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Barre

 

Barre adm

Village de montagne typique des Monts de Lacaune, au cœur du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc. Deux collines y sont jumelles : le mont Barre (1062m) et le mont Gos (1065m). Dans les années 1960, un archéologue local a pu recueillir sur le sommet du mont Gos, les témoignages d’une fréquentation gallo-romaine (clous, monnaies, poteries...) ainsi que les restes d’un sanctuaire dédié à une divinité romaine. La voie romaine qui allait de Béziers à Cahors passait par Barre.
Les différents paysages situés au pied des monts font partis du socle Hyrcinien (gigantesque chaîne composée de couches de sédiments). Leurs sols sont composés, pour l'essentiel, de schistes, grés et calcaire et ont été façonnés tout au long des siècles.
Situé à 927m d'altitude, le ruisseau de Grelle et le ruisseau de Crouzet sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Barre.

Drapeau francais fond blancHistoire

Barre vient de "barro",  « sommet" en gaulois.
En 1789, la communauté de Cabannes-et-Barre, sénéchaussée de Castres, diocèse de Castres 1790 comprend deux municipalités distinctes, Barre et  Cabannes, canton de Murat, district de Lacaune et deux paroisses, Notre-Dame de Barre et Saint-Hilaire de Cabannes.
En 1791, les communes de Barre et de Cabannes sont réunies par arrêté du Directoire.
En l'an X de la République Française, on trouve dans les écrits, la commune de Cabannes-et-Barre, canton de Murat, arrondissement de Castres.
En 1843,  la paroisse Notre-Dame de Moulin-Mage est créée le 9 octobre.
En 1855, la paroisse Saint-Joseph de Gos est créée le 5 février.
En 1900, la commune de Cabannes-et-Barre est scindée en deux communes distinctes, Barre et Moulin-Mage.
La devise de la commune est  "Sang de Barre mentis pas"(Bon sang ne ment jamais).

Seigneurs et gens de noblesse

La famille de Beyne, de fort ancienne noblesse, était originaire du diocèse de Castres, où elle avait dès le XVlème siècle formé trois branches : les Beyne de Rayssac ; les Beyne d'Escroux; les Beyne de Barre.
Tour à tour protestants et catholiques, suivant les circonstances et les événements, les Bène de Barre finirent par s'attacher à la religion du roiet l'un des membres de cette famille, Michel, vint s'établir à Saint-Pons-de-Thomières, à la fin du XVIIème siècle. Ses descendants y demeurèrent dans la Gache del Mercat, jusqu'en 1789, tout en conservant les seigneuries de Gos, Barre et Cantoul.
Pendant près de quatre siècles, la famille est propriétaire du château de Gos.
Etienne de Beyne, sieur de Gos, prit part à l'assemblée que les religionnaires albigeois tinrent à Peyresegade, le 1er Novembre 1572. En 1573, il fut un de ceux qui, pénétrant par un égoût dans la ville de Lodève, ouvrirent aux protestants les portes de la ville. Les catholiques s'étant réfugiés dans la cathédrale Saint-Fulcran, les huguenots en firent le siège et le sieur de Gos reçut au bras droit une arquebusade qui l'estropia pour la vie.
A partir du XVIIème siècle, les Beyne de Barre résident également à Saint-Pons-de-Thomières, où ils contractent des alliances avec des familles de la petite noblesse locale.
Michel de Beyne de Barre passa à son château de Gos les mauvais jours de la Révolution et n'y fut nullement inquiété. Il était l’époux d'Antoinette Viguier avec qui il eut deux fils :
Pierre de Bène né en 1711 qui fut l’époux de Marie-Anne de Saint-Haleux de Verdale, il mourut à Saint-Pons le 16 avril 1789, laissant un seul enfant : Laurent Joachim Honoré, né le 20 Mars 1767, premier archiprêtre de Saint-Pons, décédé en 1850 et inhumé dans l'église paroissiale,de Saint-Pons-de-Thomières.
Et Etienne de Bène, seigneur de Barre, Gos et Cantoul, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, lieutenant-colonel, qui épousa le 28 Avril 1733, Renée-Gabrielle de Gléon de Durban, dont il eut cinq enfants : Jean-Louis; Marie Rose; Marguerite Elisabeth; Etienne (chanoine du chapitre de la cathédrale); Marie Anne Louise Toinette et François Pierre René de Barre qui épousa en 1771, Marguerite Bellot de Tarassac. Il futle dernier gouverneur de la ville de Saint-Pons.

