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Clairvaux d'Aveyron

Clairvaux d aveyron aveyron adm

 

Clairvaux d aveyron aveyron geoLe village se situe au fond de la vallée de l'Ady dans le Rougier de Marcillac, petite région agricole située dans le Nord-Ouest du département de l'Aveyron correspondant au haut bassin de la rivière Le Dourdou de Conques. Au Sud, le territoire communal s'étend jusqu'à la vallée de l'Aveyron.
La commune fait partie de la zone de production des vins AOC de Marcillac. Les vignes de mansois, nom local du fer servadou (1), sont plantées en terrasses sur les coteaux qui jouissent de la meilleure exposition. 
Les communes limitrophes sont Belcastel, Druelle Balsac, Goutrens, Mayran, Moyrazès, Valady, Balsac et Druelle.

Clairvaux d aveyron aveyron blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à trois étoiles d'or ; à la bordure crénélée d'or.
3 villages et 3 paroisses = trois étoiles,
du Rouergue = de gueules et d'or,
et les fortifications pour Clairvaux et Panat =  la bordure crénelée.

 Hydrographie 

Le réseau hydrographique est essentiellement constitué sur la commune, d'amont en aval, par : l'Ady, cours d'eau principal traversant le centre bourg ;  le ruisseau de la Galcomière, affluent rive droite de l’Ady ; le ruisseau de Saint-Barthélemy, affluent rive gauche qui se jette dans l'Ady au droit du centre bourg ; le ruisseau des Issaliens, affluent rive droite qui se jette dans l'Ady au droit du centre bourg ; le ruisseau de Ribaude, affluent rive gauche au droit de la limite communale Valady/Clairvaux d'Aveyron.
Au Nord de la commune la rivière Aveyron

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Du Néolithique : des vestiges sont retrouvés, grotte près de Panat et dolmens près de l’Issalinie.
A l’époque romaine : une ancienne villa, est découverte au Sud de la D 994, alors voie romaine reliant Cahors à Rodez.
La présence d’établissement gaulois est suggérée par les noms de certains lieux-dits au Sud de la commune actuelle vers Bruéjouls, Blanzac et Garillac.
Au Moyen-âge : Le village de Clairvaux se développe autour d'un monastère, dont la fondation est relatée par le cartulaire de l'abbaye de Conques, à la confluence des ruisseaux de Saint Barthélémy, des Issaliens et des Barthes. 
En 1060, Alboin, un prince anglais, fils présumé du roi Harold Godwinson dit Harold II d'Angleterre (1022/1066), traverse le Rouergue à l'occasion d'un pèlerinage vers les lieux saints. Dans la vallée de l'Ady, il est ému par les ruines d'un monastère détruit par les Arabes au VIIIème siècle. Il se recueille longuement et décide de recréer un monastère dédié à Saint Pierre. Il réussit à obtenir l'adhésion de l'évêque de Rodez et des seigneurs rivaux de Panat et Cassagnes qui abandonnent tous leurs droits seigneuriaux aux religieux. Alboin confie le monastère à l'abbaye Saint-Pierre de Brantôme en Dordogne, qui l'a accueilli au cours de son pèlerinage.
La présence du monastère favorise le développement du bourg qui bénéficie d'une charte d'affranchissement en 1390. Celle-ci l'autorise à se doter d'une administration municipale. Les consuls engagent alors la fortification du village qui adopte alors un plan rectangulaire.
Durant la Guerre de Cent Ans (de 1337 à 1453), les Anglais envahissent le village.
Différentes enquêtes conduites aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles évoquent toutes Clairvaux comme un bourg prospère d'une relative importance. Le patrimoine bâti du vieux village en témoigne encore aujourd'hui.

Seigneurs et gens de la noblesse

La Maison de Panat tient un rang distingué parmi la haute noblesse du Rouergue, tant par son ancienneté que par un vasselage considérable de nombreuses terres seigneuriales et des alliances contractées avec les premières Familles du pays. Elle prend son nom du château de Panat, siège de l'une des douze anciennes baronnies du Rouergue, et dont elle remonte la possession successive avec les qualifications chevaleresques jusqu'au XIème siècle.
Au XIème siècle, Panat avec son château fortifié est le chef-lieu d’un petit pays le Panadès qui s’étend sur plusieurs villages du vallon, Capdenaguet, Marcillac, Salle-la-Source, Saint-Christophe, Valady, Cassagnes-Comtaux.

