne soit contenue par des digues. Elles ont aujourd'hui disparu.
La ville s'étend de part et d'autre du fleuve. Paris intra-muros, délimité en 1844 par l'enceinte de Thiers (1), puis administrativement en 1860 par l'annexion de communes et de quartiers, est aujourd'hui séparé des communes limitrophes par une frontière artificielle, le boulevard périphérique, voie rapide urbaine de 35 kms.Paris 75 geo
Au-delà de l'enceinte de Thiers, deux grands espaces boisés sont aménagés par le baron Haussmann, préfet de la Seine de 1853 à 1870, sur des communes voisines, avant d'être rattachés à Paris en 1929, le bois de Boulogne, 846 ha dans le 16ème arrondissement, et le bois de Vincennes 995 ha dans le 12ème arrondissement. 
Paris est la commune la plus peuplée et la capitale de la France, également chef-lieu de la région Île-de-France et centre de la Métropole du Grand Paris, créée en 2016. Elle est divisée en 20 arrondissements.
Administrativement, la ville constitue depuis le 1er janvier 2019 une collectivité à statut particulier nommée Ville de Paris, auparavant commune et département. L'État y dispose de prérogatives particulières exercées par le préfet de Police de Paris.
Paris est jumelée avec une seule ville, Rome, depuis 1956, avec le slogan Seule Paris est digne de Rome ; seule Rome est digne de Paris.
La ville a conclu des pactes d'amitié et de coopération avec de nombreuses villes, dont Tokyo en 1982, Tel-Aviv en 1985, Berlin en 1987, Madrid en 2000 et Dakar en 2011.
Je vis dans cette ville avec ma Famille de 1950 à 1962 dans le 13ème arrondissement, au 38 avenue de Choisy où mes grands-parents se sont installés après la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd'hui, mon fils Axel, y habite ainsi que mon frère Alain et mes deux nièces Laura et Marine.

Paris 75 blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur fleurdelysé d'or.

La devise est : Fluctuat nec mergitur, ce qui signifie en latin Il est battu par les flots, mais ne sombre pas.
Elle évoque le navire représenté sur le blason, symbole de la corporation des Nautes ou Marchands de l'eau, puissante à l'époque antique de la ville.

La patronne de la ville est : sainte Geneviève, qui écarte Attila et les Huns de la ville au Vème siècle. 

 Toponymie 

Lutetia est attesté pour la première fois par l'empereur romain Jules César (-100/-44), au milieu du Ier siècle avant J.-C., dans La Guerre des Gaules.
Lutetia apud Parisios au IVème siècle ; Parisios en 400 et 410 ; Paris est attesté dès 887.
Lutetia est issu du gaulois luta=boue, ce qui correspond à la nature du terrain décrit par César, existence d'un marais permanent qui déverse ses eaux dans la Seine.
Paris est issu du nom du peuple gaulois les Parisii dont la cité est la capitale à l'époque gallo-romaine.

 Hydrographie 

La Seine traverse la ville en formant un arc de cercle. Plus de trente ponts permettent de la franchir.
La Bièvre, petite rivière à deux bras de 33 kms, aujourd'hui entièrement souterraine. Elle entre dans Paris à la Poterne des Peupliers (image de droite), dernier vestige encore debout des fortifications de Thiers, parcourt le 13ème et le Paris 75 la poterne des peupliers cpa5ème arrondissements avant de se jeter dans la Seine au niveau de la Gare d’Austerlitz. Elle est progressivement enfouie puis absorbée par le réseau des égouts parisiens à partir de 1912. Plusieurs projets prévoient aujourd’hui une réhabilitation partielle de la Bièvre.
Le canal Saint-Martin, inauguré en 1825, constitue la partie terminale du canal de l'Ourcq et du canal Saint-Denis ouvert en 1821, qui permet de rejoindre la Seine en aval en évitant la traversée de la ville. Il alimente le bassin de la Villette, passe en souterrain sous les boulevards Jules Ferry et Richard Lenoir et la place de la Bastille, traverse le port de l'Arsenal et rejoint la Seine en amont de l'île Saint-Louis.
Autrefois, la Seine recevait un autre affluent, le ruisseau de Ménilmontant qui traverse les faubourgs Saint-Martin et Saint-Denis, passe derrière la Grange-Batelière, continue à travers la Ville-l'Evêque et le Roule et se jette dans la Seine au Nord de la colline de Chaillot. À partir du XVIème siècle, il est transformé en égout et devient le Grand Égout recouvert autour de 1760.
D'autres cours d'eau ont également traversé Paris : le ru des Orgueilleux, la darse du fond de Rouvray, le ruisseau de Gravelle, le ruisseau de Montreuil ou ruisseau de la Pissotte, le ruisseau de Saint-Germain.
La ville est marquée par de nombreuses inondations, dont les plus importantes pour la période récente sont en 1910, 1924, 1955, 1982 et 2016.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Un habitat permanent est attesté dans les limites du Paris actuel à partir de la période chasséenne, entre 4 000 et 3 800 avant notre ère, au village de Bercy. Les vestiges de trois pirogues néolithiques sont retrouvés sur la rive gauche d'un ancien bras de la Seine dans le 12ème arrondissement, la présence humaine semble avoir été continue durant cette période.
Les Parisii, l'un des 98 peuples gaulois, vivent dans cette région en 52 avant notre ère, au moment d'être soumis à Rome. La cité gauloise peut être située à l'emplacement des iles actuelles de la Cité ou de Saint-Louis ou d'une autre île aujourd'hui rattachée à la rive gauche, voire du site de Nanterre où est découvert en 2003 une importante agglomération ordonnée. La cité romaine s'étend sur la rive gauche et sur l’île de la Cité et prend le nom de Lutetia.
Julien ii dit l apostatÀ l'époque gallo-romaine, Lutèce n'est qu'une cité relativement modeste. Elle est christianisée par saint Denis, martyrisé vers 250.
Sa position stratégique face aux grandes invasions en fait un lieu de séjour pour les empereurs romains Julien II dit l'Apostat (331/363, buste de droite) entre 357 et 360, puis Valentinien Ier (321/375) en 365 et 366. 
Si ses faubourgs subsistent encore au IVème siècle, la population se replie au Vème siècle dans l'île de la Cité fortifiée avec la récupération de pierres prises aux grands édifices ruinés.
Clovis iEn 451, sainte Geneviève (420/500), future patronne de la ville, parvient à convaincre les habitants de ne pas fuir devant les Huns d'Attila (395/453), qui s'en détournent effectivement sans combat.
En 508, après avoir conquis la majeure partie de la Gaule, mon ancêtre Clovis Ier (466/511, portrait 1 de gauche) fait de Paris sa capitale et y établit sa résidence principale au Palais des Thermes où il  fait construire plusieurs édifices religieux, dont la basilique des Saints-Apôtres, où il est enterré.
Tout au long des VIème et VIIème siècles, Paris garde une importance particulière, même si les divisions du royaume de Clovis entre ses héritiers limitent son rayonnement. Childebert Ier (497/558), roi des Francs de Paris, y fait construire la plus grande cathédrale de la Gaule, la cathédrale Saint-Étienne, tandis que Childéric II (655/675), roi des Francs d'Austrasie, fait rénover les arènes gallo-romaines. 
L’extension vers l’Est du royaume des Francs sous le règne de mon ancêtre l'empereur Charlemagne (747/814) fait perdre à Paris sa position politique privilégiée. 
À partir du milieu du IXème siècle, Paris fait partie du territoire des Robertiens, qui prennent le titre de comte de Paris.
Particulièrement exposée à cause de sa situation sur la Seine, la ville est, en 845, dévastée par les raids des Vikings à plusieurs reprises. En 885, assiégée par les Normands, elle parvient à leur résister en leur barrant l’accès au fleuve.Robert ii le pieux 60 377 287 612 g36
Sous le règne des premiers Capétiens, la cité est une des principales villes du domaine royal, mais pas une capitale, n’étant pour les rois qu’une résidence parmi d’autres.
Mon ancêtre Robert II dit le Pieux (972/1031, portrait 1 de droite) fait restaurer le Palais de la Cité et plusieurs abbayes, tandis que les rois, mon ancêtre Louis VI dit Le Gros (1081/1137) puis Louis VII dit Le Jeune (1120/1180) y fixent leur Cour et leur chancellerie. La cité prospère, devenant une place importante du commerce du blé, du poisson et du drap, les marchands parisiens s’unissant au sein d'une hanse des marchands de l’eau privilégiée par le roi Louis VII en 1170.
Elle devient également un centre d’enseignement majeur, grâce aux écoles épiscopales dans un premier temps, puis à partir du milieu du XIIème siècle, aux communautés religieuses qui s’établissent sur la rive gauche alors dépeuplée. Sa population augmente à cette époque de façon considérable.
Le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223) fait de Paris la capitale incontestée du royaume, sur lequel il est le premier des capétiens à exercer un fort contrôle. Cette position est encore renforcée sous les règnes des rois Louis IX dit Saint-Louis (1214/1270) et de Philippe IV dit le Bel (1268/1314). L’administration royale se développe avec la Chambre des comptes, le Trésor, et les Archives du royaume.
En 1263, une municipalité composée d’un prévôt des marchands et quatre échevins est effective. Les écoles de la rive gauche s’unifient en une universitas reconnue par le pape en 1209, faisant de Paris le plus prestigieux centre d’enseignement d’Europe occidentale pendant au moins un siècle. La cité devient également le symbole du pouvoir royal, qui cherche à lui donner des édifices dignes de son rang : la cathédrale Notre-Dame est achevée vers 1250, la Sainte-Chapelle abritant la couronne d'épine du Christ en 1248, le Palais de la Cité (gravure de gauche début XVème siècle dans Les Très Riches Heures du Duc de Berry(2)est rénové et étendu, et les halles sont couvertes et emmurées. Philippe II dit Auguste entoure par ailleurs les deux rives de la cité de murailles de pierres, terminées en 1212.Paris 75 le palais de la cite dans les tres riches heures du duc de berry gravure
En 1348, la Peste fait son apparition pour la première fois et ravage l’Europe.
Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville est exposée aux attaques anglaises, ce qui amène le roi Charles V dit Le Sage (1338/1380) à construire sur la rive droite un nouveau rempart englobant les faubourgs (voir § Chroniques communales, Les enceintes). L’autorité royale est remise en cause, le prévôt des marchands Étienne Marcel (1302/1358) tente de s'emparer du pouvoir en 1357, tandis que les émeutes populaires se multiplient. En réaction, les rois Charles V puis Charles VI dit Le Fol (1368/1422) élisent résidence dans l’Est parisien, moins exposé aux troubles.
Au début du XVème siècle, le conflit entre Armagnacs et Bourguignons occasionne de nombreuses violences dans la capitale. En 1420, Paris tombe aux mains du roi d’Angleterre, Henri V (1386/1422). La cité est reconquise en 1436 par le roi Charles VII dit Le Victorieux (1403/1461), mais il préfère résider près de la Loire, de même que ses successeurs les rois Louis XI dit Le Prudent (1423/1483), Charles VIII dit l'Affable (1470/1498) et Louis XII dit Le Père du Peuple (1462/1515). À l’issue de la guerre, Paris s’est rétractée derrière ses murailles et sa population s'est réduite.
Charles ix 1550 1574La Renaissance ne bénéficie guère à la capitale, marquée par le roi et sa cour résidant dans le Val de Loire. Toutefois, le roi François Ier (1494/1547) s’inquiète de l'expansion désordonnée de la cité et fait édicter une première réglementation d’urbanisme vers 1500 à propos du nouveau pont Notre-Dame, bordé de maisons uniformes de brique et de pierre. En 1528, il y fixe officiellement sa résidence. Le rayonnement intellectuel s'accroît, à l'enseignement de l'université s'ajoute un enseignement moderne tourné vers l'humanisme et les sciences exactes voulu par le roi, au Collège de France.
Le 24 août 1572, sous le roi Charles IX (1550/1574, portrait 2 de droite), a lieu le Massacre de la Saint-Barthélemy qui fait entre deux mille et dix mille victimes.
La Ligue Catholique, particulièrement puissante dans la capitale, se dresse contre le roi Henri III (155/1589) durant la Journée des Barricades en 1588. Ce dernier s'enfuit avant d'assiéger la ville. Après son assassinat, le siège est maintenu par Henri de Bourbon, roi de Navarre, devenu le roi de France Henri IV dit Le Vert-Galant (1553/1610). La ville, pourtant ruinée et affamée, ne lui ouvre ses portes qu'en 1594 après sa conversion.
Gabriel nicolas de la reynieLa Journée des Barricades de 1648 marque le début de la Fronde qui provoque une importante crise économique et une nouvelle défiance du roi vis-à-vis de sa capitale.
Au XVIIème siècle, Paris est une ville misérable où règne une forte insécurité. La Cour des Miracles est progressivement vidée à partir de 1656 par le lieutenant-général de police Gabriel Nicolas de La Reynie (1625/1709, portrait 2 de gauche) qui fait établir 6 500 lanternes pour éclairer la ville la nuit et rendre les rues plus sûres.
Le roi Louis XIV dit Le Roi-Soleil (1638/1715) choisit Versailles comme résidence en 1677, avant d'y déplacer le siège du gouvernement en 1682. Jean Baptiste Colbert (1619/1683) prend en main la gestion parisienne et fait la navette entre Paris et Versailles. Durant son règne, le roi ne vient que 24 fois à Paris, essentiellement pour des cérémonies officielles, marquant ainsi envers la cité une hostilité que n'apprécient guère les Parisiens.
Louis xvAu XVIIIème siècle, Versailles ne dépossède pas Paris de son rayonnement intellectuel, mais en fait une puissante frondeuse ouverte aux idées des Lumières.
En 1715, le régent Philippe d'Orléans (1674/1723) quitte Versailles pour le Palais-Royal. Le jeune roi Louis XV dit Le Bien-Aimé (1710/1774, portrait 3 de droite) s'installe au Palais des Tuileries pour un retour, éphémère, de la royauté, mais dès 1722, il retourne au château de Versailles rompant la fragile réconciliation avec le peuple parisien. En 1749, il s'intéresse personnellement à la ville et  décide l'aménagement de la place Louis XV, actuelle place de la Concorde, la création de l'école militaire en 1752, et la construction d'une église dédiée à Sainte-Geneviève en 1754, le Panthéon.
En 1783, le premier vol officiel en montgolfière de Jean François Pilâtre de Rozier (1754/1785) et du marquis François Laurent d'Arlandes (1742/1809) atterit dans le 13ème arrondissement à l'angle des rues Vandrezanne et Bobillot.

