PRESENTATION DU DEPARTEMENT
Le département de l’Hérault de la région Occitanie est créé à la Révolution en1790 à partir d'une partie de l'ancienne Province de Languedoc.
Il comprend les pays du Biterrois, de l'Espinouse, du Lodévois, du Montpelliérais et une partie du Larzac.
Le département de l'Hérault tire son nom de l'Hérault, fleuve côtier qui le traverse.
Il est limitrophe des départements de l'Aude, du Tarn, de l'Aveyron et du Gard et est bordé par la Méditerranée au Sud.
La géographie de l'Hérault est marquée par la diversité de sa géologie et de ses paysages qui s'étagent des contreforts Sud du Massif Central, jusqu'à la mer, en passant par les zones de garrigues et la basse plaine du Languedoc viticole.
Héraldique
D’argent au tourteau de gueules chargé d’une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or.
Hydrographie
Ses plages de sables s’étendent de la Petite Camargue (La Grande-Motte et l’embouchure du Vidourle) à l’Est, jusqu’à l’embouchure de l’Aude à l’Ouest (Vendres-Plage), soit 87 kms de littoral. Seules la Corniche de Sète et la Grande-Conque du Cap d'Agde se distinguent par leurs falaises rocheuses.
Ce cordon littoral est bordé d'étangs et de salins, écosystèmes protégés où nichent de nombreux oiseaux migrateurs : flamants roses, aigrettes, hérons cendrés, voire cigognes. La végétation s'adapte à l'atmosphère marine : joncs, salicorne, saladelles, oyats.
Deux grands ensembles lagunaires : entre l'ancien volcan d'Agde et le mont Saint-Clair de Sète, le bassin de Thau est la plus grande lagune de la région Languedoc-Roussillon, avec 7 500 ha. Le chapelet des étangs palavasiens (de Mauguio jusqu'à Frontignan) relie le versant Est de Sète à l’extrémité Est de l’Hérault, soit l’entrée en Petite Camargue.
Ces lagunes sont reconnues pour leur patrimoine par la Convention de Ramsar, et on dénombre une dizaine de sites classés Natura 2000.
Les 87 kms de littoral ont la particularité d’être le point où se concentrent de nombreuses embouchures de fleuves côtiers. Des versants des Pyrénées, à la partie méridionale du Massif Central, les eaux coulent et se jettent dans la Méditerranée sur une étroite bande littorale : l’Aude, l’Orb, l’Hérault, le Libron, la Mosson (via l’étang de l’Arnel), le Lez, le Vidourle.
Ces fleuves ont souvent tracé des gorges sinueuses, marquant ainsi le paysage de leur empreinte. Certains ont été entravés de barrages, de manière à limiter les crues, ou à produire de l’électricité.
Langue
La langue historique est l’Occitan. Au XVème siècle, le français devient langue officielle.
Histoire
Tout a commencé il y a des dizaines de millions d’années, à l’époque où vivent les dinosaures, dont on trouve des traces et des œufs fossilisés aux portes de Mèze.
Vers la fin du Néolithique (voir lien page Echelles des Temps) apparaissent des ensembles de cabanes en pierres sèche, représentatives de la civilisation de Fontbouisse (une centaine de sites aux alentours de Montpellier), le village du Rocher-du-Causse à Claret (2 500 à 1 800 ans avant J.-C.), des dolmens ou la grotte de l’Hortus.
La terre héraultaise a forgé son histoire dans la rencontre des races, la fusion des civilisations : les Ibères venus du Sud, les Etrusques arrivés par la mer, les Celtes de la région Rhénane, les Ligures d’Italie se sont côtoyés, succédés, mélangés. Puis les Grecs et les Romains qui ont laissé tant de traces dans le département.
Les passions religieuses les plus diverses s’affrontent, marquant l’Hérault de luttes terribles.
L’Hérault trouve sa place dans le commerce européen et se tourne vers le Levant et la Catalogne. Les foires se multiplient, Montagnac et Pézenas s’imposent.
