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Saint-Jean-du-Bruel

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Saint jean du bruel aveyron geo

Entre Causses et Cévennes, Saint-Jean du Bruel est un village pittoresque au Sud-Est du Massif Central, dans la vallée verdoyante de la Dourbie. Saint-Jean du Bruel et le village voisin de Sauclières sont les deux seules communes cévenoles en Aveyron. Ces deux communes forment une enclave dans le département du Gard. 
Cité frontière entre les grands Causses (causse du Larzac, causse Bégon et causse Noir), et les derniers contreforts des Cévennes, le village est au carrefour de 4 départements l’Aveyron, le Gard, l’Hérault et la Lozère, entre les plateaux calcaires des Causses à l’Ouest, les reliefs cévenols et le massif de l’Aigoual à l’Est.

 Hydrographie 

La rivière La Dourbie traverse la commune d'Est en Ouest. Plusieurs affluents et sous-affluents prennent leur source sur la commune. Les principaux sont : le ruisseau des Crozes et ses deux affluents le Valat Grand et le ruisseau des Cabrièresle ruisseau du Viala  ; le ruisseau du Bruel ; le ruisseau de Lavaur ; le ruisseau de Saint-Gleys et son affluent le ruisseau des Valettes.

Saint jean du bruel aveyron blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à saint Jean de carnation assis sur un rocher d'or, couvert et chevelu d'argent, tenant en sa main senestre une longue croix du même, de laquelle pend une bannière voltigeant aussi d'argent chargée des mots ECCE AGNUS DEI en lettres capitales de sable.

 Toponymie 

Saint-Jean, attestée sous les formes Sancti Johanis de Brolio en 1135,  Sanctus Johannes del Brolh en l326 puis Saint-Jean-de-Roquefeuil, devient Saint-Jean-du-Bruel durant le Haut Moyen-Age.
Durant la Révolution Française en 1789, la commune porte les noms de Pont-Libre et Sentinelle, vocable dû à son poste de vigilance aux confins des anciennes provinces, avant qu’il ne reprenne son nom sous le Premier Empire.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Les possessions des seigneurs de Roquefeuil sont immenses et s'étendent du bas-Languedoc à la ville de Meyrueis en Lozère. 
Saint-Jean-du-Bruel est marquée par la Croisade des Albigeois de 1209 à 1229, les conflits avec les Templiers, les Guerres de Religion de 1562 à 1598.Duc henri de rohan
En 1560, le village adopte la Réforme Calviniste en quasi-totalité, contrairement à Nant la cité voisine qui reste catholique. La guerre éclate entre les deux bourgades : pillages et massacres réciproques se multiplient jusqu’à l’Édit de Nantes de 1598.
En 1625, le duc Henri II de Rohan (1579/1638, portrait de droite), chef des Calvinistes, soulève les Cévennes contre le cardinal Armand Jean Duplessis de Richelieu (1585/1642, portrait de gauche) et établit son quartier général à Saint-Jean où il tient une assemblée.
RichelieuLe château-fort d'Algues, détruit en 1629 sur ordre du cardinal de Richelieu dont on peut voir encore quelques ruines, domine la vallée de la Dourbie entre Saint-Jean-du-Bruel et Nant.
En 1685 et après la Révocation de l’Édit de Nantes, les habitants de Saint-Jean-du-Bruel se convertissent peu à peu au catholicisme.

Les échanges et le commerce se développent au XIIIème siècle. Les châtaigniers, les arbres à pain des Cévenols, constituent la principale ressource économique devant le commerce animalier (mulets, chèvres, bovins, porcs).
Grâce à l'eau de la Dourbie, de nombreuses industries se développent progressivement. Le travail du bois de châtaignier se diversifie : sabotiers, tonneliers, fabricants de comportes (1)  s'établissent. Apparaissent également des tisserands, des gantières, des chapeliers, des horlogers, et une industrie potière (moules à fromages, tuiles vernissées).
En 1800, le village compte quatre fois plus d'habitants qu'actuellement.
En 1852, des puits de mine de charbon sont ouverts sur le proche Causse Bégon.
En 1924, un immense téléphérique appelé le câble de 18 kms est construit pour acheminer le minerai noir : il est utilisé jusqu'en 1932. De 1925 à 1930, 4000 tonnes de charbon sont extraites.
Côté agriculture avec l'élevage de brebis, on cultive la vigne sur les bandes de terre étroites appelées traversiers encore visibles de nos jours.

