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VISAGES DE L'AISNE

 

 

Du VIIIème au XXème siècle

131 familles d‘ancêtres dont une dizaine de la noblesse (roi, comte, seigneur)
ont vécu dans ce département
395 individus dans 52 villes ou villages

où 578 actes ont été enregistrés :
158 naissances
o(o)
202 mariages x
218 décès +(+)

 

 

Les familles …

Noms aisne 5Noms aisne 2

dans les villes

Tableaux par villes 1Tableaux par villes 12Tableaux par villes 13Tableaux par villes 15Tableaux par villes 16Tableaux par villes 18Tableaux par villes 17Tableaux villes 8Tableaux villes 9

voir détails pour chacun dans les communes concernées.

 

Quelques détails historiques

 

 Carloman Ier (751/771)   Roi de france  

Famille : Carolingiens.
Il est le fils de Pépin III dit le Bref (715/768) et de son épouse Bertrade de Laon dite Berthe au Grand Pied (720/783) qui suit.

Mon arbre généalogique : n° sosa 3 864 146 387 284++ en 42ème génération.

Biographie : Il meurt dans son Palais de Samoussy (Aisne) en 771 et est inhumé à la cathédrale  Saint-Remi de Reims.
Il est associé, avec son frère Charles (futur Charlemagne), au sacre de son père en 754 à Saint-Denis.
Après la mort de Pépin, tandis que son frère Charlemagne est sacré roi des Francs en 768, il reçoit l'onction le même jour à Soissons, qui devient capitale de son royaume.
Le partage du royaume entre Carloman et Charlemagne, tel que prévu par Pépin, est remis en cause lors d'une assemblée générale des grands feudataires du royaume : Charlemagne reçoit l'ancienne part de son père : la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine ; Carloman reçoit celle qui avait été dévolue à son oncle Carloman : l'Austrasie, l'Alémanie, la Thuringe, et les pays tributaires.
Les deux frères ne s'entendent pas. En mars 769, Carloman laisse son frère mater seul une révolte des Aquitains menée par Hunald, fils du rebelle Waïfre.
Leur mère Bertrade intervient en politique, afin de régler les différends qui les opposent, en réalisant une alliance avec le duc Tassilon III de Bavière et avec Didier, roi des Lombards. En 770, les deux frères se réconcilient.
À partir de juin 771, pressentant sa mort, il cède plusieurs de ses domaines à l'église abbatiale de Saint-Remi de Reims en échange d'une sépulture en son sein.
Les causes de sa mort soudaine le 4 décembre 771 en son palais de Samoussy sont incertaines.
 Il est inhumé en l'église abbatiale de Saint-Remi de Reims. Lors de la Révolution Française en 1793, le tombeau est vidé, comme celui d’autres monarques.
Dès sa mort, Charlemagne évince ses deux jeunes neveux en prenant possession du royaume de son frère au mépris de tous leurs droits. Gerberge, veuve de Carloman, accompagnée de quelques seigneurs francs, part se réfugier en Italie. Elle aurait pu gouverner au nom de ses enfants, mais préfère se réfugier avec eux auprès du roi Didier de Lombardie. Lorsque Charlemagne conquit la Lombardie, il assiège Pavie. La famille de Carloman se réfugie à Vérone mais la ville est prise et Charlemagne s'empare de Gerberge et de ses enfants.

Union et descendance : Il épouse en 769 Gerberge de Lombardie (+773). Le couple a au moins deux enfants :
- Pépin, né en 770, soutenu par Didier, roi des Lombards, qui demande au pape Adrien de le couronner, mais  il est pris par Charlemagne et probablement enfermé dans un cloître ;
- Cunégonde (770/835), qui épousera Guillaume d’Autun de Gellone dit le Saint (751/812).

  Pépin III de France dit le Bref (714/768)   Roi de france

Famille : Pépinides. Dynastie des Carolingiens.
Il est le fils de Charles de Herstal dit Martel (686/741), maire du Palais de Neustrie et roi des Francs, et de son épouse Rotrude de Trèves (690/725).

Mon arbre généalogique : n° sosa 966 036 689 968++ en 40ème génération.

