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Neuville-Bosc

 

Neuville bosc oise adm

 

Neuville bosc oise geoVillage du Vexin français adossé au versant Nord-Ouest des Buttes de Rosne, posé dans un écrin de verdure, où je m'installe avec ma famille en septembre 2000. 
Par décret du 23 janvier 1996, l'ensemble formé par les buttes de Rosne et la Vallée de la Troësne, comprenant notamment la commune de Neuville-Bosc, est classé.
La commune est proche du Parc Naturel Régional du Vexin Français.

Neuville bosc blason Héraldique 

Les armes de la communes se blasonnent ainsi : Parti au I d’azur au chevron d’or chargé d’un chevron de gueules, accompagné de trois gerbes de blé aussi d’or, au II de gueules aux trois lions léopardés d’argent l’un sur l’autre, le second contourné.

 Hydrographie 

La rivière La Troësne, affluent de l'Epte prend sa source au hameau de Petit Alléré. Cette rivière alimente autrefois Ivry-le-Temple.
La rivière Le Sausseron prend sa source à Neuville-Bosc pour se jeter dans l'Oise à la limite de Valmondois et de Parmain , face à L'Isle-Adam (Val-d'Oise). Elle s'écoule en grande partie dans le Parc Naturel Régional du Vexin Français.

 Toponymie 
Charles II dit le chauveNeuville-Bosc
IXème siècle, Fagidum Nova Villae = la ferme nouvelle de la hêtrais, dans le Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Denis. En 862, In fagido de colonica Novae Villae in Vilcasino = la nouvelle ferme près des hêtres dans le Vexin dans une chartes de mon ancêtre le roi  Charles II dit le Chauve (823/877, portrait de droite).
XIIIème siècle, Novam Villam in nemore ;  en 1208, Petrus de Neuvilla in bosco = Pierre de la ville nouvelle dans le bois, dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint Victor de Paris; en 1209, Nova Villa in bosco ; en 1211, Nove Ville in bosco dans le cartulaire de Saint Victor ou Nova Villa nemoris, nemoris = forêt dans le cartulaire de l'Abbaye de Gomerfontaine (1) En 1221-1231 et 1256, Nova Villa in bosco.
XIVème siècle, en 1337, Nova Villa in bosco dans le pouillé de la province ecclésiastique de Rouen.
XVème siècle, en 1486, Neuvillebot dans le cartulaire de Gomerfontaine. La prononciation Neuville-Bô et non pas Neuville-Bosc, remonte à cette époque ; en 1489, Neufville bos.
XVIème siècle,  en 1502, Neufville le bos ;  en 1570-1610 et 1720, Neufville obost ; en 1579, La Neuville au boz ; en 1590, La Neuville au bos.
XVIIème siècle, La Neuville bost et Neuville au bos ; en 1635, La Neuville au bois ; en 1666, Neufville Obos ; en1667, Neuville aux botz.
XVIIIème siècle, en 1787, Neuville aux boscs.
XIXème et XXème siècles, en 1840, Neuvillebosc ; en 1914 et 1942, Neuville-Bosc.

Cresnes
XIIème siècle, en 1152, Grena dans une charte de Hugues de Boves (+1164), archevêque de Rouen.
XIIIème siècle, en1257, Crenna et Crenne, dans le cartulaire de l'abbaye de Gomerfontaine ; en 1285, Crana.
XVème siècle, en 1489, Crene ; en 1494, Crenne
XIXème et XXème siècles, en 1840, Cresne ; depuis 1942, Cresnes.

Goupillon
Goupillon = terre peuplée de goupils.
Le nom figure sous sa forme actuelle dans des documents en 1489, 1493 et 1674. 

Tumbrel
Tumbrel = tumulus, tombes collectives au temps du Néolithique final (-2000 ans).
XIIIème siècle, en 1257, Tuumberel dans le cartulaire de l'abbaye de Gomerfontaine ; en 1263, Tumberel.
XIVème siècle, en 1300, Guillelmo de Tomberel vraisemblablement le seigneur du lieu où le château se dresse ; en 1307, Tumberel.
XVIème siècle, en 1563, Tumberel en Vexin ;  en 1579, Thumberel.
XVIIème siècle, en 1660, Thumberel ; en 1666, Tomberel.
XIXème siècle, en 1833, Tombrel puis Tumbrel.

