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Séverac d'Aveyron

  Capture d ecran 1329

 

Severac d aveyron aveyron geoCe bourg rural est situé dans l'Est du département, limitrophe de la Lozère. Il est issu du regroupement des 5 communes dont la fusion en 2016  permet à Sévérac d'Aveyron de devenir la 5ème plus grande commune de France métropolitaine :
Buzeins se situe sur un petit plateau à cheval sur la vallée de l’Aveyron et celle de Vimenet. Le village est bâti dans une zone où l’eau coule en abondance. 
Lapanouse se situe à 2 Kms de Sévérac au milieu de la riche plaine de l’Aveyron.
Lavernhe est blotti aux pieds des monts boisés du Lévézou, au creux de la vallée naissante de l’Olip.
Recoules-Prévinquières, petit nid de verdure, situé au carrefour des routes qui mènent aux lacs du Lévézou au Sud et à l’Aubrac au Nord, avec de nombreux villages et hameaux qui s'y blottissent, de Sévérac jusqu'aux environs de Laissac.
Sévérac-le-Château est une agglomération double, formée de 2 quartiers bien distincts : un site escarpé, facile à fortifier (le château) et une situation de carrefour favorable aux échanges (la gare).

Les communes limitrophes sont Campagnac, Mostuéjouls, Rivière-sur-Tarn, Verrières, Vézins-de-Lévézou, La Tieule, Le Massegros, Le Recoux, Gaillac-d'Aveyron, Saint-Martin-de-Lenne, Saint-Saturnin-de-Lenne, Ségur, Vimenet.

Severac d aveyron carte des villages

 Hydrographie 

La commune est drainée par :
- l'Aveyron qui prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn au niveau de Lafrançaise, après avoir arrosé 60 communes ;
- le Viaur, qui prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer avec l'Aveyron en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes ; 
- l'Olip qui prend sa source à Lavernhe à 1 010 m d'altitude. Il traverse Recoules-Prévinquières et conflue en rive gauche de l'Aveyron à l'Est de Gaillac-d'Aveyron.
- le Lumansonesque, qui prend sa source dans la commune de Verrières et se jette dans le Tarn à Aguessac, après avoir arrosé 5 communes ;
- le ruisseau du Bourg, qui prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Rivière-sur-Tarn, après avoir arrosé 3 communes ; 
- les ruisseaux de Merdans, du Pas du Loup, de Verlenque, de Verlencuze, de Vironcel, de Destels, de Gaujac ;
- les ravins de Combesourde, de la Croze, de Levers ;
- et 
par divers petits cours d'eau comme le Tencil, qui traverse la commune de Lavernhe, enjambant de nombreux petits ponts de pierre ou de bois.

 Héraldique 

Lavernhe aveyron blasonLes armes de la commune de Lavernhe se blasonnent ainsi :

Écartelé : au 1er de gueules à la tête de léopard vomissant des ondes, le tout d'argent, au 2e d'azur au heaume de chevalier taré de profil et accompagné de trois croissants, le tout d'argent, au 3e d'azur à la façade de l’église de Saint-Grégoire mouvant de la pointe et accostée de deux crosses épiscopales adossées, le tout d'argent, au 4e de gueules au vernhe terrassé, le tout d'argent, sur le tout de l'écartelé, un besant d'argent chargé d'une croisette pattée de gueules.Recoules previnquieres aveyron blason

Les armes de la commune de Recoulès-Prévinquières se blasonnent ainsi :

Écartelé : aux 1er et 4e de gueules au bourdon de pèlerin d’or posé en barre et accompagné de deux coquilles du même, aux 2e et 3e d’or au lion de gueules, sur le tout d’azur à quatre rocs d’échiquier d’or.

Les armes de la commune de Séverac-le-Château sont dérivées de celles des ducs d'Arpajon et marquis de Sévérac et ​​​se blasonnent ainsi :Severac d aveyron aveyron severac le chateau blason

Ecartelé au 1° de gueules à la croix clêchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or, au 2° d'argent aux quatre pals de gueules, au 3° de gueules à la harpe d'or, au 4° d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au bâton de gueules, sur le tout de gueules à la croix d'argent.

 Toponymie 

Buzeins : Buzingis en 942 ; Busenche en 1383 ; Buzo en germain ; nom du propriétaire du domaine entre les IIIème et Vème siècle qui donne son nom au village.
Lapanouse : Au Moyen Âge, une congrégation de moines panetiers cultive le blé et fabrique du pain, donnant ainsi son nom au village : Panus, puis Panusia et enfin Lapanouse.
Lavernhe : Toponyme d'origine celtique signifiant aulnaie qui atteste une occupation ancienne de la vallée de l'Olip. Au XIème siècle, la ville se nomme villelongue.
Recoulès-Prévinquières : Dès son origine, Grenoble, nom dérivé de Gratien, empereur romain de 375 à 381. Prévinquières = Champ de la victoire dans la Rome antique. Avant les croisades, Pervenchiarum castrum = le château des Pervenches, la pervenche est très répandue à cette époque en ce lieu. Il se nomme aussi Rocolas. 
Séverac-le-château : Formation gallo-romaine basée sur l'anthroponyme latin Severus et du suffixe d'origine gauloise -acum = propriété. Durant la Révolution Française, la commune porte le nom de Sévérac-la-Montagne.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

En mars 1793, la Convention confie aux commissaire Yence le soin d’écraser la rébellion de Sévérac et Lapanouse, les populations s’étant soulevées contre l’arrestation de leur prêtres et l’enrôlement obligatoire des jeunes hommes dans les troupes révolutionnaires.
Le 16 mars 1793, à Lapanouse, les jeunes gens de la région convoqués refusent de participer au tirage au sort. A l’appel du Tocsin plus de 4000 personnes de Sévérac, Lapanouse, Prévinquières, Recoules, Saint-Saturnin, Campagnac et des hameaux alentours se réunissent pour les soutenir. Le commissaire Yence reçoit un renfort de 800 hommes et l’insurrection est écrasée le 21 mars au matin sous le feu de l’artillerie, faisant 18 morts de nombreux blessés et prisonniers, villages et hameaux pillés dont Lapanouse et certains incendiés.
Le 3 mai 1793, Antoine Bernardin Fualdes (4) installe à Séverac le Tribunal Révolutionnaire accompagné de l’échafaud, ils y restent jusqu’au 10 juin.
Le 26 mai, le jeune Jean Pierre Durand, 19 ans, de Campagnac est condamné à mort pour participation à la révolte et guillotiné pour l’exemple devant toute la population de Sévérac rassemblée de force par les commissaires.
Ces événements sont consignés dans le procès-verbal du capitaine de gendarmerie Thibaud de Sévérac, suivi de sa décision : Témoin de tous ces événements, je ne veux plus servir la cause révolutionnaire et je donne ma démission de la gendarmerie. Grâce à lui, le château de Loupiac pillé n'est pas incendié et la troupe révolutionnaire épargne le village de Cornuejouls et le hameau de Bessodes-Le Vielh.

Buzeins

Le Causse, sur lequel se trouve le village est une aire de peuplement très ancienne : les sites mégalithiques et en particulier les dolmens sont très nombreux sur la commune. L’origine du peuplement remonte à la période gallo-romaine, de nombreux vestiges et objets sont découverts et identifiés permettant de dater la création du village.
En 1150, Déodat II de Séverac, de concert avec l'évêque de Rodez, expulse les religieuses de l'Abbaye Saint-Sauveur de Séverac et les fait enfermer dans le village voisin de Bellas, . L'évêque met à leur place les religieux de Saint-Chaffre du Puy et leur donne les églises de Séverac, Gaillac et Saint-Dalmazy.
En 1359, une ordonnance du châtelain et bailli de Sévérac ordonne, sous peine de 100 marcs d'argent, à Déodat d'Hérail, chevalier, de démolir les fortifications faites récemment à sa maison de Buzareingues, lieu dépendant de la baronnie de Sévérac.
En 1366, le seigneur Guy de Séverac, chevalier, reconnait les bons services qu'il a reçus et qu’il espère recevoir de noble Déodat d'Hérail, chevalier, du lieu de Buzareingues, et lui donne la basse et moyenne justice sur le lieu de Buzareingues qui confronte les terres de Buzeins et de Cornuéjouls, les mas de Montels et de Tantayrou et la baillie de La Roque-Valzergues.
En 1372, les Anglais venant de Figeac prennent le château de Buzareingues.
En 1390, Déodat d'Hérail reconnaît tenir de Guy de Sévérac en fief franc, noble, libre, et honoré, le mas de Cornuéjouls, les mas de Buzareingues, du Tantayrou et du Bès, et en général tout ce qu’il possède dans la baronnie de Sévérac.
En 1586, les hommes d'un parti huguenot, aux ordres des capitaines Seguin et Aubin de Marvejols, s'emparent du château et ne l’évacuent plus tard que contre la somme de 350 écus.

Lapanouse (de Séverac)

Vers 1250, les seigneurs de Lapanouse vendent leurs biens à Guy de Sévérac et deviennent seigneurs de Loupiac. Les barons de Sévérac y perçoivent un péage au XVème siècle.

En 1202, Bessodes est Le Vielh et le seigneur y demeure. Sur le Comté, Bessodes-le-Vielh contrôle le passage le plus étroit de la vallée de l'Aveyron cumulant le long des siècles aux travers de ses terres : la rivière, la voie romaine Lyon-Toulouse, le grand chemin de la vallée le long de la rivière, unique voie de liaison durant 1500 ans, la nationale 88 en 1845, le chemin de fer en 1865, la quatre voies Sévérac-Rodez tronçon de la liaison autoroutière Moscou-Vienne-Genève-Lyon-Toulouse-Madrid-Lisbonne, le câble électrique, les conduites de gaz, d’eau et la fibre optique.

