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Brousse-le-Château

Brousse le chateau aveyron adm

 

Brousse le chateau aveyron geoLa ville se trouve dans le quart Sud-Ouest du département, dans la petite région agricole des Monts de Lacaune, bordée du Sud-Est au Sud-Ouest sur plus de 7Kms par le Tarn dans des gorges appelées Raspes
Les communes les plus proches sont : Connac, Montclar, Brasc, Broquiès, Coupiac, Martrin, Lestrade-et-Thouels, Saint-Izaire, Réquista.

 Hydrographie 

La commune est drainée par le Tarn qui prend sa source dans la commune de Pont de Montvert-Sud Mont Lozère (Lozère) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (Tarn), après avoir arrosé 99 communes ; l'Alrance qui prend sa source dans la commune d'Alrance et se jette dans le Tarn à Brousse-le-Château, après avoir baigné 5 communes ; les ruisseaux de Genras, d'Artigues, de Cansac et par divers petits cours d'eau.

 Toponymie 

Brossa ou Bruscia = Broussailles incultes, première mention écrite connue du lieu en 1341.
La commune de Brousse prend le nom de Brousse-le-Château en 1919.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Le territoire est occupé dès le Néolithique comme l'atteste la découverte de la statue-menhir de Crays.
A la fin du IXème siècle, les habitants s'installent au pied du château dont l’implantation sur le site date du IXème siècle. Les seigneurs locaux comprennent que Brousse est un point de passage stratégique qu’il est nécessaire de protéger. Les premières fortifications naissent sous forme de palissades de bois, renforcées par de la pierre au XIème siècle. 
.Aux invasions et aux guerres seigneuriales locales succèdent de plus grands conflits encore dont le Rouergue sort particulièrement meurtri. La Guerre de Cent Ans contre les Anglais de 1337 à 1453, est suivie d’une période non moins périlleuse, celle du règne des Routiers, soldats sans emploi en temps de paix, qui s’organisent en bandes pour vivre sur le pays. Les Guerres de Religions de la fin du XVIème siècle sont particulièrement marquantes dans un pays ou nombre de nobles embrassent la foi protestante.

Seigneurs et gens de la noblesse

Le petit village est important par sa situation, il est le point de passage obligé de la traversée du Tarn pour la population du Rouergue. Les seigneurs en ayant la garde perçoivent une taxe : la pezade.

- Les comtes de Rouergue sont seigneurs :
Vers 935, Ermengaud du Rouergue (870/937) époux d'Adélaïde de Carcassonne (882/935) ; en 975, la comtesse Garsinde du Rouergue (920/975), fille du précédent, épouse de Raymond III Pons de Toulouse (892/950) donne le château à son neveu Amelius, évêque d’Albi de 975 à 990 ; Raymond de Saint-Gilles (1042/1105) époux en 1066 d'une fille du comte de Provence, puis en secondes noces de Mathilde de Hauteville, et en troisième noces en 1094 d'Elvire de Castille (1080/1151) qui l'accompagne en 1095 à la première croisade.

- Les comtes de Rodez (Famille de Millau) sont seigneurs :
En 1112, Richard III de Millau (1054/1137) époux d'Adélaïs de Toulouse (1070/1135) qui reçoit du précédent une partie du Rouergue ; Hugues 1er de Rodez (1090/1154) fils des précédents, époux vers 1130 d'Ermengarde de Creyssels (1110/1196), veuve elle devient religieuse ; Hugues II de Rodez (1135/1208) fils des précédents, époux vers 1154 d'Agnès d’Auvergne