Grand Alléré
Alléré = promenade, lieu de séjour. Mais il peut aussi provenir d'Alleux, vocable féodal qui, dans les pays du Nord, désigne une terre libre de toutes redevances vis-à-vis du seigneur. Hypothèse confirmée par le fait que Grand Alléré appartient à la Commanderie Templière d'Ivry, or, les Templiers ne sont pas soumis à l'impôt vis-à-vis du pouvoir séculier.
Les Templiers possédent à Alléré une construction agricole, il n'en reste plus de trace aujourd'hui.
XIIIème siècle, en 1231 Radulphus de Alerio = Rodolphe de Alléré, est cité dans le cartulaire de Saint Victor ; en  1236, Alleroe dans le cartulaire de l'abbaye du Val Notre Dame ; en 1256,  Aleroi ; en 1261, Inter Ivriacum et aleroi = entre Ivry et Alléré.
XIVème siècle, en 1300, Super grangiam de Allerayo = Super grange d'Alléré, comme les Cisterciens, les Templiers possédent de vastes granges agricoles ou humanitaires pour l'accueil des mendiants et des malades ; en 1372, Alleroy ; en 1375, Les prés d'Aleray.
XVème siècle, en 1489, Alleré dans le cartulaire de l'abbaye de Gomerfontaine.
Aux siècles suivants, en 1617, Alleré-le-vieux ; en 1755, Le Vieil Alleré ; en 1840, Alléré-le-Grand ; et depuis 1939, Grand Alléré.

Petit Alléré
Sa création est plus récente et n'apparait qu'en 1750. Vraisemblablement pas lié à Grand Alleré parce qu'il dépend de la seigneurie de Tumbrel et parce que le mot champart de son lieu-dit Les Champarts désigne, à l'époque féodale, un impôt versé au seigneur en nature.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Neuville-Bosc est occupé dès le Néolithique (voir page Echelle des Temps), attestée par la présence de deux mégalithes, La Pierre Frite et la Pierre au Coq.
Aucune trace de présence gauloise n’est trouvée, mais plusieurs implantations gallo-romaines sont repérées.
Au XVIIème siècle, Neuville-Bosc est rattaché militairement à l'Ile-de-France, dépend juridiquement  du baillage de Chaumont, religieusement du diocèse de Rouen et de l'archidiaconné du Vexin Français qui compte alors 4 doyennés, dont celui de Chaumont.
Le grenier à sel dépend de celui de Pontoise puis de celui de Gisors.

Les seigneurs et gens de la noblesse

Tumbrel est au XVIIème siècle, une seigneurerie assez importante, couvrant Neuville-Bosc, Gypseuil et Ivry-le-Temple. Ce domaine possède une chapelle dédiée à Saint Roch et un château construit au sommet d'une motte féodale que l'on devine encore sur la route qui relie Tumbrel au hameau de Goupillon.

Pierre de la Roche est seigneur de Tumberel ; sa fille Jossine de la Roche (+1624), dame de Tumberel, épouse Oudart Henry Le Moictier en 1602.
Leur fils Charles Le Moictier (1603/1663) épouse en 1630 de Suzanne de Gaudechart (1605/1685), dame de Villotran. Dans l'église, une plaque en marbre monolithe de 1644, sculptée et gravée : Messire Charles Le Moictier [...] seigneur de Tumberel [...] et Madame Suzanne de Gaudechart de Villotran son épouse ont fondé le [...] en ceste église par contrac du 10 octobre 1644 par devant N. Raffel notaire à Chaumont. Priez Dieu pour eux et pour leurs parents.
Son fils, Nicolas Le Moictier (1635/1693) lui succède, il épouse en 1665 Geneviève Testu de Balincourt (1646/1684). Son épitaphe dans l'église précise : Dame Geneviève Testu de Balincourt, épouse de Maître Nicolas Le Moictier, chevalier seigneur de Tumberel, Neufvilobos, Treigny et autres lieux, est décédée le 4 Octobre 1684 âgée de 38 ans."
La cloche de l'église, en l'honneur de Marie Anne de Rouville, marquise de Castellane, contesse desdits lieux, résidant au château de Tumbrel, porte l'inscription :  L'an 1738, I ay été bénie par Mre Laque de Largillière, curé de cette paroisse, et nommée Marie Anne par le haut et puissant seigneur Jean Baptiste Marquis de Castellane, capitaine de Galère, comte Dessoudun Boissecq, La Croix La Barre Saint Soilin, Baron de Norante et Dauran, seigneur de Neuville-Bosc, Tumbrel, Cresnes et par haute et puissante Dame Marie Anne de Rouville Marquise de Castellane, son épouse, dame et comtesse des dits-lieux.