Lavernhe

Le plus ancien texte se rapportant à son histoire est une charte rédigée par le comte Raymond de Toulouse en 943 donnant l'église Saint-Hippolyte à Ramnulfe, abbé de Vabres-l'Abbaye. Un prieuré est alors fondé suivant la règle bénédictine.
En 1082, ce prieuré est donné avec les autres biens de Vabres à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille par l'évêque de Rodez, Pons Étienne.
Au XIème siècle, le village, de taille assez importante possède un château et des remparts avec douves et fossés.
En 1317, quand l'évêché de Vabres-l'Abbaye est créé, la collation du prieuré et de la paroisse revient au chapitre de Vabres. La communauté subsiste jusqu'au XVème siècle.
En 1445, le village est occupé par les troupes du roi de France Charles VII (1422/1461).
Lavernhe est le siège d'un paréage royal au XIVème siècle.
L'ancien monastère, comportant une tour forte et une ancienne chapelle avec un choeur roman, est ruiné au début du XXème siècle. La tour devient le clocher de l'église actuelle.
La tradition attribue aux religieux le détournement du cours de l'Olip pour assainir la vallée et créer des prairies.

Recoulès-Prévinquières

La présence de nombreux dolmens aux environs de Recoules prouve que la région est habitée par des communautés pastorales vers 1500 avant J.-C.
Les Romains s’établissent dans la région, nombre de tegulae et vestiges d’habitations sont retrouvés (poteries divers, fragments d’amphores, monnaies, statuettes). Prévinquières est une place forte durant l’occupation romaine. A cette époque, l’enceinte du village a un périmètre de 400m et peut contenir plus de 200 maisons, habitées par 1000 habitants. 
En 1095, le bourg de Prévinquières est entouré de murailles et de fossés. L’enceinte est percée de plusieurs portes : Paimbelle, de Tourres, del Four et du portail conduisant à la Font Bordelèze. Prévinquières possède alors deux églises, la chapelle Sainte-Marie et l’église Saint-Jean.
En 1558, la peste fait son apparition au Cayrol, dépendance directe de Recoules. Pour se préserver de la contagion, d’un commun accord, le seigneur et les habitants décident de faire abattre le Pont du Cayrol pour empêcher le passage des habitants du hameau.
En 1794, les habitants de Recoulès, réunis sur la place publique, brûlent tous les actes féodaux.
Au début du XIXème siècle, Prévinquières est le chef-lieu de la commune. L’économie est assurée par les foires et les marchés qui s’y tiennent. ​​​​​​Mais, dans les années 1840, avec l’arrivée de la route Rodez-Sévérac, l’exploitation des mines de charbon de Méjanel et des fours à chaux, le centre économique se déplace autour de Recoules et Prévinquières perd sa suprématie.
Vers 1845, le chef-lieu de la commune est transféré de Prévinquières à Recoules. En 1880, l’arrivée du chemin de fer conforte cette situation.

Séverac-le-Château

La butte de Sévérac, qui culmine à 817 m d'altitude, est occupée dès la Préhistoire. L'occupation des lieux est attestée depuis le VIème siècle.
Une borne milliaire est découverte en août 1979 au lieu-dit Larinié près du Villaret. L'inscription sur la borne est tronquée mais indique clairement le nom de l'empereur Philippe l'Arabe et permet sa datation car Marcus Julius Philippus Augustus (204/249) dit Philippe l'Arabe, est empereur romain de 244 à 249.
CharlemagneLouis xi le prudent 1423 1483Simon de montfortLa borne est mise au jour lors des travaux de voirie. 
Les Wisigoths et les Francs occupent la ville jusqu'en 732, date à laquelle les Sarrasins prennent la ville.
Plus tard, mon lointain ancêtre l'empereur Charlemagne (742/814, portrait 1 de gauche) fait de Sévérac le siège d'une viguerie.
En 1214, la ville est assiégée par Simon de Montfort (1164/1218, portrait 2 de gauche) puis en 1444 par le dauphin futur roi Louis XI (1423/1483, portrait de droite). 
La ville n'est jamais pillée.
Elle devient chef-lieu du district de Séverac de 1790 à 1800. Entre 1795 et 1800, elle absorbe Altès, puis entre 1820 et 1832, Novis et Saint-Dalmazy.

Seigneurs et gens de la noblesse

Buzeins

Saladin d'Hérail de Lugan (1260/1320), seigneur de Lugan, épouse en 1288 au château de Buzareingues, Marquise de Buzareingues (1265/1320).
Suivent de pères en fils les seigneurs de Buzareingues : 
Déodat d'Hérail (1295/1323) épouse en 1318 Arnaude de Lévézou ; Georges d'Hérail, époux de noble Hélix de Jalès. Il fait partie des hommes d’armes rassemblés à Rodez le 3 janvier 1386 par le comte d'Armagnac pour marcher contre les Anglais ; Louis d’Hérail qui posséde également la seigneurie d'Agen près Rodez ; Guy d’Hérail qui épouse Louise de Peyrebesse ; Louis II d’Hérail, qualifié seigneur de Peyrebesse du vivant de son père, qui épouse successivement en 1476, Françoise de Saunhac et en 1495, Blanche de la Panouse ; Pierre d'Hérail épouse en 1508 Anne de Pierre, fille aînée et principale héritière de Jean de Pierre, baron de Pierrefort-Ganges, avec la condition formelle que les enfants issus de ce mariage portent le nom et les armes de Pierrefort.
René d’Hérail de Pierrefort épouse en 1543, Jeanne de Solignac de la Roue, sœur et héritière de Jacques de la Roue, chevalier de l’Ordre du Roi et fille d’Antoine seigneur de la Roue, armé par le roi de France François 1er à la bataille de Marignan (1515), et de Louise de Calvisson; Gaspard d'Hérail de Pierrefort, comte de la Roue, établi en Auvergne ; Marc d'Hérail de Pierrefort (1545/1585), époux en 1572 de Françoise de Chalencon, est fixé lui aussi en Auvergne. Il est chevalier de l’Ordre du Roi, seigneur et baron de Buzareingues. En 1609, il aliène la seigneurie de Buzareingues acquise par la Famille de Roquelaure, déjà possesseurs du château voisin de Loupiac.
Buzareingues devient alors le patrimoine d’Alexandre de Roquelaure, seigneur de la Chassagne, époux de l'héritière d’une branche cadette de la Famille de Bessuéjouls, Gabrielle de Bessuéjouls, qui ne lui donne que des filles.
Les Hérail ont cependant conservé des droits dans la région car Balthazar Hérail de Pierrefort de la Roue, premier baron de la Haute-Auvergne, transige en 1661 avec Claudine de Grégoire de Gardies au sujet de droits seigneuriaux à Cornuéjouls, Tantayrou, etc...
Marie de Roquelaure épouse en 1638 un gentilhomme du Languedoc, Michel d’Alichoux, lui apportant Buzareingues. 
Jean François d'Alichoux vend en 1732, un an avant sa mort, les terres et seigneuries de Buzareingues et de Valdraguès à noble Jean Hilarion de Viguier, seigneur de Grun et de Villevayre.
En 1754, Jean Hilarion II de Viguier (1722/11808) seigneur de Grun, Villevayre, Valdraguès, etc., chevalier de Saint-Louis, vend la terre et seigneurie de Buzareingues à Charles Ignace Girou, bourgeois de Galinières, fermier général des terres de l’abbaye de Bonneval: Galinières, Monbez, la Vayssière, Séveyrac, etc..., marié à Isabeau Bessière-Bastide.
Alexandre Girou ( 1728/1811)  hérite de Bazareingues, il épouse en 1799 Catherine Séguret de Saint-Geniez.
Louis François Charles Girou de Buzareingues (1773/1856) s'installe sur le domaine en 1798 et se consacre au progrès agricole, transformant son vaste domaine en une ferme modèle. Le premier, il introduit en Rouergue les moutons mérinos, les vaches suisses, les vaches asiatiques sans cornes et aussi le premier étalon arabe. Il est maire de Buzeins de 1802 à 1830 et de Gaillac ensuite.
En 1923, Henry Bédel, par son mariage avec Marie Girou de Buzareingues, petite fille du précédent, reconstitue l’entière terre de Buzareingues et entreprend dans la vieille demeure les réparations nécessaires.