Le XVIIème siècle est celui des grands travaux, la construction du Canal du Midi, le port de Cette (Sète). A la même époque, la vie intellectuelle se développe sous l’impulsion des sociétés royales scientifiques de Béziers et de Montpellier qui collaborent à l’Encyclopédie.
En 1851, après le coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte (1808/1873), les villages autour de Béziers s’insurgent. En décembre, le département est déclaré en état de siège.
Le XIXème siècle voit la vigne devenir le premier instrument de richesse dans l’Hérault, le midi viticole profite pleinement de sa suprématie grâce au chemin de fer qui vient d’être construit. Mais, au début du XXème siècle, le département connait un effondrement de son industrie viticole. La mévente du vin, alliée à une maladie des vignes pousse à la révolte des milliers de vignerons modestes. Le mouvement est durement réprimé par le gouvernement de Georges Clémenceau (1841/1929) en 1907.
Le gel catastrophique de l'hiver 1956 ruine la culture de l'olive, qui ne redevient prospère qu'à partir de la fin des années 1980. Les coopératives oléicoles de Lodève, de Pignan, d'Aniane et bien d'autres ferment leurs portes, seule celle de Clermont-l'Hérault reste en activité.
Tourisme/Patrimoine
Le département de l’Hérault est le premier département touristique de la région Languedoc-Roussillon. Il compte, outre ses 87 kms de plages :
3 sites classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO : L’abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, le canal du Midi*,
Les Causses et les Cévennes (pour partie dans le département).
1 Grand Site de France : Saint-Guilhem-le-Désert et les gorges de l’Hérault.
2 sites en opération Grand Site : Le cirque de Navacelles, la vallée du Salagou.
1 parc naturel régional du Haut-Languedoc
2 villes classés Villes et Pays d'Art et d'Histoire : Pézenas qui recèle plus de 30 hôtels particuliers et bâtiments anciens classés aux Monuments Historiques dans un des plus anciens secteurs sauvegardés de France et Lodève.
3 villages inscrits aux Plus Beaux Villages de France : Saint-Guilhem-le-Désert, Olargues et Minerve.
2 stations littorales classées Patrimoine du XXème siècle : La Grande-Motte et Cap d’Agde.
3 stations thermales : Balaruc-les-Bains, Avène et Lamalou-les-Bains.
19 ports de plaisance.
541 sites classés ou inscrits aux Monuments Historiques dont :
Des châteaux :
Le château d'Agel, ancienne forteresse du début du XIIème siècle transformée aux XVIème et XVIIème siècles, inscrit au titre des Monuments Historiques en 1979 ; le château d’Assas, folie montpelliéraine du XVIIIème siècle, classé en 1937, le pigeonnier est inscrit en 1989 ; le château d’Aumelas, forteresse féodale du XIème siècle, inscrite en 1986, classée en 1989 ; le château de Cambous à Viols-en-Laval, édifice de style classique des XVIème et XVIIème siècles, classé en 1983 ; Le château d’Ô à Montpellier, folie montpelliéraine du milieu du XVIIIème siècle, classée en 1922 ; le château de Lavagnac à Montagnac près de Pézenas, édifice des XVIIème et XVIIIème siècles, classé en 1973 ; et encore …
Le château-fort des Guilhem à Clermont-L’Hérault (photo ci-dessous), construit par les Guilhem, barons de Clermont, aux XIIème et XIIIème siècles, le château est érigé sur la colline du Puech Castel, surplombant la ville et la région. Ce site, stratégique, permettait le contrôle de la vallée de l'Hérault, de la route vers Bédarieux et les cantons plus élevés, et du village féodal, lui-même fortifié peu après la construction du château.
Après un certain nombre de périodes troublées où le château sert d'abri à la population locale, il est progressivement abandonné à partir du XVIIème siècle.
Grâce à son fort état de délabrement, il échappe à la destruction généralisée des châteaux par Armand Jean du Plessis cardinal de Richelieu (1585/1642).