Les seigneurs et gens de la noblesse

Du Moyen-Âge au XVIIIème siècle, l’Histoire de Saint-Jean-du-Bruel est liée à celle de la Famille des Roquefeuil d'Anduze (voir page Creissels).
La Famille a possédé les châteaux suivants : Algues, Castelnau et Beauvoisin à Nant, Cantobre, Le Mona, Caylus, Roquelongue, Peyrelade, Combret, Caylus, Creissels, Roquefeuil, Meyrueis, Blanquefort, Hauterive, Plagnol, Montesquieu, Barre, Valgarnide, Aumessas, Esparron, Belfort, Ussonas, Folhaquier, Aigremont, Valleraugue, L'Esperoux, Brissac, Saint-Bauzille-de-Putois, Montarnaud, Le Pouget, Lestang, Popian, Baillarguet, Flaugnac, Castelnau-Montratier, Sauveterre en Quercy.

Arnaud Ier de Roquefeuil (1185/1241), fils de Raymond Ier d'Anduze (1155/1204), à l'origine de la seconde Maison de Roquefeuil, et de Guillemette de Montpellier (1159/1212). Il  est écuyer, comptor de Nant, seigneur d'Algues, de Cantobre vers 1213, de Marvejols en 1217, d'Alzon (Gard), de Saint-Véran, de Caladon, d'Arbon, de Beaufort, d'Aumessas en Aveyron, de La Canourgue en Lozère et de Campestre dans le Gard.Capture d ecran 1413
Il a une relation avec Ricarde de Beauvoisins qui lui donne un fils Guillaume de Roquefeuil (1220/1283). Il épouse Béatrix d'Anduze en 1228, répudiée par le roi Sanche VII de Navarre dit Le Fort (1154/1234), qui lui donne au moins 3 enfants : Raymond III , Alasie et Hélix de Roquefeuil.
Seigneur lettré, il se comporte pendant toute sa vie comme un seigneur brigand à l'égard des Templiers de Nant dont il fait voler les moutons.
Il est proche de l'Ordre des Franciscains et le premier à avoir porté les armoiries à une cordelière. Comme son père Raymond Ier et son frère Raymond II, Arnaud Ier est un protecteur des troubadours qu'il accueille volontiers.
Il participe à la Reconquista du royaume de Valence avec ses fils, à la suite de son cousin germain, le roi Pierre II d'Aragon (1174/1213). Son neveu, le roi Jacques d'Aragon dit le Conquérant (1208/1276), comte de Gévaudan, lui donne Marvejols en fief en 1217. Il possède de nombreuses terres et fiefs dans le royaume de Valence, et fait du Palais de l'Alfondac à Valence (Espagne) une de ses résidences.
Il teste en 1242, écarte son fils naturel Guillaume de la succession, et substitue le cas échéant à Raymond III ses autres fils qu'il a eu de son épouse Béatrice d'Anduze, et à défaut leur substitue ses neveux : le comte Hugues IV de Rodez et Déodat de Caylus.

Suivent les seigneurs d'Algues et autres lieux, de père en fils : Raymond III de Roquefeuil (1230/1284), seigneur d’Algues, époux en 1259 d'Alazie de Châteauneuf du Tournel (1245/1287) ; Raymond IV de Roquefeuil (1270/1297) époux en 1287 de Vaurie d'AlbretArnaud II de Roquefeuil (1298/1361) sénéchal du Périgord, ambassadeur du roi de France Jean II dit Le Bon auprès du roi d'Aragon, époux en 1316 de Jacquette de Combret (1300/1361) ; Arnaud III de Roquefeuil (1325/1402) ambassadeur auprés du roi d'Aragon, capitaine et gouverneur de Carcassonne et de Montpellier, époux en 1358 d'Hélène de Gourdon Castelnau (1340/1409), le couple n'a que des filles dont Delphine de Roquefeuil, née vers 1360, épouse de Raymond III de Caussade, vicomte de Calvignac et de Puycornet.