Lapanouse (de Séverac)

Berceau de la Famille de Lapanouse depuis le XIIème siècle, Famille noble française d'extraction chevaleresque, originaire du Rouergue, et qui subsiste de nos jours. Elle compte dans ses rangs un sénéchal de Carcassonne, un sénéchal de Rouergue et deux évêques de Mende.
En 1257, Motet II de Lapanouse (1220/1269) chevalier, s'unit avec d'autres habitants de Lapanouse, tant chevaliers que damoiseaux, pour refuser à Gui V de Séverac (1210/1273) l'hommage qu'ils lui doivent. Pour se mettre hors de la dépendance de ce seigneur en 1259, il lui vend tout ce qu'il possède au château de Lapanouse et devient seigneur de Loupiac.
Sont, de pères en fils, seigneurs de Loupiac :
Motet III de Lapanouse (1250/1307) ;  Raoul de Lapanouse (1290/1346) ; Motet V de Lapanouse (1325/1397) époux en 1350 de Miracle d'Hérail de Lugan, fille du seigneur de Buzareingues ; Jean Ier de Lapanouse (1360/1419) époux de Lombarde d'Hérail de Lugan, fille du seigneur de Buzareingues. Il est nommé en 1413 par le roi de France Charles VI (1368/1422) gouverneur du château de Cabrières et sénéchal de Carcassonne. Il posséde la confiance et l'estime de Jean de France, duc de Berry, frère du roi, qui Ie nomme, par son testament en 1416, un des exécuteurs de ses dernières volontés ; Jean II de Lapanouse (°1400) gouverneur du château de Cabrières, sénéchal de Rouergue, rend hommage pour  Loupiac à Amalric de Séverac en 1419. Il sert le roi de France Charles VII (1403/1461) dans ses guerres contre les Anglais pour recouvrer sa couronne. Il fait partie d'une ambassade envoyée en 1442 par le comte Jean d'Armagnac (1420/1473) auprès du roi Henri VI d'Angleterre (1421/1471) en vue du mariage, qui finalement n'a pas lieu, d'une de ses filles. Il est l'époux de Marguerite de Dienne ; Philippe de Lapanouse (1425/1478) époux de Bourguine de Peyre ; Jean IV de Lapanouse (1445/1505) époux en 1470 d'Isabelle Rolland de Marcenac ; Charles de Lapanouse (+/1525) époux en 1505 de Françoise de Tourzel d'Alègre ; Jean de Lapanouse (+1548) époux en seconde noces de Antoinette de Montboissier. Il décède sans hoirs. Il teste en 1548 pour moitié de ses biens à sa soeur, Jeanne de Lapanouse épouse de Jourdain Pouzols, seigneur de Fabrègues et pour l'autre moitié en faveur de son cousin Jean 1er de La Panouse (°1510) seigneur de Viescamp, co-seigneur de Pers, qui devient seigneur de Loupiac. Il est l'époux d'Alix de Murat puis de Catherine d’Albret. Son fils, Jean II de la Panouse (+ 1559) est l'époux de Marguerite Fouchier de Sainte-Fortunade.

A Bessodes, les propriétaires successifs du manoir sont :
Du XIIème siècle à 1663, les seigneurs du lieu.
puis suivent : les Familles de Crès (1663-1720) ; Trapes (1720-1757) ;  Delzers (1757-1887) entre 1835 et 1840, précurseurs des Ultras Trials, Casimir Delzers et son frère Marin, étudiants en droit à Montpellier, viennent deux fois par an à Bessodes à pied couvrant 160 kms en moins de 48 heures, s'accordant la nuit quelques heures de repos à mi-parcours dans une auberge sous les remparts de la Couvertoirade ; Beaumelou (1887-1968) André Beaumelou (1897/1993) officier artilleur au chemin des Dames à 21 ans, premier vétérinaire des cantons de Séverac-le-Château et de Laissac, maire de Lapanouse, passionné par l’histoire du Rouergue, de son domaine et de sa commune refuse la Légion d'Honneur au président de la République Française, François Mitterrand (1916/1996), promotion du 11 novembre 1988, au motif. : recevoir une décoration de cet individu abject que je déteste serait pour moi un déshonneur ; de Barrau (1968-2017) cette Famille dont les origines Rouergattes remontent au XVéme siècle, restaure et agrandi le domaine acquit en viager en 1968 ; SCI familiale Domaine de Caplongue (2017).

Lavernhe

Le petit château, appartenant à une branche de la Famille de Prévinquières, puis à la Famille de Pégayrolles, est brûlé en 1944 par les Allemands et reconstruit par M. Lescure.

Recoulès-Prévinquières

A Pévinquières la Famille de Prévinquières, dont Bernard de Prévinquières qui part en croisade et meurt en Terre Sainte en 1095, est seigneur du lieu. 

A Recoulès, dès 1216, la Famille de Garceval obtient la seigneurie de Recoules par suite d’une alliance avec les seigneurs de Prévinquières.
Se succèdent alors, de pères en fils :
Radulphe de Garceval (+1216)
Aymeri 1er de Garceval (+1283), marié vers 1250 à Bermonde de Prévinquières ; Raymond de Garceval (+1295/), époux vers 1285 de Marquise de Bussuejouls ; Aymeri II de Garceval (1295/1364), époux vers 1310 de Redesse de La Roque ; Aymeri III de Garceval (1315/1364), époux vers 1336 de Miramans d'Astorg. La place du Couderc est au Moyen Âge le cœur du village, en 1344, il passe un accord avec les habitants au sujet de cette place, leur interdisant d’y entasser bois et fumier, ainsi que d’en extraire la pierre ; Aymeri IV de Garceval, époux en 1366 de Jausion de Caylus ; Aymeri V de Garceval, époux en 1379 de Florence de Siguald ; Aymeri VI de Garceval (11390/1436), époux en 1420 d'Arpajone de Prévinquières ; Aymeri VII de Garceval, époux en 1452 d' Arpajone Ricard ; Aymeri VIII  de Garceval (+1515) époux en 1480 de Cébalie de Lagarde ; Guillaume de Garceval, époux en 1514 d'Antoinette d'Apchier ; François 1er  de Garceval (+1593), époux en 1547 de Madeleine de Ricard ; François II  de Garceval (+1623), époux en 1584 de Françoise de Pelegri ; Jean François de Garceval (+1652), époux en 1638 de Christine Diane de Prévinquières ; Jean François II  de Garceval (+1692), époux en 1662 de Françoise de Bessuejouls ; Jean François III  de Garceval (°1664), époux en 1694 de Félicie d'Altier du Champ ; Jean Jacques de Garceval, époux en 1728 de Marie Anne de Guérin des Arènes ; 
Marie Félicie de Garceval, fille et héritière du précédent, fait entrer Recoules dans la Famille de Lastic Saint-Jal.
Famille de Lastic Saint-Jal :
Philibert Louis de Lastic Saint-Jal 
(1692/1761) devient seigneur de Recoules par son mariage en 1746 avec Marie Félicie de Garceval, qui précède ;
Marie Claudine de Lastic Saint-Jal, fille et héritière des précédents, fait entrer Recoules dans la Famille de Lévezou de Vézins.
Famille de Lévezou de Vézins :
François III
de Lévezou de Vézins (+1816), comte de Vezins, devient seigneur de Recoules par son mariage en 1768 avec Marie Claudine de Lastic, qui précède ; François Aimé Dieudonné de Lévezou de Vézins, neveu du précédent, épouse Mélanie de Sauvan d'Aramon ; Louis Antoine Alexis de Lévezou de Vézins (1814/1878), fils des précédents, épouse en 1846 Angèle Laurent de Villedeuil.Sophie antoinette charlotte de capelle
Famille de Gaujal :
En 1853, Marc Antoine François, baron de Gaujal (1772/1856) acquiert la propriété.
Famille Capelle : 
Sophie Antoinette Charlotte de Capelle (1844/1895, portrait de droite), petite-fille du baron Guillaume Antoine Benoit de Capelle (1775/1843), achète le château au baron de Gaujal et le revend peu de temps avant sa mort à Louis Marie de Montety (1859/1939).

Dans les actes anciens figure souvent le nom de la Famille Bompards, riches bourgeois de Recoules, notaires de père en fils, dont la maison, véritable petit manoir, avec tour et colombier existe encore, non loin du vieux porche.

A Méjanel :
Le château appartient durant le XVIème siècle et pendant la plus grande partie XVIIème siècle, à la Famille du Claux, seigneurs de Grésière et de Galhac, fixée à Meyrueis (Lozère) dans la vallée de la Jonte et dont les armes figurent sur une cheminée. Le fief du Méjanel, simple seigneurie directe sans justice, relève de la Famille de Garceval en leur qualité de coseigneurs de Prévinquières.
En 1673, Jacques du Claux, sieur de Galhac, habitant le château, institue son héritier universel Charles de Micheau, seigneur de La Coste et de Cabanes, son cousin, auteur de la branche de Micheau de Cabanes près de Ségur.
Le Méjanel reste dans la Famille des Cabanes jusqu'en novembre 1784, date à laquelle Charles Augustin de Micheau de Cabanes, époux en 1788 de Elisabeth Henriette de Mallan, garde du corps du roi, résidant au château de Cabanes, vend le château-repaire et ses dépendances à Jean Pierre Maurel, appartenant à une famille de cultivateurs très anciennement fixée au Méjanel dans la ferme du Vialaret. Le château passe ensuite par héritage à Charles Bonnefous, directeur honoraire des PTT, gendre de la Famille Maurel puis à son fils Jean Bonnefous, ingénieur géologue pétrolier.

Séverac-le-Château

Mes ancêtres : La Famille de Séverac (voir § Nos ancêtres)
Un premier château fortifié est probablement construit sur la butte de Sévérac dès le Xème siècle par les premiers barons. 
Cette Famille, la plus puissante du Rouergue, gouverne Sévérac jusqu'au début du XVème siècle.