- Mes ancêtres de la Famille d'Arpajon sont seigneurs de Brousse pendant 5 siècles :
Bernard d'Arpajon (1154/1237) frère du précédent, récupère la seigneurie de Brousse lors de son mariage en 1204 avec Rosque de Cabrières (1170/1251) ; Bernard II d'Arpajon (1205/1265), fils des précédents, marié à Brousse-le-château en 1240 à Raymonde de Barsac (1210/1265), dame de Montbrun. Il fonde une chapelle dans la cathédrale de Rodez où il est inhumé ; Hugues Ier d'Arpajon (1240/1298), fils des précédents, époux de Marcibilie de Cénaret (1240/1298) ; Bérenger Ier d'arpajon (1275/1345), fils des précédents, marié en 1307 à Raimbaude de Châteauneuf-Randon du Tournel (1288/1361) ; Hugues II d'Arpajon (1310/-), fils des précédents,Edouard de woodstock le prince noir époux vers 1325 à Millau d'Hélène de Toulouse-Lautrec (1310/1349) et vers 1349 de Catherine de Penne. En 1340, il prend part au siège de Nantes dans l'armée du Dauphin ; Jean Ier d'Arpajon (1324/1360), fils du précédent et de sa première épouse, marié successivement à Jeanne de Morlhon-Sanvensa puis à Hélène de Castelnau (voir § Chroniques) ; Béranger II d'Arpajon (1341/1380), frère du précédent, marié en 1361 avec Delphine de Roquefeuil. En 1364, il reçoit Edouard de Woodstock dit Le Prince Noir (1330/1376, portrait de gauche), prince de Galles et d'Aquitaine ; Hugues III d'Arpajon (1360/1437), fils des précédents, marié en 1385 à Jeanne de Caylus-Séverac (1370/1452) (voir page Séverac d'Aveyron)Jean II d'Arpajon (1390/1460), fils des précédents, marié en 1425 à Blanche de Chauvigny (1405/1471). Il prend part avec son père à l'expédition du duc Louis II d'Anjou (1377/1417) en 1410, en Italie. Il reçoit en 1457 le roi de France Charles VII (1403/1461) dans son château de Calmont-de-Plancatge ; Guy d'Arpajon ( 1430/1508), fils des précédents, époux en 1457 de Marie d'Aubusson (1149/1514).
Au XVème siècle, la Famille d'Arpajon s'installe à Séverac-le-Château et suivent de pères en fils : 
Marie adelaide de savoieJean III d'Arpajon (1467/1516) époux en 1493 de Anne de Bourbon-Roussillon (1467/1507) ; René d'Arpajon (+1542) époux de Géraude du PratAntoine d'Arpajon (+1562) marié en 1541 à Marguerite de Lévis-QuélusLaurent d'Arpajon (+1580) ; et Charles d'Arpajon, oncle du précédent, époux en 1573 de Françoise de Montal (1544/1633), chambellan du duc François d'Alençon (1555/1584) ; Samuel d'Arpajon (+1621) époux en 1597 d'Éléonore de Combret de Broquiès; Charles Jacob d'Arpajon (+1668) époux en 1624 de Rose Françoise d'Arpajon (+1682), sa cousine germaine, sans descendance mâle ; Louis d'Arpajon (1590/1679), oncle du précédent, époux en 1622 de Gloriande de Lauzières (1602/1635) et en1659 de Catherine Henriette d'Harcourt (1622/1701) ; Catherine Françoise d'Arpajon (1651/1716), fille du précédent et de sa seconde épouse, comtesse de Roucy, dame du palais de la duchesse de Bourgogne Marie Adélaide de Savoie (1685/1712) de 1696 à 1712, marié en 1689 à Versailles à François de La Rochefoucauld (1660/1721) vend le château de Brousse en 1700.

- La Famille de Grandsaignes : 
Gilles Louis Antoine de Grandsaigne (1710/1749) achète le château de Brousse à la précédente en 1700. Il est procureur-syndic du District de Millau au début de la Révolution Française, émigre et rentre en France en 1801 où il devient contrôleur des Contributions Directes de Millau. Il est député de l'Aveyron de 1807 à 1811 et est fait chevalier d'Empire en 1810. Il est inhumé dans l'église de Brousse ; Étienne de Grandsaigne (1683/1729), frère du précédent, secrétaire du roi ; Louis Gilles de Grandsaigne (1710/1769) capitaine au régiment de Vermandois, conseiller et secrétaire du roi de France Louis XV (1710/1774) en la Grande chancellerie près de la Cour des Aydes de Montauban.

- La Famille de Peyrot de Vailhausy : 
Avant la Révolution Française, Jean François Peyrot de Valhausy (+1794) conseiller à la Cour du Parlement de Toulouse, marié en 1784 à Marie Gabrielle de Barbeyrac de Saint-Maurice, acquiert le château de Brousse. Il est condamné et guillotiné par le Tribunal Révolutionnaire de Paris en 1794 ; Charlotte Peyrot, fille ainée des précédents, épouse de Joseph Delauro (1778/1846) député de Rodez, hérite du château qu'elle vend en 1839 à la commune.