 Chroniques communales 

La légende des trois ermites
Le seigneur de Roquefeuil au château d’Algues a  trois fils : Guiral, Alban et Loup.
Les trois frères aiment en secret la même jeune fille, Irène de Rogues. Pressée par chacun des jeunes hommes, elle ne parvient pas à fixer son choix. Après avoir réfléchi, elle décide de leur demander de participer à la croisade, au retour, elle épousera celui qui se sera particulièrement distingué par son courage et sa bravoure.
Les années passent. Les troubadours qui chantent les hauts faits des croisés ne parlent jamais des trois chevaliers. Consumée de chagrin, l’amoureuse indécise rend l’âme.
Au moment où le cortège funèbre s’achemine vers le cimetière, les trois frères surviennent… trop tard. En proie au plus grand désespoir, ils décident sur le champ de se consacrer à la vie érémitique. 
Chaque année, pour commémorer ce triste anniversaire, les trois frères allument de grands feux au sommet de leurs promontoires naturels, ainsi, de loin en loin, ils peuvent s’assurer de la survie de chacun. Les feux s’éteignent l’un après l’autre et Guiral est mort le dernier.

Les montagnes prennent leurs noms : 
- Le mont Guiral culmine à 1367m dans le massif Lingas, une croix domine toujours la vallée. En 1885, 3000 pèlerins des villages alentours se rendent sur le lieu le lundi de Pentecôte. Saint-Guiral est connu pour ses miracles : il guérit aveugles et estropiés, il est le protecteur des animaux, les jeunes filles du pays l'implorent pour leur trouver un mari.
- Le mont Alban, au Sud-Ouest de Nant, culmine à 802m. Une chapelle est dédiée à Saint-Alban. L’eau de la citerne, située très près de la chapelle, possède des vertus pour soigner les problèmes de la peau et des yeux.
- Le Pic Saint-Loup, à l'entrée de Montpellier, ou Loup s'exile.

La famille Widerspan à Saint-Jean-du-Bruel en 1942
Chaim Widerspan immigre de Pologne en Tchécoslovaquie pour y faire des études d'ingénieur, en raison du numerus clausus limitant le nombre d'étudiants juifs dans son propre pays. A cause de ses sympathies communistes, il est placé en résidence surveillée chez la sœur de Madeleine Zillich.
Chaim et Madeleine s'installent en France en 1937 et se marient peu après.
Marie laurence quatrefages et chaim en 1998Lors de l'occupation de la France par les forces allemandes, Chaim s'installe dans la zone Sud non occupée dans la ville de Sète (Hérault). Madeleine, qui est catholique, et leur fils le rejoignent en novembre 1940. Chaim travaille comme ouvrier agricole pendant 2 ans, jusqu'à l'invasion allemande du Sud de la France à la fin 1942.
Sa recherche d'une cachette le conduit à Saint-Jean-du-Bruel, sa femme et son fils l'y rejoignent peu après. Fin 1943, des milices locales sont formées et Chaim est contraint de trouver un nouveau lieu de refuge. Il rencontre la famille Quatrefages. Marie Laurence Quatrefages a 11 enfants, l'aîné est prêtre dans une ville voisine. Elle cache Chaim dans une pièce du premier étage de sa maison, autrefois utilisée par son époux comme entrepôt pour les tonneaux qu'il construit. Seuls les enfants aînés sont au courant de la présence de Chaim dans la pièce du premier étage, qu'ils appellent la prison. Il quitte sa chambre tard le soir, lorsqu'il s'assoit avec Marie et ses enfants aînés dans leur salle à manger, écoutant les émissions de radio de la BBC. Lorsque Chaim sort dans la cour tard le soir pour prendre l'air, il le fait en portant la robe sacerdotale du fils de Marie pour éviter les soupçons. Madeleine vit à proximité dans un appartement loué et travaille comme couturière. Sous prétexte de raccommoder des vêtements ou d'acheter du tissu, elle rend parfois visite à Chaim chez les Quatrefages. Chaim rejoint la Résistance Française.
Plus tard, la famille Widerspan change son nom pour un nom à consonance française et reste en contact étroit avec les Quatrefages. Ce lien fort perdure jusqu'à l'époque où Chaim se tourne vers Yad Vashem et demande que son sauveur soit reconnu. (voir § Personnages)

 Patrimoine 

Le château d'Algues
Place forte construite vers 1080 sur un point stratégique à 758m d'altitude, le château d'Algues appartient à la Famille de Roquefeuil qui n'y réside pas vraiment mais l'utilise comme avant-poste pour surveiller la vallée et l'accès à Saint-Jean-du-Bruel. Cette seigneurie, devenue  baronnie et marquisat par la suite, domine la région pendant environ 600 ans. 
En 1574, durant les Guerres de Religion, les Calvinistes du village trouvent refuge au château d'Algues face à l'attaque menée par les papistes de Nant.
En 1629, le château est détruit par le feu sur ordre du cardinal de Richelieu. Il n'en reste aujourd'hui que des ruines sur les hauteurs.

