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Oeuilly

 

Oeuilly 02 adm

 

Oeuilly 02 geoPetit village de l’ancien Laonnois situé sur la rive droite de l’Aisne, il est entouré par les communes de Pargnan, Moussy-Verneuil et Bourg-et-Comin la plus grande ville à proximité.

 Toponymie 

Ully, Euilly, Ulliacum, Eulliacum.

 Hydrographie 

La rivière L'aisne est le principal cours d'eau qui traverse la commune.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

En 853, le village est donné par mon ancêtre le roi Charles II dit le Chauve (823/877) à l'abbaye Notre-Dame de Soissons. Le hameau de Gény (à présent Cuissy et Gény) dépend d'Oeuilly jusqu'en 1133 et sa nomination en paroisse autonome.
En 1914/1918, le village se trouve un peu en retrait du front, à l’abri relatif des bombardements allemands grâce à la pente. C’est donc une base arrière pour les Français, zone de repos ou point de départ des soldats.
En 1917, pendant l’offensive du général Robert Georges Nivelle ( un poste de secours y est intallé.
En 1918, Œuilly connaît de brefs combats le 27 mai puis le 10 octobre et quelques semaines d’occupation allemande.

 Chroniques communales 

Les chemins de fer de la Banlieue de Reims (C.B.R.) pendant la Première Guerre Mondiale
Ce réseau secondaire de chemins de fer à voie métrique, rayonne sur trois départements : la Marne, l'Aisne et les Ardennes. A son apogée, il s'étend sur 400 Kms et dessert 180 communes.
La première ligne est ouverte en 1896.
Les sapeurs de chemins de fer ont une intense activité au cours de la Première Guerre Mondiale. Début 1917, de nouvelles lignes sont construites dans le secteur du Chemin des Dames, d’autres sont raccordées entre elles, les gares sont agrandies, des ouvrages d’art sont construits ou réparer pour permettre l’approvisionnement en vivres et matériaux et le transport des hommes et des blessés. Chaque opération suppose des travaux importants alors que les chantiers sont fréquemment bombardés. Pour les dissimuler aux avions, une  partie des travaux ne peut-être réalisée que de nuit, par ailleurs les voies sont camouflées avec toiles et branchages.
Train du cbrSur « La vie du Rail » du 20 octobre 1983, un article sur la ligne Soissons-Rethel  évoque de façon générale les dommages subis par cette ligne durant la Première Guerre Mondiale : "La déclaration de guerre interrompit tout service, au 31 août 1914, et la ligne fut détruite en grande partie par l'avancée allemande. La préparation des offensives françaises de 1917 nécessita la mise en place, dans la vallée de l'Aisne, d'une infrastructure ferroviaire apte à assurer le ravitaillement du front en cas de progression rapide. Une voie métrique, construite de toutes pièces, escaladait le plateau qui s'étend entre les vallées de la Vesle et de l'Aisne et aboutissait à Villers-en-Prayères, à proximité de la plate-forme abandonnée de la ligne Soissons-Rethel. Bien qu'assez endommagée, la réfection en fut entreprise vers l'ouest jusqu'à Pont-Arcy, vers l'est jusqu'à Concevreux. Ultérieurement, il fut question de rétablir la circulation jusqu'à Pontavert mais toujours les tentatives de reconstruction échouèrent sous le feu de l'ennemi… ».
À la fin de la guerre, les C.B.R sont décorés de la Croix de guerre.
De 1919 à 1924, le travail est intense pour la remise en état des lignes, pour la reconstruction et pour l'évacuation des reliefs de la guerre. Le nombre de kilomètres de voies en service passe de 45 en mars 1919, à 140 en avril puis 468, fin 1919 et 526 fin mars 1920. L'exploitation assure le trafic quotidien et aussi celui de la reconstruction.
En 1927,  le C.B.R est racheté et son réseau affermé à la Société Générale des Transports Départementaux, société de transport routier.
En 1929, on assiste aux premières suppressions de trains justifiées par le développement des transports automobiles. Le trafic voyageur cesse sur le réseau en 1947 et l'arrêt du transport de marchandises intervient en 1953.