Les seuls vestiges visibles aujourd’hui sont les fortifications, deux salles voûtées, et le donjon ou Tour Guilhem, qui continue de dominer la ville du haut de la colline. Ils font l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques en 1927.
Le château de Bocaud à Jacou (photo ci-dessous). La première trace de la famille Bocaud dans le village remonte à 1477 quand le magistrat Raulin Bocaud s’y installe et devient seigneur de Jacou, Teyran, Clapiers et autres lieux.
En 1618, son descendant Pierre de Bocaud (qui a gagné une particule), magistrat lui-aussi (Président de la Cour des Aides), édifie le château. À cette époque, le village se compose d’une quarantaine d’habitants. Il est protestant, abjure en 1624 et se convertit au catholicisme, 2 ans après le siège de Montpellier et la soumission de la ville aux troupes royales. Sa loyauté à la Couronne ne semble faire aucun doute puisque le cardinal de Richelieu vient le visiter à deux reprises en 1636 et en 1642, dans son hôtel particulier de Montpellier.
Les aménagements effectués par Pierre de Bocaud sont toujours visibles dans la partie Ouest du château, où une enfilade de pièces présente un ensemble de boiseries du XVIIème siècle. L’édifice est cependant profondément remanié au XVIIIème siècle.
Les jardins du château sont mentionnés pour la première fois en 1712, époque à laquelle Hercule de Bocaud (+ 1731), petit-fils de Pierre, est propriétaire. Entièrement clos de murs, ces jardins présentent l’organisation caractéristique du début du XVIIIème siècle : parterres à petits bosquets, terrasses, escalier à double révolution, verger, potager, bois. Le décor minéral se compose de sphinges, statues, vases, urnes, corbeilles de pierre. Une grande allée plantée d’arbres mène à un lieu que le classement aux Monuments Historiques en 2001, qualifie d’exceptionnel : une grotte-nymphée ornée d’un décor de coquillages et de rocailles. L’existence d’une source sur le domaine a vraisemblablement déterminé l’emplacement d’un tel ensemble. L’organisation du jardin, particulièrement les éléments nécessitant un apport d’eau, s’est ordonné autour de lui : un aqueduc part de la grotte et alimente les fontaines, les bassins et un miroir d’eau devant le château.
Vers 1760, une seconde campagne de transformation concerne le château. C’est de cette époque que date l’ensemble de gypseries à décor de Fables de La Fontaine que l’on voit dans un des salons.
En 1842, les descendants des Bocaud vendent l’édifice familial qui passe ensuite en de nombreuses mains.
La dernière évolution du château date des débuts de la IIIème République, avec la réalisation d’un important décor d’inspiration napoléonienne mis en place entre 1873 et 1878. Le parc paysager romantique attenant aux jardins, avec un lac et son île, date également du XIXème siècle.
Le château est de nos jours propriété de la commune et en cours de restauration en 2007.
Les jardins sont classés aux Monuments Historiques en 2001, le château est inscrit en 2000.
Le château des Evèques de Montpellier (photo ci-dessous) à Laverune commune de Montpellier. Jusqu’en 1356, la seigneurie est la propriété de la riche famille franque des Frédol. Béranger de Frédol, cardinal et conseiller du pape, puis Béranger dit le jeune y font construire la 1ère demeure seigneuriale au XIVème siècle. Les Pelet d'Alais leur succèdent.
En 1606, le château devient la propriété de seigneurs protestants, les Coursac de Grémian.
En 1692, l’évêque de Montpellier, Charles de Pradel (1644/1696), acquiert le château. Le château ne passe plus de famille en famille mais d’évêque en évêque. Charles Joachim Colbert de Croissy (1667/1738, portrait ci-contre), neveu de Jean Baptiste Colbert, y vit près de 40 ans et fait édifier, sur l'emplacement de la demeure seigneuriale, le château tel qu'il se présente actuellement. Le parc est aménagé : captation des sources et édification d'un réseau hydraulique alimentant des bassins et un grand vivier, jardin à la française, orangerie.
