Saint-Quentin
Au cœur du Vermandois, La ville de Saint-Quentin se trouve à 85 kms à l'Est d'Amiens, 110 kms au Sud de Lille, et 150 kms au Nord-Est de Paris.
Elle est limitrophe de 9 communes : Dallon, Fayet, Francilly-Selency, Gauchy, Harly, Morcourt, Neuville-Saint-Amand, Omissy et Rouvroy.
Elle est élue la plus sportive de France en 2011.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur au buste de Saint-Quentin auréolé d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe».
Il date du XVIème siècle.
Hydrographie
La ville est située sur un fleuve côtier, la Somme. Le canal de Saint-Quentin traverse la cité et relie Chauny à Cambrai (93 kms). Il est un des plus importants de France jusque dans les années 1960/1970. Il unit les eaux de l'Escaut, de la Somme et de l'Oise. Il possède sur le tronçon Lesdins/Vendhuile, deux souterrains importants construits sous le 1er Empire.
Toponymie
Lors de sa fondation au Ier siècle, la ville se nomme Augusta Viromanduorum, ainsi nommée en l'honneur de l'empereur Auguste (-23/-14) et Viromanduorum pour les Viromanduens, peuple celte belge dont elle est devenue la capitale après Vermand.
Vers la fin du IIIème siècle, la ville semble désertée et la capitale redevient Vermand.
En 287, à la suite du martyr de l’apôtre d'Amiens, Quintinus, torturé et décapité sur le site, par Rictiovare, préfet de l'empereur Maximien-Hercule (250/310), la ville prend son nom, ce qui est attesté en 842 : ad Sanctum Quintinum.
En 1306, Sanctus Quintinus in Viromandia en 1306, puis en 1420, Saint Quentin en Vermendois.
Durant la Révolution Française, la commune prend les noms de Linon-sur-Somme en l'an II, en référence à la toile de lin fabriquée sur place, puis de Somme-Libre et d'Égalité-sur-Somme.
Histoire
Durant le Haut-Moyen-Age, l'important monastère qui se développe grâce au pèlerinage sur la tombe de Saint Quentin, donne naissance à une nouvelle agglomération. L'abbaye apparaît dans une lettre de mon ancêtre l'empereur Charles Ier dit Charlemagne (742/814) qui convoque l'abbé Fulrad de Saint-Quentin et ses vassaux à l'Ost en 806.
À partir du IXème siècle, Saint-Quentin est la capitale du comté de Vermandois.
Dès le Xème siècle, les comtes de Vermandois (issus de la famille carolingienne, puis capétienne) sont très puissants. La ville se développe rapidement : les bourgeois s'organisent et obtiennent d’Herbert IV de Vermandois, avant 1080, une charte communale qui leur garantit une large autonomie.
Au début du XIIIème siècle, Saint-Quentin entre dans le Domaine Royal. C'est une ville florissante, en raison de son activité textile et une place commerciale favorisée par sa position à la frontière du royaume de France, entre les foires de Champagne et les villes de Flandre, il s'y tient une importante foire annuelle. Elle bénéficie aussi de sa situation au cœur d'une riche région agricole.
À partir du XIVème siècle, Saint-Quentin souffre de cette position stratégique et subit les guerres franco-anglaises.
Au XVème siècle, elle est disputée au roi de France par les ducs de Bourgogne. Ravagée par la Peste à plusieurs reprises, sa population diminue tandis que son économie est mise en difficulté. Son industrie textile en déclin se tourne vers la production de toiles de lin. Parallèlement, elle doit faire face à d'importantes dépenses pour entretenir ses fortifications et fournir des contingents armés.
Après le décès de Charles de Valois-Bourgogne dit le Téméraire (1433/1477, portrait de droite), Saint-Quentin retourne à la couronne.
En 1557, un siège héroïque face aux Espagnols se termine par une terrible défaite des forces françaises et le pillage de la ville (voir § suivant).
Restituée à la France en 1559, elle connaît une activité de fortification intense : l'enceinte médiévale est protégée par de nombreux ouvrages fortifiés, remaniés à plusieurs reprises. Deux quartiers sont rasés pour leur faire place.
Au milieu du XVIIème siècle, la ville échappe aux sièges, mais subit les affres des guerres qui ravagent la Picardie, accompagnées de la Peste et de la famine.