Le pont routier sur l’Aisne
Avant 1914, le pont est constitué de trois travées métalliques solidaires reposant sur 2 culées et 2 piles en maçonnerie. En 1914, le tablier métallique est entièrement détruit ainsi que la culée rive gauche. La pile rive gauche est ébranlée et à démolir, celle de la rive droite est en bon état, seul le couronnement de la culée est détruit. Après cette destruction, un pont Pigeaud est installé provisoirement.
En 1919, un projet de reconstruction est mis au concours. Quatre propositions sont présentées. En 1921, en attendant la reconstruction définitive du pont, un pont provisoire pour assurer la circulation pendant les travaux est mis en service en s'appuyant sur le pont Pigeaud.
De 1921 à 1923,  un marché de gré à gré est passé pour la reconstruction définitive du pont. Il est réceptionné en 1923 et le pont Pigeaud est démonté et enlevé.
En 1940,  le pont subit de gros dégâts, le tablier et la culée rive gauche sont complètement détruits. Les piles sont détruites mais les fondations ne sont pas touchées,. Il est remis en état  en 1941, la reconstruction du tablier est reprise ultérieurement.
En 1944, le pont est démoli, le passage de la rivière se fait au moyen d'une barque. La traversée n'est pas sans danger en temps de crue, ce qui oblige les ouvriers à faire un long détour de 6 Kms par Bourg-et-Commun et Villers-en-Prayères pour se rendre à la sucrerie. La construction d'une passerelle piétonne est réalisée pour relier les 2 rives de l'Aisne. 
En 1947, le pont est reconstruit. 
En 1977, à la suite d'un affaissement de la pile rive gauche consécutif à des travaux, le tablier présente des désordres. Afin de remettre l'ouvrage en service une réparation provisoire est entreprise.
En 1978,  les pluies importantes de l'hiver 1977 et du printemps 1978 provoquent des crues prolongées de la rivière. Les travaux de réparation sont entrepris .

 Patrimoine 

L’église Saint-Rémi
Construite en pierres de taille, elle est l’édifice le plus ancien de la commune. Son saint patron est Saint Rémi (+533)  né à Cerny-en-Laonnois, fils du comte Emile et de sainte Célinie, élu évêque de Reims à l'âge de 22 ans, qui gouverne cette église pendant 70 ans.
À l’intérieur, on découvre une vierge en bois sculpté du XIVème siècle, des fresques peintes au XVème siècle découvertes dans les années 1990 et un chœur avec des boiseries du XVIIIème siècle.
Sa charpente de chêne est restaurée en 2017 et la couverture en tuiles plates à l'ancienne est refaite en même temps. Lors des travaux, une partie du plafond s'effondre. L'église est fermée pour des raisons de sécurité. Une souscription publique est faite pour aider la commune à financer la restauration du plafond, de la nef et du choeur à l'identique du plafond d'origine.
La découverte d'une photographie de l'intérieur de l'église, prise par un allemand pendant le Première Guerre Mondiale, permet d'engager la restauration des boiseries du choeur telles qu'avant 1914 et de créer une grille en fer forgé, identique à celle figurant sur cette photographie. 

Le cimetière français
Il est situé à la sortie du villagesur les premières pentes qui mènent au plateau du Chemin des Dames, sous les carrières de la Chaouia et regroupe les corps de 1159 soldats.
Aménagé dès avril 1917, il recueille es corps de la 6ème Armée du général Charles Marie Emmanuel Mangin (, puis des troupes qui se succèdent dans la zone, surtout pendant la meurtrière Bataille des Observatoires, mais aussi quelques sépultures allemandes. En avril 1918, il y a plus de 2 000 tombes dans le cimetière. Dans les années qui suivent la guerre, après transfert des Allemands vers Cerny et le rapatriement des corps des familles le demandant, le nombre diminue considérablement et le cimetière est réaménagé.