A Paris, la Révolution Française ...
débute à Versailles par la convocation des États Généraux puis le Serment du Jeu de Paume. Mais les Parisiens, atteints par la crise économique, sensibilisés aux problèmes politiques par la philosophie Jean sylvain baillydes Lumières et mus par une rancœur à l'égard du pouvoir royal, lui donnent une nouvelle orientation. La prise de la Bastille le 14 juillet 1789, liée au soulèvement des ébénistes du faubourg Saint-Antoine, en est une première étape.
Le 15 juillet, l'astronome Jean Sylvain Bailly (1736/1793, portrait 3 de gauche) reçoit à l'Hôtel de Ville la charge de premier maire de Paris. Le 5 octobre, l’émeute, déclenchée par les femmes sur les marchés parisiens, atteint Versailles le soir. Le 6 au matin, le château est envahi et le roi doit accepter de venir résider à Paris au Palais des Tuileries et d’y convoquer l’Assemblée Constituante qui s’installe le 19 octobre dans le Manège des Tuileries.
Le département de Paris comprend alors trois districts : Paris, le Franciade et Bourg-de-l'Égalité.
Le 14 juillet 1790 se déroule la fête de la Fédération sur le Champ-de-Mars, lieu qui est le 17 juillet 1791 le théâtre d'une dramatique fusillade.
Louis xviDans la nuit du 9 août 1792, une Commune Révolutionnaire prend possession de l'Hôtel de Ville. Le lendemain, la foule assiége le Palais des Tuileries avec le soutien du nouveau gouvernement municipal. Le roi Louis XVI (1754/1793, portrait 4 de droite) et la famille royale sont incarcérés à la Tour du Temple. La monarchie française est abolie.
Les Parisiens vivent alors 2 ans de rationnement. La Terreur règne sous la coupe du Comité de Salut Public. Le Tribunal Révolutionnaire, avec l'aide de la mairie, s'emploie à incarcérer tout ce que la ville compte encore de nobles suspects, de prêtres réfractaires et d'opposants jugés contre-révolutionnaires. Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI est guillotiné sur la Place Louis XV, rebaptisée Place de la Révolution. Il est suivi sur l'échafaud par 1 119 personnes, dont son épouse la reine Marie Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (1758/1793), Georges Jacques Danton (1759/1794), Antoine Laurent Lavoisier (17493/1794) et finalement Maximilien de Robespierre (1758/1794) et ses partisans après le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794).