Dans la seconde moitié du XVIIème siècle, les conquêtes du roi Louis XIV (1638/1715) l'éloignent de la frontière et elle perd beaucoup de son rôle stratégique.
À la fin du XVIème siècle, sa production textile se spécialise dans les toiles fines de lin (linon et batiste). Elle retrouve sa prospérité, notamment au XVIIIème siècle, où ces toiles sont exportées dans toute l'Europe et aux Amériques.
Sous l'Empire, les difficultés d'exportation engendrent une récession économique. À la demande de la municipalité, l'empereur Napoléon Ier (1769/1821) autorise l'arasement des fortifications, pour permettre à la ville de se développer hors de ses anciennes limites.
En 1814/1815, Saint-Quentin est occupée par les Russes, sans dommage.
Au XIXème siècle, elle connaît un grand développement en devenant une ville industrielle prospère. Les productions sont diversifiées, mais la construction mécanique et surtout le textile l'emportent.
En 1870, durant la Guerre Frano-Prussienne, la ville tombe ce qui lui vaut d’être décorée de la Légion d'Honneur.
En 1899, les deux premières lignes de tramway avec automotrices à traction à air comprimé sont mises en service. Des automotrices à traction électrique leur succèdent jusqu’en mai 1956, date de la suppression des tramways.
La Première Guerre Mondiale lui porte un coup terrible : occupée dès septembre 1914, elle se trouve au cœur de la zone de combat en 1916, car les Allemands l'intègre dans la Ligne Hindenburg. Après l'évacuation de la population en mars 1917, la ville est pillée et tout l'équipement industriel emporté ou détruit. Les combats finissent de la ruiner, 70% des immeubles dont la basilique sont endommagés. Ce n'est qu'en 1919 que les premiers Saint-Quentinois franchissent à nouveau les portes de la ville.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, la ville est de nouveau occupée par les Allemands. Elle est libérée le 23 septembre 1944 par les troupes du général George Patton (1885/1945, portrait de gauche).
Malgré le soutien national, la reconstruction à la suite des deux guerres est longue, et la ville peine à retrouver le dynamisme antérieur à 1914.
Le développement reprend vers 1950, fondé sur la tradition industrielle textile et mécanique, et se poursuit jusqu'au milieu des années 1970, période où l'industrie textile française commence à souffrir de la concurrence des pays en voie de développement.
1557, la Bataille de Saint-Quentin
Par cette victoire, du duc Emmanuel Philibert de Savoie dit Tête de Fer (1528/1580) lieutenant général du roi d'Espagne, Philippe II (1527/1598) sur les troupes du roi de France, Henri II (1519/1559, portrait de droite), sous les ordres du connétable Anne de Montmorency (1493/1567), Saint-Quentin passe aux Espagnols,. La route de Paris est ouverte mais l’armée espagnole, forte de 60 000 hommes, ne marche finalement pas sur la capitale.
La résistance des Saint-Quentinois, conduits par l'amiral Gaspard de Coligny (1519/1572, portrait de gauche) arrivé dans la ville la nuit du 2 au 3 août 1557 avec 500 hommes armés, est héroïque et dure 17 jours, mais le massacre laisse une trace dans l’Histoire. La ville de Saint-Quentin, capitale du Vermandois, est prise d'assaut et s’abîme dans le sang et les flammes.
La bataille de Saint-Quentin préfigure par plusieurs aspects la guerre moderne. Tout d’abord par l’utilisation d'un feu intense d’artillerie et d’armes portatives concentré sur une armée prise au piège, visant à l’anéantir alors qu’elle est immobilisée, démoralisée par une feinte stratégique, épuisée par une marche forcée et des contre-marches et par la multiplicité des nationalités combattantes. Une grande partie des troupes qui combattent sous le drapeau espagnol est d’origine espagnole, italienne, flamande et anglaise. De nombreux mercenaires sont engagés des deux côtés.
L’hécatombe à Saint-Quentin est telle que le roi, le plus puissant de l’époque, Philippe II d’Espagne, horrifié par les monceaux de cadavres entassés sur le champ de bataille et la destruction de la ville et de ses églises, prend la résolution de construire un monument expiatoire, l'Escorial, qui est tout à la fois monastère, nécropole, bibliothèque, résidence royale, et de la dédier au saint du jour de la bataille, Laurent.