Chronique communale

Le hameau de Gos 

L’église Saint-Joseph de Gos. La commune de Barre n’avait autrefois qu’une église, celle de Barre. Au XIXème siècle, une nouvelle a été créée à Gos, et son origine est liée à la famille du seigneur de Barre, qui avait son château à Gos.
Le dernier seigneur de Barre, Pierre de Bène, revient à Gos en 1814, accompagné de l’abbé de Pins du diocèse de Lyon à qui il donna son château en 1834 pour y établir l’ordre des Sœurs de Saint-Joseph de Lyon. Les sœurs convertirent en chapelle le salon seigneurial et la messe fut dite en ce lieu, réservée aux religieuses, aux autres personnes résidant dans le couvent ainsi qu’aux habitants du village de Gos. La cloche baptisée sous le vocable de sainte Thérèse fut placée sur l’une des tours du château.
Une friction naquit entre gens de Gos et gens de Barre. Pour éviter que cette division soit préjudiciable aux religieuses, les habitants de Gos trouvèrent et achetèrent un local pour l’aménager en chapelle. L’église de Gos fut ouverte et érigée le 6 août 1847, par ordonnance royale.

Le château de Gos, reconstruit un peu avant la fin du XVIIIème siècle, est devenu en 1843 propriété des sœurs de Saint Joseph d’Oulias. Il n’a rien de bien remarquable, ce n’est guère qu’une grande et belle maison bourgeoise de style Renaissance encadrée par deux larges tours. Il est situé à l’Est du village, aux pieds du Mont Barre à une altitude de 900 m environ. Anciennement le château était un vrai manoir féodal où le seigneur avait sa résidence. Le bâtiment sans compter ses dépendances se composait d’un corps de logis fortifié par deux tours rondes et environné de fossés. On voit encore des traces des fossés et des deux tours. 

Le four banal de Gos. Les banalités sont, dans le système féodal français, des installations techniques que le seigneur est dans l'obligation d'entretenir et de mettre à disposition de tout habitant de la seigneurie. La contrepartie en est que les habitants de cette seigneurie ne peuvent utiliser que ces installations seigneuriales, payantes (four banal, taxé par le fournage, moulin banal, pressoir banal, marché aux vins).
Ces privilèges, abolis et déclarés rachetables dans la nuit du 4 août 1789, sont abolis définitivement sans rachat en 1793.

Le château de Barrau de Muratel

La plus ancienne mention est contenue dans une charte du cartulaire de l'abbaye de Sylvanès, datée de l'an 1155, Muratel appartenait à Arnaud du Pont.
En 1557, il était à Louis de Cabanes qui le céda avec le droit de haute, moyenne et basse justice à la famille Barrau qui devaient le garder durant plus de 3 siècles, devenant les Barrau de Muratel.
Au cours du XIXème siècle, le château fut vendu par les Barrau, puis revendu et morcelé entre divers propriétaires de Barre qui se partagèrent les diverses parties de ce beau domaine entre 1925 et 1930.
Le château ne dispose pas de dispositifs de défenses élaborés mais son nom dans lequel on retrouve la racine murat, souligne la présence ancienne de hauts murs. Il se présente comme une grande bâtisse carrée dont les murs épais de plus d'un mètre lui donnent l'aspect d'une grande demeure fortifiée.
A la Renaissance, ces murs ont été percés de belles fenêtres, mais celles du rez-de-chaussée, hautes et étroites, ont été conçues dans une optique défensive. Le logis est cantonné de poivrières en surplomb arasées au niveau de la toiture.

Extrait d’une correspondance de David Maurice de Barrau de Muratel durant la Révolution française au sujet de la démolition de son château : "Si ma maison de Muratel était dans cette classe, je n’aurais pas attendu la réquisition qui m’en est faite pour me conformer à la loi. On ne peut dans aucun cas regarder ma maison comme un château-fort, puisqu’elle n’a pas plus de trois toises en carré. Chacun des angles est occupé par une tourelle, dite cul-de-lampe, qui ne monte tout au plus qu’à un pied au-dessus de la toiture et dont l’intérieur n’a pas au delà de trois pieds de diamètre. Je vous observerai, citoyens administrateurs, que les dits culs-de-lampe, ne portent point à terre, mais dans l’épaisseur du mur et au-dessus du second étage et qu’il serait très dangereux de faire crouler une partie de la maison en les démolissant."  Les révolutionnaires sursirent à la démolition.

La sarabande de la bufatière
Cette farandole un brin païenne beaucoup paillarde, se déroulait à l’origine la nuit lors du Carnaval de février et visait à saluer les mariés de l’année. Les femmes infidèles étaient marquées à la suie. De nos jours, elle se déroule lors de la fête votive, le lundi suivant le week-end du 15 août, en fin d'après-midi. Accompagnés de quelques musiciens, les hommes en chemise de nuit parcourent le village. Le meneur doté de cymbales de cuisine marque les retournements, les suivants tiennent un soufflet. Tous les participants se badigeonnent le visage de suie, de rouge à lèvre car lorsque la danse est finie tous les spectateurs seront marqués.