L'église Saint-Jean-Baptiste
Elle est bâtie sur un site déjà occupé par un lieu de culte chrétien à l'époque Gallo-romaine. L'église du XIIème siècle qui tombe en ruines après la Révocation de l'Edit de Nantes est reconstruite en 1710 à son emplacement, sur les plans de Jean Giral (1679/1755) architecte des Etats du Languedoc, formé sur les chantiers de l'architecte Augustin Charles Daviler (1653/1701). Elle est située en centre-ville près de la halle.
Elle est construite en pierre de taille, ce qui lui donne une apparence massive. Elle est composée d'une nef unique, d'un transept et d'un chœur. Le fronton de l’église se veut le plus discret possible dans un effort de conciliation avec la population huguenote du village. Sa façade gothique flamboyante est l'une des plus belles de France. Avec son clocher octogonal, son retable entièrement restauré et ses vitraux du XIVème siècle d'une grande qualité, son style est caractéristique d'une église de la Contre-Réforme en pays Huguenot.
Des travaux de réfection sont entrepris en 2014 : renouvellement du mobilier liturgique, dépose, réfection et réinstallation des vitraux. 

Les Halles
Les anciennes Halles détruites sous la Révolution Française sont reconstruites en 1845. Sous les imposantes poutres en bois de châtaignier se tient autrefois foires, marchés et assemblées du Conseil Général de la communauté. Elles sont restées aujourd'hui le centre traditionnel de fêtes et de bals. 

Le Pont Vieux du XIIIème siècle.

Le Pont Neuf du XVIIIème siècle.

Notre-Dame de la Sentinelle et son petit oratoire
Située à 700m d'altitude, elle veille maternellement sur le village depuis plus de 60 ans. Deux tables d'orientation sont installées pour interpréter au mieux le paysage. L'une est orientée vers la haute Vallée de la Dourbie et les Cévennes, l'autre vers la partie aval de la Dourbie et les Causses.
Construite à l’initiative d’une dame de la paroisse qui porte une dévotion particulière à Notre-Dame qu'est érigé au sommet de la sentinelle ce lieu de culte, à l’occasion du centenaire des apparitions de Lourdes. 
Son nom provient du nom donné au village durant la Révolution Française, vocable dû à son poste de vigilance aux confins des anciennes provinces.

Les dolmens et menhirs
de Balmarelesse ou Tombeau du Géant ; le dolmen de Barjac ; et le dolmen numéro 3 ; les menhirs de Barjac A et B ; et les deux autres menhirs (sans nom).

Musée Noria et Moulin du pont
La réhabilitation d’un ancien moulin du XIIIème en écomusée Maison de l’Eau, Noria, ouverte en 2001, remet à l’honneur la Dourbie, rivière poissonneuse, jalonnée de moulins, de jardins et de plagettes.
Cet écomusée est installé sur les fondations de l'ancien moulin du pont du XIIIème siècle, à proximité du Pont-Vieux. Ce moulin est resté actif jusqu’en 1985. 80 ouvriers y ont travaillé au plus fort de son activité.

Le plan d'eau de La Roque et ses eaux claires
Espace de baignade surveillée, au bord d’un village de vacances à vocation sportive.

 Les personnages liés à la commune 

Marie Laurence Quatrefages (1896/1976, portrait de gauche) a exercé pendant trois mandats les fonctions de maire de Saint-Jean du Bruel, de 1947 à 1965.
En 2012, le titre et la médaille de Juste parmi les Nations lui sont décernés, à titre posthume, pour son geste courageux et plein d’humanité à l’égard de Chaïm Widerman et Magdalena Zillich qui fuient la répression allemande en 1942. La Cérémonie a lieu à Paris, au Mémorial de la Shoa. Son nom figure parmi les 41 Aveyronnais déclarés sur la stèle du monument de la Résistance de Sainte-Radegonde.
En 2015, son nom est inscrit sur le Mur des Justes, à Paris, au Mémorial de la Shoah et désormais gravé dans le marbre des Allées des Justes, à Paris comme à Jérusalem.
L’histoire de Magdalena, de Chaïm et de leurs deux enfants secourus et protégés par Marie Laurence Quatrefages est racontée sur le site de Yad Vashem (2).