De pères en fils : Déodat de Panat, Hector de Panat (+1105), Béraud de Panat, Guy de Panat (+1185), Aymeric de Panat (1165/1240), Hector de Panat (°1185) et Archambault de Panat (+ après 1238) qui, étant accusé de meurtre, fait donation au comte de Rodez, en 1231, du château majeur de Salles-Comtaux, pour éviter d'être poursuivi, puis en 1236, céde au comte Hugues IV de Rodez la seigneurie de Marcillac et tout ce qui lui reste à Salles-Comtaux. Il reçoit en échange la vicomté de Peyrebrunnet, les châtellenies de Coupiac, Cayslor, Thouels et Villefranche. Cet échange permet au comte de ne pas rendre hommage à l'évèque de Rodez de qui relèvent ces terres. Dès lors, la branche ainée établit sa résidence dans ses nouvelles terres près de Villefranche qui devient Villefranche-de-Panat.

Philippe v dit le longCo-seigneurs en vertu du Paréage (2) de 1316 entre le roi de France Philippe V dit Le Long (1293/1322, portrait de gauche) et les co-seigneurs de Panat, alors Gui de Séverac (1210/1273), Bertrand de Balaguier, Aymon de Panat, Guillaume de Calmont d'Olt (1190/1226) et Bertrand de Méjanel.

Au XIIIème siècle, Panat est rattachée en indivision à plusieurs seigneurs qui appartiennent aux maisons les plus notables de la province. La réunion de ces guerriers fait de Panat une véritable place d’arme.

Puis suivent les Familles : 

de Panat-Capdenaguet : par Louise de Panat (1550/1625), co-seigneuresse de Panat, épouse en 1591 à Salles-la-Source, Jean de Castelnau.
Au XVIIème siècle, les fortifications servent à édifier les maisons du hameau ; Panat devient un lieu de villégiatures pour les consuls de Rodez qui possèdent de nombreuses métairies dans le vallon. Le château revient aux Familles de Buscaylet, de Fontanges puis d’Adhémar qui le reste jusqu’au XXème siècle.

de Buscaylet : par Charles de Buscaylet (1570/1653) seigneur de La Bosque puis de Panat, Capdenaguet, Balsac, Gradels, Cayla, Bruéjouls, Fijaguet, Nuces, Souyry... qui épouse en 1603 Louise de La Soulière (1577/1654)filleule et héritière de Louise de Panat sa tante trois fois veuve sans enfants,  seigneuresse en partie de Panat et chef de la Maison de Panat-Capdenaguet. Par la suite, Charles réunit entre ses mains la totalité de la seigneurie de Panat.

de Fontanges : par Pierre Jean de Fontanges qui épouse en 1623 Louise de Buscaylet, fille du précédent qui donne à sa fille et à son futur mari la moitié de tous ses biens, se réservant l'usufruit et les créances sur autrui : le château de Capdenaguet avec les rentes sur les villages de Balsac, Capdenaguet, Bruéjouls, la résidence au château de Panat, les rentes sur Fijaguet, Nuces, Gradels, Souyry. 

Louis xvid'Adhémar : par Delphine de Fontanges, fille du précédent, qui épouse en 1648 René Marc d'Adhémar, seigneur de Saint-Cirq, aide-de-camp des armées du roi et lieutenant-colonel du régiment de Vaillac. Il sert en 1644, à la défense de Villefranche-de-Rouergue contre les Croquants.Louis d adhemar de panat 1901 1998
François Louis d'Adhémar (1715/1792) vicomte de Panat, est né au château de Panat. Il accomplit une brillante carrière dans l'armée royale, est fait commandeur de l'Ordre de Saint-Louis par le roi Louis XVI (1754/1793, portrait de droite) en 1779, nommé maréchal de camp en 1780. En 1789, la noblesse de la sénéchaussée de Rodez le désigne comme son représentant aux États Généraux convoqués par le roi. Après les premiers événements révolutionnaires, il quitte la France pour Coblence et devient commandant dans l'Armée des Emigrés (3)
Le dernier représentant au château de Panat est le comte Louis d'Adhémar de Panat (1901/1998, portrait de gauche).