Vendu comme Bien National à la Révolution, il est acheté en 1792 par Jean Jacques Brunet qui fait planter dans le parc des essences exotiques (magnolia, tulipier de Virginie, cyprès chauve...).
Le joyau de cet ensemble architectural est le salon de musique dit à l’italienne, édifié dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Après sa mort, les propriétaires suivant ne prennent pas soin du château et de son parc. Seul Georges Petit en 1922, lui donne un peu d’attention, mais décède sans succession protectrice.
Le château et son parc sont la propriété de la commune depuis 1972. La cuisine, la salle à manger et la chapelle, restaurées, font désormais partie de la Médiathèque Jean de la Fontaine.
L’ensemble est classé aux Monuments Historiques en 2000.
Des édifices religieux :
La cathédrale Saint-Étienne d’Agde, ancienne cathédrale fortifiée, construite au XIIème siècle en pierre volcanique noire provenant du mont Saint-Loup, classée aux Monuments Historiques en 1840 ; l’Abbaye cistercienne Sainte-Marie de Valmagne à Villeveyrac, près de Mèze et de l’étang de Thau, fondée en 1138 et reconstruite en 1257 en style gothique classique, convertie en chai après la Révolution, la vigne y est toujours cultivée, classée en 1997 ; la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Villeneuve-lès-Maguelone, bâtie dans la cité insulaire wisigothe de Maguelone aux XIIème et XIIIème siècles, classée en 1840 ; l’église fortifiée Sainte-Eulalie de Mérida à Cruzy classée en 1913 ; l'église romane Saint-Cézaire de Restinclières, du XIIème siècle pour la nef principale, agrandie aux XIVème et XVème siècles et fortifiée durant les Guerres de Religion, siège d'une archiprêtré comprenant une quinzaine de paroisses alentour, l’évêché et la porte sont classés par les Bâtiments de France ; et encore …
La cathédrale gothique Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Béziers (photo ci-dessous) date des XIIIème et XVème siècles. L’église originelle est mentionnée dans des documents dès le VIIIème siècle. De style roman, dessinée et bâtie par Maître Gervais en 1130, elle a éclaté comme une grenade lors du sac de Béziers et l’incendie allumé par les Croisés en 1209.
Elle est flanquée d’un cloître, des bâtiments de l’ancien évêché (aujourd’hui Palais de Justice) et de jardins épiscopaux boisés, ornementés à la française. Sa façade Ouest domine l’Orb. Elle est dominée par une tour carrée de 48 m de hauteur surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer comportant une cloche de la fin du XVIIIème siècle. La partie supérieure du XVème siècle est ornée de colonnes dont chacune des bases représente un visage humain. Le clocher renferme un bourdon (nommé Marie) de 4 tonnes, deuxième cloche de la région par son importance après le bourdon de la cathédrale de Montpellier. De nombreuses et magnifiques gargouilles ornent ses murs. Des grilles en fer forgé richement ouvragées du XIVème siècle protègent les vitraux du chœur. La sacristie et sa balustrade qui jouxtent l'abside, construite sous Guillaume de Montjoie, évêque de 1424 à 1451, date du XVème siècle.
La façade, ornée d'une rosace de 10 m de diamètre, est surmontée de deux tours et d'un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet avec des créneaux. Le portail d'entrée est surmonté d'un mâchicoulis. Les sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues situées de part et d'autre du portail, représentant la synagogue et l'Église du Christ. La porte d’entrée de la façade Nord, créée au XVIIème siècle, est surmontée d'un linteau de bois qui évoque le martyre des saints Nazaire et Celse.
Elle est classée aux Monuments Historiques en 1840.
L’Abbatiale romane Sainte-Marie de Quarante (photo ci-dessous) précieux témoin du premier art roman languedocien, est construite aux XIème et XIIIème siècles et subit des transformations au XVIIIème siècle.