Chroniques communales
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle
Saint-Quentin est la dernière étape française sur la via Gallia Belgica qui est l'une des voies secondaires partant d'Hélécine en Belgique, où elle prend la suite de la via Brabantica ou de la via Monastica venant des Flandres, relayant d'autres chemins venant des Pays-Bas et d'Allemagne. Au-delà de Saint-Quentin, le chemin prend le nom de Chemin Estelle et rejoint, via Compiègne, la via Turonensis, itinéraire le plus direct vers Saint-Jacques-de-Compostelle par Paris et Tours. Le pèlerin peut également se diriger vers Vézelay pour suivre ensuite la via Lemovicensis par Limoges.
1908, l'incendie du Grand Magasin Séret
En 1853, Jules Séret reprend une quincaillerie au 1 rue d'Isle. L’affaire grossit et finit par occuper tous les étages de l'immeuble. C'est le magasin le mieux approvisionné et achalandé de toute la ville, en quincaillerie, ameublement et tout pour la maison.
Le 19 mai 1908, un terrible incendie ravage le bâtiment. Il est reconstruit en 1910 dans le style de la Samaritaine de Paris, puis de nouveau ruiné, ainsi que les immeubles proches, durant la guerre. Une fois encore, le magasin renait, reconstruit à l’identique en 1923 au 2 rue de la Sous-Préfecture.
En 1937, Pierre Séret et ses deux frères reprennent cette affaire florissante.
Les marais et la plage de l’Etang d’Isle
Site unique en Europe, les Marais offrent 100 ha de nature au cœur de la ville, à proximité de la gare. Une moitié de la zone est qualifiée de réserve naturelle, en raison de la présence de plantes rares et d’une avifaune importante. L’autre moitié offre la vue sur cette partie sauvage ainsi que fermette, parcs de jeux, parcours santé, équipements de sport, jardin de plantes médicinales, sentier d’observation, plage de sable, mini-golf, jeux aquatiques, barques pédalos et baignade surveillée l’été.
Personnages liées à la ville
De nombreux savants, hommes de lettres, musiciens, artistes divers, architectes, hommes politiques, militaires, ecclésiastiques, sportifs ou autres… sont liés à Saint-Quentin. Citons-en quelques uns :
Édouard Branly (1844/1940, portrait 1 de droite), médecin et physicien français qui découvre le principe de la radioconduction et celui de la télémécanique. Il est l'un des précurseurs de la radio.
En 1845, sa famille s'installe à Saint Quentin où son père est nommé professeur du collège des Bons-Enfants. À partir de 1852, il est scolarisé au lycée Henri-Martin où il obtient son Baccalauréat ès Lettres en 1860 avant de se réorienter vers des études en mathématiques, physique et médecine à Paris.
Maurice Quentin De la Tour (1704/1788, portrait 1 de gauche) né et décédé à Saint-Quentin, est un portraitiste pastelliste et le portraitiste officiel du roi Louis XV (1710/1774). Il est bienfaiteur de la ville où il fonde une école de dessin.
Henri Emile Benoit Matisse (1869/1954, portrait 2 de droite) est un artiste-peintre, dessinateur et sculpteur français. Il est le chef de file du fauvisme, Pablo Picasso, son ami, le considére comme son grand rival. Il entame sa vie professionnelle en 1889 comme clerc de Maitre du Conseil à Saint-Quentin.
Pendant sa convalescence à la suite d'une grave crise d'appendicite, sa mère lui offre du matériel de peinture. Dès son rétablissement, il s'inscrit aux cours de l'Ecole Municipale de Dessin Maurice Quentin De La Tour. En 1890, il abandonne son emploi et ses études de droit pour aller à Paris étudier la peinture d'abord à l'école des Beaux-Arts puis dans l'atelier de Gustave Moreau (1826/1898).
Henri Martin (1810/1883, portrait 2 de gauche), né à Saint-Quentin, est un historien, essayiste, romancier et homme politique français.
La lecture assidue lui donne très tôt le gout de l’Histoire mais suivant la tradition de sa famille, il est destiné au notariat. Il entre à 18 ans comme petit clerc dans une étude de notaire à Paris, où il retrouve un compatriote et ami Félix Davin, passionné, comme lui, de littérature. Ils s’associent, sous le nom de plume d’Irner en 1830 pour publier un premier roman.
Lors de la Révolution de Juillet, il prend activement part aux évènements. Jusqu’à l’époque de sa Grande Histoire de France, il mène courageusement une vie laborieuse et difficile.