... et après
De nombreux couvents et églises sont rasés et font place à des lotissements édifiés sans plan d'ensemble, d'où une réduction des espaces verts de la ville et à une densification du centre. Sous le Directoire, des immeubles de rapport, de style néo-classique, sont élevés.
Napoleon 1Depuis le milieu du XVIIIème siècle, la ville est distancée par Londres en pleine expansion économique et démographique qui atteint 1 096 784 habitants.
Le 2 décembre 1804, Napoléon Ier (1769/1821, portrait 4 de gauche), qui a pris le pouvoir en 1799, est sacré empereur par Barnaba Niccolo Maria Luigi Chiaramonti (1742/1823), pape Pie VII,  à la cathédrale Notre-Dame. Il décide d'établir à Paris la capitale de son Empire et ambitionne d'en faire la nouvelle Rome. Il ordonne la construction des arcs de triomphe de l’Étoile et du Carrousel ainsi que celle du Palais Impérial de la Bourse et de la colonne Vendôme. Il soumet également les projet de l'éléphant de la Bastille et l'édification du Palais du Roi de Rome, dont seuls les jardins du Trocadéro et le pont d'Iéna seront terminés. Il fait multiplier les points d'eau, alimentés par un réseau de 50 kms de canaux qui acheminent l'eau de l'Ourcq.
La création de la charge de Préfet de Police ôte à la municipalité tout pouvoir de police judiciaire, de sorte que le maire de Paris est, aujourd'hui encore, le seul de France à en être privé.
En 1814, la Bataille de Paris entraîne la capitulation de la capitale puis conduit à la première abdication de Napoléon Ier et à la Restauration. Les cosaques de l'armée russe occupent certains points de la ville. Les armées alliées quittent la ville après le 3 juin 1814, date du départ d'Alexandre Pavlovitch Romanov, tsar Alexandre Ier (1777/1825).
À la fin des Cent-Jours, la chute de l'Empire en juillet 1815 amène à Paris les armées anglaises et prussiennes, qui vont jusqu'à camper sur les Champs-Élysées. Louis Stanislas Xavier de France, le roi Louis XVIII (1755/1824), de retour de son exil à Gand, s'installe à nouveau aux Tuileries.
Les rois Louis XVIII et Charles X (1757/1836), puis la monarchie de Juillet, se préoccupent peu de l'urbanisme parisien. Le prolétariat ouvrier, en forte expansion, s'entasse misérablement dans les quartiers centraux qui, avec plus de 100 000 habitants au km2, constituent d'importants foyers d'épidémie. Le choléra en 1832 fait 32 000 victimes. En 1848, 80 % des morts vont à la fosse commune et les deux tiers des Parisiens sont trop pauvres pour payer des impôts. Les barricades font tomber Charles X lors des Trois Glorieuses puis en 1848 le roi Louis Philippe Ier (1773/1850). 
Le baron haussmann 1809 1891L'empereur Louis Napoléon Bonaparte, Napoléon III (1808/1873) a des idées précises sur l'urbanisme et le logement. Le Paris d'aujourd'hui est celui du baron Georges Eugène Haussmann (1809/1891, portrait 5 de droite). Des milliers de logements disparaissent, sur fond d'une spéculation immobilière, cause d'un krach financier international. Paris, de structure médiévale aux constructions anciennes et insalubres, quasiment dépourvue de grands axes de circulation, devient en moins de 20 ans une ville moderne. 
Le 1er janvier 1860, la capitale française intègre les territoires voisins et passe de 12 à 20 arrondissements et de 3 288 à 7 802 ha.
Lors de la Guerre franco-prussienne de 1870, Paris est assiégée pendant plusieurs mois mais n'est pas prise par les armées prussiennes. À cette occasion, est inventée la poste aérienne, grâce aux ballons montés.
Les Parisiens s'insurgent le 18 mars 1871, c'est le début de la Commune de Paris. L'Assemblée monarchiste, installée provisoirement à Versailles, la réprime entre les 22 et 28 mai lors de la Semaine sanglante qui reste à ce jour la dernière guerre civile qu'ait connue Paris. En mai, les Fédérés de la Butte-aux-Cailles, commandés par Walery Wroblewski (1836/1908), repoussent par quatre fois les troupes versaillaises.
Pendant la Belle Époque, l'expansion économique de Paris est importante. En 1913 la ville possède cent mille entreprises qui emploient un million d'ouvriers. Entre 1900 et 1913, 175 cinémas sont ouverts, de nombreux grands magasins ... Paris devient la deuxième place financière internationale presque à égalité avec Londres. Deux expositions universelles laissent une large empreinte dans la ville.
Paris 75 crue de la seine 1910 cpaLa tour Eiffel est construite pour l'Exposition de 1889, centenaire de la Révolution Française. La première ligne du métropolitain, le Grand Palais, le Petit Palais et le pont Alexandre-III sont inaugurés à l'occasion de celle de 1900. 
De la Belle Époque aux Années Folles, Paris connaît l'apogée de son influence culturelle, notamment autour des quartiers de Montparnasse et de Montmartre.
En 1910, une crue centennale de la Seine provoque l'une des plus graves inondations que Paris ait connu (photo de gauche).
Lors de la Première Guerre Mondiale, Paris, épargnée par les combats, subit des bombardements et des tirs de canon allemands. 
L'entre-deux-guerres se déroule sur fond de crise sociale et économique. Les pouvoirs publics, pour répondre à la crise du logement, créent des habitations à bon marché (HBM) érigées à l'emplacement de l'ancienne enceinte de Thiers. Les autres immeubles parisiens sont, pour l'essentiel, délabrés et constituent des foyers de Tuberculose. Des lotissements se développent partout autour de la cité, en banlieue où l'expansion se fait de façon anarchique.
Le 14 juillet 1935, un important défilé en faveur du Front Populaire compte cinq cent mille manifestants.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Paris est occupée par la Wehrmacht le 14 juin 1940. Le gouvernement du maréchal Philippe Pétain (1856/1951) installé à Vichy, Paris cesse d'être la capitale et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 23 décembre 1940, l'ingénieur Jacques Marie Georges Bonsergent (1912/1940) est le premier résistant fusillé à Paris. Les 16 et 17 juillet 1942, a lieu la rafle du Vel' d'Hiv', 12 884 Juifs sont arrêtés, pour l'essentiel des femmes et des enfants.
À l'approche des troupes alliées, la Résistance Intérieure déclenche un soulèvement armé le 19 août 1944. La Libération de Paris se fait le 25 août avec l'entrée dans Paris de la 2ème Division Blindée du général Philippe Ch. de GaulleLeclerc de Hauteclocque (1902/1947) et de la 4ème Division d'Infanterie américaine du major-général Raymond O. Barton (1889/1963). La veille, Le Régiment de Marche du Tchad arrive à l'Hôtel de Ville dans la soirée. Le général Dietrich von Choltitz (1894/1966) capitule sans exécuter les ordres d'Adolf 'Hitler (1889/1945) demandant la destruction des principaux monuments de la ville. Paris est l'une des rares communes de France à se voir décerner le titre de Compagnon de la Libération.
Sous les mandats du général Charles de Gaulle (1890/1970, portrait 6 de droite), le 17 octobre 1961, une manifestation en faveur de l'indépendance de l'Algérie est violemment réprimée par la police, alors dirigée par Maurice Papon (1910/2007). À partir du 22 mars 1968, un important mouvement étudiant démarre à l'université de Nanterre et entraîne dans le Quartier Latin des manifestations qui dégénèrent en émeutes. La contestation se développe très vite en crise politique et sociale nationale. D'immenses défilés rassemblent 800 000 personnes venues protester contre les violences policières. Après 2 mois de désordre et de troubles, les Parisiens votent massivement en faveur du général de Gaulle lors des élections législatives des 22 et 29 juin et le calme revient.
Le président Georges Pompidou (1911/1974) laisse son nom au bâtiment qui abrite le Musée National d'Art Moderne et la Bibliothèque Publique d'Information et à la voie express rive droite. 
Francois mitterrand 1916 1996Valéry Giscard d'Estaing (1926/2020), président à son tour, ne partage pas sa vision d'une modernisation radicale et remet en cause le projet prévu pour les Halles. En 1976, l'État accorde pour la première fois depuis 1871 une municipalité autonome à la capitale. Jacques Chirac (1932/2019) est alors élu maire, puis réélu en 1983 et 1989.
Sous le premier mandat du président François Mitterrand (1916/1996, portrait 5 de gauche), une réforme en 1982 dote chaque arrondissement de la capitale d'un maire et d'un conseil municipal propre et non plus désigné par le maire de Paris.
En 1991, les quais de la Seine, du pont de Sully (en amont) au pont d'Iéna (en aval), sont classés sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de remarquable ensemble fluvio-urbain avec ses monuments dont plusieurs constituent des chefs-d'œuvre architecturaux au rayonnement mondial.
Jacques Chirac, élu président de la République en 1995, est remplacé à la mairie par Jean Tiberi (1935/-) dont l'unique mandat est marqué par la mise au jour de plusieurs affaires politico-financières et par la division de la majorité municipale. En 2001, Paris élit le socialiste Bertrand Delanoë (1950/-) qui est réélu en 2008. Il se démarque de ses prédécesseurs par sa volonté de réduire la place de l'automobile dans la ville au profit notamment des piétons et des transports en commun. Il développe l'animation de la vie parisienne par de grandes manifestations culturelles. À l'occasion des élections municipales de 2014, Anne Hidalgo (1959/-), première adjointe de Bertrand Delanoë, devient la première femme maire de Paris.
Depuis 2015, la France subit une vague d'attentats terroristes islamistes. Paris est touchée en janvier 2015 avec la tuerie contre le journal Charlie Hebdo et la prise d'otage de l'Hyper Casher qui fait 17 victimes. Le 13 novembre 2015, des attaques sans précédent frappent la capitale et sa banlieue sous forme d'actions kamikazes aux abords du Stade de France, des tueries de masse dans la salle de spectacle Le Bataclan, dans les terrasses de cafés des 10ème et le 11ème arrondissement, organisées par un commando d'une dizaine d'hommes se réclamant de l'État Islamique qui font 130 morts et des centaines de blessés. Le 20 avril 2017, un terroriste ouvre le feu sur les Champs-Élysées coûtant la vie d'un policier, le 12 mai 2018, un terroriste poignarde des passants dans le 2ème arrondissement coûtant la vie d'un passant.
Le 15 avril 2019, la ville est touchée par l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui provoque notamment l'effondrement de sa flèche.

Les seigneurs et gens de la noblesse

Les comtes de Paris (voir tableau en bas de page)

Le comté de Paris est un comté carolingien ayant Paris et sa cité épiscopale pour chef-lieu. Il est fondé par mon ancêtre l'empereur Charlemagne (747/814), mais le premier comte est Griffon (726/753), fils de mon ancêtre Hugues capetCharles dit Martel (688/741), maire du Palais. Paris devient le chef-lieu du duché de France, et les Robertiens obtiennent le comté de Paris héréditairement à partir d'Eudes fils de mon ancêtre Robert d'Anjou dit le Fort (815/866), défenseur de la cité contre les Normands.
Après l'accession au trône de mon ancêtre Hugues Ier dit Capet (939/996, portrait de droite) en 987 la nomination du dernier comte de Paris, Bouchard Ier de Vendôme dit le Vénérable (+1007), les rois Capétiens  ne nomment plus que des vicomtes à Paris. Plus tard, ils sont remplacés par des prévôts, l'ancien Comté devenant la Prévôté de Paris.
Le titre de comte de Paris est repris au XVIIème siècle et concédé pour la dernière fois par le roi Louis Philippe Ier (1778/1850) en 1838 à son petit-fils aîné, Philippe d'Orléans (1838/1894).
Il est porté depuis 1929 comme titre de courtoisie par l'aîné de la Famille d'Orléans, prétendant au trône de France.
De nombreux comtes de Paris sont rattachés à mon arbre généalogique.