Barre tarn cpa la buffetieiro du 15 aoutParoles chantées en occitan :
Totjorn me parlas de tas cauças  - Toujours, tu me parles de tes pantalons
Jamai me las petaças pas (bis)  - Jamais, tu ne les rapièces
Refrain :    E bufas i al cuol  - Et souffles-y au cul
                  
E bufas i al trauc  - Et souffles-y au trou (bis)
                   Que monta pas pus naut  - Ne monte pas plus haut
                  
Que n'en a ben besonh  - Qu'il en a bien besoin
                   Tra-la la-la, Tra-la la-la, Tra-la la-la-la-lère
                   Tra-la la-la, Tra-la la-la, Tra-la la-la-la-la (bis)
E montarem sus l’ase Martin -  Nous monterons sur l’âne Martin
E montarem sus l’ase (bis)
Mon paire es violonaire - Mon père est violoniste
Ma maire barjacaire (bis)  - Ma mère, bavarde
E tu sias un coquin mon amic - Et tu es un coquin, mon ami
E tu sias un coquin (bis)
(Source : Centre de Recherches sur le Patrimoine de Rieumontagné)

Personnalités liées à la commune

Louisa paulin 1Louisa Paulin1888/1944, poétesse, est aujourd'hui considérée comme un des auteurs occitans modernes les plus importants de sa génération. Institutrice et professeur dans différents villages du Tarn dont Barre. Elle se marie en 1908 et divorce en 1912 après la mort de trois enfants mâles en bas-âge. Elle redécouvre dans les années 1930 l'occitan, la langue de sa jeunesse. Atteinte d’une grave maladie en 1932, elle prendra une retraite anticipée et finira ses jours à Réalmont (Tarn) où elle est née.
Son œuvre comprend de nombreux poèmes tant en français qu’en occitan

Nicolas jean de dieu soult 1Le maréchal Nicolas Jean de Dieu Soult 1769/1851, est né à Saint-Amans-la-Bastide, qui deviendra Saint-Amans-Soult après sa mort et décédé au même lieu dans son château de Soult-Berg.
Son intelligence et son courage, lors des campagnes de Napoléon, lui vaudront le surnom de « Bras de fer » par ses soldats. Son opportunisme, lors de la Restauration des Bourbons, lui permet de devenir pair du royaume de France et ministre de la Guerre. Il est fait duc de Dalmatie en 1808 et on parle de lui comme futur roi du Portugal. Ses rapports conflictuels avec le roi Joseph Bonaparte le feront regagner la France en 1813.
Après une virulente campagne contre Napoléon lors de son retour de l’île d’Elbe, il se ralliera à l’Empereur dès que celui est restauré dans ses fonctions. Napoléon qui n’est pas rancunier le fait major général de l’armée, titre qu’il aurait pu payer au prix fort au lendemain de Waterloo et du départ de Napoléon pour Sainte-Hélène. Soult est malin, il fuit Paris en 1815 pour se réfugier dans son château de Saint-Amans-la-Bastide.
Par la suite, il fut président du Conseil et Louis-Philippe lui donnera le titre de Maréchal général de France.
Les gens lui reprochaient d'avoir servi tour à tour Napoléon, Louis XVIII et Louis-Philippe. Mais c'était un soldat. Pourtant, même ministre, il n'a jamais oublié sa région d'origine et gouvernait de son château que sa sœur avait fait construire à Saint-Amans en son absence.
Petite histoire où un mien ancêtre se trouva mêlé ...
Venant de Saint-Affrique, le maréchal Soult fait une halte à Barre à l’auberge Tabariès. Le propriétaire est surnommé Jacquet (probablement Jacques Tabariès 1739/1838, cousin de mon ancêtre Louis Tabariès 1703/1777, sosa 392G9). Une grosse branche de houx orne la façade de l’auberge censée éloigner les mauvais sorts et porter chance. Un ancien soldat de l’Empereur, habitant de Barre, le reconnait et ameute les gens du village en disant « c’est Soult, ce mauvais sujet qui a fait tué tant de nos soldats à la bataille de Toulouse ! Il faut l’arrêter ! ». Ils s’arment de bâtons, fourches et fusils et cernent l’auberge. Jacquet ferme aussitôt portes et fenêtres et promet à Soult de l’aider à regagner Saint-Amans sain et sauf. Les villageois ne se découragent pas et percent un mur dans le mur de la maison mitoyenne voisine. Pendant ce temps, un trou ouvert dans le toit de l’auberge permet à Soult de s’enfuir par les toits des bergeries attenantes. Le cordonnier, Antoine Gouges dit Matiou, que Jacquet a réussi à persuader, le prend en charge au carrefour du chemin de Cantoul et le conduit à travers champs, par des sentiers détournés, jusqu’à Lacaune où l’attendent le commandant de sa Garde et le comte de Burlats. Bien qu’opportuniste et un brin profiteur, le maréchal sut reconnaitre le courage de Tabariès et de Gouges qui purent compter sur sa protection et ses largesses.
Une plaque (ci-dessous) marque l’emplacement de l’ancienne auberge du « Jacquet » Tabariès.

