<script async src="https://pagead2.googlesyndication.com/pagead/js/adsbygoogle.js?client=ca-pub-6606200643658412"
     crossorigin="anonymous"></script>

PRESENTATION DU DEPARTEMENT

 

Aveyron 12 logo 2015 svgAveyron adm

Le département de l’Aveyron de la région Occitanie est créé en 1790 sur la majeure partie du territoire de l'ancienne province du Rouergue.
Il est au centre d'un triangle formé par les villes de Toulouse, Clermont-Ferrand et Montpellier.Aveyron departement locator map svg
Le département est découpé en plusieurs régions naturelles : les Grands Causses ou Rougiers. Il est constitué de hauts plateaux rocheux anciens d'une grande variété géologique. Son point culminant est le lieu-dit les Cazalets, culminant à 1 463 m, sur les monts d'Aubrac.

Aveyron blason

 

Héraldique
De gueules au léopard lionné d'or.
Blason de l’ancienne province du Rouergue.

 

Hydrographie
Les rivières Truyère, Lot, Aveyron et Tarn y taillent de profondes vallées.
La rivière Aveyron lui donne son nom.

Langue
Le sous-dialecte régional parlé dans l'Aveyron est une forme d'Occitan Languedocien : le Rouergat.

Préhistoire
La présence de l'Homme de Néandertal est attesté en Aveyron pendant le Moustérien, entre 130 000 et 35 000 ans avant J.-C. (voir lien page Echelles des Temps). Deux sites ont fait l'objet de fouilles archéologiques modernes : le site du Rescoundudou à Sébazac-Concourès et l'abri des Canalettes à Nant, ils attestent la prédominance de la chasse, principalement des chevaux et des daims ; le climat était alors tempéré.
Pendant le Paléolithique supérieur, le climat se refroidit fortement (Glaciation de Würm). Le glacier de l'Aubrac rend la présence humaine difficile. Quelques sites de cette période (35 000 ans à 8 000 ans avant notre ère) indiquent une fréquentation temporaire de l'Aveyron : station de surface de la région de Rignac, grotte de Reycabrot à Rullac-Saint-Cirq, le Roc Troué à Sainte-Eulalie-de-Cernon et les Usclades à Nant.
Au Mésolithique, vers 8200 avant J.-C., l'Europe occidentale connaît un radoucissement généralisé. On assiste à un retour d'une faune et d'une flore de climat tempéré. La culture humaine présente sur le territoire de l'Aveyron change. L’époque est caractérisée par des silex taillés minuscules, des microlithes, le plus souvent de formes géométriques : triangulaires, trapézoïdes, semi-circulaires… Ils étaient utilisés sur des hampes de bois. L'arc et la flèche sont couramment utilisés. Ces populations correspondent aux derniers chasseurs-cueilleurs en Aveyron. Parmi la trentaine de sites connus ayant livré des vestiges de cette période, on compte les stations du Lévezou, les abris des Caïres à Laissac, de Roquemissou, de Campagnac, de la Poujade à Millau, et, particulièrement intéressant les abris des Salzets à Mostuéjouls, du Roc Troué et des Usclades.
Au Néolithique, il semble y avoir eu une néolithisation indigène, différente de celle qui se développe sur le littoral méditerranéen et au moins aussi ancienne. En témoignent les abris sous roche de La Poujade, de Roquemissou, de Puech-Margues à La Cresse, du Roc Troué et des Usclades. Ces sites auraient été occupés durant les VIème et Vème millénaires avant J.-C..
Les espèces domestiquées comme le mouton, la chèvre, le porc et le bœuf sont de plus en plus présentes et remplacent les espèces chassées précédemment. On voit apparaître l'art de la céramique, de plus en plus fine. On trouve des grains de blé et d'orge. Cependant les outils en pierre restent de facture mésolithique.
Au Chasséen, à partir du IVème millénaire avant J.?C., le déboisement s'intensifie. Le nombre et l'importance des sites connus de cette époque indiquent une certaine progression démographique. Il s'agit en majorité de grottes-habitats situées sur le versant ensoleillé des vallées ou des bordures de plateaux. Cette époque est caractérisée par des céramiques lisses, parfois décorées de motifs géométriques et par un outillage à base de silex blond.
Au Chalcolithique, à partir du IIIème millénaire avant J.-C. commence précocement sur les Grands Causses l'âge du cuivre.
Dès le IVème siècle avant J.-C., les Rutènes, peuple Celte, s’implantent en Rouergue.