 Chroniques communales 

Les enceintes de Paris

Au fur et à mesure de sa croissance, Paris est entouré de plusieurs enceintes successives, appelées aussi murs de Paris, qui rythment la croissance de la capitale :
- Une enceinte gauloise probablement une palissade doublée d'une protection naturelle, la Seine.
Une enceinte gallo-romaine, Lutèce se développe sur la rive gauche de la Seine et sur l'Île de la Cité. La rive droite est inutilisable, car insalubre et marécageuse. Lors des premières invasions barbares, vers 285, les habitants se réfugient sur l'île de la Cité en détruisant les ponts, puis protègent la moitié orientale de l'île par un mur épais de pierres sèches dès le début du IVème siècle. Le tracé forme un U dont les branches sont prolongées par la Citadelle, palais des préfets romains. La grève sert de chemin de ronde et la Seine est le fossé. On entre dans la ville par deux doubles portes en tête de deux ponts de bois, le Grand Pont et le Petit Pont, protégés par de hautes tours. À l'Ouest de cette muraille se dresse un Palais romain, à l'emplacement de l'actuel Palais de justice, bordé par des îlots marécageux.
Eudes de france- Quatre enceintes médiévales : La première, sur la rive droite, est appelée l'enceinte carolingienne et date de la fin du IXème siècle.
La seconde est construite pour protéger les faubourgs naissants de la ville à la suite du Grand Siège de 885 par les Vikings, probablement sous les rois Eudes Ier (852/898, portrait de gauche) ou Robert Ier (860/923), au Nord du fleuve. Elle est constituée d'un fossé doublé par un talus supportant une palissade en bois.Philippe auguste 
La troisième, appelée enceinte de Philippe Auguste, est édifiée de 1190 à 1213, sous le règne de mon ancêtre le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223, portrait de droite) de part et d'autre de la Seine. Elle est formée d'un blocage revêtu de maçonnerie, flanquée de 77 tours et munie de fossés larges et profonds. De nombreux éléments sont intégrés dans des constructions reprises dans l'enceinte de Charles V.
La quatrième, appelée enceinte de Charles V est construite de 1356 à 1383, sous le règne du roi Charles V dit Le Sage (1338/1380) puis de son fils et successeur Charles VI dit Le Fol (1368/1422). Le roi d'Angleterre Henri V (1386/1422) fait fortifier les points vulnérables, en cas d'attaque. Les portes sont munies de tous les engins de destruction connus à cette époque. Jeanne d'Arc (1412/1431), voulant délivrer la capitale, est blessée à la porte Saint-Honoré.
RichelieuDe 1553 à 1559, Le roi Henri II (1519/1559) fait construire trois bastions sur la rive droite du quai de l'Arsenal à la Bastille.
En 1566, à cause des Guerres de Religion, de la proximité de la frontière et des progrès de l'artillerie, une ligne de six bastions est construite un kilomètre en avant de l'enceinte de Charles V.
- L'enceinte dite des Fossés Jaunes ou enceinte de Louis XIII, est construite sous le roi Louis XIII dit Le Juste (1601/1643) de 1630 à 1635 en préparation de l'intervention française dans la Guerre de Trente Ans. Armand Jean du Plessis, cardinal de Richelieu (1585/1642, portrait 2 de gauche) fait renforcer les bastions et fortifier six portes. En 1645 la poterne de la Poisonnerie, rue Poissonnière, rebaptisée porte Sainte-Anne en 1685, est percée.
Le roi Louis XIV (1638/1715), désirant embellir et étendre sa principale ville, adopte la proposition de Jean Baptiste Colbert (1619/1683) de raser les fortifications de Paris : Les talus et fossés des remparts sont remplacés de 1668 à 1705 par un large boulevard de terre bordé d'ormes, le Nouveau-Cours. La portion de l'enceinte du XIVème siècle du Louvre à la porte Saint-Denis est totalement rasée, remplacé par la place des Victoires et la rue des Fossés-Montmartre. Les portes sont rasées de 1660 à 1733. Quatre de ces portes sont remplacées par des arcs de triomphe à la gloire du Roi.
- L'enceinte des Fermiers Généraux bâtie avant la Révolution Française, en 1784, sur demande de la Ferme Générale créée par Louis XIV, le ministre Charles Alexandre de CalonneCharles alexandre de calonne (1734/1802, portrait 2 de droite) décide de faire entourer la ville de Paris d'une muraille destinée non pas à la défense, mais à la perception de l'octroi, impôt prélevé sur les marchandises entrant dans la ville. La conception et la direction des travaux sont confiées en 1785 à l'architecte Claude Nicolas Ledoux (1736/1806). Le mur est muni, au niveau des passages appelés barrières, de 57 bâtiments, appelés propylées, gardés par les employés de l'octroi. Adolphe thiers 1Son tracé correspond à la seconde ceinture de boulevards actuelle, les boulevards extérieurs. La presque totalité du mur est démolie lors de l'extension de Paris à l'enceinte de Thiers, en 1860.
- L'enceinte de Thiers, construite sous le roi Louis Philippe Ier (1773/1850) et son ministre Adophe Thiers (1797/1877, portrait 3 de gauche), de 1841 à 1844. Elle recouvre à peu près les boulevards des Maréchaux actuels, avec un glacis s'étendant jusqu'à l'emplacement du boulevard périphérique. - L'enceinte de Thiers construite sous le roi Louis Philippe Ier (1773/1850) et son ministre Adophe Thiers (1797/1877, portrait 3 de gauche), de 1841 à 1844. Elle recouvre à peu près les boulevards des Maréchaux actuels, avec un glacis s'étendant jusqu'à l'emplacement du boulevard périphérique.
Appelée les fortifications et plus familièrement les fortif, l'enceinte est constituée de : 95 bastions, 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de canaux ou rivières, 8 poternes. Elle est composée d'une rue militaire, d'un parapet de 6m de largeur, d'un mur d'escarpe de 10m de hauteur et d'une contrescarpe en pente légère, et d'un fossé sec . 
À l'extérieur du mur d'enceinte, de son fossé et de sa contrescarpe se trouve une bande de terre de 250 m de large : le glacis, zone non constructible, occupé par des bidonvilles dès la fin du XIXème siècle. Cette bande est désignée comme la Zone, les miséreux les zoniers ou zonards.
L'enceinte est complétée par 16 forts détachés : Charenton, Vincennes, Nogent, Rosny, Noisy, Romainville, Aubervilliers, Ivry, Bicêtre, Montrouge, Vanves, Issy, le fort de l'Est, La Double Couronne, La Briche, la forteresse du Mont-Valérien ; et d'autres ouvrages : batteries, redoutes, lunettes, digues ou courtines...
L'enceinte devient obsolète dès la fin du XIXème siècle du fait de l'augmentation de la portée de l'artillerie, en particulier celle de l'armée prussienne en 1871. Son démantèlement est envisagé dès 1882.
Déclassées en 1919, les fortifications sont progressivement détruites jusqu’en 1929. Leur emplacement fait place à des terrains vagues qui agrandissent La Zone qui abrite environ 30 000 personnes au début du XXème siècle.
Progressivement réhabilitée à partir des années 1930 par la construction de logements sociaux (les HBM), d’équipements sportifs et de parcs (le stade Jean-Bouin et la piscine Molitor), de lieux d'expositions (Parc des Expositions Porte de Versailles et Musée des Colonies), voire d'immeubles de luxe comme les immeubles Walter dans le 16ème arrondissement, et l'aménagement des bastions en appartements.
Aujourd'hui, des pans de l'enceinte de Philippe II dit Auguste, quelques pavillons de l'architecte Claude Nicolas Ledoux (1736/1806) rescapés du mur des Fermiers Généraux, quelques murs de l'enceinte Thiers et quelques bastions subsistent.

La culture populaire

L'argot parisien, révélé par les écrivains du XIXème siècle comme Victor Hugo (1802/1885), Marie Joseph Sue dit Eugène Sue (1804/1857) ou Honoré de Balzac (1799/1850), reste très vivace à Paris jusqu'aux années 1950. L'embourgeoisement de la capitale et l'arrivée massive de populations provinciales et étrangères contribuent progressivement à sa disparition supplanté par le verlan et par de nouvelles formes d'expression développées en banlieue, éventuellement ponctuées de mots empruntés aux langues étrangères comme l'anglais ou l'arabe.
L'expression Paris Ville Lumière voit son origine dans la création de l’éclairage public à Paris par Gabriel Nicolas de La Reynie, au XVIIème siècle
Paname, est le surnom donné au début du XXème siècle aux Parisiens qui adoptent le chapeau dit panama, mis en vogue par les ouvriers qui creusent le canal de Panama au début du XXème siècle. Cette coiffe s'exporte principalement vers les États-Unis et l'Europe et fait fureur à Paris où tous les hommes le portent. 
Parigot est un terme d'argot, généralement considéré comme péjoratif ou moqueur, qui désigne un Parisien. 