À la fin du Xème siècle apparaît une communauté de chanoines réguliers desservant l'église de Quarante qui prend le nom d'abbaye. Plusieurs testaments sont passés en sa faveur : en 961, celui de Raymond Ier comte de Rouergue ; en 967 et 990, ceux d'Adélaïde, vicomtesse de Narbonne ; en 1005, celui d'Ermengaud, son fils, archevêque de Narbonne. Ces deux derniers personnages font partie des fondateurs de l'abbaye.
L'église est reconstruite et en 982, l'archevêque Ermengaud procède à sa dédicace.
En 1016, Urbain, évêque de Béziers, lui consacre une chapelle dédiée à Saint Martin.
Le premier abbé connu est Bérenger.
En 1053 : « le 14 des ides de novembre, il y eut une assemblée au comté de Narbonne, dans un village appelé Quarante, au cours de laquelle Guifred, archevêque de Narbonne, Bérenger, évêque de Béziers, et Gontier, évêque d'Agde, firent la dédicace de l'église en l'honneur de la Sainte Mère de Dieu et consacrèrent les autels des saints Dalmace et Laudebert martyrs, de saint Jean-Baptiste et de sainte Croix ».
Le musée de l’abbatiale abrite le buste reliquaire de Saint Jean Baptiste du XVème siècle, ainsi qu'un magnifique sarcophage en marbre du IIIème siècle.
Elle est classée aux Monuments Historiques en 1907.
La Collégiale Saint-Etienne à Capestang (photo ci-dessous) bâtie sur l’église Saint-Félix du XIème siècle, dont il reste le mur Ouest, est bâtie à partir du XIIIème siècle jusqu’au début du XIVème siècle en provoquant la destruction, travée par travée, de l'édifice roman qui la précédait. Malheureusement elle reste inachevée, la grande épidémie de Peste et le manque de fonds ont raison de ce gigantesque chantier qui aurait dû livrer, finalement, un des plus grands édifices de la région.
Le clocher culmine à 43 m et abrite 5 cloches.
Le site archéologique d’Ambrussum à Villetelle, situé non loin de Lunel, entre Nîmes et Montpellier, est un ancien oppidum Gallo-romain sur la Voie Domitia.
Les premières occupations du site remontent à 3 000 avant J.-C., à l’époque Néolithique (voir lien page Echelles des Temps). Le site a évolué en même temps que la puissance de Rome, jusqu’à son apogée, son déclin et son abandon, en 400 après J.-C..
Ambrussum constitue l'un des principaux oppida de la Celtique Méditerranéenne.
Un pont romain, le Pont-Ambroix (photo ci-dessous en 2014), permettait le passage de la voie Domitia sur le Virdourle (Ponte Ambrosio en 1156, Pont Ambrueys en 1390, Pont Ambruiejs en 1630, Pont Embrieu sur la carte de Cassini). A l'origine, il comptait probablement 11 arches. En 1367, le passage des marchandises y est interdit. Les crues du fleuve, connues sous le nom de Vidourlades, sont en partie responsables de sa démolition : en 1745, la vidourlade emporte l'arche de la rive gauche et ne laisse que deux arcades désolidarisées des rives, en 1933, l'avant dernière arche du pont s'effondre. Ce pont est rendu célèbre par la peinture de Gustave Courbet (1819/1877).
La cité conserve : des thermes romains, des substructions de demeures, une enceinte du IIIème siècle avant J.-C. dégagée sur 650 m et flanquée de 25 tours, mais surtout un ensemble de rues pavées usées par le passage des chariots.
Un témoignage passionnant de la vie des Romains, la conquête de la Gaule et plus généralement de l’arc méditerranéen.
Dans ce département 18 villes ou villages ont été le témoin
de la vie (naissances, baptêmes, mariages, décès, inhumations…)
de 49 familles d'ancêtres soit 155 individus
du IXème au XIXème siècle
Le département et ses cantons (2015)
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Le Conseil Départemental, Laverune, Visite en Languedoc-Roussillon, *Le Canal du Midi.
Vidéo : YouTube.
Date de dernière mise à jour : 25/11/2017