Sont barons et seigneurs de Séverac :
En 1002, nait Gui Ier de Sévérac, écuyer,  il épouse Aldiarde d'Anduze qui lui donne un fils qui suit,
En 1070, Déodat 1er de Séverac figure dans une donation du vicomte Bérenger de Millau à l'abbaye Saint-Victor de Marseille. il est l'époux d'Aldoindie de Séverac (1075/1116). Il a trois fils : Gui II, Déodat II et Raymond.
Gui II de Sévérac, fils du précédent, baron attesté en 1103, fonde l'abbaye Saint-Sauveur de Séverac en 1116, Ordre de Saint-Benoit, dont deux de ses filles sont successivement abbesses.
Déodat II de Séverac (°1095), frère du précédent à qui il succède, épouse en 1119 Ermengarde de Peyrelade.
Le comte de Provence, Gilbert 1er de Gévaudan (1055/1100) consent en 1103, avec son frère Richard de Gévaudan (1060/1132) à l'union de l'abbaye de Saint-Sauveur de Séverac fondée par Gui II de Séverac, à l'abbaye de Saint-Chaffre. L'ordre ne règne pas longtemps dans l'abbaye et Déodat II de Séverac avec l'évèque de Rodez, en expulse les religieuses en 1150 et les fait enfermer dans le hameau de Bellas. L'évèque Adhémar installe à leur place les religieux de Saint Chaffre du Puy et leur donne les églises de Séverac, Gaillac et Saint-Dalmazy.
Gui III de Sévérac (1115/1181), fils du précédent, chevalier, signe en 1167 le Traité entre le comte Hugues II de Rodez (1135/1208) et le roi Alphonse II d'Aragon (1157/1196). Il est l'époux de Sibylle de Gévaudan.
Il signe le Traité entre le comte Hugues II de Rodez (1135/1208) et le roi Alphonse II d'Aragon (1157/1196). En 1172, il est présent lors de la donation du comté de Melgueil par la comtesse Béatrix de Mergueil (1130/1190) au comte Raymond V de Toulouse (1134/1194) ; présent également, en 1176, lors de l'ouverture du testament d'Ermessinde, comtesse de Melgueil. Participant aux Guerres Baussenques, il est tué par vengeance dans une embuscade près de Montpellier le jour de Pâques 1181.
Gui IV de Séverac (1145/1209), chevalier, époux de Béatrix de Canillac. Il vit encore en 1209 car il donne à Déodat 1er de Caylus, son gendre, l'usufruit du château de Saint-Gervais, diocèse de Mende, et de toutes ses dépendances. 
Irdoine de Séverac, fille du précédent, est l'héritière de la 1ère Maison de Séverac. Elle se marie deux fois, en 1199 avec Guillaume de Rodez (1170/1208) et vers 1209 avec Déodat de Caylus (1185/1251), qui prend les nom et armes de la première Maison de Séverac et est ainsi appelé à perpétuer la descendance de cette Maison, comme précisé dans le testament d'Irdoine en 1220. Il se convertit et part à la croisade en 1248.
Guy V de Séverac (1210/1273), fils de ce dernier, né au château de Séverac vers 1210, épouse en 1232 Richarde de Panat. Il est armé chevalier en 1244, par le comte Raymond VII de Toulouse 1197/1249). Il est tige de la 2ème Maison de Sévérac. Il décède sur la route de Jérusalem. Son nom et les armes de sa Famille figurent dans la quatrième salles des Croisades du château de Versailles, son père dans le troisième salle.
Gui VI de Séverac (1235/1293), fils du précédent, épouse en 1273 Gaillarde de Bruniquel. En 1282, dans son testament il impose à Gui, son fils et son héritier, l’obligation d’envoyer au secours des Saints Lieux un chevalier de son nom, pour y passer deux ans.
Déodat IV de Séverac (1280/1342/), seigneur et baron de Séverac, fils du précédent, époux en 1310 de Jeanne de Narbonne.
Guy VII de Séverac (1319/1339), baron de Séverac, seigneur de Caylus, fils du précédent, époux en 1338 de Dauphine de Canilhac qui lui donne au moins un fils Guy.
Guy VIII de Séverac (+1399/) dit Le Posthume, fils de Guy,  épouse en 1364 Jeanne Dauphine d'Auvergne. Il suit le parti des anglais avant de rallier le roi Charles V (1338/1380). En 1369, il prend la place forte de Compeyre et en est nommé gouverneur. En 1379, il est témoin au mariage d'Aymeric de Garceval, seigneur de Recoulès et de Florence de Siguald. Il teste en 1359, 1360, 1384 et 1390.
Jeanne de Séverac (1365/1462), fille du précédent et héritière de Séverac, le fait passer dans la Famille d'Arpajon en épousant en 1385 Hugues d'Arpajon (qui suit).

Alzias de Séverac (+1370), fils de Déodat, époux en premières noces de Marguerite du Breuil et en seconde noces de Marguerite de Campendu (1345/1407) qui lui donne Amaury de Séverac et Marie de Séverac.
Amaury de Séverac (1360/1427) chevalier, baron de Séverac, seigneur de Beaucaire et d'Espérac, dernier représentant de la lignée.  
Dès 1385, il commence une carrière militaire en Flandres sous le commandement de son suzerain le comte Jean III d'Armagnac (1359/1391).
En 1389, il suit ce dernier, prétendant au titre de roi de Majorque en Aragon, il est fait prisonnier à la Bataille de Navata. Après avoir payé sa rançon, libéré, il livre hommage à Jean III d'Armagnac l’année suivante pour ses châteaux de Bertholène et de Saint-Rome-de-Dolan en Gévaudan, aux confins de la baronnie de Sévérac.
En 1390, Jean III d'Armagnac le charge de conduire des colonnes de routiers des Grandes Compagnies de France en Lombardie.
En 1391, après la mort de Jean III d'Armagnac à la Bataille de Castellazzo d'Alessandria, Amaury rentre en France pour prêter allégeance au nouveau comte d'Armagnac Bernard VII d'Armagnac (1360/1418) frère de Jean III.
En 1406, Amaury devient sénéchal royal du Quercy puis du Rouergue en 1415. Bernard VII d'Armagnac lui attribue l’héritage de la baronnie de Sévérac au décès du baron Gui de Sévérac en 1416. Amaury s'efforce de développer l'économie locale, développement de la mine de fer d'Espeyrac, lancement des foires de Laissac et de Sévérac... Cependant, la baronnie de Sévérac lui a été octroyée au détriment d’un autre baron rouergat, Hugues III d’Arpajon (1360/1437), époux de Jeanne de Sévérac (1365/1462) qui proteste. 
En 1418, à la mort de Bernard VII d'Armagnac, son successeur et fils aîné, Jean IV d'Armagnac, (1396/1450) n'accorde pas les mêmes grâces que son père à Amaury de Sévérac qui ne lui rend qu’une allégeance partielle et n’entérine pas la décision successorale de Bernard VII d'Armagnac quant à la baronnie de Sévérac.
En 1419, Amaury reçoit le titre de chambellan du Dauphin Charles (1403/1461). Celui-ci, une fois devenu le roi Charles VII en 1422, le met à la tête de l'armée royale qu'il commande à la Bataille de Cravant en 1423. Battu par les Anglo-Bourguignons sans subir de disgrâce, il devient maréchal de France en 1424 avant d'entrer au Conseil royal en 1427. Le différend s’envenime entre d'Arpajon et Amaury qui soutient le frère cadet de Jean IV d'Armagnac, Bernard VIII d'Armagnac (1400/1462), comte de Pardiac, vicomte de Carlat et de Murat, qui s’oppose à son aîné, poussé par leur mère Bonne de Berry (1367/1435). De son côté, Hugues d’Arpajon appuie Jean IV d'Armagnac.
En 1427, au cours d’un séjour en Rouergue, au château de Gages, résidence du comte d’Armagnac, Amaury de Sévérac est retrouvé pendu à une des fenêtres des appartements de Bonne de Berry, impossible de savoir quel clan est à l’origine du meurtre. 

La famille d'Arpajon met 92 ans de procédures diverses pour récupérer définitivement la baronnie de Sévérac après arrêt du Parlement de Paris en 1508.

La Famille d'Arpajon
Louis ii d anjou 1377 1417Hugues d'Arpajon (1360/1437) chevalier banneret, vicomte de Lautrec, en 1410, il fait partie de l'expédition de Louis II d'Anjou (1377/1417, portrait de droite), roi de Jérusalem et cCharles viomte de Provence, pour conquérir le royaume de Naples, il commande la garde du roi de France Charles VI (1368/1422, portrait de gauche) quand celui-ci entre à Paris en 1415. Il est présent à la conférence qui se tient sur le pont de Montereau en 1419, avec les partisans du duc Jean 1er de Bourgogne dit Jean sans Peur (1371/1419). En 1420, il est chargé par Charles VI de gouverner conjointement avec Géraud Dupuy, évêque de Carcassonne, le Languedoc et la partie de la Guyenne comprise entre la Dordogne et la Garonne. Il est en conflit avec la Famille de Sévérac depuis 1416, auquel il revendique la baronnie de Sévérac (que la Famille d'Arpajon n'obtient qu'en 1508 après un procès qui dure 92 ans). 
Charles viiJean d'Arpajon (1390/1460), qui n'est pas seigneur de Séverac, prend part avec son père à l'expédition du duc d'Anjou en 1410. Il reçoit le roi de France Charles VII (1403/1461, portrait 2 de droite) en 1457 dans son château de Calmont-Plancatge. Il épouse Blanche de Chauvigny en 1453. Il teste en 1460.
Guy d'Arpajon (+1508), ambassadeur auprès du Pape en 1478, chambellan du roi Charles VIII (1470/1498, portrait 2 de gauche) en 1489, vicomte de Lautrec, de Hautes-Rives, baron d'Arpajon, de Calmont-de-Planctage, de Sévérac en 1508 et de Montredon, seigneur d'Elvès. En Charles viii 1470 14981457, il épouse Marie d'Aubusson. En 1484, il représente la noblesse du Rouergue aux Etats Généraux de Tours . Le 14 Août 1508, un arrêt du Parlement de Paris, statuant sur une opposition formée 92 ans auparavant, lui adjuge définitivement les biens de l'ancienne Maison de Sévérac.
Jean III d'Arpajon (+1516), fils du précédent, échanson du roi Charles VIII en 1496, baron d'Arpajon et de Séverac, sénéchal de Rodez, il épouse en 1493 Anne de Bourbon. Louis xiiSon père lui fait donation de la baronnie de Séverac par acte du 22 février 1504. Il fait partie en 1507 de l'armée du roi Louis XII (1462/1515, portrait 3 de droite) contre les Gênois. Il est fait prisonnier par les Anglais lors de la campagne de 1513 en Picardie. Il quitte le château de Calmont au début du XVIème siècle pour s'installer dans celui de Séverac.
Jacques d'Arpajon (1510/1569), chevalier de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem, il épouse en 1526 Charlotte de Castelpers
Jean d'Arpajon (+1569), fils ainé du précédent, meurt sans enfant, son frère Charles lui succède.
Catherine de medicis 1519 1589Charles d'Arpajon (+1579), frère du précédent, chambellan du duc d'Alençon en 1576, baron d'Arpajon et de Séverac. Il épouse en 1573 Françoise de Montal, fille d'honneur de la reine Catherine de Médicis (1519/1589, portrait 4 de gauche). Le contrat de mariage est passé en présence du roi, de la reine-mère, du roi de Navarre, du cardinal de Bourbon et du prince de Condé. Il se tient presque constamment éloigné de la cour, pour rester dans ses terres. Il teste en 1579 et fait héritier Jean, son fils aîné.
Jean d'Arpajon (+1634/), fils du précédent, baron de Sévérac, de Montal, comte de Mirebeau, vicomte de Lautrec. Il est sénéchal et gouverneur du comté de Rodez de 1592 à 1596. Il épouse en 1589 Jacquette de Castelnau-Caylus. Il fait son testament en 1634 et abjure la religion calviniste avant de mourir.
Louis d arpajon 1601 1677Anne claude louise d arpajon 1755 1793Louis d'Arpajon (1601/1679, portrait 5 de gauchedit Louis VI de Séverac, premier duc d'Arpajon, maréchal de France et intime des rois de France Louis XIII (1601/1643) et Louis XIV (1638/1715) au point d'inspirer à l'écrivain Robert Merle (1908/2004) le parcours du personnage de Pierre de Siorac dans sa série Fortune de France. Il épouse en 1622 Gloriande de Lauzières de Themines, qu'il accuse d'adultère et fait assassiner en 1635. En secondes noces, il épouse en 1657 Marie Elisabeth de Simiane qui meurt en accouchant la même année, et en troisième noces en 1659 Catherine Henriette d'Harcourt.
Une de ses descendantes est Anne Claude Louise d'Arpajon (1729/1794, portrait 4 de droite), la duchesse de Noailles, appelée Madame Étiquette, qui est la première dame d'honneur de deux reines de France, les reines Marie Leszczynska (1703/1768) et Marie Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (1755/1793).