Epousailles en 1741
Le clocher de la chapelle de Tumbrel carillonne allègrement pour célébrer les épousailles du comte Jean Baptiste de Castellane (1715/1792) marquis de Grimaud et de Fréjus, capitaine des Dragons, fils de Toussaint Antoine de Castellane (1679/1747) et de dame Marie Anne de Félix de Cresset (1684/1750) avec Françoise Pauline de Castellane-Norante (1716/1760) dame de compagnie de la duchesse douairière d'Orléans, fille du marquis de Norante, Jean Baptiste de Castellane, seigneur de Neufvilleaubos à Tumbrel, capitaine des galères du roy, et de Marie Anne de Rouville (1684/1769). Le contrat de mariage est passé à Tumbrel pardevant Me Chanseur, notaire à Paris. 
Le mariage est célébré par l'évèque de Glandèves, André Dominique Jean Baptiste de Castellane (1700/1751), avec les permissions du vicaire général de Pontoise et du curé du Neuville-Bosc.

 Chroniques communales 

Jusqu'en 1844, Gipseuil fait partie de la commune puis est cédé à la commune de Monts.
Le village de Chavençonrattaché à Neuville-Bosc en 1826, en est détaché en 1833. 
En 1932, les compte-rendus de séances du conseil municipal font état de l'élaboration d'un cahier des charges se rapportant au projet de la distribution d'énergie électrique et de l'électrification de la commune. Les travaux durent près de quatre ans.
Des postes radiophoniques sont implantés à partir de 1939.
Entre 1950 et 1955, des lignes téléphoniques sont installées peu à peu dans les maisons et dans les fermes. Auparavant, il faut se rendre au château pour téléphoner.
En 1955, après de longs travaux, l'eau courante arrive directement sur les éviers, auparavant il faut se ravitailler en eau aux puits ou  aux pompes situées à Cresnes, en bas du chemin des buttes, ou à Neuville-Bose cn bas du chemin des pâtures et sur la place de la Mairie.
Les sources sont nombreuses dans le village. Les femmes se regroupent régulièrement pour aller au grand lavoir de Cresnes ou au lavoir du Trou Chaud, source d'eau chaude qui se jette dans la Troësne.

Les Buttes de Rosne
Elles sont constituées d'une butte-témoin en forme d'équerre d'environ 4Kms de long. Ces buttes, les plus élevées du plateau du Vexin, sorientées Nord-Ouest/Sud-Est comme toutes les buttes du Val-d'Oise, témoignent de la très ancienne présence de la mer à l'époque du Stampien (-30 millions d'années) et de l'érosion qui les a mises en évidence.
Avec ses 216 m, le sommet du massif est le point culminant naturel de la région Île-de-France.
Elles sont situées sur le territoire des communes d'Haravilliers, Le Heaulme et Neuilly-en-Vexin dans le département du Val-d'Oise ; Chavençon et Neuville-Bosc dans le département de l'Oise.
L'argile à meulière y est exploité à certains endroits.

La commanderie templière d'Ivry-le-Temple, village voisin
L'Ordre du Temple, puissant ordre militaire qui s'illustre aux croisades et périt par la main du roi Philippe IV dit le Bel (1268/1314), posséde à Ivry, la commanderie Saint-Jean, établie vTemplierers 1200.
Une chapelle existe dans le village au XIIIème siècle ainsi qu'une maladrerie fondée en 1160 et détruite vers 1750.
La commanderie passe de mains en mains puis, au XVIIIème siècle, appartient aux Chevaliers de Malte.
La première trace écrite du lieu date du XIème siècle. En 1186, le cartulaire du Chapitre de Beauvais, indique Luriacum ; en 1245, Milicie templi de Yvriaco = temple militaire d'Ivry ; en 1300, Fratres ordinis milicie templi de Yvriaco in vulgassino francie ; en 1337, Preceptor de Yvriaco Sancti Johannis de Jherosolime = Saint Jean de Jérusalem, précepteur d'Yvri ; en 1373, L'ospital d'Ivry-le-Temple (allusion à la maladrerie) ; en 1483, Ivry le Temple.
Au XVIème siècle : Ivry dépend de la seigneurie d'Amblainville.