Biographie : Il nait en 714 à Quierzy (Aisne).
Période de décadence de la dynastie mérovingienne, les rois légitimes n'ont plus aucune autorité, les vrais dirigeants de l'État sont les maires du palais.
À la mort de son père, la charge de maire du palais de celui-ci est partagée, selon la tradition franque, entre ses deux fils. L'aîné Carloman, devient maire du palais d'Austrasie et obtient l'Alémanie et la Thuringe, Pépin devient maire du palais de Neustrie et garde la Provence et la Bourgogne. Griffon, leur demi-frère, n'obtient que quelques comtés. Pépin et Carloman font enfermer Griffon au château de Chèvremont, près de Liège. En 742, les deux frères redéfinissent à Vieux-Poitiers leurs parts respectives et remettent en question les limites traditionnelles des royaumes francs.
Ils entament ensuite une réforme de l'Église, avec l'aide de l'évêque Boniface de Mayence (680/754) qui estime que le clergé était devenu incapable et débauché. Des conciles sont organisés : le premier à la demande de Carloman en avril 743 en Austrasie, le second par Pépin, en mars 744 en Neustrie, à Soissons. Cette réforme met en place une nouvelle hiérarchie au sein du clergé franc, à la tête de laquelle on trouve Boniface. Les prêtres indignes sont destitués. Pépin soutient les tentatives de Boniface pour évangéliser les Germains d'au-delà du Rhin.
En 743, Pépin et Carloman libèrent le mérovingien Childéric III (714/755) du monastère où il a été enfermé par Charles Martel, et lui permettent d'occuper le trône dont leur père l'a évincé.
En 747, Carloman, choisissant la vie monastique en Italie (au monastère du Mont-Cassin), cède la mairie d'Austrasie à son fils Drogon sous la régence de Pépin. Pépin écarte Drogon et devient alors le seul dirigeant effectif de tout le royaume franc. Dès lors, il va tout faire pour se débarrasser de Childéric III.
En 750, Pépin envoie une délégation franque auprès du pape Zacharie, pour lui demander l'autorisation de mettre fin au règne décadent des Mérovingiens, et donc de prendre la couronne à la place de Childéric. Le pape accepte la requête de Pépin.
En novembre 751, Pépin dépose Childéric III, puis se fait élire roi des Francs, au champ de mai à Soissons et devient le premier représentant de la dynastie carolingienne. Childéric est tonsuré (il perd les cheveux longs, signe de pouvoir chez les mérovingiens) et finit ses jours, enfermé au monastère de Saint-Bertin, près de Saint-Omer.
En novembre 751, à Soissons, après l’élection de Pépin par les Francs réunis, les évêques des Gaules le sacrent  au nom de la sainte Église catholique en lui donnant la sainte onction. Le pape Zacharie donne son assentiment au changement de dynastie.
Le nouveau pape Étienne II, successeur de Zacharie mort en 752, vient demander à Pépin son aide militaire contre les Lombards et leur roi Aistulf qui menacent Rome. Il propose à Pépin une alliance par laquelle il confirmerait par un second sacre la grâce divine sur le roi des Francs et sur ses fils. L'accord définitif se fait le 14 avril à Quierzy, sur les bords de l'Oise.
Le dimanche 28 juillet 754, à l'abbaye royale de Saint-Denis, Étienne II sacre une nouvelle fois Pépin et lui confère les titres de roi des Francs et de patrice des Romains. Les fils et héritiers de Pépin, Carloman Ier et Charlemagne, tous deux futurs rois, sont aussi sacrés par la même occasion. Leur mère, Bertrade de Laon, reçoit la bénédiction du souverain pontife. Ce sacre marque officiellement la fin de la dynastie mérovingienne et l'avènement de la dynastie des Carolingiens au pouvoir. 
De 756 à 758, Pépin doit lancer trois campagnes (victorieuses) pour parvenir à repousser les Lombards hors de l'exarchat de Ravenne. Néanmoins, il multiplie les efforts diplomatiques pour tenter de rétablir un semblant de paix entre les Lombards et Rome.
Il lutte continuellement pour asseoir son autorité aux frontières, notamment en Germanie, où depuis l'abdication de son frère Carloman, il est confronté à l'opposition de son demi-frère Griffon, qui s'est fait reconnaître duc de Bavière. Vaincu, ce dernier est fait duc du Maine par Pépin, qui lui confie la Marche de Bretagne, spécialement créée pour lui. Cette manière de l'éloigner des Bavarois vise à le dissuader de se révolter. Mais la mauvaise volonté de Griffon le conduit à chercher à s'allier aux Lombards. Alors qu'il va franchir les Alpes, il se fait tuer par des hommes de Pépin.
Pépin et ses fils sont à l'origine de la troisième église bâtie sur le site de la basilique de Saint-Denis.
Pépin meurt d'hydropisie le 24 septembre 768 à l'abbaye de Saint-Denis, après avoir partagé le royaume entre ses deux fils, Charles (futur Charlemagne) et Carloman Ier. Il est inhumé à Saint-Denis où son épouse, Berthe de Laon, le rejoint en 783. Il est enterré, selon son souhait, au seuil des portes, prostré et non couché sur le dos, à cause des pêchés de son père Charles Martel, les pas des fidèles, entrant dans l’édifice, devant ainsi piétiner la tombe royale.
Au XIIIème siècle, les restes supposés de Pépin et de son père Charles sont ramenés sous la croisée du nouveau transept pour y recevoir les gisants qu'on voit encore de nos jours.