Une branche de la Famille de La Valette-Parisot semble s'être fixée à Séverac.

 Patrimoine 

Buzeins

Château de Buzareingues et église fortifiée
Situé à 3Kms à l’Est de Buzeins et à l’origine d’une gorge dévalant vers Cornuéjouls et la vallée de l’Aveyron, il est construit en 1357.

Construit sur le même plan, mais sur de plus grandes proportions que le château voisin de Recoules, Buzareingues comprend à la fin du XVIIIème siècle quatre corps de logis entourant une cour intérieure. Quatre tours flanquent ce quadrilatère : à l’angle Sud-Ouest, une mince tour carrée, au Nord-Ouest une tour ronde, toutes deux encore existantes mais décapitées. Une grosse tour carrée, donjon haut de sept étages, rasé à hauteur du bâtiment voisin à la Révolution Française de 1789, défend l’angle Nord-Est. Une tour ronde moins élevée que le donjon occupe l’angle Sud-Est, est entièrement démolie lors de la construction de la grande bergerie.
Seule la façade au couchant a conservé son aspect primitif, dans l’encadrement des deux tours, elle se présente percée seulement au premier étage d’une fenêtre garnie de sa croix de pierre et de deux étroites fenêtres coupées d’un seul meneau. Au rez-de-chaussée se trouve d’étroites ouvertures irrégulièrement disposées et une grande porte.
Au Nord, le bâtiment ne présente que quelques rares et étroites ouvertures avec de hauts et larges arceaux de pierre en plein cintre destinés à soutenir une galerie crénelée.

Au levant, la façade surélevée d’un second étage, percée de fenêtres sans style et garnies de volets, couverte d’un enduit, présente un aspect moderne.
Une porte en plein cintre ouvre sur un passage voûté et donne accès à la cour, rétrécie par une construction plaquée sur l'aile Sud, également surélevée, renfermant aujourd'hui une grande galerie dont l'accès se fait par l'ancien et large escalier de pierre avec des voûtes extrêmement basses, ouvrant sur une porte basse surmontée d’un écusson.

Cette galerie abrite d'intéressantes collections et une profusion de tableaux comme dans toutes les pièces de réception.
Cette aile Sud, masquée par une large construction de 2 étages construite au commencement du siècle dernier par Charles Girou de Buzareingues, enlève la vue, la lumière et le soleil à cette partie du château qui renferme la grande salle et son haut plafond à poutrelles d’où autrefois un large perron de pierre permettait de gagner les jardins. Cette construction, actuellement transformée en habitation, abrite au début du XIXème siècle une jumenterie arabe et un troupeau mérinos.
Du vieux donjon subsiste trois étages, dont l'un conserve une jolie fenêtre à meneau et à l’intérieur une intéressante cheminée de pierre.
Acquis au XVIIIème siècle par la Famille Girou, il appartient depuis le XXème siècle à la Famille Bedel Girou de Buzareingues.

Le Puech de Buzeins, ancien volcan, dont les orgues basaltiques sont encore visibles, offre une magnifique vue sur les Monts d'Aubrac, du Lévézou, des Cévennes et du pays ruthénois.

Les nombreux dolmens et les sites gallo-romains sont les témoins d'un patrimoine riche et préservé : Les dolmens de Surguières, nécropole constituée de cinq dolmens dont un est classé aux Monuments Historiques en 1933 ; le dolmen de Galitorte qui est classé aux Monuments Historiques en 1889 ; le dolmen de Restous.

Lapanouse (de Séverac)

Le château de Lapanouse 
Il est utilisé jusqu'au milieu du XIIIème siècle par la Famille de Lapanouse avant qu'elle ne s'installe au château de Loupiac, sur la même commune.
Une enceinte est construite autour du château pour protéger le bourg. En 1376, des routiers anglais mettent le feu au faubourg à défaut d'avoir pu pénétrer dans le bourg.
En 1586, l'armée d'Anne de Joyeuse (1560/1587) l'occupe durant la tentative de prise de Sévérac.
Le château est détruit et n'existe plus de nos jours.

Le château de Loupiac est la seconde résidence de la Famille de Lapanouse.
Le château actuel fait suite à un château établi à l’Ouest dans la plaine, c'est une vaste bâtisse fortifiée avec une base parallélépipédique, flanquée de quatre tours d'angle rondes avec des murs très épais. Un escalier en spirale dessert les 3 étages. Il est constuit en 1443 par Guy de la Panouse, évêque de Mende.

Cette propriété est contestée en permanence par les seigneurs de Sévérac. Le château a un rôle important au cours des Guerres de Religion où il est pris et repris par les deux camps adverses, par les catholiques en 1562 et par les calvinistes en 1576.
En mars 1793, durant la Révolution Française, lors du camp de Lapanouse (1), le général révolutionnaire Viton en fait le siège, brûle et abat les parties hautes.
Il est la propriété de la famille Gransaigne d'Hauterive depuis 1693.
La grange date des XIème et XIIème siècles.
L'édifice est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1928.

Le manoir de Bessodes 
La tour de guet, construite au XIème ou XIIème siècle, est probablement la première construction. Elle devient au cours du Moyen-Age une Maison Forte puis un domaine agricole.
Le domaine traverse des fortunes diverses : achats, ventes, échanges de terres, constructions, démolitions, il est toujours sauvé, gardé et transmis.
Le manoir actuel possède un escalier à vis défensif dans la tour, des plafonds à la française, et une cheminée aux armoiries des seigneurs de Bessodes à qui il a autrefois appartenu. Dans la partie la plus ancienne de la maison forte, protégeant un puit, se trouve, astucieusement dissimulée entre trois voûtes, derrière une cheminée, une cachette avec châlits, elle est utilisée à plusieurs reprises durant la Terreur de 1792 à 1796 pour cacher des prêtres réfractaires persécutés et pourchassés sur ordre de Antoine Bernardin Fualdes (1761/1811). (4)
Ce manoir est aujourd'hui transformé en chambres d'hôtes.

Saint louisL'église a subi de nombreuses transformations au cours des siècles. De la vieille église du IXème siècle, il ne reste que le chœur extérieur avec la fenêtre axiale du milieu et le porche donnant sur le Midi.
Du XIIème siècle, subsistent à l’extérieur, les modillons à grimaces et, à l’intérieur, des colonnes à chapiteaux, des niches encastrées dans le mur et un sacrarium en fer forgé dans lequel se trouve une relique de la Sainte Croix ramenée par Motet II de Lapanouse (1220/1269) qui a suivi le roi de France Louis IX dit Saint Louis (1214/1270, portrait de gauche) aux Croisades.

La maison natale du philosophe Guillaume Thomas Raynal (voir § Personnalités).

Les fontaines de Tantayrou et de Cornuéjouls.

Lavernhe

Le château a appartenu à une branche des Familles de Prévinquières puis de Pégayrolles.
Il est brûlé en août 1944 par les Allemands et reconstruit par la Famille Lescure, actuel propriétaire, au titre de dommage de guerre.
Son ancien portail du XVIIème siècle est encadré de pilastres cannelés, surmontés de chapiteaux corinthiens. Le fronton est orné d'un casque de chevalier garni de lambrequins.

L'église Saint Grégoire du XIème siècle est implantée sur une source qui a fait l’objet d’un culte païen dans les premiers siècles. Des fragments d’objets trouvés témoignent d’une fréquentation gallo-romaine en ce lieu.