La Petite Ceinture ferroviaire

Paris 75 la petite ceinture ferroviaire dans le 13eLa Ville de Paris se dote à partir de 1841 de fortifications pour protéger ses nouvelles limites. Il s'avère alors nécessaire de pouvoir les approvisionner depuis l'intérieur de la ville fortifiée, que ce soit en soldats, en ravitaillement ou en armement. Le gouvernement s'intéresse alors au raccordement des gares de Paris par une ligne circulaire dont le tracé s'inscrit dans la nouvelle enceinte fortifiée. En1851, un décret déclare d'utilité publique la construction d'une ligne entre les gares des Batignolles et la gare d'Orléans, qui est concédée aux compagnies des chemins de fer de Paris à Rouen, de Paris à Orléans, de Paris à Strasbourg et du Nord, réunies dans un syndicat. Le chantier de construction de cette ligne de ceinture procure du travail aux chômeurs de la ville. La ligne de Petite Ceinture est établie le long des boulevards des Maréchaux sur des viaducs ou en tranchée et parfois dans des tunnels.Paris 75 la petite ceinture ferroviaire cpa
En 1855, la Ceinture rive droite transporte 780 000 tonnes de marchandises, dont 20 000 tonnes en trafic local et le reste en transit entre les grands réseaux.
En 1862, le trafic voyageurs débute entre Batignolles-Clichy et La Rapée-Bercy puis s'étend progressivement à toute la ligne. Il passe de 5 millions en 1878 à 39 millions en 1900, année record liée à l'Exposition Universelle.
La guerre de 1870 met en évidence sa capacité insuffisante, ce qui aboutit à la création en 1877 de la Grande Ceinture, amenant sur la Petite Ceinture une réduction progressive du trafic des marchandises en transit.
Paris 75 la petite ceinture ferroviaire dans le 18emePuis, le trafic voyageurs décroît avec l'ouverture progressive du Métro par la Compagnie du Chemin de Fer Métropolitain de Paris et la Société du Chemin de Fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris, malgré une amélioration lors de la desserte de l'exposition coloniale de 1931 par la station Claude Decaen.
En 1934, le Syndicat de la Ceinture, confronté à d'importantes difficultés financières, obtient de l'État l'autorisation de​​​​​​​ supprimer le service voyageurs.
Aujiurd'hui, l'accès des piétons à la Petite Ceinture est strictement interdit et la plupart des accès sont grillagés ou murés, ce qui ne l'empêche pas d'être le terrain de jeu des explorateurs urbains et des tagueurs (photo 2 de droite). À l'état de friche sur l'essentiel de son tracé, elle est l'un des accès clandestins les plus fréquentés. Toutefois, plusieurs sections ouvrent peu à peu au public (photo 1 de droite).
Dans le 13ème arrondissement, entre l'avenue d'Italie et la rue Regnault, la voie ferrée déposée fin 2017, recouverte d'asphalte, prélude au prolongement de la ligne 14 du Métro parisien. 

Paris et le cinéma

Paris est la ville la plus filmée au Monde.
La première projection cinématographique publique est réalisée à Paris, le 28 décembre 1895, par Antoine Lumière (1840/1911).
C'est à Paris que Georges Méliès (1861/1938) premier réalisateur et créateur du premier Studio de cinéma, invente l'art du cinéma et le spectacle cinématographique.
Malgré la popularité grimpante d’Hollywood dans le courant des années 1930, la France garde sa place de pionnière dans l’industrie du cinéma en diffusant les premiers films parlants à Paris entre 1927 et 1928. Vecteur de petit pain de film film mm ensemble de cadre de glissiere 56718198C’est aussi à Paris que naît le réalisme français quelques années plus tard.
Dans les années 1960, un nouveau genre fait son apparition en France la Nouvelle Vague. Le mouvement prend naissance à Paris, où de nombreux jeunes réalisateurs révolutionnent la façon de faire des films.
La première projection publique de cinéma numérique en Europe est réalisée à Paris, le 2 février 2000.
Un certain nombre d'œuvres cinématographiques et télévisuelles sont tournés dans la ville (voir leur liste en cliquant sur l'image de gauche).

Paris et le Luxe

Paris 75 la modeParis est la capitale mondiale du luxe, classée en 2017 la ville la plus élégante du Monde.
En 1900, il existe une vingtaine de maisons labellisées Haute Couture à Paris, en 1946 une centaine résiste, et au début des années 2000, quinze subsistent, comme Chanel, Dior, Yves Saint Laurent. Vers 2010, de nouveaux créateurs s'installent  comme Jean Paul Gaultier et Christian Lacroix qui se font un nom au-delà de la France.
Déjà sous l'Ancien Régime, la reine de France Marie Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (1755/1793), a son parfumeur Jean Louis Fargeon (1748/1806). 
Au XIXème siècle, à côté du marché de la mode, se développe celui des accessoires avec la parfumerie, la maroquinerie, le prêt-à-porter, les bijoux, les chaussures, les sacs à main... avec Hermès en 1837, Vuitton en 1854, Lancôme en 1935, Longchamp en 1948, Givenchy en 1952, Christian Louboutin en 1991 ... etc.
Les boutiques de luxe sont essentiellement concentrées dans les 1er, 2ème et 8ème arrondissements. Sur la place Vendôme se trouvent les joaillers. À côté des marques françaises se trouvent également des marques de luxe étrangères telles Chopard, Gucci ... etc.
Paris est aussi une des capitales du shopping avec les Grands Magasins, le premier exemple du genre est Le Bon Marché transformé en 1852, mais aussi les Galeries Lafayette et le Printemps ... etc.
Paris est aussi la ville qui compte le plus de Palaces au Monde.

Paris et la Gastronomie

ToqueLe repas gastronomique des Français est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité en 2010.
Sur les dix meilleures tables du monde en 2018, quatre se trouvent à Paris, ce qui en fait la ville la mieux dotée au monde.
Autrefois, de grands chefs cuisiniers officient déjà à Paris comme Marie Antoine Carême (1784/1833). De nos jours, des chefs, trois étoiles au Guide Michelin, exercent leur art culinaire ou possèdent certains de leurs établissements à Paris et dans son agglomération, comme Alain Ducasse, Guy Savoy, Yannick Alléno, Éric Frechon, Kei Kobayashi, Frédéric Anton ... etc.
La ville est également le siège d'entreprises telles que Fauchon, Hédiard, Dalloyau, Debauve & Gallais, qui comptent parmi les plus anciennes et prestigieuses maisons de la haute gastronomie française.
Dans la banlieue parisienne, le Marché d'Intérêt National de Rungis est le plus grand marché au monde de produits agricoles.

 Patrimoine 

La plupart des souverains français depuis le Moyen Âge ont laissé leur marque sur une ville qui n'a jamais été détruite, contrairement à Londres (grand incendie de 1666), Lisbonne (tremblement de terre de 1755) ou Berlin (combats de la Seconde Guerre Mondiale).
Tout en conservant l'empreinte du passé le plus ancien dans le tracé de certaines rues, Paris a élaboré au cours des siècles un style homogène.
L'organisation actuelle de la ville doit beaucoup aux travaux du baron Georges Eugène Haussmann (1809/1891), sous le Second Empire qui fait percer la plupart des voies les plus fréquentées aujourd'hui.
On associe souvent Paris à l'alignement d'immeubles de hauteur égale le long d'avenues bordées d'arbres, aux façades rythmées par les ornements du deuxième étage et le balcon filant du cinquième étage.
Il existe un mobilier urbain typiquement parisien, (voir ci-contre) généralement de couleur vert bouteille, qui participe à l'image et à l'âme de Paris : les fontaines Wallace ; les entrées de certaines stations de métro dotées d'édicules Guimard ; les colonnes Morris ; les kiosques à journaux Davioud  de 1857, avec leur petit dôme et leur frise caractéristique ; les échoppes des bouquinistes ; certains kiosques à musique, réverbères, bancs publics, etc...
Paris compte plus de 1 800 immeubles classés ou inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques, dont près de 100 lieux de culte.
En 2018, Paris esr la 6ème ville la plus visitée au monde et la 4ème capitale. Elle est la 1ère en Europe et l'une des premières mondiales pour la capacité hôtelière, pour le tourisme et les déplacements d'affaires.