Le monument aux morts du cimetière français.

Les creutes de la Chaouia, dominent la vallée de l’Aisne
Ce sont les Zouaves marocains qui occupent cette creute en avril 1917 et qui la baptisent ainsi, d’après le nom d’une région du Maroc mais aussi du nom méprisant donné aux tribus arabo-berbères qui pratiquent l’agriculture et l’élevage de moutons.
Elle est transformée en poste de commandement par les Français du 6ème régiment du Génie Civil : des piliers maçonnés renforcent la carrière. A l'intérieur, les trois niveaux sont subdivisés en de multiples dortoirs via des cloisonnements en pierres de taille. De nombreux clous, quelques signatures témoignent du cantonnement des soldats. Il faut noter la présence d'au moins deux sapes permettant de rejoindre les tranchées, dont une aménagée de marches. Le nom du site est gravé, en français et en arabe, dans la roche.
La creute n’est aujourd’hui pas entretenue et subit les affres du temps et les dégradations des visiteurs.

Le pont sur l’Aisne.

La sucrerie de Hautes Rives
Elle est créée en 1858 et située sur la rive gauche de l’Aisne, en bordure du canal latéral. Toute proche du front en 1914, son activité cesse lorsque les combats s’installent.

La gare de la ligne Soissons-Rethel. En 1917 une nouvelle ligne de Blanzy à Villers-en-Prayères, moins exposée que l’ancienne, est construite.

Le château est aujourd'hui propriété privée.

Une croix de chemin sur la route de Pargnan.

 Evolution de la population 

 Oeuilly demo 1

 Nos ancêtres d'Oeuilly … 

Naissances/baptêmes :
LAPLACE Marie Louise (sosa 445G9) le 30 avril 1731.
ROUSSEAUX Hyacinthe Frédéric Martial (sosa 222G8) le 28 mai 1758.
ROUSSEAUX Louis (sosa 444G9) à une date inconnue.

Unions :
HAPPILLON Albert (sosa 218G8), 1er mariage, avec GEORGE Jeanne Marguerite (hs) le 21 janvier 1777.
LAPLACE Simon (sosa 890G10) et PRUDHOMME Marie Claude (sosa 891G10) le 3 février 1728.
MICHEL Louis (sosa 110G7), 2ème mariage, avec ROUSSEAUX Marie Anne (sosa 111G7) le 28 août 1822.
PRUDHOMME Laurent (sosa 1782G11) et CULOT Marie (sosa 1783G11) le 28 février 1701.
ROUSSEAUX Louis (sosa 444G9) et LAPLACE Marie Louise le 19 février 1749.

Décès/inhumations :
Douant marie 1772DOUANT Marie (sosa 877G10)  Veuve LEROUX et HANNOTEAUX, épouse DELAGRANGE, le 19 mai 1802.
Sa signature ci-contre en 1772.

LACROIX Marie Françoise (sosa 223G8), épouse ROUSSEAUX, le 24 mai 1813.
LAPLACE Marie Louise (sosa 445G9), épouse ROUSSEAUX, le 31 mars 1794.
LAPLACE Simon (sosa 890G10) le 13 juillet 1753. Il était tisserand et vigneron.
ROUSSEAUX Hyacinthe Frédéric Martial (sosa 222G8) le 11 juin 1833. Il était cribleur, vigneron et manouvrier.
Rousseaux louis 1750ROUSSEAUX Louis (sosa 444G9) le 18 mars 1794. Il était vigneron. Sa signature ci-contre en 1749.

Domiciles :
LAPLACE Simon (sosa 890G10) et PRUDHOMME Marie Claude, en 1749.
PRUDHOMME Laurent (sosa 1782G11) et CULOT Marie, en 1731.
ROUSSEAUX Hyacinthe Frédéric Martial (sosa 222G8) et LACROIX Marie Françoise, en 1822.

 Carte de Cassini 

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Sources
Sites, blogs, photo, lectures : 
Wikipedia.

Date de dernière mise à jour : 06/10/2020