A partir du XIème siècle, la paroisse appartient au Vicomté de Millau. A la fin du siècle, elle est rachetée par Bernard de Prévinquières, évêque de Lodève de 1066 à 1099. Le cousin de ce dernier, l'abbé de Saint-Victor de Marseille en obtient la gestion.
Vers 1160, une confrérie de Saint Grégoire est créée et Pierre Rainal et sa Famille donnent le mas de Saint Grégoire à la Chevalerie du Temple. En 1182, l'église appartient encore au Temple.
En 1299, des réparations sont faites sur le portail.
En 1514, François d'Estaing (1462/1529), évêque de Rodez, dévoile la nouvelle église.
En 1668, l'église est en mauvais état.
Vers 1807, par arrêté gouvernemental, elle n'existe plus mais une ordonnance royale de 1826 supprime cet arrêté. En 1827, la chapelle orientale est construite sur le remblais de l'ancienne nef. En 1867, le cimetière attenant à l'église est déplacé à l'extérieur du village par manque de place.
Cet édifice possède 3 nefs à 4 travées, les voûtes sont supportées à l’intérieur par 6 piliers. Il abrite 3 autels dont l’un est placé sous l’invocation de Saint Dalmas, évêque de Rodez. L’entrée principale est protégée dans le narthex dont certains éléments d’architecture sont de tradition carolingienne (motif de vannerie).
Sur la façade Nord du mur d'enceinte, une arcade murée de la construction primitive est encore visible ainsi que quelques marches d’un escalier conduisant de la nef à un clocher situé au-dessus de ses voûtes effondrées. Les murs extérieurs de la nef et du chevet à pans coupés atteignent encore une hauteur de 5m.

A l'intérieur de l'église demeure les reliques de Saint Amans, Saint Dalmas, Saint Naamas ainsi qu'un morceau du voile de la Vierge Marie, de la couronne d'épines et de la pierre du Saint Sépulcre. Cette église est dédiée au pape Grégoire Ier (540/604).
Elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1929.

L'église Saint-Hippolyte remplace une ancienne église dédiée à Saint Mary, reconstruite partiellement en 1442. L’église actuelle est un édifice à abside romane (arrondie avec colonnes engagées, chapiteaux et modillons), remanié en 1650 et en 1933.

Des fontaines

Recoulès-Prévinquières

L’église du XIVème siècle est restaurée en grande partie en 1864.

Le château de Recoulès comporte quatre corps de logis cantonnés de tours et disposés autour d'une cour. 
Le portail du XVIIème siècle possède un fronton brisé, le donjon est remanié au XIXème siècle par le baron Marc Antoine François de Gaujal (1772/1856), les escaliers extérieurs et la  terrasse sont du XIXème siècle.
Le château est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 2001. C'est une propriété privée qui ne se visite pas.

Le château du Méjanel est le parfait exemple des repaires construits à cette époque en Rouergue.
Il est bâti au XVIème siècle, en pierre de calcaire du pays, dans un vaste enclos en bordure Ouest de la partie haute du village, directement sur le rocher qui affleure par endroits.
Sa terrasse occidentale, limitée par un mur de soutènement, domine de quelques mètres le lit du ruisseau de Caissac qui longe le pré attenant au château.
Solide et austère bâtisse de forme rectangulaire, elle comporte deux corps de logis reliés par une tour d'escalier desservant les deux parties décalées verticalement d'un demi-étage.
Le château est flanqué au Sud de deux tours longues, à l'angle Nord-Est d'une échauguette, sur l'un des murs pignons du corps de logis par deux petites tourelles saillantes avec des bouches à feu de la fin du XVIème siècle et sur la face où se trouve la tourelle d'escalier par une très haute échauguette qui part du premier étage jusqu'à la toiture.
Une bretèche défend la porte percée perpendiculairement. La façade est ornée de croisées à meneaux et la porte d’entrée entourée de moulures.
Peu ou pas modifié au cours des siècles, il conserve  ses éléments de défense :  meurtrières, bouches à feu, canonnières situées sur les tours et les murailles ...
A l'intérieur, un bel escalier à vis réalisé en calcaire du pays, une cheminée monumentale comportant les armes du constructeur du château, la très vaste ancienne cuisine voûtée située au rez-de-chaussée de l'édifice, sont en parfait état.
Les épaisses lauzes calcaires dites tioulas de la toiture d'origine ont été remplacées par des ardoises sauf pour la tour d'escalier avec son sommet voûté.
Le château est inscrit aux Monuments Historiques en 1991. Les maisons du village se pressent autour. 

Le château de Varès date du XVIème siècle et appartient depuis les années 1950 à la SNCF. Il accueille, durant la saison estivale, les colonies de vacances de son Comité d'Entreprise.

L'église de Saint-Amans-de-Varès possède de remarquables retables baroques restaurés dont deux sont classés aux Monuments Historiques.

Les Passes, ce pont bâti sur l'Olip, est le point de passage qui relie Recoules-Prévinquières au Chemin Royal. Il s’agit d’un des derniers ponts de dalles de l’Aveyron, ils ont tous été détruits et remplacés par des passerelles de béton.

Séverac-le-Château

Le château de Séverac
Il appartient aux Familles suivantes :
La Famille de Séverac, dont le dernier descendant direct est Amaury de Sévérac, maréchal de France, condottiere en Italie, étranglé à Gages sur l'ordre des Armagnac ; La Famille d'Armagnac ; La Famille d'Arpajon, dont le dernier descendant est Louis d'Arpajon (voir § Les seigneurs) qui modernise le château et le transforme de forteresse en palais Renaissance, avec l'aide d'un architecte florentin, Sébastien Gargioli (+1637).

Grand mécène, il protége les peintres, sculpteurs et architectes qui œuvrent dans son château.
Remparts, courtines, tours de guet, chapelle et cuisine sont encore visibles de nos jours.
De tous les points de l'horizon, ce château des XIIIème et XVIIème siècles domine la plaine où l'Aveyron prend sa source. Au pied du château, la cité médiévale s'étale. Les ruelles autour du château sont bordées d'anciennes échoppes des XVème siècle et XVIèmesiècle, de maisons en encorbellement, de porches et d'escaliers.
Il est classé aux Monuments Historiques en 1922, mais il n'est classé officiellement qu'en 1932, après l'écroulement de la toiture en 1923.
Des travaux de restauration de grande importance sont entrepris récemment : En 2018, la grande tour retrouve sa grandeur. A l'été 2019, le bâtiment de la cour retrouve son toit et un spectacle de son et lumière est proposé aux visiteurs.

La Cité médiévale
Elle est bâtie sur le versant Sud-Est de la butte, jadis protégée par un rempart et quatre portes fortifiées dont deux subsistent encore, celle du Peyrou et celle du Latazou.
Construite sur un plan en arc-de-cercle, les trois rues principales (Amaury de Sévérac, Duc d'Arpajon, Belvezet) rayonnent autour de la place de la Fontaine. Sur elles débouchent d'autres rues et des carayrolles, ruelles aménagées parfois en escaliers en raison du terrain, sous des maisons, en passages couverts, voûtés ou non.

Répartis en 6 quartiers, artisans et commerçants prospérent dans ces murs et, en particulier, les tisserands qui fabriquent des cadis, tissus de laine assez épais et non peignés pour la confection, entre autres, de vêtements militaires. Draps et toiles sont également fabriqués dans la cité et vendus, par convois d'animaux de bâts, dans le Midi de la France et jusqu'à Gênes en Italie.
La cité abrite de belles demeures avec tour-escalier, colombages et encorbellements, telles la maison des Consuls, la maison de Jeanne, le Sestayral qui est un marché aux grains, la fontaine romane et l'église Saint-Sauveur.

Le château d'Auberoques
Il est inscrit aux Monuments Historiques en 1991.

Le château d'Engayresque
Caché dans une dépression, à l'abri des regards, le corps de logis, composé d'une belle façade accompagnée de deux tours, est exposé au Levant, face à la forêt.
À l'arrière, la ferme attenante au bâtiment principal, vient former une petite cour exposée au Sud, entourée de diverses dépendances. Le bâtiment principal comporte 11 chambres et plusieurs salles de bains.
Le premier seigneur ayant habité la bâtisse est Jean Hugeneau au XVème siècle. Il est acheté par la Famille Talon, industriel à Saint-Geniez d'Olt.
En 1870, l'ensemble est surélevé.
Le château est le lieu de tournage de 4 films d'épouvante qui prennent place dans ce lieu pour ses décors médiévaux et ses allures de château hanté.
L'édifice est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1991. 

Severac d aveyron aveyron severac le chateau maison des consulsLa Maison des Consuls
Près du marché aux grains au cœur de la cité médiévale, elle abrite entre autres, des textes anciens et des reproductions de plans de paroisses, la maquette du château tel qu’il est vers 1669, un magnifique plafond peint et une cheminée du XVIIème siècle.
En 1432, Jean IV d’Armagnac établit le Consulat qui, pendant trois siècles, a une importance capitale dans la Cité. Les Consuls, nommés pour un an, ont en charge la bonne administration et la police de la commune. Ils perçoivent les taxes, détiennent les clefs de la ville, fixent le prix des vins, du pain, de l’huile, la taille et le poids du pain. Ils poinçonnent aux armes du seigneur les mesures, les cannes et les poids.