 Patrimoine 

L'église Saint Martin
Elle se dresse sur un tertre verdoyant au milieux des pins sylvestres. Cruciforme, restaurée en gothique avec des voûtes du XVIème siècle, elle date de plusieurs époques.
Le chevet plat, sans abside, est du XIIIème siècle, il est formé d'un triplet et les trois baies représentent la Trinité. Dans le prolongement du chevet se trouve un petit cimetière ombragé de cèdres séculaires. La nef date du début du XVIème siècle. Le clocher central, carré coiffé en bâtière, est du XVIIème siècle. Les fenêtres à têtes trilosées sont du XIIème siècle, certaines du XIIIème. Le retable date de la seconde moitié du XVIIIème siècle et représente la cène. A gauche et à droite du retable, deux statues de Saint Martin (2), sont du XVIème siècle, celle de gauche le représente donnant son manteau à un pauvre d'Amiens, celle de droite guérissant une jeune fille muette. Saint-Martin jouissant d'une grande piété dans le diocèse de Rouen, beaucoup d'églises lui sont vouées dans l'évêché de Rouen.
La cloche en bronze, nommée Marie Anne, est bénie en 1738. Elle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 191.
L'autel à colonnes et statues porte, sur le bas-relief, les armoiries de Charles Le Moictier et ses alliances.
Plusieurs inscriptions sont à noter dans l'église : La plaque commémorative d'une fondation de Charles Le Moictier et son épouse en 1644,  l'épitaphe concernant dame Geneviève Testu de Balincourt décédée en 1684 ainsi que le testament de Louis Paul (1633/1696), curé de Neuville-aux-Bosc pendant 30 ans, inhumé dans l'église : Il partage et il donne aux pauvres. Sa justice reste dans les siècles des siècles.

Le château de Neuville-Bosc
Face à la mairie-école, est construit en 1750 par l'abbé Largillière. Il est agrandi ensuite par Antoine Havard (1800/1877), industriel, fils d'Etienne Havard (1770/1840) et de Marie Anne Bourgeois (1761/1833) qui y fait ajouter une ferme, l’école, la maison du métayer, la grange devant le château qui est transformée en 1993 par l'architecte Richard Gallois, pour abriter la mairie.
Le château est actuellement utilisé par une société privée, Châteauform, pour l'organisation de séminaires d'entreprises.

Les pigeonniers
Le premier, daté de 1858, est construit en moellons noyés dans le mortier, la construction est due à Antoine Havard. Un second avec une tourelle octogonale se dresse sur un soubassement carré, plus ancien. Ils sont tous les deux propriété privée.

La croix de Cresnes est bénie le 15 septembre 1775.

Les constructions du XIXème siècle
A cette époque, la rénovation du village se concrêtise par des constructions en meulière, pierre des buttes de Rosne, et briques : la mairie-école en 1880, la ferme en 1859/1860, la maison du régisseur en 1871. Toutes ces constructions portent les initiales AH pour Antoine Havard.

Les mégalithes
Deux menhirs situés à proximité du sentier GR11, reliant Neuville-Bosc à Hénonville, sont visibles après les moissons.
- La pierre aux Coqs, menhir renversé, près de la ravine Gamine. Il s'agit d'une dalle de grès, plantée de champ.  Elle a un aspect massif et présente de nombreux creux à sa surface. Cette pierre s'est affaissée, une autre pierre la touche, moins imposante, peut-être destinée à la maintenir droite. Son nom a probablement une signification liée au lever du soleil, moment où le coq chante.
- La pierre Fritte, en lisière du bois de la Grande Groue, possède de mystérieuses gravures.
Il est en grès quartzeux, légèrement penché, à son sommet trois cuvettes qui peuvent absorber 14 litres d'eau.
Selon la légende, la pierre est le palet que Gargantua lance, juché sur la butte de Montjavoult en direction de Neuville-Bosc.

L'ancienne pompe publique d'eau potable
Elle est située sur la place de la mairie. Madame Cartier, nièce d'Antoine Havard, en fait don à la commune en 1883.

 Personnages liés à la commune 

Antoine Havard (1800/1877, portrait de gauche), propriétaire du château de Neuville-Bosc, est un industriel, peut-être un Soyeux qui aurait contribué à l'implantation de la séviculture dans la région lyonnaise et la vallée du Rhône. Mais, les anciens du village disent qu'il a commencé par être contrebandier en faisant du commerce avec les Amériques et que pour se racheter une moralité, il fait construire la mairie-école, une maison pour sa nièce et une grande ferme à Neuville-Bosc. Tous ces bâtiments portent encore ses initiales sur leurs cheminées.
Neuville bosc oise antoinne harvardUn médaillon à son effigie figure sur le dos du fronton de l'ancienne pompe publique d'eau potable. Son portrait réalisé en 1870, initialement placé dans l'école, orne à présent un mur de la salle de la mairie.
Célibataire et sans descendants, il fait don à la commune par testament du 8 octobre 1873 :
- d'une somme aux fins d'acquérir un terrain proche de l'église sur lequel on construira une école et une maison,
- d'une somme pour approprier l'école de l'époque et en faire un presbytère convenable,
- d'une rente sur l'Etat pour l'entretien de l'église,
- d'une rente annuelle pour le trésorier de la Fabrique (ensemble des clercs et des laïcs chargés de l'administration des fonds de l'église),
- d'une rente annuelle pour l'achat d'ornements pour l'église,
- d'une rente pour le bedeau,
- d'une rente/capital placé sur l'Etat pour le bureau de bienfaisance de la commune,
- d'une somme pour que la commune acquiert un terrain affecté au nouveau cimetière,
- d'une rente à la commune pour délivrer 4 livres d'épargne aux meilleurs élèves chaque année.
Sa nièce, MadamNeuville bosc oise tombe mestral plaquee Cartier, créée la Fondation Havard afin de réaliser toutes les volontés testamentaires de son oncle.
Le tombeau d'Antoine Havard et de ses collatéraux se trouve dans le cimetière privé derrière l'église.