Les monuments les plus célèbres datent d'époques variées. Ils se trouvent souvent dans le centre et sur les rives de la Seine comme le Palais du Louvre, l'Hôtel des Invalides, le Pont Alexandre III, le Grand Palais, le Musée du quai Branly/Jacques-Chirac, la Tour Eiffel et le Trocadéro.
Plus à l'Est, d'importants édifices contemporains sont construits : le Ministère de l'Économie et des Finances, le site François-Mitterrand de la Bibliothèque Nationale de France...
Sur l'île de la Cité, Paris 75 la tour eiffeldes monuments anciens emblématiques, comme la cathédrale Notre-Dame, de style gothique, principalement bâtie à partir du XIIème siècle, restaurée au XIXème siècle et sa façade occidentale nettoyée à la fin du XXème siècle. Elle est symboliquement le noyau de Paris et les distances routières françaises sont mesurées à partir de son parvis. L'ancien Palais de la Conciergerie, siège du pouvoir royal jusqu'au règne de Charles V (1338/1380). Une partie du bâtiment est aménagée en prison, lieu de détention d'illustres personnalités de l'Ancien Régime avant leur exécution, lors de la Révolution Française. La Sainte-Chapelle, construite à proximité de la Conciergerie, considérée comme un chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Le pont Neuf, le plus vieux pont de Paris, à l'extrémité occidentale de l'île, datant de la fin du XVIème siècle.
Des monuments de style classique marquent également le centre de Paris comme la Chapelle de la Sorbonne au cœur du quartier latin, construite au début du XVIIème siècle. Le Louvre, résidence royale, embellie au XVIIème siècle et plusieurs fois remanié. L'Hôtel des Invalides, avec son dôme doré, érigé à la fin du XVIIème siècle dans les faubourgs de la ville par le roi Louis XIV soucieux d'offrir un hospice aux soldats blessés. Il abrite depuis 1840 les cendres de Napoléon Ier et son tombeau depuis 1861. Le Panthéon, édifié à la fin du XVIIIème siècle à proximité de la Sorbonne, devenu sous la Révolution Française un temple civil où des Français illustres sont enterrés.
Le patrimoine du XIXème siècle est très abondant avec notamment l'Arc de Triomphe, les passages couverts (voir § Chroniques), le Palais Garnier, construit à la fin du Second Empire et au début de la IIIème République et qui abrite l'opéra de Paris, la Tour Eiffel, construction provisoire érigée par Gustave Bonickhausen dit Eiffel (1832/1923) pour l'Exposition Universelle de 1889 qui est devenue le symbole de Paris.
L'architecture contemporaine est représentée par le Centre Pompidou, construit dans les années 1970 qui abrite le Musée National d'Art Moderne ainsi qu'une importante bibliothèque publique ; par l'Institut du Monde Arabe ouvert en 1987 ; par les importantes réalisations voulues par le président de la République François Mitterrand (1916/1996) comme la Bibliothèque Nationale de France dans le nouveau quartier de Paris Rive Gauche, l'Opéra Bastille et la Pyramide du Louvre, œuvre de l'architecte Ieoh Ming Pei érigée dans la cour du Louvre.
Plus récemment, le Musée du quai Branly, musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques inauguré en 2006, et la Fondation Louis-Vuitton, dans le bois de Boulogne, inaugurée en 2014.
L'axe historique de Paris part du cœur de la ville en direction de l'Ouest, de la statue du roi Louis XIV dans la cour principale du Palais du Louvre, il passe sous l'Arc de Triomphe du Carrousel, se poursuit à travers le jardin des Tuileries, la place de la Concorde, les Champs-Élysées pour aboutir  à l'Arc de Triomphe au milieu de la place Charles-de-Gaulle (ancienne place de l'Étoile). À partir des années 1960, la perspective est prolongée par la construction du quartier d'affaires de La Défense, où se situent la plupart des plus hauts gratte-ciel de l'agglomération parisienne et est parachevée en 1989 par la construction de l'Arche de la Défense.
La Tour Montparnasse, le plus haut gratte-ciel de Paris intra-murros est inaugurée en 1973.
La Basilique du Sacré-Cœur au sommet de la Butte Montmartre et la Place du Tertre et ses peintres et caricaturistes sont des lieux emblmatiques de la capitale (voir § suivant Les faubourgs et quartiers).

L'Hôtel de Ville de Paris
Paris 75 l hotel de ville combats de 1830 gravureSitué en plein centre de la capitale, ce lieu est chargé d’Histoire. 
En  1357, la Maison aux piliers, ancêtre de la mairie, doit son nom aux grosses piles qui soutenaient sa façade.
Le bâtiment en ruines est remplacé, sur l’ordre du roi François Ier (1494/1547), par un véritable palais de style Renaissance dessiné par l’architecte italien Domenico Bernabei da Cortona dit Boccador (1465/1549). La construction dure de 1533 à 1628. La place de Grève devant le bâtiment est pendant 500 ans le haut-lieu des exécutions publiques. La première, celle d'une hérétique Marguerite Perrette, a lieu en 1310. 
En octobre 1789, la foule s’y rassemble pour crier sa colère avant de se rendre à Versailles.
les Parisiens y découvrent, pour la première fois la guillotine, le 14 avril 1792. Le condamné, Nicolas Jacques Pelletier, est un simple voleur. La foule, accoutumée depuis le Moyen Âge à des supplices plus  raffinés, se montre déçue de la rapidité du procédé et le lendemain, une chanson court les rues :  Rendez-moi ma potence de bois, rendez-moi ma potence.
En 1794, Maximilien de Robespierre (1758/1794) tente de s'y cacher avant d’être guillotiné. Parmi les dernières têtes à tomber, celles du député de la Convention, Jean Baptiste Carrier (1756/1794) et de l’accusateur public Antoine Quentin Fouquier-Tinville (1746/1795).
Paris 75 l hotel de ville l incendie de 1870 cpaDurant les Trois Glorieuses, le 28 juillet 1830, la place et l’Hôtel de Ville sont l’objet de furieux combats entre la troupe et les insurgés. Plusieurs fois perdus et repris au cours de la journée, avant de finir par rester aux mains des insurgés.
En 1871, durant la Commune, l'explosion de 20 000 kilos de dynamite dans les caves entraine la disparition du palais, réduit en cendres, les archives, les collections de l'état civil partent en fumée,.
En 1874, sa reconstruction est décidée au même endroit, elle dure jusqu’en 1882, la façade de style néo-renaissance s’inspire largement de celle du bâtiment d’origine. L’intérieur est modifié pour être adapté à de nouvelles fonctions administratives. Un dédale de souterrains pour s’enfuir à la hâte ou acheminer discrètement la garde à cheval, des escaliers secrets pour échapper aux envahisseurs et une salle du Conseil installée à la place de la salle du Trône, le tout avec confort moderne comme chauffage central à vapeur, ascenseurs hydrauliques et électricité, sont créés. En 1937, un bunker y trouve sa place. 200 statues ornent les façades, représentant des personnalités parisiennes du monde de l’art, des sciences, de l’industrie ou de la politique.
Charles de gaulle 1En août 1944, l’Hôtel de Ville devient le centre principal et le symbole de l’insurrection à l’heure où il s’agit de chasser l’Allemand qui occupe la capitale depuis quatre ans. Le 20 août, les résistants occupent les lieux pendant trois jours et quatre nuits, résistant aux assauts des Allemands. Le 23 août, le Comité parisien de Libération s’y installent et le  24 août, les premiers soldats de la Division Leclerc arrivent. Le 25 août 1944, Paris est libérée et le général Charles de Gaulle (1890/1970, portrait de gauche) déclame : Nous sommes ici. Nous sommes ici chez nous dans Paris levé … Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, c’est-à-dire de la France qui se bat, c’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.
Après la première élection d'un maire de la capitale, la Famille Chirac s'installe durant 18 ans et profite des 1 200 m² d’appartements privés, d'un maître d’hôtel, de deux cuisiniers et de deux gouvernantes. Jacques Chirac (1932/2019) dirige la ville de son bureau de 170 m² devant lequel travaillent les huissiers en queue-de-pie et chaîne d’argent.
En 2001, avec l’arrivée de Bertrand Delanoë (1950/-), les appartements privés sont transformés en crèche pour les enfants des agents de la ville. Ana María Hidalgo-Aleu dite Anne Hidalgo (1959/-) poursuit en y installant le Samu Social et Emmaüs au rez-de-chaussée.

Paris 75 l hotel de ville

La piscine de la Butte aux Cailles
L'une des plus anciennes piscines de Paris, est située dans le quartier du même nom, dans le 13ème arrondissement. Elle est inscrite aux Monuments Historiques en 1990.
En 1866 une nappe d’eau chaude souterraine est découverte et en 1893, un puits artésien conçu par François Arago (1786/1853), est creusé. L'eau y est à 28°C. Des bains-douches sont ouverts en 1908.
La piscine, conçue par l'architecte Louis Bernard Bonnier (1856/1946), est construite entre 1922 et 1924.
La façade est en briques rouges dans un style Art Nouveau. L'intérieur est formé d'une voûte en béton supportée par sept arches légères. Les bains-douches, séparés de la piscine, sont éclairés par de minuscules fenêtres; la partie centrale, réservée à l’accueil, est éclairé par de larges baies vitrées en arcs de cercles et la piscine elle-même est éclairée grâce à une grande baie vitrée arrondie.
Je fréquente cette piscine toutes les semaines avec l'école dans les années 1960.

Les passages couverts

Paris regorge de lieux secrets, témoignages de son Histoire. Au XIXème siècle, avec le grand plan de transformation urbaine du Baron Haussmann, la capitale en compte plus de 70. Leur but est de protéger la population aisée de la boue et de l'agitation des rues en leur offrant des passages protégés des intempéries par de belles verrières et regroupant de nombreux commerces et restaurants en un seul et même lieu. Aujourd'hui, il n'y en a  plus que 21 ouverts au public : 
La Galerie Véro-Dodat (1er arrt) située 
à deux pas du Musée du Louvre, est créée en 1826 et  classée aux Monuments Historiques en 1965. 
Le Passage des Panoramas (2ème arrt)
 premier passage couvert de Paris et l'un des plus réputés, il est construit en 1799 et doit son nom aux deux panoramas en trompe-l'oeil à l'entrée principale du passage détruits en 1831.
Le Passage Jouffroy
 (9ème arrt) est construit en 1836 dans le prolongement du précédent. Il est l'un des plus fréquentés de la capitale. Il est le premier passage parisien a être doté d'une charpente en métal et en verre, et le premier a être chauffé par le sol. Il abrite la sortie du Musée Grévin. Il est classé aux Monuments Historiques en 1974 et entièrement rénové en 1987.
Le Passage Verdeau (9ème arrt) Il fait suite aux deux précédents et possède une haute verrière en arêtes de poisson et une belle charpente métallique.
La Galerie des Variétés, fait suite au précédent.