Les régions géologiques de l'Aveyron
Le Ségala se situe dans les parties Ouest et Centre-Ouest du département et dans le Nord-Est du département du Tarn. C'est une région de collines et de monts appelés puech. Elle est traversée par les rivières Aveyron, Viaur et Cérou. Cette région ne doit pas être confondue avec le Ségala lotois, sous-pays de la Châtaigneraie.
Le Ségala est entouré par les régions naturelles suivantes :
En Aveyron : Au Nord,  les causses du Quercy, le Terrefort Rouergat, le Bassin de Decazeville-Aubin, le Ruthenois et le Causse Comtal. Le Vallon de Marcillac est à quelques kilomètres au Nord mais n'est pas limitrophe ;
A l'Est, le plateau du Lévézou et les causses du Saint-Affricain ;
Dans le Tarn : Au Sud, les monts de Lacaune et l'ex-bassin minier de Carmaux-Cagnac ;
A l'Ouest, l'Albigeois et le Gaillacois.

Patrimoine /Tourisme
Le patrimoine aveyronnais est très riche avec  plus de 200 monuments classés.

Les villages classés Plus Beaux Villages de France :
Belcastel, Brousse-le-Château, La Couvertoirade, Conques, Estaing, Najac, Peyre, Saint-Côme-d'Olt, Sainte-Eulalie-d'Olt, Sauveterre-de-Rouergue.

Les Bastides :
La Bastide-L’évêque, Najac, Rieupeyroux, Sauveterre-de-Rouergue, Villefranche-de-Rouergue (photo ci-dessous), Villeneuve-d’Averyon.

Villefranche de rouergue aveyron la bastide

Les châteaux :
Le château de Bertholène
en ruine dont il ne reste que le logis du XVIIème siècle, une tour d'angle circulaire et une tourelle carrée ; le château Renaissance de Bournazel classé aux Monuments Historiques en 1942 et ses jardins en 2013 ; le château de Brousse à Brousse-le-Château, ancien château-fort du Xème, remanié au XVIème et restauré au XIXème siècle, classé en 1943 ; Le château médiéval d'Entraygues à la confluence du Lot et de la Truyère, construit en 1278 pour Henri II de Rodez (1236/1304), vicomte de Carlat. Il est rebâti en partie au XVIIème siècle par Henri de Monvallat, nouveau seigneur d'Entraygues ; le château Renaissance de Graves à Villefranche-de-Rouergue construit entre 1543 et 1555 ; le château de Galinières à Pierrefiche, ancienne grange monastique de l'Abbaye de Bonneval ; le château de Salesses au Bas-Segala construit au XVème siècle et remanié en 1600 …