 Chroniques communales 

Kidnapping au château
En 1344, Jean 1er d'Arpajon (1324/1360) enlève pour l'épouser la fille du seigneur Jean Ratier IV de Gourdon-Castelnau (1290/1344), Hélène de Gourdon-Castelnau (1338/1409). Elle n'a que 6 ans. Il la détient dans une sombre tour du château de Brousse (tour de la Princesse où l'on peut encore voir sa petite chambre) durant 4 ans.
En 1348, une expédition est envoyée par le roi de France, Philippe VI de Valois (1293/1350) pour délivrer la jeune captive, le château est assiégé et en partie brûlé. 
En 1349, Jean Ier d'Arpajon épouse en secondes noces Hélène de Castelnau. La mère de cette dernière, Catherine de Penne (1315/1350), veuve, épouse le père de Jean, Hugues d'Arpajon.

Emprisonné au château
Afin de conserver la mainmise sur le comté de Comminges, le connétable Bernard VII d'Armagnac (1360/1418) force le mariage en 1392 de Marguerite de Comminges (1363/1443), veuve de son frère Jean III d'Armagnac (1359/1391), avec un lointain cousin, Jean d'Armagnac (+1402), comte de Pardiac et vicomte de Fézensaguet. Il laisse mourir ce dernier et ses enfants dans la  prison pour récupérer ses terres, et garde prisonnière la veuve.

 Patrimoine 

Brousse-le-Château est classé dans les Plus Beaux Villages de France depuis 1977.
Les toits en lauzes et les façades de grès, de gneiss ou de schiste des maisons des XVIIème et XVIIIème siècles, près du pont gothique, résument la richesse géologique de la région.

L'église Saint-Jacques-le-Majeur est bâtie au XVème siècle sur ordre de Jean III d'Arpajon (1467/1516) et de sa femme Anne de Bourbon Roussillon.
Le clocher comporte quatre baies dont trois sont dotées d'une cloche, la quatrième est obstruée. Le côté Sud du clocher présente une pierre sculptée en forme de sautoir fleuronné. 
L'église est transformée entre 1830 et 1840 : porche d'entrée et porte Sud, toitures, plafond, agrandissement de la sacristie.
De plan allongé, l'église fait face au cimetière dans lequel est édifié un oratoire.
Lors d'une restauration en 2000, le déplacement d'un retable dans la chapelle Saint-Blaise permet la mise au jour d'une niche dont l'intérieur révèle une fresque.
Trois objets mobiliers sont inscrits au titre des Monuments Historiques : deux retables du XVIIIème siècle en bois peint et doré, dans la chapelle Sud et dans le chœur, inscrits en 1988, restaurés en 1996 et en 2000, ainsi qu'une Vierge de Pitié du XVIIème siècle en bois inscrite en 2016.
L'église est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1937.

L'Oratoire dans le cimetière de l'église
Petit édifice, de forme carrée d'environ 4,50m de côté, entouré de petits murets, qui date du XVIIème siècle. Aux quatre angles, des piliers ronds supportent un toit de lauzes, surmonté d'un épi de faîtage. À l'intérieur au centre une croix de pierre est érigée.
L'édifice est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1937.

L'église Saint-Cirice de La Vayssière domine les Raspes sur un promontoire dans un méandre du Tarn.
Elle appartient aux Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle est détruite pendant les Guerres de Religion puis reconstruite en 1640.
On y vient en pèlerinage pour les maladies mentales.
Dans le cimetière se trouve la tombe de Jacques François Loiseleur-Deslongchamps (1747/1843) disciple de Jean Jacques Rousseau (1712/1778) et ingénieur géographe du roi de France Louis XV (1710/1774), ainsi que celle de son épouse Marie Jeanne Boudou (+1843). Envoyé en Rouergue en 1769 pour établir la carte de Cassini, il rencontre à Broquiès une jeune bergère de 13 ans qu'il épouse. Ils vivent avec leurs six enfants non loin de l'église Saint-Cirice à Puech Cani

L'église Saint-Martin de Saint-Martin est construite au Moyen-Age à 2Kms du bourg et est considérée comme un exemple d’église fortifiée de Thiérache.
Sa particularité est son architecture religieuse datant du XVIIIème siècle. Brousse le chateau aveyron statue menhir de crays

L'oratoire situé à proximité de l'église Saint-Martin date du XVème siècle. Il offre une architecture typique du Sud Aveyron..