La Galerie Vivienne (2ème arrt) est Inaugurée en 1826. Avec son décor de style pompéien néo-classique, son élégante verrière, son imposante coupole, son sol en mosaïque colorée et ses nombreuses peintures et sculptures, est l'une des plus élégantes.
Le Passage du Grand-Cerf (2ème arrt) ouvert en 1825 est construit  sur l'emplacement de l'Hôtel du Grand Cerf. En 1845 'il se dote de sa verrière. C'est dans ce passage qu'une scène du film  Zazie dans le Métro de Louis Malle est tournée en 1960. 
Le Passage du Caire (2ème arrt)
 le plus vieux encore accessible, il est construit en 1798, lors de la campagne de l'empereur Napoléon Ier (1769/1821) en Egypte. Il est également le plus long et le plus étroit. Trois statues à l’effigie de la déesse Hathor ornent l’entrée.
La Galerie Colbert (2ème arrt) concurrente de la Galerie Vivienne au titre de plus jolie galerie parisienne, elle possède une magnifique rotonde surmontée d'une coupole en verre avec en son centre une statue d'Eurydice mourante. Propriété aujourd'hui de la Bibliothèque Nationale de France, elle abrite les instituts d'Histoire de l'Art et celui du Patrimoine  ainsi que des laboratoires de recherche liés à l'histoire de l'art. En 1830, le compositeur Hector Berlioz (1803/1869) entonne La Marseillaise de son appartement, la foule, amassé sous ses fenêtres, reprend les paroles en choeur et, d'émotion, il  s'évanouit

Le Passage des Princes (2ème arrt) est un tout petit passage, le dernier édifié à Paris à l'époque du Baron Haussmann. A l'origine Passage Mirès, il est inauguré en 1860, détruit en 1985 pour une opération immobilière, il est rebâti dix ans plus tard, à l'identique.
Le Passage Choiseul (2ème arrt) est l'un des plus grands de Paris après le Passage du Caire et ses 360 m. Ouvert en 1827, il peine aujourd'hui à retrouver son attraction d'antan, malgré ses murs en bois ciselés, ses pilastres en marbre et ses arceaux garnis d'ampoules qui remplacent les anciennes lampes à gaz. L'écrivain Louis Ferdinand Destouches dit Céline (1884/1961) y vit entre 1899 et 1907, alors que sa mère tient une boutique dans le passage.

La Galerie de la Madeleine (8ème arrt) 
conçue en 1840, elle est inaugurée en 1846. Elle possède une jolie verrière divisée en panneaux, d'élégants arcs-boutants et  deux belles cariatides qui encadrent le porche d'entrée, côté Place de la Madeleine. 
Le Passage Brady (10ème arrt) relie à 
l'origine le Faubourg Saint-Denis au Faubourg Saint-Martin. En 1852, la création du Boulevard de Strasbourg le coupe en deux. Une partie est couverte et abrite de nombreux restaurants et commerces indo-pakistanais, mauriciens et réunionnais. L'autre partie est à l'air libre et de nombreux loueurs de costumes y ont élu domicile.
Le Passage Vendôme (3ème arrt) construit en 1827, l’aménagement de la place de la République en 1869 entraîne la démolition de sa partie Nord, il perd sa façade sur le Boulevard du Temple et une partie de sa verrière d'origine. Abandonné aujourd'hui par ses commerçants, il est devenu un pigeonnier nauséabond dont les murs sont couverts de graffitis et de fiente. 
Pourtant, sous le délabrement, l’élégance de l’architecture perdure. Les façades et les toitures sont inscrits aux Monuments Historiques en 1987. 
Le 
Passage du Havre (9ème arrt) est formé en 1845. Situé près du lycée Condorcet, il est considéré sous le second Empire comme un lieu de dépravation où les élèves peuvent se procurer des friandises, des images licencieuses, des romans libertins ou des pamphlets politiques. Un centre commercial est construit en 1990 sur deux niveaux.

 Quartiers, arrondissements .... et souvenirs d'enfance 

Montmartre et la Place du Tertre

Montmartre est un quartier de Paris dominé par la basilique du Sacré-Cœur, devenu le symbole d'un mode de vie bohème.
Les origines du nom sont incertaines : Mons Martis et Mons Mercuri en raison des vestiges de temples élevés en l'honneur de Mars et de Mecure ? Mons Martyrum à cause du martyr de Saint Denis, décapité au IIIème siècle qui aurait ramassé sa tête et maché jusqu'à l'emplacement de la basilique Saint-Denis ?
L'église Saint-Pierre de Montmartre est fondée au VIème siècle. Lors du Siège de Paris en 885, les Normands pillent le village.
En 1133, le roi Louis VI (1081/1137) fonde l'Abbaye Royale des Dames de Montmartre au sommet de la butte.
Deux chapelles annexes sont créées, Notre-Dame-de-Lorette avant 1646 pour desservir le quartier des Porcherons et Sainte-Anne en 1656 pour le quartier de la Nouvelle-France.

Historiquement, la place du Tertre est le centre de l'ancienne commune déjà formée au XIVème siècle, bordée par le mur de clôture de l'abbaye de Montmartre. C'est sur cette place que se dresse les fourches patibulaires (3) des abbesses. A cette époque, le village est modeste, couvert de vergers, de vignes et de moulins.
Lors du Siège de Paris de 1590, le roi Henri IV (1553/1610) fait installer deux batteries d’artillerie, l’une sur Montmartre l’autre sur le haut de Montfaucon.
Au milieu du XVIIIème siècle est fondée la Manufacture de Porcelaine de Clignancourt, hameau dépendant de Montmartre, à laquelle est notamment destiné l’albâtre issu des carrières de Montmartre.
Durant la Révolution Française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Marat.
En 1790, Montmartre devient une des communes du département de la Seine. Puis, Montmartre est rattachée à la capitale en 1860.
À la fin du Siège de Paris de 1870, les Gardes Nationaux y entreposent une partie des 171 canons stockés sur la butte. Le 18 mars 1871, le général Claude Martin Lecomte (1817/1871) tente de les enlever, ce qui provoque une émeute à l'origine de la Commune de Paris de 1871.
Les plus pauvres parisiens, ferrailleurs, chiffoniers..., chassés du centre de Paris, y trouve refuge. Montmartre revêt alors l’image d’un village à part entière, où vit une communauté socialement organisée, solidaire et unie.
 Les loyers y sont dérisoires, aussi une population d'artistes sans le sou s'y installe, Théodore Géricault (1791/1824), Jean Baptiste Camille Corot (1796/1875), Pierre Auguste Renoir (1841/1919), Henri de Toulouse-Lautrec (1864/1901) ou encore Vincent Van Gogh (1853/1890) se réunissent au café de la nouvelle Athènes, à hauteur de l’actuelle entrée du métro Pigalle. 
Aujourd’hui encore, le quartier a su garder cet héritage artistique et les peintres sont légion dans les ruelles de Montmartre.

La Poterne des Peupliers, le jardin et la statue aux mères de France

Située au Sud du 13ème arrondissement, entre les Portes d'Italie et de Gentilly, la poterne est un des derniers vestiges des forticications de Thiers. C'est à cet endroit que la Bièvre pénétre autrefois dans Paris, avant son enfouissement. Tout près, un jardin est créé en 1938, dédié aux mères de France.
Paris 75 13eme le jardin aux meres francaises 0Le Front Populaire, arrivé au pouvoir en 1936, amplifie la politique familiale et nataliste des gouvernements précédents et augmente les allocations familiales pour les familles nombreuses. Il fait ériger un monument dans un jardin pour encourager la natalité française en honorant les mères, notamment celles qui ont dû élever seule leurs enfants après la mort de leur époux lors de la Guerre 1914-1918.
Le jardin est inauguré le 25 octobre 1938 par le président de la République Française Albert Lebrun (1871/1950). Lors de cette inauguration, des femmes de la Ligue des Droits des Femmes manifestent pour réclamer le droit de vote des femmes et souhaitent déposer une gerbe mais sont dispersées par la trentaine de policiers présents. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, sous le régime de Vichy, la célébration de la Fête des Mères 1942  donne lieu à une contre-manifestation communiste qui met fin aux célébrations officielles  les années suivantes. En 1943, les miliciens paradent devant le monument en 1943. Après la guerre, le monument jugé trop pétainiste suscite des polémiques et le jardin est fermé une dizaine d'années. Je me souviens d'après-midis avec ma grand-mère dans ce jardin, dans les années 1955-1960, à courir, jouer à cache-cache avec d'autres bambins de mon âge et même (oh sacrilège !) ... avoir escaladé les  statues.
La fragilité des monuments a fait refermer ce square jusqu'en 2006. Avec ses bancs en pierre, ses arbres fournis et son imposant monument, le jardin du Monument aux mères françaises est un écrin silencieux, très peu fréquenté.