La Maison de Jeanne
Maison à colombages et encorbellements, datant de la fin du XVème siècle, est au n°10 de la rue de Belvezet, à l'angle du Passage de l'Hospice. Elle porte le nom de sa dernière habitante, artiste peintre. Inoccupée durant 40 ans après le décès de cette dernière, la maison est datée grâce à des prélèvements de bois lors de travaux en 2018.
Avec ses murs à colombages, pour partie en torchis, ses encorbellements aux deux niveaux, son entrée accessible par quelques marches et abritée sous un surplomb de l’étage, les petites dimensions de ses ouvertures dont une ovale et une à meneau, sa cuisine (ou cantou) restée intacte et sa superbe cave voûtée ayant conservé ses mangeoires en bois, prouvant ainsi qu’au Moyen âge, les habitants des villes nourrissent leurs animaux au cœur des maisons avant de les laisser errer dans les ruelles de la ville.
Propriété de la commune depuis 1995, la Maison de Jeanne est utilisée l'été pour des visites et des animations médiévales.
Elle est devenue célèbre à la suite de la publication de la photographie d'un touriste des États-Unis en 2017 sur un site d’hébergement d’images puis de son partage sur les réseaux sociaux.
En 2018, la maison est restaurée et ses façades enduites, ce qui lui fait perdre une partie de son cachet.

Le moulin de La Calsalde
Situé dans le quartier des Calquières, il est construit entre le XIème et le XIIème siècle par les moines du Puech Agudet voisins.
Entre 1790 et 1792, le moulin est modernisé : creusement des bassins-réservoirs, édification de la digue de l’étang, aménagement d’un canal pour amener les eaux de l'Aveyron et d’une cascade pour le trop plein.
En 1930, il est converti en minoterie C’est le plus ancien moulin industriel de l’Aveyron.

L'église Saint-Dalmazy
L'église d'origine est construite au IXème siècle par les moines du monastère fortifié de La Canourgue dépendant de l’abbaye de Saint Victor de Marseille.
Au début du XIIème siècle, la communauté de bénédictins de Saint Théofred reçoit le monastère de Saint Sauveur de Sévérac, les prieurés de Sévérac et les églises de Saint Dalamazy et de Gaillac d’Aveyron.
Le corps principal du bâtiment est construit sur un plan basilical dont le principal élément est une salle rectangulaire divisée en trois parties (les deux bas côtés et la nef). Au XVIIème siècle, l’église abbatiale, agrandie, devient également paroissiale.
Elle est classée aux Monuments Historiques en 1930.

La chapelle Notre-Dame de Lorette
En 1651, le duc Louis d’Arpajon, seigneur du château de Sévérac, fait construire, en face de la butte de Sévérac, cette chapelle en expiation de la mort de son épouse Gloriande de Lauzières de Thémines (1622/1635) qu’il a fait assassiner en lui coupant les veines, et pour racheter les crimes de sa mère, Jacquette de Clermont (2). Il accomplit auparavant un pèlerinage à Rome et à la Santa Casa de Lorette en Italie (3). La chapelle Notre-Dame de Lorette de Sévérac est la réplique exacte de la Santa Casa de Lorette en Italie.
Devant l’afflux des pèlerins, le duc d’Arpajon fait bâtir, dès 1658 la chapelle Saint-Joseph attenant à Notre-Dame de Lorette, puis la chapelle Saint-Louis au-dessous de laquelle une autre chapelle estt dédiée au Saint-Sépulcre. Des logements pour 12 ecclésiastiques sont terminés en 1666. La communauté y vit 130 ans. La chapelle Notre-Dame de Lorette contient le cœur du duc, celui de sa mère et celui de sa seconde épouse, Marie de Simiane (+1637).
Sous la Révolution Française, les bâtiments sont pillés, profanés puis vendus comme biens nationaux.

Au cours de ces pillages, une statue de la Vierge Marie est profanée. Une petite bergère, Marie Verlac du hameau de Cayrac, dissimulée dans les taillis n’a rien perdu de la scène et s’empresse de déplacer la statue dans une haie, pour venir la chercher la nuit et la cacher dans une grange du hameau de la Calsade en contrebas. C’est ainsi que chaque soir, au moment de la prière familiale, la bergère ne manque pas d’ajouter un Pater per ocquelo qu’es ol palio (un Notre Père pour celle qui est cachée dans la grange en occitan). Lorsque le culte est rétabli, Marie dévoile la présence de la statue qui est portée dans l’église paroissiale Saint-Sauveur, où elle se trouve encore aujourd’hui.
Le Puech-d'Agudet sur lequel est implantée la chapelle Notre-Dame-de-Lorette est non seulement un site remarquable par ses qualités religieuses, historiques, architecturales, légendaires, mais parce qu'il offre également une vue panoramique exceptionnelle sur toute la vallée de l'Aveyron avec un vis-à-vis sur le village médiéval et le château de Sévérac.

L'église de Saint-Chély
Située à 2 Kms au Sud de Sévérac, elle est une des plus anciennes église du Sévéragais et durant très longtemps l’unique paroisse. Les premières constructions de ce bâtiment datent du VIème siècle et il subit de nombreuses transformations.
En 1150, les habitants du bourg récupèrent l’église du monastère de bénédictines située dans la cité médiévale. De nouveau sans paroisse entre 1407 et 1787, les habitants du bourg dépendent de la paroisse de Saint Chély.
En 1788, l’église de Sévérac devient paroissiale et Saint-Chély passe de 1200 à 470 paroissiens.
Elle est dédiée à Saint Eloi (588/660) d'abord orfèvre, il réalise le trône d'or incrusté de pierres précieuses de Clotaire II qui le nomme Maître de la monnaie. Touché par le sort des prisonniers de guerre, utilisés comme esclaves, il les rachete pour les libérer. Entré dans le clergé à la mort de Dagobert, il devient évêque de Noyon en 641. Sa bonté en fait un personnage légendaire, et il devient patron des forgerons et des orfèvres.
En 1965, Saint Chély est rattachée à la paroisse Saint Sauveur de Sévérac.

Les nombreuses fontaines voutées
Sources de l’Aveyron, pierres moussues, fontaines à toit de lauzes ou à vasque... l’eau, richesse souterraine du Causse de Sauveterre, irrigue la région.
La fontaine de Blayac avec son bassin et son abreuvoir, celles de Saint-Dalmazy et d'Auberoques, en pierres blanches ou encore de Samonta, Villaret, Bellas, des Fonds, d'Huguiès....
Ce patrimoine caussenard, bâti typique du Sévéragais, date du XIXème siècle. Ces fontaines sont construites au plus près des points d'eau connus utilisés depuis des temps immémoriaux. L'eau des fontaines voûtées était peu utilisée pour la consommation courante car la plupart des habitations possédaient un puits ou une citerne.

 Chroniques communales 

La gare de Séverac
La Compagnie des Chemins de Fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne obtient en 1863 la concession d'un chemin de fer de Millau à Rodez et un embranchement, débutant près de Séverac, vers Marvejols et Mende. Cette ligne de Millau à Rodez, via Sévérac, est mise en service par la Compagnie du Midi le 14 mai 1880.
Sévérac devient gare d'embranchement avec l'ouverture du tronçon de Séverac à Banassac-La Canourgue, prolongé jusqu'à Marvejols en 1884 et Neussargues en 1888. Cette ligne devient la ligne principale et un simple embranchementde Sévérac à Rodez.Capture d ecran 1312
Lors de l'électrification de la ligne par la Compagnie du Midi, une sous-station électrique est édifiée au début des années 1930.
À la fin du XIXème siècle, un dépôt de locomotives, des ateliers de réparation et un quartier neuf peuplé de cheminots est installé à la bifurcation de la voie ferrée venant de Béziers vers le Nord (Neussargues) et vers l'Ouest (Rodez) : Sévérac-Gare.
Près de la gare, se trouvent des dépôts qui abritent les locomotives à vapeur jusqu'en 1953.
Vers le début des années 1990, les bâtiments sont rasés ; seul un bâtiment subsiste encore. 
​​​En 2015, la fréquentation annuelle de la gare est de 17 843 voyageurs.

La gare apparait dans le film Calmos 1976 de Bertrand Blier .
À partir de la 52ème minute, une CC 6500 est visible dans les Causses, aux alentours de la gare, puis une courte scène est tournée sur le quai devant la gare où l'acteur Gérard Jugnot (1951/-) quitte sa famille pour rejoindre un groupe d'hommes marchant sur la voie.

Le lac de la Cisba

En 1943, le groupe industriel Pechiney-Alcan créé la Compagnie Industrielle des Schistes Bitumineux Aveyronnais dont le principal site se trouve sur la commune de Lapanouse.
Severac d aveyron aveyron severac le chateau lac de la cisbaLes schistes sont exploités en carrière à ciel ouvert sur un front de plus de 10m de hauteur. Ils sont ensuite broyés et conduits dans des fours. Des gaz très chauds traversent la matière première, la vapeur recueillie à la sortie est condensée et au bout coule une huile lourde très proche du fioul. Le rendement est de 42 kg d'huile par tonne de schistes et il s'en traite 1000 tonnes par jour. L'usine emploie jusqu'à 500 personnes.
En 1946, la possibilité de transformer les résidus en ciment est à l'étude. En 1950, la production de l'usine est de 6277 tonnes, soit 300 camions citernes.
L'exploitation de l'usine cesse en 1951, l'État mettant fin au contrat qui le lie à la Société. La liquidation totale intervient en 1964. Les grands bâtiments de stockage en béton sont détruits en août 1978 par une compagnie militaire du Génie.
De cette époque, il reste le lac artificiel, actuellement propriété de la Communauté de Communes de Sévérac, et les 2 terrils, seuls témoins de l'activité industrielle.
En 1996, le cabinet chargé de l'étude hydrobiologique du lac présente son rapport : l'examen bactériologique de l'eau est très satisfaisant (pas de coliformes, pas de streptocoques). La baignade est possible. Le lac est alimenté par des sources provenant des infiltrations d'eau dans les couches schisteuses puis s'écoulant le long des strates de calcaire. La plus grande profondeur du lac est de 5,80 m.
Depuis 1998, le site est valorisé par des aménagements extérieurs : un local sanitaire, un parking et des abords, un éclairage public et des raccordements réseaux.