Union et descendance : En 744, il épouse Bertrade de Laon dite Berthe au Grand Pied (720/783) qui suit,  fille du comte Caribert de Laon. Le couple a plusieurs enfants :
- Charles (747/814), futur Charlemagne, empereur d'occident, roi des Francs et roi des Lombards,
- Carloman (751/771),  roi des Francs,
- Gisèle (757/811), abbesse de Chelles,
- Pépin (756/762),
- Berthe,
- Rothaïde,
- Isbergues,
- Adélaïde.
 

 Bertrade de Laon dite Berthe au Grand Pied (720/783) 

Famille : Elle est la fille du comte Caribert de Laon et de son épouse inconnue.

Mon arbre généalogique : n° sosa 966 036 689 969++ en 40ème génération.

Biographie : Elle nait à Samoussy (Aisne).
C'est une aristorate franque.
Elle épouse Pépin III vers 749 alors qu’il n’est encore que maire du Palais. Il devient roi des Francs en 751 et elle est couronnée avec lui à Soissons. En 754, lors du sacre à Saint-Denis elle reçoit la bénédiction du pape, Etienne II, ainsi que ses deux fils, Carloman et Charles.
Dotée d'un caractère doux et affable, Berthe est très active pendant le règne de son mari à qui elle donne souvent des conseils.
Après la mort de son époux, Charles et Carloman deviennent tous deux rois des Francs, le royaume étant partagé entre eux, conformément à la coutume franque. Elle s'efforce de garder une certaine influence sur eux et arrange, notamment, le mariage en 770 de Charles avec Désirée de Lombardie, mais il la répudie dès 771. Elle tente également de maintenir l'entente entre les deux frères.
À la mort de son frère en 771, Charles s'empare de ses possessions et l’écarte. Elle quitte la cour  pour se retirer à Choisy-au-Bac, résidence royale dès l'époque mérovingienne et lieu d'inhumation de certains rois mérovingiens dans l'église Saint-Étienne
Elle y meurt en 783 et est inhumée à la basilique Saint-Denis, auprès de Pépin III dit le Bref, son époux.

Union et descendance : Elle épouse en 744,  Pépin III dit le Bref (voir descendance ci-dessus).

  Charles II dit le Chauve (823/877)    Empereur  Roi de france   

Il épouse Ermentrude d’Orléans le 14 décembre 842 à Quierzy (Aisne). Voir page « Visages de Savoie ».

 

  Charles de Herstal dit Martel (686/741) Duc

Famille : Il est le fils de Pépin II de Herstal dit le Jeune (645/714) et de sa concubine, Alpaïde des Bruyères (650/705).

Mon arbre généalogique : n° sosa 1 932 073 193 696++ en 41ème génération.