Paris 75 13eme le jardin aux meres francaises 1Paris 75 13eme le jardin aux meres francaises 2Paris 75 13eme le jardin aux meres francaises 3Paris 75 13eme le jardin aux meres francaises 5Paris 75 13eme le jardin aux meres francaises 6

Le 13ème arrondissement... et mon enfance

Créé en 1860 sous le Second Empire (1852/1870), cet arrondissement est l'un des huit nouveaux de la capitale. Il englobe une partie des anciens villages d'Ivry et Gentilly et absorbe totalement les bourgs de Saint-Marcel et Austerlitz. La création de deux gare, Orléans et Austerlitz, favorise son développement industriel.
En 1900, il est l'arrondissement le plus pauvre de Paris, certains quartiers sont le lieu noir de toutes les misères, le refuge des mendiants et des filous, des ouvriers sans qualification qui vivent pour la plupart dans des passages sordides et des baraques de fortune. La situation s'améliore au cours du siècle avec la destruction des taudis qui font place à des HBM (Habitations Bon Marché) pourvues du confort moderne de l'époque.
Des usines s'implantent comme la chocolaterie Meunier-Lombard (photo ancienne 3), les lits Pardon, les sucreries Say, les usines automobiles Panhard et Levassor (photo ancienne 4), Delahaye... Vers 1930, un millier d'ouvriers Chinois est recruté par le Gouvernement Français pour combler un manque de main-d’œuvre. Ils travaillent dans les usines voisines, leurs familles ouvrent les premiers restaurants chinois de Paris.
L'usine Panhard et Levassor, installée en 1891 sur 12ha, se situe près de chez moi, juste après le pont de la Petite Ceinture abandonnée (voir § précédent), et nous longeons quotidiennement ses hauts murs. Plusieurs unités ferment vers 1952 et elle est rachetée par Citroën en 1965. 3 paris 75 13eme italie 13Vers 1966, la production est arrêtée. Le Conseil de Paris adopte le plan Italie 13 qui prévoit la construction de logements et locaux commerciaux sur les terrains devenus vacants. Le projet de l'architecte Charles Edouard Jeanneret-Legris dit Le Corbusier (1887/1965), adepte du béton, est validé. De hautes tours voient le jour à partir de 1966. Dans un univers bétonné Chinatown est créé (photo de gauche).
Bien avant et juste après la Seconde Guerre Mondiale, mes grands-parents paternels s'installent dans ce quartier (deux premières photo de droite). Ils occupent un 2 pièces au 5ème étage du 38 de l'avenue de Choisy, dans un des immeubles bourgeois qui bordent l'avenue. Leur fils, mon père, loue à son tour au 2ème étage du même immeuble un appartement similaire où ma mère le rejoint en 1949 et où je nais un an plus tard, puis mon frère en 1952. Nous y restons une dizaine d'années. Cet immeuble est démoli dans les années 1970, remplacé par un immeuble plus moderne et des commerces asiatiques (photo récente 6). Je n'en ai trouvé aucune photographie, seulement un vieux cliché de 1960 de l'hôtel voisin et de la petite épicerie où ma mère faisait ses courses (photo ancienne 5).
La soeur de ma grand-mère, avec son époux mon parrain et sa fille, habitent dans la rue en face, au 5ème étage du 1 rue Philibert Lucos (photo récente 8).
Notre médecin de famille, le Docteur Dai, exerce non loin de là, au 3 rue de la Vistule (photo récente 7).
Ma grand-mère maternelle, veuve depuis 1953, est gardienne d'immeuble au 48 rue du Dessous-des-Berges (photo récente 9), elle y élève seule les deux premiers enfants de ma mère dans un trois pièces au rez-de-chaussée.
Je fréquente l'école primaire Choisy (photo récente 10) puis le collège Tolbiac jusqu'en 5ème (photo récente 11). En ce temps-là, l'école n'est pas mixte, la cour de l'école des filles borde le stade de l'école des garçons, un grillage nous permet de converser avec eux, malgré l'interdiction. Je suis surprise de trouver sur des photographies aériennes récentes les infrastructures intérieures inchangées (photo récente 12).
Avec l'école, nous fréquentons la pisicine de la Butte aux Cailles, l'une des plus anciennes piscines de Paris (voir § précédent).

12 paris 75 13eme le cinema fontainebleauLes jeudis, les promenades avec ma grand-mère m'entraînent au cinéma Le Fontainebleau de l'avenue d'Italie (photo de gauche), au cimetière parisien d'Ivry (photo récente 13) sur la tombe de mes arrières grands parents, dans l'allée des marronniers voir le maréchal-ferrand et ses chevaux, au marché de la Porte d'Italie, au square de l'avenue de Choisy et son grand bassin dominé par l'Institut Dentaire où je vais une fois par semaine avec l'école (photo récente 14)... où encore rendre visite aux petites Soeurs des Pauvres du dispensaire jouxtant l'église Saint-Hyppolite (photo récente 15), ou jouer autour de la statue dédiée aux mères françaises près de la Poterne des Peupliers (voir § précédent) ou encore ... aux Bains-Douches municipaux et leur bonne odeur de savonnette... (à cette époque il n'y a pas encore de salle-de-bains dans les appartements, on se lave sur l'évier de la cuisine).
Mes deux frères et moi sommes baptisés à l'église Jeanne d'Arc le jour de la communion de ma soeur ainée, (photo récente 16) qui se marie à la mairie du 13ème (photo ancienne 17) et dans cette même église en 1961. La même année, ma grand-mère maternelle quitte le 13ème et s'installe en Italie avec elle.
En 1962, nous quittons le 13ème pour un pavillon à Maisons-Alfort. En 1966, c'est le tour de mes grands-parents de partir de l'hôpital de la Pitié-Salpétrière (photo ancienne 18)... pour le cimetière parisien d'Ivry.

Aujourd'hui, une partie de cet arrondissement a perdu son identité et son charme d'antan sous le béton de ses 30 tours de plus de 100m de hauteur.

20 paris 75 13eme avenue de choisy cpa21 paris 75 13eme avenue de choisy cpa

1 paris 75 13eme avenue de choisy la chocolaterie cpa2 paris 75 13eme l usine panhard et levassor cpa

4 paris 75 13eme 38 avenue de choisyParis 75 13eme avenue de choisy en 1960 cpa 16 paris 75 13eme 1 rue philibert lucos7 paris 75 13eme 3 rue de la vistule8 paris 75 13eme 48 rue du dessous des berges ou 6 rue resal9 paris 75 13eme ecole primaire avenue de choisy10 paris 75 13eme rue de tolbiac mon college11 paris 75 13eme rue de tolbiac mon college la cour13 paris 75 13eme le cimetiere parisien d ivry14 paris 75 13eme l institut dentaire et le parc choisy15 paris 75 13eme l eglise saint hyppolite et le dispensaire17 paris 75 13eme l eglise jeanne d arc18 paris 75 13eme la mairie19 paris 75 13eme l hopital de la pitie cpa

 

 

 

 

 

 

 

 

 Evolution de la population 

Paris 75 demo

 Les personnages liés à la ville 

   La liste est longue, cliquez sur le lien et vous en aurez le détail.Oeil

  Mes ancêtres 

Les Comtes de Paris

Paris 75 ancetres 1Paris 75 ancetres 2Paris 75 ancetres 3Paris 75 ancetres 4

Les personnages de la noblesse nés, mariés, décédés ou inhumés à Paris

Paris 75 ancetres 10Paris 75 ancetres 11Paris 75 ancetres 12Paris 75 ancetres 13Paris 75 ancetres 14

Les personnages du petit peuple nés, mariés, décédés ou inhumés à Paris

Paris 75 ancetres 24Paris 75 ancetres 25

 Carte de Cassini 

Paris 75 cassini

 

 


 

Notes :

(1) L'enceinte de Thiers est créée autour de Paris sous le roi Louis Philippe Ier (1173/1850), qui est convaincu que la construction d'une enceinte de fortifications autour de la capitale empêcherait Paris de tomber aux mains d'armées étrangères comme lors de la Bataille de Paris en 1814 et rendrait la ville imprenable. Un projet, présenté en 1833 à la Chambre des députés par le maréchal Jean de Dieu Soult (1769/1851), président du Conseil et ministre de la Guerre, est  rejeté. Ce n'est qu'en 1840, que ce projet est appouvé par le président du Conseil et ministre des Affaires Etrangères de l'époque, Adolphe Thiers (1797/1877). La construction dure de 1841 à 1844. Elle englobe la totalité de la capitale.
Cette enceinte est détruite entre 1919 et 1929.

(2) Les Très Riches Heures du Duc de Berry, sont un livre d'Heures (livre liturgique destiné aux fidèles catholiques laïcs permettant de suivre la liturgie des Heures, prières quotidiennes chrétiennes réparties sur une journée) commandé en 1410 par le duc Jean Ier de Berry (1340/1416) aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg, peintres et enlumineurs néerlandais. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire, le manuscrit est probablement complété par un peintre anonyme dans les années 1440. Il est achevé en 1485 dans son état actuel par  Jean Colombe (1430/1493) enlumineur français, pour le compte du duc de Savoie, Charles Ier dit Le Guerrier (1468/1490). Acquis par le duc d'Aumale, Henri d'Orléans (1822/1897) en 1856, il est toujours conservé dans son château de Chantilly, dont il ne peut sortir, en raison des conditions du legs du duc.

(3) Les fourches patibulaires, gibet constitué de deux colonnes de pierres, ou plus, sur lesquelles repose une traverse de bois horizontale. Placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public, elles signalent le siège d'une haute justice et le nombre de colonnes de pierre indique le titre de son titulaire. Les condamnés à mort sont pendus à la traverse de bois et leurs corps sont laissés sur le gibet pour être exposés à la vue des passants et dévorés par les corneilles.

 


 

Sources 
Sites, blogs, livres et revues, photograpies ... :
Wikipedia, Sortir à Paris.com

 
 
 

Date de dernière mise à jour : 12/12/2021