Pargny-la-Dhuys
Pargny-la-Dhuys (Aisne)
Pargny-la-Dhuys (Aisne) le village
Pargny-la-Dhuys (Aisne) l'église Saint Martin
Pargny-la-Dhuys (Aisne) intérieur de l'église Saint Martin
Pargny-la-Dhuys (Aisne) statue église Saint Martin
Pargny-la-Dhuys (Aisne) CPA l'église
Pargny-la-Dhuys (Aisne) CPA captation des sources les foins
Pargny-la-Dhuys (Aisne) CPA la gare
Pargny-la-Dhuys (Aisne) CPA le ravin des sources
Pargny-la-Dhuys (Aisne) le lavoir
Pargny-la-Dhuys (Aisne) point de départ de l'acqueduc
Village de l'ancienne Brie Champenoise construit sur une ancienne ferrière ou mine de fer qui appartient au XVème siècle au comte de Braine, peut-être Robert Ier de Sarrebruck-Commercy (+1464).
Il est situé à 100 kms de Laon et 30 kms de Château-Thierry et limitrophe du département de la Marne et de 6 communes, Montlevon, Montigny-lès-Condé, Vallées-en-Champagne, Verdon, Corrobert et Dhuys-et-Morin-en-Brie.
Toponymie
Dhuys provient du gaulois Dusius = démon, une rivière divinisée. Il donne ensuite en langue d'oïl duit ou dui = nom de source puissante, une source dans laquelle on lave ou un petit lavoir, un conduit d'eau, un canal, et par allitération, en vieux français le verbe dhuir = mener.
Pargny-la-Dhuys s’appelle autrefois Pargny-en-Brie.
Hydrographie
Lieu de captage des eaux de la Dhuys, l'aqueduc fut construit sous l'empereur Napoléon III (1808/1873).
Histoire
Seigneurs et gens de noblesse
En 1460, Louis de Luxembourg-Saint Pol (1433/1475), connétable, comte de Brienne, condamné à mort et exécuté pour haute trahison en place de Grève.
En 1476, Louis de Lenoncourt, chambellan et conseiller du roi Louis XI dit Le Prudent (1423/1483), vicomte de Meaux, seigneur de Condé et Pargny.
Marie de Luxembourg-Saint Pol (1472/1547), petite-fille de Louis de Luxembourg-Saint Pol, épouse de François de Bourbon-Vendôme (1470/1495).
Louis de Bourbon-Vendôme (1443/1557), cardinal, fils du précédent.
Louis Ier de Bourbon-Condé (1530/1569), neveu du précédent. duc d'Enghien.
Le dernier seigneur est le comte de La Tour du Pin.
Patrimoine
L’église Saint-Martin
Elle possède des arcades gothiques et un clocher effilé recouvert d’ardoises. A l'intérieur, surplombant le maître autel, la statue d'un soldat en haut de chausses non identifié et une statue de la vierge en bois sculpté du XVIème siècle.
Le lavoir est décoré sur le thème de la fable de La Fontaine Le fermier, le chien et le renard.
Hameaux, lieux dits, faubourgs et écarts
La Ville aux Bois, Fontaine Bornet, Montgrimont, Le Bas Laval, La Léonière, La Fontaine, La Cramaillerie, Courjenson et La Ferme Fontaine.
Chronique communale
L’aqueduc de la Dhuys
En 1850, l'eau potable distribuée dans Paris provient de prélèvements directs dans la Seine et dans le canal de l'Ourcq. La pollution de ces eaux devient trop importante et de nombreuses épidémies se déclarent. Le Préfet de Paris, le baron Georges Eugène Haussmann (1809/1891, portrait de droite) lance ce qu'il appelle la Bataille des eaux de sources.
Les sources de la Dhuys, situées à Corrobert au Nord-Est de Montmirail (Marne), sont acquises par la Ville de Paris en 1859. Le décret déclarant la dérivation de ces sources d'utilité publique est publié en 1862. Les travaux commencent en 1863 et l'eau arrive pour la 1ère fois à Paris en 1865 au réservoir de Ménilmontant.
La longueur totale de l'aqueduc est de 131 kms. C'est un ouvrage de type gravitationnel : l'eau s'écoule dans l'aqueduc, il n'y a pas de pompes.
Quatre départements sont traversés : l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis et la Seine. Le débit de l'eau transporté par l'aqueduc est d’environ 20 000 m3/jour soit 231 litres à la seconde. Son acheminement pour Paris est de 3 jours environ, soit une moyenne de 1800 m à l'heure.
Cet aqueduc, dans son parcours, suit monts et vallées empruntant au départ celle du Surmelin à partir de Pargny-la-Dhuys et ensuite la vallée de la Marne à partir de Fossoy pour traverser le plateau de la Brie.
Evolution de la population
Nos ancêtres de Pargny-la-Dhuys …
Unions :
ARNOULT Crépin (sosa 1068G11), 1er mariage, avec HIERNARD Anne (hs) le 16 février 1690.
FAULQUES Charles (sosa 1084G11), 1er mariage, avec TIROUIN Marguerite (hs) le 2 février 1715.
FAULQUES Jean (sosa 542G10) avec MAILLARD Marie Marguerite (sosa 543G10) le 18 novembre 1721.
Décès/inhumations :
FORTIN Toussaine (sosa 1085G11), épouse FAULQUES, le 28 novembre 1714.
GAUDIS Marguerite (sosa 1087G11), épouse MAILLARD, le 4 mars 1730. Elle était veuve depuis 20 ans.
MAILLARD Marie Magdeleine (sosa 543G10), épouse FAULQUES, le 2 juillet 1770.
FAULQUES Jean (sosa 542G10) le 16 mai 1767. Il était laboureur à Parngy-la-Dhuys puis manouvrier.
Ci-contre sa signature en 1750.
Domiciles :
FAULQUES Jean (sosa 542G10) et MAILLARD Marie Magdeleine depuis 1730.
Carte de Cassini
Sources
Sites, blogs, photo, lectures : Wikipedia.
Date de dernière mise à jour : 06/10/2020