 Patrimoine 

Vestiges des fortifications de Clairvaux
De l'enceinte construite au XIVème siècle, il reste la porte d'entrée principale, surmontée d'une tour à mâchicoulis, ainsi que deux portes secondaires.
À l'intérieur du vieux village, les ruelles étriquées sont bordées d'anciennes demeures comportant des éléments architecturaux intéressants : des encorbellements, des pigeonniers, des tourelles d'escalier ainsi que des fenêtres à meneaux.

Le Monastère
En 1062, après avoir apartenu à l'abbaye Saint-Pierre de Brantôme en Dordogne, le monastère est cédé à l'abbaye de Conques, plus proche.
Au XIVeme siècle, il ne s'agit plus que d'un prieuré auquel est rattaché le prieuré voisin de Bruéjouls. Toutefois, témoignant de l'importance passée du monastère, le prieur de Clairvaux a droit au port de la crosse et de la mître. Il bénéficie également d'un rang de préséance élevé aux États du Rouergue. Le titulaire du bénéfice ecclésiastique constitué par le prieuré de Clairvaux est également seigneur du bourg.
L'abbé Pierre Tournier, prieur de 1672 à 1741), issu d'une Famille de parlementaires toulousains, lui-même conseiller clerc au Parlement de Toulouse et titulaire d'autres bénéfices ecclésiastiques tel que chantre de l'église Saint-Géraud d'Aurillac, prieur de Sieurac dans le Tarn... apparait dans les textes.

L’église romane Sainte Blaise de Clairvaux est construite au XIème siècle pour servir d’église au monastère fondé en 1060. Son plan basilical est inspiré de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques. Elle se situe à l’extrémité Nord-Est de l'ancien bourg fortifié et est intégrée à son système défensif. Autour de l'édifice, les maisons qui bordent l'actuelle place Saint-Blaise constituent une seconde enceinte de protection à l'intérieur du bourg. La présence d'une bouche à feu au bas de la tour d'escalier d'une de ces demeures en est un témoignage. À proximité immédiate du chevet de l'église, l'ancien logis prieural est également fortifié.
En 1698, le clocher s'effondre sur une maison voisine tuant 2 personnes, elle est reconstruite en grande partie par les paroissiens qui réutilisent et conservent tous les éléments intacts de l’ancien édifice. L''église est réduite de trois travées et perd son transept. Elle se compose à présent d'une nef centrale voûtée d'arêtes et de deux bas-côtés voutés en plein cintre.
Le chœur et les absidioles sont voûtés en cul-de-four. La nef est séparée des bas-côtés par des arcades en plein cintre ou en anse de panier qui reposent sur des piliers carrés garni de demi-colonnes. Les chapiteaux, sculptés dans le grès rouge, sont décorés de figures humaines, de feuilles d'acanthe, d'aigles... 
L'édifice renferme deux retables en bois doré placés dans les absidioles : l'un représente une mise au tombeau datant du XVIIIème siècle, l'autre une Vierge à l'enfant, entourée de médaillons représentant les mystères du Rosaire datant de la fin du XVIIème siècle. Les deux sont inscrits sur la liste des objets mobiliers protégés des Monuments Historiques.
L'édifice est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1997. Il a fait depuis, l'objet d'importants travaux de restauration : nettoyage des pierres et réfection des badigeons, installation d'un éclairage architectural, restauration des retables et tableaux.