Biographie : Il nait en 686 à Herstal (Belgique) et meurt le 15 octobre 741 à Quierzy (Aisne).
Il est duc d'Austrasie, maire du Palais de 717 à 741 et le souverain de facto des royaumes Francs.
Aux yeux de Plectrude, première épouse de Pépin II de Herstal, Charles est considéré comme enfant illégitime parce que né d'Alpaïde, concubine de Pépin bien qu'étant déjà marié. Plectrude fait donc tout pour l'écarter du pouvoir et préserver l'avenir de son petit-fils Théodebald, fils de Grimoald II, âgé de 6 ans à peine, et héritier légitime. Elle fait enfermer Charles.
Les révoltes éclatent, d'abord en Neustrie en 715, puis le peuple du Nord de l'Italie se soulève et se rallie à la Neustrie, enfin les Saxons et des Austrasiens. Chrles s’évade et prend la tête des révoltés d'Austrasie.
Plectrude reconnait sa défaite et lui livre la mairie d’Austrasie.
Aussitôt au pouvoir, Charles installe sur le trône d'Austrasie Clotaire IV. Puis, petit à petit, reprend  le contrôle de tout le Royaume franc et en 719 remporte la Neustrie.  De 720 à 738, il conquiert l'Autriche et le Sud de l'Allemagne et en 734, la partie occidentale des Pays-Bas jusqu'à la Lauwers.
À la mort de Clotaire IV en 719, il remet sur le trône Chilpéric II qui meurt en 721. Il appelle alors le fils de Dagobert III, Thierry IV, retiré à l'abbaye de Chelles, et l'installe sur le trône.
En 732, lors de la Bataille de Poitiers, il affronte les armées omeyyades du gouverneur d'al-Andalus, l'émir Abd el-Rahman. Le triomphe de Poitiers achève de faire de lui le maître du royaume.
À la mort du roi Thierry IV en 737, il décide de ne pas lui choisir de successeur, le rôle des monarques mérovingiens étant devenu totalement insignifiant, il prend donc réellement le pouvoir du Royaume Franc, et règne en toute illégalité jusqu'à sa mort.
Il meurt le 15 octobre 741à Quierzy. Son pouvoir est partagé entre ses deux fils, Carloman obtient l'Austrasie, l'Alémanie et la Thuringe, Pépin III dit le Bref obtient la Neustrie, la Bourgogne et la Provence.
Bien qu'il n'obtient jamais le titre de roi, il eut malgré tout plus de pouvoir que les souverains francs de l'époque, la dynastie mérovingienne était déjà à ce moment en pleine décadence. Son pouvoir marque les prémices de la lignée carolingienne, confirmée par le sacre de Pépin le Bref le 28 juillet 754.
Il obtient le privilège de reposer après sa mort dans la basilique royale de Saint-Denis, dans un imposant sarcophage en marbre au Nord du maître-autel de l’abbatiale.  Au XIIIème siècle, les restes supposés de Charles et de son fils Pépin le Bref sont ramenés sous la croisée du nouveau transept pour y recevoir les gisants qui existent encore.

Union et descendance : Il épouse en premières noces Rotrude (+724) qui donne naissance à  :
- Carloman (705/754), maire du palais d'Austrasie de 741 à 747, avant de se retirer au monastère du Mont-Cassin ;
- Pépin le Bref (715/768), maire des palais de Bourgogne, de Neustrie et d'Austrasie, roi des Francs  ;
- Hiltrude (+754), qui épousera en 741 Odilon, duc de Bavière ;
- Landrade ;
- Aude de France, qui épousera Théodoric, comte d'Autun, mère de Guillaume de Gellone.

Il épouse en seconde noces, Chrotais, probable cousine de la précédente, qui donne le jour à un fils :
- Bernard (+787), abbé et comte de Saint-Quentin.

Il épouse en troisième noces en 725, Swanahilde, issue de la maison bavaroise des Agilolfinges, qui donne naissance à :
- Griffon (726/753), comte du Mans, du Vexin et duc de Bavière.

Enfin, une concubine inconnue donne naissance à :
- Jérôme ou  Hiéronymus  (+776), abbé de Saint-Quentin ;
- Remi de Rouen (+771), évêque de Rouen.
 

  Rotrude de Trèves (690/725) 

Première épouse du précédent et fille de L’évêque de Trèves,  Liévin de Poitiers (660/713) et de son épouse Wiligarde de Bavière,  meurt à Quierzy (Aisne) en 725.

 Robert Ier (860/923)      Roi de france

Famille : Robertiens.
Il est le fils de Robert IV dit le Fort (815/866), marquis de Neustrie et comte de Tours, et de son épouse Mathilde Emma d'Altdorf (840/866).

Mon arbre généalogique : n° sosa 30 188 647 680++ en 35ème génération.