La  statue-menhir de Crays est découverte en 1958 par Monsieur Alvernhe au lieu-dit Crays.
Sculptée à la fin du Néolithique (IIIème millénaire avant notre ère), elle témoigne de la richesse et de l’ancienneté du patrimoine local.
Cette statue féminine est sculptée et gravée dans une dalle de grès et mesure 0,52m de haut sur 0,45m de large pour une épaisseur de 12cm.
La face antérieure est endommagée et la face postérieure érodée, le visage a disparu. Les bras sont placés assez haut sur le torse donnant l'impression que les mains entourent les seins. Au dos, la chevelure est représentée par une bande verticale. Elle porte un collier à cinq rangs et une ceinture.
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques en 2019.

Le château de Brousse, ancien chateau-fort du Xème siècle édifié pour garder le passage du Tarn, le château est cité pour la première fois en 935.
Il est remanié aux XVIème et XIXème siècles.
D’un côté, il est défendu par des rochers à pic surplombant le Tarn et, de l’autre, par un rempart flanqué de six grosses tours. Un donjon carré situé entre l’enceinte et le logis complète la défense. L’entrée, avec le pont-levis, est située à l’Ouest. 
Après avoir résister aux invasions et aux seigneurs locaux, la Guerre de Cent Ans contre les Anglais favorise l’amélioration des défenses. Durant cette période le château prend sa forme actuelle de polygone irrégulier. De nouvelles tours, dites à gorges ouvertes, sont construites, inspirées de l’architecture espagnole et utilisées en Terre Sainte dès le XIIème siècle ; ses archères sont adaptées aux premières armes à feu devenant archères canonnières et des mâchicoulis sont ajoutés au-dessus de la porte d’entrée pour en défendre l’accès.
Au XVème siècle, des tours rondes sont construites en flanquement du rempart qui est rehaussé d’un crénelage. La tour du Prisonnier, la tour de la Princesse (voir § Chroniques), la tour Picarde, dont il ne reste que les fondations et qui fut, avec 45m, la plus haute du Rouergue et la tour à gorge ouverte défendent la pointe Nord-Ouest.
À partir du XVIème siècle, mes ancêtres de la Famille d'Arpajon, une des puissantes Familles de la noblesse française, réaménagent le château en résidence secondaire. La Renaissance voit la construction d’un bâtiment seigneurial vaste et confortable qui subit plusieurs remaniements.  Au XVIIème siècle, l’escalier d’honneur est construit et de larges ouvertures sont pratiquées au XVIIIème siècle.
En 1839, la commune le rachète et le transforme en presbytère avant d'être abandonné.
Il est inscrit au titre des Monuments Historiques en  1937 et classsé en 1943.

Le pont Vieux sur l'Alrance est édifié en 1366 avec des blocs de grès et de schiste. Il est parfois appelé pont roman, en référence à la forme de son arche en voûte en berceau.
Il est formé d'une seule arche en plein cintre. Sa chaussée et ses parapets sont principalement constitués de pierres sèches empilées. Le parapet aval est surmonté d'un crucifix.
Il est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1937.

Un ancien moulin du Moyen-Âge sur le Tarn, a subi plusieurs crues, plusieurs fois réhabilité, il est détruit en 2012 pour permettre la construction d'une turbine supplémentaire dans le bâtiment adjacent, abritant une centrale hydroélectrique.

 Personnalité liée à la commune 

Jean François Auguste Galtier (1799/1858) ecclésiastique français, évêque de Pamiers de 1856 à 1858, est né à Brousse-le-Château.

 Evolution de la population 

Brousse le chateau aveyron demo

 Quartiers, faubourgs, hameaux, lieux dits et écarts 

Albin, Saint-Cirice, Saint-Martin, Viales, Puech Cani, Crays, Linas, Nouals, Les Oustralous, Longanhes, Plescamps, Le Salsou, Le Cluzel, La Castié, La Colombie, Le Bosc, La Vayssière, La Vernhière, La Palissé, La Pause, Le Puech, Couffoulens, La Castié.....

 Mes ancêtres de Brousse-le-Château 

Brousse le chateau aveyron ancetres 1Brousse le chateau aveyron ancetres 2Brousse le chateau aveyron ancetres 3

 Carte de Cassini 

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Sources
Sites, blogs, photographies, livres et revues... :
Wikipedia

Date de dernière mise à jour : 03/09/2024