Le couvent Saint Joseph de Clairvaux.
La congrégation est fondée en octobre 1824 par Marie Bruguière (1795/1852) après un séjour à Sévérac-le-Château pour être formée à la vie religieuse. Sa tombe se trouve dans la chapelle du couvent. Les Familles Burguière et Clairvallois aident financièrement à l'édification de la première maison et de son oratoire, qui sont terminés en octobre 1825.
La congrégation se voue à l’enseignement et sa renommée s’étend jusque dans le Limousin et à Toulouse.
En 1840, une école ouvre ses portes, en 1866 un pensionnat est créé, puis une école secondaire qui fonctionne jusqu’en 1964.
La construction de la chapelle actuelle se fait de 1890 à 1893, date de la bénédiction par Mgr Jacques Jean Gély (1849/1929), évèque de Mende. La consécration a lieu en 1900 par Mgr Louis Eugène Francqueville (1845/1905) évèque de Rodez.
Aujourd’hui, le couvent est devenu une maison de retraite médicalisée qui emploie une quarantaine de personnes et qui abrite toujours la chapelle construite en 1880 et l’autel contemporain orné de bas-relief.

Le château de Panat
La plus ancienne allusion au château se trouve dans le cartulaire de Conques: en 1062, Albouin, fils du roi Harald d'Angleterre, s'y arrête et est reçu par le seigneur du château.
Les fondations, les murs et les voûtes de l'étage inférieur du château actuel datent du Moyen Âge. Des modifications sont intervenues, d'abord au XVIème siècle puis au début du XVIIIème siècle, où une travée avec de grandes fenêtres est construite entre le corps du château et le clocher de l'église paroissiale. Un escalier intérieur aux balustres en bois est construit, des grandes fenêtres sont percées du côté du vallon. Peu avant la Révolution Française, une porte ornée des armes des Panat est insérée dans la façade qui donne sur le jardin.
De son échauguette ne subsiste aujourd'hui que sa base flanquée d'une tour circulaire.
Vers 1890, une porte romane en damier, provenant d'une maison romane en démolition proche du château, est insérée côté jardin.
Adossée au château : le clocher carré et les ruines d'une église romane à nef unique, l'église de Panat, dont la fondation date de plus de huit cent ans. Chapelle du château primitivement, allongée plus tard pour devenir l'église paroissiale.
L'ancienne chapelle castrale et le château sont inscrits aux Monuments Historiques en 1965.

L’église romane Saint-Julien de Panat est inscrite aux Monuments Historiques en 1965. Elle est adossé au château et laisse encore entrevoir son clocher et sa porte côté Nord.

L’église actuelle de Panat date de 1880 et est de style néo-roman comme en témoigne sa gracieuse façade et son élégant clocher. Elle est réalisée par l’architecte Henri Pons. Elle n'est pas ouverte au public.

L’église Notre-Dame de la nativité de Bruéjouls datant de la fin du XVème siècle, est remanié au XIXème siècle. En 1510, elle est unie au prieuré de Clairvaux. Des écrits mentionnent précédemment une église pré-romane ou romane au même emplacement.
A y découvrir : le blason de son bienfaiteur sur la clé de voute de la travée, une croix processionnelle d’orfèvrerie du XVème siècle, la rosace de sa façade de 1899.

La chapelle Notre-Dame de Buenne est construite  en 1880 au sommet d'une colline culminant à 730m d'altitude, à l’initiative d’un jeune curé de Bruéjouls, l’abbé de Vigouroux d’Arvieu. Elle offre un majestueux panorama sur la région.
Plusieurs pélerinages s'y déroulent tous les ans. La chapelle est connue pour ses nombreux miracles : 
- Un jour, un  homme de Cransac amène à la chapelle sa fille, âgée de 12 ans, qui ne parle pas encore. Lorsque l’enfant aperçoit la chapelle, elle s’écrie en patois C’est ici la Vierge de Buenne ? Son père en est tellement ému, qu’il en pleure de joie. 
- Une femme du Pas, très malade, se fait améner à la chapelle du Buenne, et elle s’en revient seule totalement guérie.
- Une fillette de 3 ans, aveugle de naissance, est confiée à sa grand-mère demeurant au village de Capdenaguet ; celle-ci fait une neuvaine à Notre-Dame du Buenne et fait célébrer la sainte messe dans son sanctuaire. Pendant le saint sacrifice, l’enfant recouvre la vue. 
Plusieurs éléments emblématiques sont rattachés à ce lieu  : la grande croix votive en pierre, croix de la Vidalie, datant d’après la Révolution Française ; la grande statue de la Vierge du sculpteur Henri Bourriché (1826/1906) ; le buste de l’abbé de Monteil.