Rédacteur en chef au Siècle, il est également maire du XVIème arrondissement de Paris en 1870 puis de 1880 à 1883, siége à la Chambre des Députés comme député de Paris, élu aussi dans l'Aisne, il opte pour ce département en 1871. Il est élu membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques en 1871 et de l'Académie Française au 38ème fauteuil en, en remplacement d’Adolphe Thiers (1797/1877) et sénateur de l'Aisne en 1876. I ne laisse que peu de souvenirs comme homme politique.
Un lycée dans sa ville natale porte son nom.
Jean Mouton (1459/1522, portrait 3 de droite), de son vrai nom Jehan de Hollingue, compositeur de la Renaissance. Condisciple et ami de Josquin des Près, il étudie la musique à la maitrise de Saint-Quentin avant d'en devenir le magister puerum, chef des enfants de chœur.
Musicien favori de la reine Anne de Bretagne (1477/1514), il fait sa carrière entre Nesle, Amiens, Thérouanne, Grenoble, et Paris avant de terminer sa vie comme chanoine et maître de chapelle à la Collégiale de Saint-Quentin de 1518 à 1522.
Comme son contemporain qui suit, il est enterré dans la Basilique de Saint-Quentin.
Loyset Compère (1445/1518) mort à Saint-Quentin, cclésiastique franco-flamand, chantre, compositeur l'un des plus important de motets et de chansons polyphoniques à l'époque de la Renaissance.
Après avoir appartenu à la chapelle ducale des Sforza puis à celle pontificale de Sixte IV sous le nom d'Aluyseto, de retour en France imprégné du style raffiné des arts italiens, il est chanoine et chancelier de la Basilique de Saint-Quentin, où il meurt et est enterré.
François Léopold Flameng (1856/1923, portrait 3 de gauche), peintre, graveur et illustrateur français. Il apprend la peinture auprès de son père et entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Dès 1870, il réalise plusieurs planches de reproductions d’œuvres des peintres Alfred Sisley, Edouard Manet, et Claude Monet pour le catalogue de la galerie Durand-Ruel. En 1875, il débute au Salon des Artistes Français.
En 1914, il est parmi les premiers peintres des armées à rejoindre les missions aux armées. Il fait ainsi le tour du front avec une voiture et son chauffeur, en étant sur tous les points sensibles. Il y saisit des croquis qu'il traduit ensuite sur toile à l'atelier. Il a une préférence pour les scènes historiques, mais peint avec autant d'aisance les scènes de genre et les portraits de personnalités de son époque, ce qui lui assure une renommée importante. Il immortalise le martyre de la ville de Saint-Quentin durant la guerre dans des croquis et dessins qui paraissent dna sla revue l'Illustration.
Patrimoine
La basilique Saint-Quentin
Lieu du martyr de Quintinius, évangélisateur, pour qui une chapelle est élevée. Elle est incendiée en 816.
Les deux premiers étages de la tour porche de l’ancienne église sont datés de 1195.
Sa construction gothique commence au début du XIIIème siècle, sa façade date de la Renaissance et l'essentiel est daté de la fin du XVème siècle.
Les parties supérieures sont refaites en style classique après l'incendie de 1669 grâce aux dons du roi Louis XIV qui se trouve dans la ville au moment. Cette importante durée de construction lui vaut de posséder des éléments représentatifs de tous les styles du gothique.
Elle présente la particularité d'être pourvue de deux transepts et recèle des trésors comme son arbre de Jessé, sculpté au XVIème siècle et son labyrinthe du XVème siècle de 260m que les fidèles parcourent sur les genoux.
Elle est transformée en Temple de la Raison pendant la Révolution Française.
Fortement endommagée par les bombardements de 1917, sa reconstruction est entamée en 1919, sous l'égide des Monuments Historiques. Les vitraux du XIIIème siècle sont remis en place en 1948, ceux manquants sont complétés par des œuvres modernes réalisées par un artiste de la seconde école de Paris, Hector de Pétigny.
En 1956, la basilique restaurée peut enfin être ouverte mais c'est seulement en 1975 qu'est érigée la flèche au-dessus de la croisée.
La basilique abrite les reliques de saint Quentin. Son corps repose dans la crypte.
