Awoingt
Ce petit village, dont les communes limitrophes sont Cambrai, Cauroir, Estourmel, Wambaix, Seranvillers-Forenville et Niergnies, est proche du Parc Naturel Régional de l'Avesnois.
Héraldique
Les armes des communes se blasonnent ainsi : D'argent à une bande d'azur chargée de trois coquilles d'or posées dans le sens de la bande.
Toponymie
Oenium en 1074, Auvaing en 1096, Oayn en 1250, Auwaing en 1096 et 1545, Awaing en 1140 et 1302, Auwain-les-Cambray en 1586, Aoin puis Awoin en 1690 et enfin depuis 1801 Awoingt.
Histoire
L'occupation romaine des lieux, de 150 à 50 avant J.-C, est attestée par la découverte de vestiges de construction datant de cette époque.
En mars 1677, le roi Louis XIV (1638/1715) y établit son Quartier Général avec le maréchal François III d’Aubusson (1631/1691, portrait de droite), comte et duc de La Feuillade, d’où il dirige le siège de Cambrai avec 40000 hommes. En avril, il apprend la capitulation alors qu’il assiste à la messe dans l’église Saint-Martin, célébrée par le François d'Aix de La Chaise dit le Père Lachaise (1624/1709), son prêtre confesseur (1).
Dès août 1914, le village est occupé par l’armée allemande jusqu’au mois d’octobre où les troupes britanniques s’emparent du secteur. Des postes de secours sont alors implantés et un cimetière est créé pour inhumer les soldats morts de leurs blessures aux combats.
En 1959, l'usine de chicorée A la jolie Bretonne disparait dans les flammes.
Seigneurs et gens de la noblesse
En 1140, Hugues de la Hamaïde en est le premier seigneur.
En 1250, Wallerand de la Hamaïde est seigneur d'Awoingt et châtelain du Cateau.
La Famille Hertaing marque la vie du bourg.
Jean de Hertaing, grand bailli de l'évêque Nicolas de Chièvres (+1167), est pair de Montrecourt ce qui fait que Awoingt et Montrecourt ont les mêmes armoiries.
Michel de Hertaing meurt à la Bataille d’Azincourt en 1415.
Patrimoine
L’église Saint-Martin
De style néo-roman avec un clocher porche, elle est bâtie en 1827.
Le cimetière britannique
Il contient 653 sépultures du Commonwealth de la Première Guerre Mondiale ainsi que 63 tombes de guerre d'autres nationalités, pour la plupart allemandes.
Les vestiges d’un ancien monastère
Un mur en brique dans lequel sont logées trois colonnes en pierre, provenant d’un ancien monastère probablement érigé par l’Abbaye d’Hasnon qui possède une ferme à Awoingt en 1288, est encore visible dans la Grande Rue
Evolution de la population
Nos ancêtres d’Awoingt ...
Carte de Cassini
Notes :
(1) Le cimetière du Père La Chaise à Paris - Une des collines de Paris, appelée Champ-l'Évêque, appartient au Moyen Âge à l'évêque de Paris. Elle prend au XIIème siècle le nom de Mont-aux-Vignes, pour les cultures que l'on y réalise alors. En 1430, un riche commerçant, Régnault de Wandonne, achète le domaine et y fait construire une folie.
Deux siècles plus tard, les Jésuites, propriétaires, en font un lieu de repos et de convalescence. Le jeune roi Louis XIV y vient assister sur les hauteurs à des combats lors de la Fronde, le lieu est renommé le Mont-Louis.
François d'Aix de La Chaise dit le Père La Chaise (1624/1709), confesseur du roi, y demeure de 1675 jusqu'à sa mort et y fait bâtir un petit château où son frère, organise de nombreuses fêtes et contribue à son agrandissement.
En 1762, la Compagnie de Jésus est contrainte de céder le terrain. Les jardins sont laissés à l'abandon et les propriétaires se succèdent.
En 1803, le comte Nicolas Thérèse Benoît Frochot (1761/1828, portrait de droite), premier préfet de la Seine, réalise les premiers embellissements et aménagements de voirie décidés par l’empereur Napoléon. Il fait percer de nouvelles rues, voies, ponts et marchés et acheter des terrains, hors des limites du Paris de l'époque, qu'il fait transformer en quatre cimetières : cimetière du Père-Lachaise du nom de son ancien locataire, cimetières de Montmartre, du Montparnasse et de Passy.
Lieu touristique majeur de Paris, ou sont inhumés de nombreuses personnalités, le cimetière du Père La Chaise accueille chaque année plus de trois millions et demi de visiteurs, ce qui en fait le cimetière le plus visité au monde.
Sources et liens :
Sites, blogs, photographies, lectures… : Wikipedia ; Office du Tourisme du Cambresis, Mairie d’Awoingt.
Date de dernière mise à jour : 11/12/2020