Barre tarn plaque emplacement auberge tabaries

Patrimoine

Les statues menhirs de la Roche de Combeynart, du Plo de la Matte, de Cantoul.

L’église Notre-Dame de l’Assomption de Barre, après un édifice primitif antérieur à 974, l’église actuelle en grès rouge, avec un clocher à trois étages, a été érigée autour de 1500, c’est l’église la plus haute du Tarn (940m d’altitude).
À l’intérieur, des motifs sculptés sur les clés de voute renseignent sur ses bâtisseurs : l’ordre des Chevaliers de Malte.
Dans le sous-sol, il existerait une crypte où reposeraient des cercueils, près de l’ancien cimetière. Dès les premiers siècles, les chrétiens prirent l’habitude d’inhumer leurs morts le plus près possible des lieux de culte, autour des églises, des chapelles, des oratoires. Le cimetière, c’était la maison des morts près de la maison de Dieu.
Les cloches de l’église, hormis celle de l’horloge, datent de 1692, elles ont été enlevées à la Révolution. En 1834, la communauté en installe deux nouvelles.

L’église Saint-Hilaire de Cabannes (aujourd’hui Moulin-Mage)
En 356, Hilaire, gentilhomme devenu évêque de Poitiers, se rend au concile de Béziers. En route, sur la voie romaine venant de Cahors, il se fait un devoir de répandre la Bonne Nouvelle. Et son passage n’échappe pas aux habitants des hameaux de proximité venus en nombre à sa rencontre. Le futur saint entre de plain-pied dans l’histoire locale.
Du petit temple romain exposé aux quatre vents de la plaine de Sézat, il fait une église dédiée au culte chrétien. Les premiers convertis font boule de neige et, les années passant, le petit édifice s’avère trop petit. Reconstruire une église, mais en site plus abrité, tout le monde est d’accord, mais dans quel village la construire, Cabannes, La Combe, Lestiès ?… La légende veut que liberté soit laissée à l’attelage de bœufs tirant la charrette chargée de pierres. Bonne pioche pour les Cabannols : le convoi s’enlise à proximité de leurs maisons. Et là fut construit l’édifice primitif.
Elle fut reconstruite en 1837, puis à la fin des années 1970, d’importants travaux de restauration sont entrepris.
En 2007 et 2008, il a été procédé à la remise en état des neuf statues et à la réinstallation dans leurs niches.

Hameaux, lieux dits et écarts

Gos, Le Cantoul, Beauséjour, Canac, Caudelle, Montplaisir, La Bourgade, Le Clos, Le Cabanial, Cayzac, Plaisance, Le Rieu, L’Albergue, La Rousselle, La Combe, Les Cartous…

Evolution de la population

Barre demo

Nos ancêtres de Barre...

Naissances/baptêmes :
ANINAT Etienne (sosa 1570G11) avant 1640.
ANINAT Marie (sosa 785G10) avant 1666.
LIQUIERE Anne (sosa 1571G11) avant 1644.
TABARIES Jean (sosa 1568G11) vers 1615.
TABARIES André (sosa 784G10) vers 1666.
TABARIES Louis (sosa 392G9) le 5 février 1703. Il est baptisé le 6.

Unions :
ANINAT Marie (sosa 785G10) le 2 octobre 1691 avec André TABARIES (sosa 784G10) en l'église Notre-Dame de Barre.
TABARIES André (sosa 784G10) le 2 octobre 1691 avec Marie ANINAT (sosa 785G10) en l'église Notre-Dame de Barre.

Décès/inhumations :
ANINAT Etienne (sosa 1570G11) avant 1691.
LIQUIERE Anne (1571G11), épouse ANINAT, avant 1691.
TABARIES Jean (sosa 1568G11) le 2 juin 1688, il est inhumé le même jour dans le cimetière de l'église Notre-Dame de Barre.
TABARIES André (sosa 784G10) le 25 mai 1739. Il était métayer.

Domiciles :
ANINAT Etienne (sosa 1570G11) et Anne LIQUIERE (sosa 1571G11) probablement toute leur vie.
TABARIES André (sosa 784G10) et Marie ANINAT (sosa 785G10) probablement toute leur vie.
TABARIES Jean (sosa 1568G11) et Magdeleine ROLS (sosa 1569G11) en 1688, au moment de son décès, au hameau Le Cantoul.

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021