Le château médiéval du Bosc à Camjac (photo ci-dessous), bâti au XIIème siècle pour Béranger du Bosc. Son histoire est intimement liée avec les plus hauts personnages du royaume de France.
Ses deux tours datent du XIIème siècle.
La demeure est reconstruite avec douves et pont-levis, tours casquées, archères et bouches à feu, dans la seconde moitié du XVème siècle, à la fin de la Guerre de Cent Ans, sur l'emplacement de la forteresse primitive quasi-détruite dans le courant de la guerre. Le Rouergue a beaucoup souffert de l’invasion anglaise et des bandes de pillards, appelés Routiers.
Pendant la Révolution, le château est épargné grâce aux paysans eux-mêmes qui le défendent.
L’édifice actuel se présente en forme de quadrilatère entourant la cour fermée par un porche et une poterne crénelés (le passage permettant l’accès à la cour intérieure, et reliant les deux corps de bâtiments, était autrefois surmonté d’un donjon, tour carrée de sept étages qui, en fort mauvais état, a volontairement été abattu quelques années avant la Révolution). Vers 1850-1860, la Comtesse Gabrielle d'Imbert du Bosc (1814/1902) épouse en 1837 Raymond de Toulouse-Lautrec (1812/1871) et transforme l'austère château de défense en une demeure familiale accueillante. Elle fait percer de grandes fenêtres, supprimer les douves, le pont-levis, tous ces vestiges féodaux qui subsistent encore et fait rabaisser les toitures sur le corps central. Quelques petits vestiges de l’ancienne forteresse subsistent, comme différentes formes de meurtrières.Henri de toulouse lautrec 1
La chapelle date de 1880 et la pierre du pays se patinant vite, elle se fond parfaitement avec l’ensemble des bâtiments.
Les anciennes écuries servent de garage pour automobiles anciennes (la famille est passionnée des premières automobiles).
Demeure familiale d'exception, ce château richement meublé a donné à son petit-fils, Henri de Toulouse-Lautrec (1864/1901, photo ci-contre),  les atouts pour devenir l'un des plus célèbres peintres du XIXème siècle. Le château abrite de splendides tapisseries d'Aubusson du XVIIème siècle ainsi que des Verdures du XVIIIème siècle et des Grisailles de Piat Joseph Sauvage (1744/1818), peintre belge à la Cour de la reine Marie-Antoinette.

Camjac aveyron le chateau du bosc de toulouse lautrec

Dieudone de gozonLe château de Mélac à Saint-Rome de Cernon (photo ci-dessous), rare repaire du Sud Rouergue, construit entre le XIVème et le XVIème siècle par une famille seigneuriale, les Gozon.
Il se présente comme un ensemble architectural très contrasté et varié avec une exceptionnelle cour intérieure entourée d’arcades soutenant des galeries sur deux niveaux, 4 corps de logis reliés entre eux par des tours Renaissance, une tour de guet du XVème siècle aux originales et uniques bouches à feu, une tour ronde Renaissance et ses étages en coupole, une salle des gardes du XIVème siècle avec voûtes à croisées d'ogives en tuf, une vaste cheminée en grès rose des Rougiers et une évocation du Grand-Maître de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, Dieudonné de Gozon (+1353, portrait ci-contre).
Il est inscrit aux Monuments Historiques en 1992.