Biographie : Il meurt le 15 juin 923 à Soissons (Aisne).
Il est comte de Paris et de la Marche de Neustrie en 888), Abbé in commendam de plusieurs abbayes, Roi des Francs en  922 et 923.
Devenu roi en 888, son frère Eudes le nomme à la tête de plusieurs comtés.
Il ne revendique pas la couronne de France quand son frère meurt en 898, reconnaissant les droits à la succession du roi carolingien, Charles III le Simple, qui  le confirme duc de la Gaule celtique  (Neustrie).
Il défendle Nord de la France contre les attaques des Normands. En 911, il participe à la bataille qui libère Chartres, défendue par son évêque Jousseaume, du siège normand.
La paix entre lui et le roi Charles se prolonge jusqu'en 921. Date à laquelle, avec l'appui des nobles les plus puissants, il attaque le roi qui s'enfuit en Lorraine.
Il est alors couronné roi des Francs à Reims par l'archevêque de Sens, Gautier, le dimanche 30 juin 922.
Charles rassemble une armée et marche contre lui. Il est tué le 15 juin 923 après moins d'un an de règne par Fulbert au cours de la bataille de Soissons.
Grâce au courage et au sang-froid du fils de Robert, Hugues le Grand, la victoire revient au clan des Robertiens, empêchant le roi Charles III de récupérer sa couronne.
Les grands du royaume élisent alors Raoul, duc de Bourgogne, son beau-fils, roi des Francs. Il est sacré le 13 juillet 923.
Il est inhumé en l’abbaye Sainte-Colombe fondée par le roi des Francs Clotaire II en 620, qui est détruit durant la Révolution Française.

Union et descendance : De sa première épouse, Aélis du Maine, il aune fille : Adèle, qui épousera vers 907, Herbert II, comte de Vermandois.

Il épouse ensuite Béatrice de Vermandois, fille d'Herbert Ier, comte de Vermandois. Le couple a 2 enfants :
- Emma, qui épousera vers 918, Raoul, duc de Bourgogne puis roi de France,
- Hugues dit le Grand, duc des Francs, père d'Hugues Capet,
- Richilde.

Robert Ier de Dreux dit le Grand (1125/1188)  Comte de france

Famille : Il est le 5ème fils du roi Louis VI  dit le Gros (1081/1137) et de son épouse Adèle de Savoie (1100/1154).

Mon arbre généalogique : n° sosa 35 848 810++ en 28ème génération.

Biographie : Il décède le 11 octobre 1188 à Braine (Aisne).
En 1137, il reçoit en apanage le comté de Dreux, de son frère Louis VII devenu roi à la mort de leur père.
Par son second mariage, en 1145, avec Harvise d'Évreux, il devient comte du Perche.
En 1152, à l'occasion de son troisième mariage avec Agnès de Baudement, dont il adopte les armes, il reçoit le comté de Braine et les seigneuries de Fère-en-Tardenois, d'Arcy, de Nesles, de Longueville, de Quincy-sous-le-Mont, de Savigny-sur-Ardres de Baudement, de Torcy, de Chailly de Longjumeau et fonde la seigneurie de Brie-Comte-Robert.
Avec son frère le roi Louis VII, Robert participe à la 2ème croisade en 1147 et à l'échec du siège de Damas en 1148. Il revient en France avant la fin de la croisade  et fomente une conspiration contre son frère Louis VII, afin de lui prendre le pouvoir. Mais, son action est contrecarrée avec succès par l'abbé Suger de Saint-Denis, régent du royaume en l'absence du roi.
Il combat les Anglais pendant la guerre civile anglaise et participe en 1154 au siège de Sées en Normandie.
Il accorde en 1180 une charte communale à la ville de Dreux et fonde la ville de Brie-Comte-Robert ( ainsi appelée de son nom).
En 1184, il cède son titre de comte de Dreux à son fils Robert II.
Il meurt en 1188 et est inhumé en l'Église abbatiale Saint-Yved de Braine.

Union et descendance : Il épouse en premières noces vers 1140, Agnès de Garlande (1122/1143), fille d'Anseau de Garlande, sénéchal de France et comte de Rochefort. Le couple a 1 fils :
- Simon (1141/1182), seigneur de La Noue.

En secondes noces vers 1144, il épouse Harvise d’Evreux (1118/1152) fille de Gautier d'Evreux, comte de Salisbury. Le couple a 1 fille :
- Adèle Alix (1145/ 1210), qui épousera vers 1156 Valéran III, comte de Breteuil ; en secondes noces en 1161 Guy II, seigneur de Châtillon ; en troisièmes noces Jean Ier de Thorotte  (+ 1176) ; en quatrième noces avant 1183 Raoul Ier de Nesle, comte de Soissons (+1235).

