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Aux pays de mes ancêtres "a l'échelle d'une carte, le monde est un jeu d'enfant" (laurent graff, extrait de voyage voyages)
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Viels-Maisons

 

Viels maisons 02 adm 1

 

Viels maisons 02 geoPetit village de l'ancienne Brie Champenoise bâti sur un haut plateau.
Les communes limitrophes sont : Nogent-l'Artaud, La Chapelle-sur-Chézy, Montfaucon, L'Epine-aux-Bois, Rozoy-Bellevalle, Vendière et Verdelot dans le département de Seine-et-Marne.

 Toponymie 

Viez-Meson au XIIème siècle.
Vielx-Maisons-leVidame au XIVème siècle, son seigneur est Jean de Conflans dit Le Vidame.
Vieux-Maisons avant de devenir Viels-Maisons.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Viels-Maisons posséde au XIIème siècle un chatrin, château-fort bâti au milieu du bourg.
Au XVIème siècle, la famille de Châtillon fait construire une large tour carrée à deux étages, flanquée d’une tour octogonale élancée et de deux ailes plus basses, le tout entouré de douves et d’un mur fortifié.
Louis xvi arrestationD'après la tradition orale, les rois François Ier (1494/1547), puis Henri IV (1553/1610), viennent très souvent chasser dans la forêt de la Petite Vallée.
Le bourg est un important relais de poste, raison pour laquelle, le roi Louis XVI (1754/1793) en fuite vers Montmédy dans la Meuse le 21 juin 1791, y change de chevaux. Partie vers minuit de Paris,sa berline s'arrête vers 10h00 du matin et la famille royale reste un bon moment sur la place, autour de la halle. Le roi est  reconnu par l'aubergiste François Picard, les postillons et palefreniers sont mis au courant, mais ne le dénoncent pas. Il n'est arrêté que vers 23h à Varennes-en-Argonne (photo de droite).
A la fin de l’Empire, Viels-Maisons est le théâtre des allées et venues des troupes étrangères et françaises : les champs sont saccagés, les provisions et le bétail volés, les maisons en ruine sont pillées et brûlées. Les hommes ne rentrent pas tous de la guerre.

Seigneurs et gens de noblesse

Seigneurs de viels maisons

 Chroniques communales 

La propriété de la Famille de Ladoucette
La maison actuelle est le porche du château féodal démoli à la Révolution.
Ce premier château comprend un donjon carré et une petite tour octogonale entouré de douves. Un jardin à la française l'entoure, longe le mur d'enceinte et s'adosse à l'église. LadoucetteUn petit ruisseau, le Ru Moro, serpente au bas de ce jardin. Le parc, planté de frênes et de chênes, est traversé par trois allées de 15m de large qui montent jusqu'au plateau et débouche sur l'infini du ciel.
A partir du XVème siècle, la Famille de Châtillon, l'occupe.
En 1789, un des descendants de cette Famille, le vidame Jacquier, y meurt naturellement mais en 1793, ses enfants y meurent révolutionnairement. Le château est pillé et le jardin détruit.
En 1803, le préfet et baron Jean Charles de Ladoucette (1772/1848), alors en poste à Gap puis à Metz, achète la propriété, s'installe dans le porche qu'il réaménage et rase ce qui reste du château. Il crée devant sa demeure des jardins à l'anglaise avec l'aide, d'après certaines lettres datées de 1860, du paysagiste Louis Sulpice Varé (1803/1883). Il oublie les jardins à la française, creuse pour planter une prairie qui descend jusqu'au Rû qu'il barre de 3 cascades, de grottes et de rocailles ainsi qu'un étang avec une île en son milieu, plantée de 3 taxodiums distichums. Il plante des Séquoias Giganteas, un Thuias grandiflora, un cèdre du Liban, un bosquet d'ifs, garde une partie des douves enjambés par un pont en fer forgé… Son fils, François Dominique Eugène (1807/1887, portrait de droite) député des Ardennes sous la IIIème République, y meurt.
La Famille de Ladoucette occupe toujours le château.

Cultures en 1760
20 charrues comprenant 1500 arpents de terre, 100 arpents de prés, 15 arpents de vignes, 31 arpents de bois (Source : Dictionnaire historique de l’Aisne).