Saint rome de cernon aveyron le chateau de melac

Le château de Belcastel (photo ci-dessous), bâtisse médiévale sur la rive droite de la rivière Aveyron, en aval de Rodez, surplombe le village. Ses fondations remontent au IXème siècle. Il est attaqué par les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans mais jamais conquis.
Il appartenait à la famille Belcastel dont un rameau a subsisté jusqu'au XVIIème siècle. Le fief est acquis en 1251 de Raymond de Belcastel par le comte Hugues IV de Rodez (1212/1274), et donné en 1385 par Jean III d'Armagnac (1359/1391), comte de Rodez, à son écuyer Guillaume II de Saunhac (1350/1418), petit fils de Guilhaume de Saunhac, Grand-Maître de l'Ordre du Temple de  1245 à 1250.
Puis, il passe dans la Famille de Morlhon par le mariage en 1546 de Marie de Saunhac de Belcastel (1530/1615) avec Jean III de Morlhon (+1546), seigneur de Sanvensa et de Castelmary, sénéchal de Quercy et de Rouergue, puis dans celle de Buisson de Bournazel par le mariage en 1592 de leur fille Florette de Morlhon avec François Ier de Buisson, marquis de Bournazel, gouverneur et sénéchal de Rouergue, qui n'y réside pas.
Au moment de la Révolution, le château appartient à Claude de Buisson, marquis de Bournazel, dernier seigneur de Belcastel (1701/1792). Le château n'est plus ni habité ni entretenu depuis le XVIIème siècle.
Fernand pouillonL'architecte Fernand Pouillon (1912/1986, portrait ci-contre) le découvre en 1974 dans un état de ruine très avancé et entreprend de le restaurer ainsi que le village  également en très mauvais état : Il n'y a pas de chemin carrossable jusqu'au château. Je côtoie pédestrement les bords escarpés de l'Aveyron. (...) Un détestable sentier, rapiécé, décousu, reprisé par-ci par-là d'empierrements... 
Sa restauration est exemplaire, il est impossible de déterminer quel est l'apport moderne à ce qui n'est plus qu'un champ de ruines. Pierre de Lagarde dans l'émission Chefs-d'œuvre en péril dit que vouloir restaurer le château de Belcastel équivaut à vouloir vider la mer à la petite cuiller. Bien qu'il ait déposé les permis de construire pour toutes les maisons en ruine du village, il n'a le temps d'en restaurer entièrement qu'une seule au-dessus du château, mais il a aussi consolidé la plupart des autres ruines du village qui sont ensuite rachetées par la commune, restaurées et louées à l'année.
Le château est, depuis 2005, la propriété de deux galeristes new-yorkais.
La forteresse est dominée par son donjon carré. Elle a conservé sa chapelle pré-romane et sa chapelle haute, toutes deux restaurées par Fernand Pouillon.
Les ruines du château ont été inscrites à l'inventaire des Monuments Historiques en 1928.

Belcastel aveyron le chateau

Le château-fort de Balsac (photo ci-dessous) constitué de plusieurs bâtiments disposés autour d'une cour, transformés à la fin du XVIème siècle, est flanqué de tours circulaires et d'un donjon. Le corps de logis principal est percé de fenêtres Renaissance à meneaux. La porte d'entrée est encadrée de pilastres soutenant un fronton.
Le château est incendié en 1570 et reconstruit par Bertrand de Glandières et son fils Louis, seigneur  de Balsac (1561/1601),  poète de Rodez connu sous le nom de Louis de Balzac.
Par mariage, il passe dans la famille de Framond en 1619. En 1779, il est vendu par Auguste Alexandre de Framond à Guillaume Grailhé. En 1867, il est de nouveau vendu par Armand Grailhé, juge de paix, à Louis Léon Mouly, avoué de Rodez qui le revend en 1896 à Ernest Mercadier, ingénieur électricien.
Il est inscrit aux Monuments Historiques en 2007.

Balsac aveyron le chateau

Le château d'Estaing (photo ci-dessous), ancienne demeure de la famille d'Estaing, éteinte en 1794, est attesté avant le XIIème siècle et relève des comtes de Rouergue. Il est construit au confluent du Lot et de la Coussanne, sur un promontoire qui domine le village.
Sous la Ière République, il est saisi comme Bien National et vendu par lots après que l'amiral Ravel d'Estaing (1729/1794), dernier représentant mâle de la maison d'Estaing, soit guillotiné.
VgeEn 1836, les religieuses de Saint-Joseph achètent le château pour en faire un couvent, une école et un lieu d'édification spirituelle. En 2000, elles le cèdent à la commune afin qu’il redevienne patrimoine public. 5 ans plus tard, la commune le revend (sans appel d’offre, sans publicité et en écartant un autre acquéreur sérieux) à Valéry Giscard d'Estaing (1926/-, portrait ci-contre), président de la République Française, son frère Olivier  et leur cousin Philippe.
Le château est constitué de plusieurs bâtiments des XVème, XVIème et XVIIème siècles, de hauteurs différentes organisés autour d'une terrasse qui domine le Lot et construits autour d'un ancien donjon carré dont le sommet est cantonné de cinq tourelles et d'une couverture en forme de lanterne. Une nouvelle chapelle est construite au XXème siècle à côté de celles des seigneurs d'Estaing datant du XVème siècle.
Le château est classé aux Monuments Historiques en 1945.