 Hameaux, lieux-dits, faubourgs, quartiers, et écarts... 

Lapanouse (de Séverac)

Cornuéjouls : l’église Notre-Dame de l’Assomption du XIXème siècle et la fontaine.
La Roquette : manoir de la Famille de Guirard, vendu en 1632 à Guillaume Lescure (1600/1668), premier consul de Sévérac, aujourd’hui, devenu un institut médico-éducatif.
Belvezet : château du XVIIIème siècle.
Bessodes-le-Vieux :  manoir de la Famille Bessodes, bien connue depuis le XIIIème siècle et dont les membres s’illustrent dans leurs fonctions de notaires, prêtres, médecins, marchands …

Lavernhe

Saint-Grégoire : est un magnifique village aux maisons caussenardes, orienté au Sud, il domine la vallée de l’Olip et fait face au Pic du Pal (1160m), point culminant du Lévézou.
Son église du XIIème siècle, dotée d’un impressionnant clocher-tour de près de 20m de haut, est surplombé par le plateau de Courry.

Mais aussi : Courry, Favars, Cadenat, La Folie, La Malèbe, Gandalies, La Vayssière, Pomayrols, Recoulettes, Saint-Privat, Lous Sébials, La Bartelle...

Recoulès-Prévinquières

Saint-Amans-de-Varès porte le nom de Saint Amans (+440) qui, au IVème siècle, a christianisé les Ruthènes (grand peuple de la Gaule) et est le premier évêque de Rodez.
Méjanel et son château. Les mines de charbon du Méjanel employaient autrefois une vingtaine d’ouvriers.
Berthières, Bessodes Le Sourd, Bézonne, Fabreguettes, La Tourette, Le Cayrol, Le Malissart, Le Vialaret, Les Albusquiès, Les Bories, Notre-Dame de Vallée-Clause, Plious, Vaysse-Rodier...

Séverac-le-Château

Engayresque, Auberoques et leurs châteaux ; La Calsade et son moulin ; Argeliès, Bellas, Le Samonta, Huguiès, Les Fonds, Blayac et leurs fontaines voutées ; Le Villaret et son lavoir ...  
et aussi : Altès, Bastide, Bauton, Bonsecours, Cantaloube, Cayrac, Combelade, Coursac, Drulhe, La Boulanderie, La Combe, La Praderie, La Roubayre, La Rouvière, Le Bousquet, Le Bouyssou, Le Cantabel, Le Cardenal, Le Moulinou, Le Puech, Le Py, Les Calquières, Novis ...

 Personnages liés à la commune Mgr livinhac

Léon Livinhac (1846/1922, portrait de droite), archevêque de Kampala, missionnaire d'Afrique, de la société des Pères Blancs, est né à Buzeins.
Il est le fondateur de l'Église catholique au Buganda (actuel Ouganda). Il est évêque titulaire de Pacando, archevêque titulaire d'Oxyrhynque. Il est le deuxième Supérieur général des Missionnaires d'Afrique de 1890 à sa mort.

Ernest Camille Saleil (1881/1926) médecin radiologue de l'hôpital Péan à Paris, chevalier de la légion d'honneur, est né à Buzeins.

Guillaume thomas raynal 1713 1796Guillaume Thomas Raynal (1713/1796, portrait de gauche) écrivain, penseur et prêtre français, est né à Lapanouse.
Après des études chez les jésuites à Rodez, il entre dans la Compagnie de Jésus puis devient prêtre en 1733. Professeur au collège de Pézenas, à Clermont puis à Toulouse, il quitte les jésuites en 1746 pour être nommé à l’église Saint-Sulpice à Paris où, il est également précepteur dans de grandes Familles ce qui lui procure des relations dans le milieu parlementaire. 
Il déclenche un scandale lorsqu’on découvre qu’il a accepté d’inhumer des protestants en les faisant passer pour catholiques. Il est fort lié tout au long de sa vie aux protestants.
Il bénéficie dans tout le monde révolutionnaire d'une image d'anti-esclavagiste fervent.

Étienne Pierre Sylvestre Ricard (1771/1843), général des armées de la République et de l'Empire, est décédé au château de Varès.

Antoine Mas (1830/1898), docteur en médecine, député de l'Aveyron de 1876 à 1885, est né au hameau des Bories et décédé à Recoules-Prévinquiéres.

Pierre thomas rivie 1653 1732Pierre Thomas Rivié (1653/1732, buste de droitedit de Riquebourg et le Grand Rivié est né à Séverac-le-Château.
Il est maréchal-ferrant dans la ville. Après avoir sauvé le cheval préféré de François Michel Letellier de Louvois (1641/1691), ministre du roi de France Louis XIV, il obtient son anoblissement comme secrétaire du roi et la fourniture exclusive de chevaux pour l'artillerie royale. 
Il fait construire un Hôtel particulier à Saint-Geniez-d'Olt, le château de Ricquebourg dans l'Oise et l'Hôtel de Montmorency-Luxembourg à Paris.

Pierre Laurent Monestier dit Monestier de la Lozère (1755/1796) est né à Sévérac-le-Château.
Il est homme de loi à Banassac et substitut du procureur-syndic du département de la Lozère lorsqu'il est élu député à l'Assemblée Nationale Législative en septembre 1791. En août 1792, il vote en faveur de la mise en accusation de Gilbert du Motier marquis de Lafayette (1754/1834).
Il est réélu député à la Convention Nationale et suppléant au Comité des Domaines. Il siège sur les bancs de la Montagne. Au procès du roi de France Louis XVI (1754/1793), il vote la mort sans appel au peuple ni sursis bien qu'il ait initialement formulé le souhait que le roi ne soit exécuté qu'à la paix. Il vote contre la mise en accusation de Jean Paul Marat (1743/1793).

Joseph Paul Fortuné Gayraud dit Pau Gayraud (1898/1994), écrivain, est né à Séverac-le-Château.
Blessé durant la Première Guerre Mondiale, il perd son bras droit, il joue cependant un rôle très actif dans la Résistance lors de la seconde Guerre Mondiale. 
Son œuvre littéraire, commencée en français et poursuivie en occitan, a pour décor les hauts plateaux du Rouergue.

Armand Vaquerin (1951/1993) est un ancien joueur de rugby né à Séverac-le-Château.

 Evolution de la population 

Buzeins :

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Lapanouse (de Séverac)

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Lavernhe

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Recoulès-Prévinquières

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Séverac-le-Château

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 Nos ancêtres de Séverac d'Aveyron 

Voir § Seigneurs et gens de noblesse.

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 Carte Cassini 

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Notes : 
(1) Sous la Révolution, 3000 réfractaires et chouans établissent à côté de Lapanouse ce qui est appelé le camp de Lapanouse. Ils sont battus en mars 1793 par l’armée révolutionnaire et comptent de nombreux morts. Les survivants rejoignent l’armée de Marc Antoine Charrié (1755/1793).

(2) Jacquette de Castelnau de Clermont-Lodève habite le manoir de Sévérac-le-Château. En 1590, secrètement néo-protestante, invite 14 prêtres des environs. Après le repas, elle les fait conduire sur la terrasse du château qui surplombe un abime au fond duquel se trouve aujourd'hui le cimetière de Sévérac. Elle sort sur le perron du château, ses séides entourent les prêtres : Vous allez apostasier, leur dit-elle, ou mourir. Les ministres de Dieu choisissent la mort. Sur son signe, ils sont précipités en contre-bas.
Elle se convertit et son fils, Louis d'Arpajon, fait construire sur les lieux une chapelle expiatoire dont il ne reste aujourd'hui que les fondements. Une petite croix en fer indique encore la sanglante exécution .

(3) La Santa Casa de Lorette en Italie est, selon la tradition catholique, la maison de Nazareth où l'Annonciation est faite à la Vierge Marie et où vécut Jésus.
La basilique est construite autour de la relique de la Sainte Maison rapportée de Terre Sainte en Italie : En 1291, après la chute de Saint-Jean-d'Acre, lorsque les croisés sont expulsés de Terre Sainte par les musulmans, des chrétiens sauve la Sainte Maison de la destruction en la transportant d’abord à Tersate, puis dans un second temps, en décembre 1294, dans la ville de Recanati (ville à laquelle était auparavant rattachée la commune de Lorette) à 25Kms de la ville d'Ancône
. C'est le premier sanctuaire marial international consacré à la Vierge Marie. 

(4) Antoine Bernardin Fualdès, cruel personnage, vénérable de la Loge Maçonnique, obédience Rose Croix, ancien compagnon de Maximilien de Robespierre (1758/1794), qui cumule, en Aveyron durant la Terreur, les fonctions de président délégué de la Convention pour l’Aveyron et Procureur Général district du Tribunal Révolutionnaire de Rodez. Lui sont attribués, emprisonnements, assassinats, pillages, spoliations, incendies, profanations, et des dizaines de guillotinés sur la place du bourg à Rodez et ailleurs. Maître en magouilles financières, virtuose du retournement de veste durant les 7 régimes politiques successifs qu’il accompagne, mais parjure de son serment Franc Maçon Rose Croix, il est égorgé par les siens selon le rite prescrit par l’obédience sur la table du bordel Bancale de Rodez en 1817. L'enquête et le procès qui suivent donne lieu à l'Affaire Fualdès, qui connait un énorme retentissement à travers toute la France et l'Europe en raison des circonstances sordides de l'assassinat

 


 

Sources 
Sites, blogs, photographies, livres et revues... :
Wikipedia ; commune de Séverac d'Aveyron ;  Huit siècles avec les Lapanouse, Jean de Lapanouse, Albi 1998 ; www.les distinguees.fr, M. Louis de Barrau.

Date de dernière mise à jour : 27/08/2024