En troisièmes noces en 1152, il épouse Agnès de Baudement (1130 /1204) comtesse de Braine  et fille de Guy de Baudement, comte de Braine, et de son épouse Alix de Braine. Elle est veuve de Milon de Brienne, fils de Gautier Ier de Brienne.
Le couple a 10 enfants :
- Robert II (1154/1218), comte de Dreux et de Braine,
- Henri (1155/1199), évêque d'Orléans,
- Alix (1156/1217), qui suit,
- Philippe (1158/1217), évêque de Beauvais,
- Isabeau (1160/1239), qui épousera en 1178 Hugues III de Broyes (+1199), seigneur de Broyes et de Châteauvillain,
- Pierre (1161/1186), seigneur de Bouconville-Vauclair en partie,
- Guillaume (1163/1189), seigneur de Brie-Comte-Robert, de Torcy et de Chilly,
- Jean (1164/1189),
- Mamilie (1166/1200), religieuse à l'abbaye du Charme (au Nord de Château-Thierry),
-
Marguerite (1167/- ), religieuse à l'abbaye du Charme.

 

 Alix II de Dreux (1156/1217) 

Famille : Fille du précédent et de sa troisième épouse, Agnès de Baudement.

Mon arbre généalogique : n° sosa 117 24 405++ en 27ème génération.

Biographie : Elle est dame de Braine où elle est née en 1156.
Raoul de Coucy veuf, et désireux d'enfant mâle, prend une seconde alliance avec elle. Elle est princesse de sang royal et sa parente au 4ème degré.
Son frère Robert II, comte de Dreux et de Braine, épouse en 1184, Yolande de Coucy (1161/1222), fille ainée du premier mariage de Raoul avec Agnès de Hainaut dite la Boiteuse (1152/1173).
En 1207, elle approuve toutes les aumônes que son défunt époux a octroyées sur son douaire à l'Église de Prémontré.
Elle meurt le 28 décembre 1218 à Coucy-la-Ville.

Union et descendance : Elle épouse  en 1174,  Raoul Ier de Coucy (1134/1191), seigneur de Coucy, qui suit.  
Le couple a 5 enfants :
- Enguerrand III de Coucy, qui suit,
- Thomas de Coucy-Vervins (+1253), auteur de la branche des Coucy-Vervins. Il épousera Mahaut de Rethel,  fille de Hugues II de Rethel, comte de Rethel et de son épouse  Félicité de Broyes, dame de Beaufort,
- Robert de Coucy (1185/1234), seigneur de Pinon, qui épousera Élisabeth (1205/1219), vicomtesse de Mareuil, fille de Robert de Pierrepont et d'Eustachie de Roucy (1170/1221),
- Raoul de Coucy, évêque de Noyon,
- Agnès de Coucy (+1214), qui épousera Gilles Ier de Beaumetz, châtelain de Bapaume, puis en secondes noces Robert de Wavrin, seigneur de Lillers et sénéchal de Flandre.

 Raoul Ier de Coucy (1142/1191)    Vicomte de france        

Famille : Fils d’Enguerrand II de Coucy et de son épouse Agnès de Beaugency.
Epoux de la précédente.

Mon arbre généalogique : n° sosa 117 924 404++ en 27ème génération.

Biographie : Il nait à Coucy (Aisne) en 1142.
Il est sire de Coucy, seigneur de Marle, de La Fère, de Crécy (sur-Serre), de Vervins, de Pinon, de Landouzy (la-Ville), de Fontaine (lès-Vervins).
Son arrière-grand-père, Enguerrand de Boves, comte d'Amiens, seigneur de Boves, de la Fère et de Marle, est possesseur vers 1085 du château de Coucy. Il en devient vicomte, et en donne le nom à ses descendants.
Avant de partir en Terre Sainte, il fait un partage de ses terres et seigneuries entre ses enfants.
Il est chef croisé lors de la 3ème croisade.
 Il est tué au siège de Saint-Jean-d'Acre en 1191 et son corps apporté en l'abbaye de Foigny en Thiérache où il est inhumé en juillet

Union et descendance : Il épouse en premières noces Agnès de Hainaut dite la Boiteuse, fille du comte Baudouin IV de Hainaut (+1171) et tante d'Isabelle de Hainaut, première femme de Philippe Auguste.
Le couple a pour enfants :
- Yolande de Coucy (1161/1222), mariée en 1184 à Robert II de Dreux,
- Isabeau, qui épousera en premières noces le comte Raoul de Roucy , et en secondes noces Henri III (+1211), comte de Grandpré,
- Ade, qui épousera Thierry, seigneur de Beure.

En secondes noces, il épouse  Alix II de Dreux (voir ci-dessus), dont descendance suit.

 Enguerrand III de Coucy dit le Bâtisseur ou le Grand (1182/1242)  Comte de france

Famille : Fils du précédent et de sa seconde épouse Alix de Dreux.

Mon arbre généalogique : n° sosa 117 924 n398++ en 27ème génération.