Estaing aveyron le chateau

Les édifices religieux :
La Collégiale Notre-Dame à Villefranche-de-Rouergue
commencée en 1260, quelques années après la fondation de la Bastide, le chantier s'achève à la fin du XVème siècle par la construction du clocher ; l’église romane de Sainte-Eulalie-d’Olt construite au XIème siècle et fortifiée au XIIème siècle ;  la chapelle du Saint-Sépulcre et ses légendes à Campagnac ; l’église romane d’Estables à Saint-Laurent-d’Olt construite au XIIème siècle en grès rouge ; l’Abbaye cistercienne fortifiée de Loc-Dieu à Martiel et son parc, bâtie au XIIème, fortifiée au XVème, transformée en château-parc au XIXème siècle, elle abrite les tableaux du Louvre en 1940 ; l’église romane Saint-Jean-Baptiste de La Roque-Valzergues à Saint-Saturnin-de-Lenne, bâtie au XIème siècle  sur le site d'une ancienne Châtellenie Royale dont il reste les vestiges notamment l'ancien pont-levis le PourtalasMur de barrez aveyron le gisant de l eglise saint thomas de canterbury

L’église Saint-Thomas de Canterbury à Mur-de-Barrez  et son Gisant sculpté en clef de voûte, véritable mystère (photo ci-contre).
Cette église commencée dans la seconde moitié du XIIème siècle, est terminée au XIIIème siècle, et subit depuis de nombreuses transformations. La seule chapelle rescapée, formait avec ses 6 sœurs le chœur roman.
Elle abrite un beau rétable du XVIIIème siècle et un jardin d'inspiration médiévale l’entoure.
Elle est classée au titre des Monuments Historiques en 1932 et en 1986.

Le Prieuré de Comberoumal à Saint-Beauzély (photo ci-dessous), ancien prieuré de l'ordre de Grandmont, il est fondé à la fin du XIIème siècle.
Le prieuré a conservé une grande partie de ses bâtiments médiévaux de style Roman.
Bâtie selon les règles des grandmontains, l'église n'a pas de clocher et possède une nef unique avec voûte en berceau, elle est éclairée par quatre fenêtres romanes percées dans le chœur demi-circulaire. L'ensemble de l'édifice se compose d'un cloître, d'une salle capitulaire de plan carré avec voûte romane et porte à triple arcature, d'une salle commune et d'un dortoir.
Il est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1929.

Saint beauzely aveyron le prieure de comberoumal

L’église romane de Saint-Agnan à Ségur (photo ci-dessous) des XIIème et XVème siècles avec de nombreux modillons. Si les actes anciens témoignent de la présence d'une église depuis 1114 et probablement depuis 945, la façade occidentale actuelle porte les caractéristiques du premier quart du XIIème siècle. La reconstruction s’est faite sur l’emplacement de l’église primitive selon une coutume et un usage ancestral. A partir du XIIIème siècle, les mentions de travaux apparaissent bien documentées.
Dans une chapelle, se trouve un sarcophage gallo-romain aux parois sculptées, figurant un atelier de forgeron.
L'église est donnée en 1123 par Begon de Creissels à ses frères au monastère de Nobiliacum (Saint-Léons).
Elle sert sous la Révolution de maison de réclusion.
Elle est classée au titre des Monuments Historiques en 1979.