Julien Tardieu (1896/1980, portrait de droite) humaniste, poète et écrivain, né à Saint-Jean-du-Bruel, il est l'un des organisateurs de la Résistance dans le Maquis des Cévennes. A la Libération, il est nommé par le Général de Gaulle au poste de délégué à l'information pour la région de Montpellier. En 1947, il est élu au Conseil Municipal de Paris et devient président du Conseil Municipal de Paris en 1960-1961. Il reste toute sa vie très attaché au pays et écrit de nombreux poèmes.

Charles Julien de Lasalle (1820/1899, portrait 2 de gauche) savant, géologue et botaniste, il récolte et étudie les plantes, les fossiles et les minéraux du pays. Il constitue une collection de minéraux, aujourd’hui au musée de Millau, et un important herbier de 4000 plantes conservé de nos jours à l’Institut de Botanique de l’Université des Sciences et Techniques du Languedoc à Montpellier.
Il correspond de façon régulière et amicale jusqu’à la fin de sa vie avec de célèbres scientifiques tels que Charles Flahaut, le professeur Bleicher de Nancy et Hippolyte Coste, auteur de la Flore de France.

Guillaume Floris (1792/1838, portrait 2 de droite) né à Saint-Jean-du-Bruel, il est pasteur protestant, professeur de philosophie à la Faculté de Montauban et ministre sous le Second Empire.

Jean Mouret (1705/1766) né dans une famille protestante, il part pour les Antilles où il devient premier secrétaire au gouvernement général des Isles françaises du Vent de l’Amérique et habite l’île de la Dominique jusqu’en 1752. Il y possède des plantations et une grande fortune.
Il revient vivre à Saint-Jean-du-Bruel en 1754, où pendant 8 ans il étudie le temps et la végétation du pays. Il est l’auteur des Observations Botanico-Météorologiques constituées de 34 cahiers couvrant la période 1757 à 1765. À partir de 1756, il devient aussi le correspondant de la Société Royale des Sciences de Montpellier.
Francois vivaresEsprit curieux et passionné par la Science et la Nature, il est un personnage caractéristique du Siècle de Lumières.

François Vivarès (1709/1780, portrait 3 de gauche) né dans une famille protestante, il part à l’âge de 18 ans à Londres où il reçoit une formation artistique. Il devient un graveur anglais célèbre et renommé et l’un des créateurs de l’école de gravure anglaise.
Ses nombreuses estampes (eau-forte, burin et pointe sèche) sont réalisées d’après un grand nombre de peintures françaises, flamandes et hollandaises conservées à l’époque dans les collections privées anglaises. Il passe toute sa vie en Angleterre, se marie trois fois et a de nombreux enfants.

 Hameaux, faubourgs, quartiers, lieux dits et écarts 

Le Bruel, la Brunellerie, le Coulet, les Crozes Bas et Hauts, Fougayrolles, Refrégiès, la Rougerie, Seingleys, le Tayrac, Valescures, le Viala, la Vialette.

 Evolution de la population 

Saint jean du bruel aveyron demo

 Mes ancêtres de Saint-Jean-du-Bruel 

Saint jean du bruel aveyron ancetres 1Saint jean du bruel aveyron ancetres 2Saint jean du bruel aveyron ancetres 3Saint jean du bruel aveyron ancetres 4

 Carte de Cassini 

Saint jean du bruel aveyron cassini

 

 


 

Notes dans le texte

(1) Comportes : cuves à vendanges renommées qui se vendent dans une partie du Languedoc et le Vallon.
(2) Yad Vashem : mémorial israélien situé à Jérusalem, construit en mémoire des victimes juives de la Shoah perpétrée par les nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale 1939-1945. Le Parlement israélien, la Knesset, a décidé sa construction en 1953 en votant la loi du mémorial. Il se trouve dans la forêt de Jérusalem, sur le versant Ouest du mont Herzl (mont du Souvenir) à 804m d'altitude.
Le nom provient du Livre d'Isaïe : Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un nom (yad vashem) meilleurs que des fils et des filles ; je leur donnerai un nom pour toujours, il ne sera jamais retranché (Isaïe 56:5).

 


 

 

Sources
Sites, blogs, photographies, journaux, livres et revues... :
Wikipedia ; www.sudcevennes.com - le blog de Béa ; commune de Saint-Jean-du-Bruel ...

Date de dernière mise à jour : 11/10/2024