Biographie : Il nait en 1182 au château de Coucy (Aisne) et meurt en 1242 à Gercy (Aisne).
Il est seigneur de Coucy, de Condé, de La Fère, de Marle, de Crépy et de Vervins, comte de Roucy et du Perche.
Il est le plus ambitieux des seigneurs de Coucy et symbolise la lutte opiniâtre des grands féodaux contre la Couronne pour préserver leur indépendance. Au cours de sa souveraineté longue d'une cinquantaine d'années, il accorde des chartes de franchises à plusieurs communes relevant de son autorité.
En 1200, il s’empare de Roucy mais est contraint de le re-céder vers 1204 à la comtesse Eustachie de Roucy (1165/1211).
En 1214, il prend part à la Bataille de Bouvines où son action fait remarquer son courage. Avant cette bataille, une messe est dite, puis le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223) dans un simulacre de la Cène, demande à ses chevaliers de manger le pain et de boire le vin, en signe de fidélité. Enguerrand III est le premier à prendre le pain et à le tremper dans le vin. Durant la bataille, à la vue de l'Empereur Otton de Brunswick, il le charge au galop, lance baissée et le désarçonne.
Il participe à la Croisade des Albigeois qui ensanglante le Midi de la France de 1208 à 1229.
En 1226, le roi Louis VIII dit le Lion (1187/1226) meurt inopinément en laissant le trône des Capétiens à un enfant de 12 ans, le futur Louis IX dit saint Louis. La régence du royaume est confiée à la mère du jeune prince, la reine Blanche de Castille (1188/1252). Enguerrand juge le moment opportun pour asseoir définitivement la suprématie des grands barons, dont il se fait le porte-parole.
Pour montrer sa puissance et légitimer ses intentions, il entreprend la construction de nombreux châteaux forts dont Marle, Assis-sur-Serre, Saint-Gobain et Folembray.
En position de force, Enguerrand réussit à convaincre les grands seigneurs, ses pairs, de l'aider à enlever le jeune Louis IX pour ceindre la couronne royale à sa place. Le complot aurait réussi sans la trahison de Thibault IV de Champagne qui, au dernier moment, se range du côté de Blanche de Castille, certainement séduit par ses charmes.
Le sire de Coucy n'en garde pas moins la réputation du plus puissant baron du royaume.
Les travaux de reconstruction du vieux château de Coucy, commencés vers 1225, se poursuivent jusqu'à sa mort en 1242. La forteresse, un énorme quadrilatère, flanqué de quatre tours colossales, est couronnée d’un donjon dont le célèbre architecte, Viollet-le-Duc, dira  auprès de ce géant, les plus grosses tours connues, soit en France, soit en Italie, ou en Allemagne, ne sont que des fuseaux. Cette construction traduit la démesure de son ambition.
Lorsqu’il meurt accidentellement en 1242 à Gercy,  transpercé par sa propre épée à la suite d’une chute de cheval, il laisse à sa descendance un domaine considérable.

Union et descendance : En premières noces, il épouse Béatrix de Vignory, veuve de Jean Ier, comte de Roucy.

En secondes noces, il épouse Mathilde de Saxe, veuve de Geoffroy III, comte du Perche, fille d'Henri dit le Lion, duc de Bavière et de Saxe et de son épouse Mathilde d'Angleterre.

En troisièmes noces, il épouse Marie de Montmirail et d'Oisy, fille du bienheureux Jean de Montmirail, qui suit.
Le couple a 6 enfants :
- Marie de Coucy, qui épousera le roi Alexandre II d'Écosse dit Le Pacifique, puis en secondes noces vers 1251 Jean d'Acre (+1296), fils de Jean de Brienne, roi de Jérusalem et empereur d'Orient.
- Raoul II de Coucy, qui décède en 1250 au cours de la Bataille de Mansourah en Égypte lors de la septième croisade, près du comte d'Artois, frère de saint Louis, qu'il défendit au prix de son sang.
- Enguerrand IV de Coucy (+1311)
- Jean de Coucy,
- Alix Ière de Coucy, qui épousera le comte de Guînes, Arnould III,
- Jeanne de Coucy, qui épousera Jean Ier seigneur de Mailly, d'Acheu et de Ploich.

 

 Thomas II de Coucy (1180/1253) 

Famille : Frère du précédent.
Il fonde la branche de Coucy-Vervins.

Mon arbre généalogique : n° sosa 58 962 202++ en 26ème génération.