Il existe au Moyen-âge quatre chapelles rurales qui ont marqué l’histoire de Clairvaux et de ses communautés. Il n'en ne subsiste aujourd’hui que leur empreinte immatérielle dans les lieux :

Saint-Didier face au village de Clairvaux. C’est là que les fondateurs de Clairvaux ont prêtés leur serment solennel en 1060. Ses pierres servent à construire le pigeonnier cylindrique au même endroit.

La Malautie, chapelle de la léproserie, construite par un co-seigneur de Panat non loin de Las Parras.

Saint-Barthélémy du Buenne, bodomie (prieuré sans fonction paroissiale) en 1212 proche de Bouviala, qui est sans doute un lieu pour les lépreux puis les pauvres ou les ermites. Il sert d’école au XVème siècle.

 Hameaux, faubourgs, quartiers, lieux-dits et écarts... 

Bruéjouls, au coeur des vignes, à 2kms de Clairvaux, son nom signifie clairière habitée.
Ce village très ancien date de l’époque gauloise. 
Au XIème siècle, un laïc, Arnal Rodoart, abandonne certains droits qu’il perçoit sur le territoire de Clairvaux et affranchit les habitants de Bruéjouls de diverses obligations au monastère de Clairvaux.

Le village recèle des ruelles et de belles maisons en grès rouge, typiques du vallon de Marcillac.

Cassagnes-Comtaux à 6kms de Clairvaux. Les seigneurs de Cassagnes, parents et adversaires de ceux de Panat, sont aussi parfois leurs alliés, notamment dans la construction du deuxième monastère Saint-Pierre de Clairvaux. 

Panat, pittoresque village situé sur un piton rocheux, dominé par son château.

mais aussi : Bagot, Baumas, Bauzeins, Blanzac, Bouviala, Brengou, Cantemerle, Caramurel, Cazals, Cazelles, Cebals, Calzet, Combelles.... etc...

 Evolution de la population 

Clairvaux d aveyron aveyron demo

 Nos lointains ancêtres seigneurs de Panat 

Clairvaux d aveyron aveyron ancetres

 Carte de Cassini 

Clairvaux d aveyron aveyron cassini

 

 


 

Notes :
(1) Le fer servadou est un cépage de vigne noir du Sud-Ouest de la France.
Le fer appartient à la famille ampélographique des carmenets. Il aurait été ramené, au Moyen Âge, du Pays basque espagnol par des pèlerins de retour de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il est présent dans tous les vignobles du Sud-Ouest, soit comme cépage exclusif à Marcillac, soit comme cépage obligatoire dans l'assemblage à Gaillac.
Il porte le nom de fer à cause de son bois très dur à tailler et de la fermeté de ses baies et servadou qui signifie en occitan qui se conserve bien.

(2) Le paréage est un contrat de droit féodal d'association entre deux ou plusieurs seigneurs, leur assurant une égalité de droits et une possession en indivision sur une même terre. Le mot paréage est dérivé de pair et du latin pariagium. Cette association est avant tout économique ou commerciale et se fait entre deux égaux (pairs), parents ou étrangers, dans le but d'administrer et d'exploiter des biens. D'un point de vue politique, le paréage peut associer deux seigneurs, très souvent un laïc et un ecclésiastique, afin de gouverner une seigneurie ou une province.

(3) L'armée des Emigrés ou Armée des Princes est une armée contre-révolutionnaire constituée de personnes qui ont émigré depuis la France sous la Révolution Française.
Environ 140 000 personnes quittent le territoire français, en raison des lois révolutionnaires, dès le lendemain du 14 juillet 1789 et de la prise de la Bastille. Les émigrés, monarchistes, craignent l'effondrement de la royauté. Beaucoup d'entre eux sont nobles, riches bourgeois ou bien prélats. Certains d'entre eux émigrent pour combattre la révolution de l’extérieur : c'est au milieu d'eux que se lève cette armée.

 


 

Sources,
Sites, blogs, photographies, livres et revues :
Wikipedia 

Date de dernière mise à jour : 15/08/2024