Segur aveyron l eglise de saint agnan

Templiers et Hospitaliers en Aveyron :
Au XIIème siècle, les Templiers prennent possession du Plateau du Larzac à la faveur des dons de terre faits à leur ordre et dont les revenus servent à l’entretien des chevaliers en Terre Sainte. Afin d’assurer la sécurité des habitants du pays, ils créent les Commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon, La Cavalerie, La Couvertoirade, le Viala-du-Pas-de-Jaux… Templier 2Portail ordre de saint jean de jerusalem 0Ces bourgs, dont les Hospitaliers héritent lors de la suppression de l’Ordre du Temple par le Pape en 1312, sont au XVème siècle. Les Hospitaliers en assurent la gestion pendant cinq siècles.

Le site Templier et Hospitalier de La Cavalerie (photo ci-dessous). En 1151, l’abbé Raimond de Saint-Guilhem-le-Désert fait don de l’église de Sainte-Eulalie-de-Cernon aux chevaliers de l'Ordre du Temple. La Commanderie est fondée en 1154.
A l’origine, les Templiers fondent deux villages : La Cavalerie-Vieille, au lieu-dit Lestrade et La Cavalerie- Neuve sur le lieu de l'actuelle commune. A la suite d'un litige avec la ville de Milhau concernant la juridiction du lieu-dit Lestrade, les Templiers abandonnent progressivement La Cavalerie-Vieille et obligent les populations à se regrouper dans le lieu de La Cavalerie-Neuve. La Cavalerie-Vieille disparait dans le courant du XIVème siècle.
L'existence de l'église Sainte Marie de la Cavalerie est mentionnée en 1180 : l'église et son cimetière sont inclus dans la maison des Templiers qui regroupe, autour d'une cour intérieure, les bâtiments agricoles, une tour carrée et le logis des chevaliers. Après l'édification de l'église, les Templiers construisent un château dont il ne reste que peu de traces aujourd'hui. Après la chute de l'Ordre du Temple, tous les biens des chevaliers sont transmis à l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem vers 1312. Les Hospitaliers transforment au fil des ans La Cavalerie en Commanderie de grande importance.
La réhabilitation des remparts du XVème siècle vaut à la commune l’obtention en 2009 du 1er prix national des Rubans du Patrimoine et la Marianne d'Or.
Au fil des vieilles rues se dévoilent : l’enceinte fortifiée et son imposante porte, des maisons du XVIIIème siècle, des hôtels particuliers du XVIIème siècle, l’église du XVIIIème siècle dont l'intérieur ressemble à celui des bergeries voûtées (les vestiges de l'église des Templiers y sont pieusement conservés).

La cavalerie aveyron le site templier et hospitalier

La Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem des Canabières à Salles-Curan est la plus ancienne fondation hospitalière en Rouergue. Fondée en 1120, il en subsiste l'église Sainte Marie avec sa nef et son porche du XIIème siècle, son chœur et ses chapelles du XVème, la croix du cimetière (sculptée sur les 4 faces) du XVIème siècle et le bâtiment carré de la Commanderie en partie du XVème siècle.

La Commanderie Hospitalière de Lugan (photo ci-dessous), édifiée par l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem au XIIème siècle. C'était à l'origine un corps de logis carré flanqué de quatre tours rondes. L'église est insérée dans le bâtiment dont elle forme le front Sud-Ouest.
Le chœur du XIIème siècle a un chevet de plan rectangulaire avec une abside intérieure en cul de four (peu commun en Rouergue et unique dans l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem).  Le clocher octogonal date de 1848 et possède un escalier à vis en bois.

Lugan aveyron la commanderie hospitaliere

 

 

Dans ce département 26 villes ou villages, ont été témoin de la vie

(naissance, baptême, mariage, décès, inhumation…)

de  243 ancêtres soit 66 individus

du XVIème au XIXème siècle

 

Carte resultats cantons 2015 aveyron svg

Le département et ses cantons (2015)

 


 


 

Sources
Sites et photo : Wikipedia,
Patrimoine- Tourisme Aveyron

Vidéo : YouTube

 

Date de dernière mise à jour : 08/08/2024