Biographie : Il est seigneur de Vervins, Fontaine et Landouzy.

Union et descendance : Il nait en 1180 au château de Coucy (Aisne).
Il épouse en 1224 Mahaut de Rethel (1203/1255), dame de Trie, Charmentray et Chamery, fille d'Hugues II de Rethel, comte de Rethel, et de Félicité de Broyes, dame de Beaufort.
Le couple a plusieurs enfants :
- Thomas III de Coucy (+1276), seigneur de Vervins, Fontaine, Landouzy et Chamery , qui épousera Isabeau de Looz, fille d'Arnoul IV de Looz puis Marguerite de Picquigny ;
- Jean de Coucy ;
- Yolande de Coucy, qui épousera Arnaud de Mortagne ;
- Félicité de Coucy (1222 /1307), qui épousera Baudoin d'Avesnes, seigneur de Beaumont ;
- Agnès de Coucy (1248/1277), qui épousera Gobert VII d'Apremont, seigneur d'Apremont, de Dun et de Rouvres (voir « Visages de la Meuse »).

 

 Marie de Montmirail (1192/1272) 

Famille : Fille de Jean Ier de Montmirail le Bienheureux (1165/1217), baron, et de son épouse Helvide de Dampierre (1159/1224) qui suivent.

Mon arbre généalogique : n° sosa 117 924 399++ en 27ème génération.

Biographie : Elle décède au château de Coucy (Aisne) et est inhumée à Longpont (Aisne).
Elle est dame de Meaux, de Montmirail, d'Oisy, de la Fère et de Saint-Gobain.
Elle apporte, à la mort de son frère Mathieu de Montmirail en 1262, l'ensemble des titres et biens de la Maison de Montmirail et d'Oisy à la Maison de Coucy.
En 1264, elle abandonne définitivement toutes ses seigneuries à son fils Enguerrand et ne se réserve que le titre de Dame de la Fère.
En 1271, elle demande par une charte que l’abbaye de Longpont abrite sa sépulture près de celle de son père. Elle y est inhumée à sa mort.

Union et descendance : Elle épouse en 1213 Enguerrand III de Coucy (voir plus haut).

 

 Jean Ier de Montmirail, le Bienheureux (1165/1217)  Baron de france

Il nait le 29 septembre 1165 à Montmirail (Marne) et est inhumé à l’abbaye de Longpont (Aisne). Voir « Visages de la Marne ».

 

 Bouchard de Guise (1125/1167) 

Famille : Il est le fils de Gui de Guise (1070/1141) et de son épouse, Alix de Montmorency.

Mon arbre généalogique : n° sosa 471 697 614++ en 29ème génération.

Biographie : Il nait à Guise (Aisne) vers 1125.
Il est seigneur de Guise.
En 1121, il souscrit une charte de son père en faveur de l’Abbaye Saint-André-du-Cateau (aujourd’hui Le Cateau-Cambresis).
En 1133, il confirme une donation à l’abbaye Saint-Vincent de Laon.
En 1155, il attribue des droits de passage et de circulation de marchandises au profit de Bucilly (Aisne).

Union et descendance : Il épouse Adélaïde de Soupir, fille de Baudouin et de son épouse Machane.
Ils ont au moins une fille : Alix Adèle de Guise (1155/1208) qui épousera Jacques Ier d’Avesnes, seigneur d’Avesnes et de Condé.

 

 Nocher Ier de Bar (930/1003)   Comte de france

Famille : Il est le fils d’Achard de La Ferté-sur-Aube (890/930) seigneur de La Ferté-sur-Aube, et de son épouse Acharde de Bar-sur-Aube.

Mon arbre généalogique : n° sosa 60 377 296 648++ en 36ème génération.

Biographie : Il nait vers 930 à Soissons (Aisne).
Il est comte de Bar-sur-Aube.

Union et descendance : Il épouse Adelise de Vermandois, fille de Gui Ier de Vermandois (955/995) comte de Soissons, et de son épouse Adélaïde d’Anjou.
Le couple a 2 fils : Nocher II qui suit et Béraud.

 

 Nocher II de Bar (984/1020)   Comte de france

Famille : Il est le fils du précédent.

Mon arbre généalogique : n° sosa 30 188 648 324++ en 35ème génération.

Biographie : Il nait vers 984 à Soissons (Aisne).
Il est comte de Bar-sur-Aube.

Union et descendance : D’une épouse inconnue, il a au moins 1 fils, Nocher III (995/1040) qui lui succède.

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 17/11/2017