Alice E. Mestrallet-Zelikson (1888/1929), artiste-peintre, épouse du sculpteur russe, Serge Zelikson (1860/1966), est la mère d'Armand Mestral, acteur, chanteur et peintre français (1917/2000). Elle repose dans le cimetière communal.

 Hameaux, lieux-dits et écarts 

Cresnes, Tumbrel, Goupillon, Petit Alléré et Grand Alléré.

 Evolution de la population 

Une régression de la population est constatée à partir du second quart du XVIIème siècle : durant la Fronde de 1648 à 1652, à la suite de mauvaises récoltes entrainant la famine en 1661-1662 et en 1693-1694,  et à la suite des épidémies de 1739 à 1743.
En 1715, Neuville-Bosc compte 140 feux ; en 1791, 130 habitations pour 488 habitants ;en 1806, 145 habitations pour 573 habitants; en 1831, 136 habitations pour 459 habitants ; et en 1990, 154 habitations pour 346 habitants ainsi répartis :
     Neuville-Bosc : 24 habitants, 9 foyers, 12 habitations,
     Cresnes : 119 habitants, 43 foyers, 56 habitations,
     Grand-Alléré : 50 habitants, 17 foyers, 22 habitations,
     Petit Alléré : 95 habitants, 28 foyers, 37 habitations,
     Tumbrel : 37 habitants, 14 foyers, 16 habitations,
     Goupillon : 21 habitants, 7 foyers, 11 habitations.
Au XXIème siècle :

Neuville bosc oise demo

 Neuville-Bosc et nous...  

Baptême :
MAGDELAINE Laura (hs) le 23 septembre 2001, célébré par le diacre Jean François Damblant.

Domiciles :
SOUDAN Alain (sosa 2G2) et BOURRIE Roseline (sosa 3G2) de 2000 à 2018, puis seule de 2018 à 2020, au 2 rue de la Côte Mignonne, hameau de Petit Alléré.
GRANSARD Marcelle (sosa 7G3), veuve BOURRIE Maurice (sosa 6G3) de 2001 à 2008, au 2 rue de la Côte Mignonne, hameau de Petit Alléré.

 Carte de Cassini 

Neuville bosc oise cassini

 

 


 

Notes :

(1) L'abbaye Notre-Dame de Gomerfontaine est une abbaye de moniales cisterciennes située à Trie-la-Ville (Oise). Fondée en 1207 en tant que simple prieuré, par le comte Hugues IV de Chaumont (1150/1209) et sa femme Pétronille de Poissy (1159/1222). Il est érigée en abbaye dès 1226 et transformé en abbaye autonome. Elle est aujourd'hui détruite.

(2) Saint Martin de Tours ou Martin le Miséricordieux (316/397), né dans l'Empire romain à Savaria (actuelle Hongrie) et mort en Gaule, est le plus célèbre des évèques de Tours avec Georges Florent Grégoire dit Grégoire de Tours (538/594). Sa vie est essentiellement connue par un de ses disciples Sulpice Sévère (363/429). En 371 à Tours, l’évêque en place Lidoire vient de mourir, les habitants veulent choisir Martin mais il s’est choisi une autre voie et n’aspire pas à l'épiscopat. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque sans son consentement. Il  se soumet en pensant qu’il s’agit de la volonté divine.
Son culte se répand partout en Europe occidentale, depuis l'Italie, puis en Gaule où il devient le patron des dynasties mérovingiennes et carolingiennes.

 


 

Sources
Sites et photo : Wikipedia,
Mairie de Neuville-Bosc (site officiel), Neuville-Bosc et ses hameaux.

 

Date de dernière mise à jour : 05/05/2021