La chapelle de l'Immaculée Conception est de style néogothique et porte en son fronton l'inscription d'une des trois vertus théologales : La Charité.
Le patrimoine art-déco est très important et fortement représenté dans la ville. De nombreuses façades reconstruites après la Première Guerre Mondiale sont de véritables bijoux architecturaux. 3000 façades sont recensées et environ 300 classées.
L'Hôtel de Ville
???????Il est construit en 1509 dans le style gothique flamboyant. Sa façade se termine par 3 pignons. La façade est ornée de 173 sculptures. Le carillon, installé dans un campanile néogothique, est doté de 37 cloches.
L'intérieur se compose d'un hall d'entrée néo-gothique, d'une ancienne chapelle, d'une salle des mariages avec une cheminée monumentale dont le manteau est gothique et le couronnement Renaissance, des voûtes en carène de bateau renversée, décorés de blochets sculptés, et d'une salle du conseil municipal de style Art déco qui est réaménagée en 1925 et classée aux Monuments Historiques en 1984. Les 41 cartouches en bois des lambris représentent les différents métiers.
L'Espace Saint-Jacques, qui occupe le site de l'ancienne église Saint-Jacques, abrite le Musée des Papillons.
Le théâtre Jean-Vilar
Il est construit en 1842. Sa façade néo-classique est sculptée en 1854 par le sculpteur Antoine Louis Célestin Matagrin (1812/1842). En 1921, le plafond est décoré par l'artiste décorateur saint-quentinois Prévost et représente la ville de Saint-Quentin renaissant de ses cendres après les destructions de la Première Guerre Mondiale. Le théâtre municipal prend le nom de théâtre Jean-Vilar en 1991.
Le Palais de Fervaques
Il est construit par l'architecte Gustave Malgras-Delmas, de 1897 à 1911, à l'emplacement de l'ancienne abbaye de Fervaques. Il abrite le Tribunal de Grande Instance.
La Porte des Canonniers abondamment sculptée, est le seul vestige du bâtiment qui abritait autrefois la Compagnie Bourgeoise des Canonniers.
La Bibliothèque municipale Guy de Maupassant, est installée dans un ancien hôtel particulier.
Le Village des Métiers d'Antan
Il est implanté dans l'ancienne usine Motobécane, ouvert en 2012, et présente plus de 45 métiers sur 3 000 m2.
Le musée Motobécane aligne plus de 100 modèles dont des prototypes inédits.
Les béguinages, maisons des béguines, dont les origines remontent au Moyen Âge.
Les deux phares du pont d'Isle sont de style Art Déco.
Le vieux port qui abrite le port de plaisance dans sa darse.
Les anciens cachots du roi et les souterrains de la rue Saint-André.
Le vieux puits en pierre et fer forgé, situé sur la place de l'Hôtel de Ville.
L’école de musique de style Art Déco tout comme la gare SNCF et le bureau de Poste.
Manifestations culturelles et festivités
Les Fêtes du Bouffon
Elles ont traditionnellement lieu chaque année durant le week-end de la Pentecôte : show-parade et défilé dans les rues de la ville de formations carnavalesques venues de France et du monde entier, auxquelles sont présents les trois géants de la ville : Herbert, comte Herbert IV du Vermandois qui a remis les premières franchises de la ville en 1080, Éléonore, dernière comtesse du Vermandois qui a confirmé la charte de Saint-Quentin en 1195 avec le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223) et Maurice, portraitiste et pastelliste Maurice Quentin de la Tour (voir § précédent).
La Foire de la Saint-Denis chaque année au mois d'octobre.
La foire au boudin du quartier Saint Jean.
Le marché aux fleurs et le marché de la poésie.
Les plages de l’Etang d’Isle et de l’Hôtel de ville depuis 1996, en juillet et août.
Evolution de la population
Nos ancêtres de Saint-Quentin …
Naissance/baptême :
GRANSARD Auguste Eugène François (sosa 14G4) le 13 juillet 1887.
Union :
GRANSARD Jean Baptiste (sosa 28G5) et SOUCANY Marthe Anastasie Augustine (sosa 29G5) le 5 décembre 1887.
Domicile :
GRANSARD Jean Baptiste (sosa 28G5) et SOUCANY Marthe Anastasie Augustine, en 1887.
Carte de Cassini
Sources
Sites, blogs, photo : Wikipedia.
Date de dernière mise à jour : 01/12/2020