 Patrimoine 

L'église Sainte-Croix
Elle offre la particularité de trois styles architecturaux caractéristiques de la région : Roman, Gothique et Renaissance.
Le porche date du XIIème siècle, Une nef (vaisseau central et deux bas-côtés), un transept et deux chœurs dont un contient des chapiteaux aux décors caractéristiques de l’époque : feuille d’eau, tiges entrelacées, fruits d’arum et grandes volutes, sont datés de 1080. Les boiseries sont du XVIIIème siècle.
Les vitraux sont changés après la dernière guerre et représentent des scènes d’horreur de l’époque.
Trois cloches en acier remplace les cloches en bronze réquisitionnées dans toute la France sous la Révolution Française pour fondre des canons. La commune est la première du département à faire l’essai des cloches d’acier exécutées par le fondeur alsacien Jacob Holtzer (1802/1862).

La fontaine
Elle est construite en 1771 par le dernier descendant de la Famille de Chatillon. Sa colonne porte l’inscription :  Passant, qui que tu sois, je coule sans tâche, ne me salis pas. Autour de la cuve, un cercle de fer sert à attacher le licol des chevaux buvant, car Viels-Maisons est un important relais de poste.Bertrande de ladoucette

Les jardins de Viels-Maisons
Ils sont aménagés en 1991 par Bertrande de Ladoucette (portrait de droite) et la paysagiste Sonja Gauron en une succession de jardins qui s’étend sur 3 ha, entourés d’un parc dessiné au XVIIème siècle.

Le château actuel est le porche de l’ancien château féodal détruit en 1803 (voir § précédent). 

La grande halle
Construite sur la grand-place par le propriétaire du château, démolie en 1900 et remplacée par une halle en fer selon la tradition Eiffel, détruite également.
A l'extrémité de la place, une chambre ou le juge tient audience aussi longtemps que Viels-Maisons est chef-lieu de canton. On y trouve également l’ancien relais de poste et le presbytère.

Au lieu-dit Les Petites Vallées, une maison forestière, isolée au cœur de la forêt, sur la route de la Chapelle-sur-Chézy à Viels-Maisons se distingue par sa petite tour.

Le cimetière ou les grands parents Soudan du Mont-Cel-Enger reposent.

 Hameaux, faubourgs, lieux dits et écarts 

Les Aulnejois, La Bénite, La Bouloy, Chantereine, La Charmois, La Couarde, Les Denizets, Les Dodiers, La Doultre, Les Fagots, Franchêne, Fontaine Lebeau, Grand  Cornoult, La Huarderie, La Madeleine, La Malmaison, La Marauderie, La Marcellerie, Le Mont-Cel-Enger, Petit Cornoult, Les petites Vallées, La Renauderie, Les Savarts, Torailles, Les Tuileries, Les Vallées, Vallery, Le Vinot Gilbert, Le Vinot Guyard, Les Vinots, la Vollée.

 Evolution de la population 

Viels maisons demo

 Nos ancêtres de Viels-Maisons … 

Naissance/baptême :
SOUDAN André Louis (sosa 4G3) baptême le 2 décembre 1918

Première communion/confirmation :
SOUDAN André Louis (sosa 4G3) le 19 juin 1927 et confirmation le 8 juin 1928.

Soudan felix antoine 1891

Décès/inhumations :
SOUDAN Félix Antoine (sosa 16G5) vers 1929. Il était manouvrier et garde-champêtre. Sa signature en 1891.
SAILLARD Augustine Isabelle (sosa 9G4), épouse SOUDAN, décédée à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) est inhumée le 18 décembre 1964 au cimetière de Viels-Maisons. Elle était manouvrière.Soudan ernest et isabelle 1948
SOUDAN Ernest Prudent (sosa 8G4) le 5 juillet 1954. Il y est inhumé le 7. Il était manouvrier, cantonnier aux Ponts-et-Chaussées.

Domicile :
SOUDAN Ernest Prudent (sosa 8G4) et SAILLARD Augustine Isabelle, toute leur vie au hameau du Mont-Cel-Enger.
(Photo de gauche, tous les deux en 1948).

 Carte de Cassini 

Viels maisons 02 cassini

 

 

 

Sources
Sites, blogs, photographies : Wikipedia, Mairie de Viels-Maisons.

Date de dernière mise à jour : 28/11/2020