PRESENTATION DU DEPARTEMENT
Le département du Tarn de la région Occitanie est créé à la Révolution Française en 1790, à partir d'une partie de la province du Languedoc. Ses limites reposent approximativement sur celles des anciens diocèses d'Albi, Castres et Lavaur. Il reprend une partie de l'ancienne vicomté d'Albigeois mais aussi des portions orientales du comté de Toulouse.
La rivière, le Tarn, qui le traverse, lui donne son nom.
Tandis que la vallée du Tarn forme une plaine, le centre du département est vallonné. Le Sud est formé d'un massif rocheux, la Montagne Noire. Le Tarn possède également un site géologique unique en France, le Sidobre.
Héraldique
D’or au chef-pal de gueules chargé d'une croix clêchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or.
Ce blason, non officiel, reprend les couleurs du Languedoc auquel il appartenait avant la Révolution, gueules à croix occitane d'or.
Histoire
Les vestiges humains les plus anciens datent de 500 000 ans près du confluent entre Tarn et Agout. Plus tard, des vestiges des Néandertaliens montrent leur intérêt pour le silex de la vallée de la Vère. L'arrivée d'Homo Sapiens se produit il y a environ 35 000 ans (voir lien page Echelles des Temps). Au Paléolithique apparaissent les premières traces d'art rupestre à Penne.
Au Néolithique, de nombreux menhirs sont érigés autour de Lacaune en continuité avec ceux élevés dans le Rouergue. Le défrichage et l'établissement de premiers villages permanents leur sont contemporains. Des fouilles archéologiques dans le quartier du Castelviel à Albi, ont mis au jour un ancien oppidum. D'autres ont été repérés à Montans, Berniquaut ou ceux de Saint-Clément et du Renard dans la forêt de Grésigne.
Au IVème siècle, l'arrivée du peuple Celte, les Rutènes, s'accompagne d'un développement de l'agriculture, et de l'exploitation de mines de fer et cuivre. Les Volques Tectosages occupent la partie occidentale du Tarn actuel.
Au moment de la Guerre des Gaules, les Rutènes s'allient aux Arvernes pour combattre Jules César (-100/-44). Après la bataille d'Alésia, le territoire est annexé à la Gaule Aquitaine. Durant cette période, la région reste essentiellement rurale avec le développement de villas, majoritairement situées dans la plaine des rivières Tarn et Agout. Les échanges se développent, sur la rivière Tarn et le vignoble de Gaillac prend son essor.
Au Vème siècle, le Tarn est inclus dans le Royaume Wisigoth lors de l'arrivée de ce peuple. La région est annexée par les Francs après la bataille de Vouillé ; la christianisation les accompagne. Des incursions des Vikings et des Sarrazins sèment la terreur. À la relative stabilité à l'époque de Charlemagne (747/814, portrait de gauche, mon ancêtre sosa n° 483 018 361 096 en 39ème génération) succède le début de la féodalité.
Une civilisation occitane s'établit sous la coupe des comtes de Toulouse. L'aristocratie se fait mécène des troubadours, promeut l'amour courtois et adhère progressivement au catharisme, suivie par une partie du peuple.
La croisade des Albigeois, initiée par le pape Innocent III (1161/1216) oppose des armées du Nord de la France aidées de contingents étrangers, aux seigneurs occitans. Le comte de Toulouse Raymond VI (1156/1222, sceau à droite) possède l'Albigeois dans son comté, mais son vassal, le vicomte Raymond Roger Trencavel (1185/1209, écu à gauche) en est le seigneur. Emprisonné dans son château de Carcassonne où il meurt, ses terres sont annexées par Simon IV de Montfort (1160/1218) nommé chef de la croisade. Le siège de Lavaur en 1211 et la bataille de Montgey sont les principaux combats menés dans le Tarn. Plusieurs villages, entre les rivières Tarn et Aveyron, sont rasés par les croisés lors de leurs raids : Saint-Marcel, le Carla dans l'actuelle commune de Castelnau-de-Lévis, La Gardelle sur la commune de Villeneuve-sur-Vère.
Après 10 ans de lutte, les Languedociens semblent avoir gagné la guerre, mais le pays est exsangue. La guerre reprend et Raymond VII (1197/1249) ne peut lutter. Il se soumet au roi Louis IX dit Saint-Louis (1214/1270) et signe le Traité de Meaux-Paris. L'Albigeois dépend alors directement du domaine royal, administré par des familles de croisés. La lutte contre le catharisme est confiée à l'inquisition. Le pays se relève de ses ruines grâce au travail de gestion et de création de bastides initié par Doat Alaman puis son fils Sicard, lieutenants généraux des biens des comtes de Toulouse. Cordes-sur-Ciel, Castelnau-de-Montmiral, Castelnau-de-Lévis, Labastide-de-Lévis, Lisle-sur-Tarn, Pampelonne, Réalmont, Briatexte, Valence-d'Albigeois... datent du XIIIème siècle. À Albi, les évêques entament la construction de la cathédrale Sainte-Cécile et d'un imposant palais épiscopal, le palais de la Berbie, symboles de la puissance retrouvée de l'Église catholique romaine et de la prospérité économique restaurée.
À partir du XVème siècle, la culture du pastel enrichit le pays de Cocagne dans le triangle Albi-Toulouse-Carcassonne. Une bourgeoisie du pastel fait construire de somptueux hôtels et tout le pays profite de cette manne financière.
La Réforme protestante marque profondément le département. Albi reste ancrée au catholicisme alors que Castres est sensible au protestantisme. Des combats et massacres ont lieu avant que la paix ne revienne avec la signature de l'Édit de Nantes. Le sud du Tarn en sort transformé, les protestants ayant systématiquement détruit les édifices religieux antérieurs : églises, cloîtres, monastères, crucifix... Cet épisode coïncide avec l'arrêt de la culture du pastel détrôné par l'indigo venu des zones tropicales.
Des épidémies de peste et de famines ponctuent les époques jusqu'au règne de Louis XV (1710/1774).
Sur le plan économique, l'exploitation du charbon de Carmaux, d'abord artisanale, s'intensifie à partir de la concession accordée par Louis XV à Gabriel de Solages. Il crée la compagnie minière de Carmaux et une verrerie ; il alimente en charbon la Société des Hauts-Fourneaux, forges et aciéries du Saut-du-Tarn à Saint-Juéry. L'arrivée du chemin de fer fait décoller l'exploitation minière.
Dans le Sud du département, les protestants, plus instruits, créent une bourgeoisie industrieuse qui met en valeur les atouts locaux. La laine de l'élevage local montagnard devient une matière première textile importante. Le travail des peaux et du cuir se développe grâce à l'énergie des moulins installés le long des rivières. Mazamet se spécialise dans le délainage des peaux et on y parle d'une révolution industrielle, Castres dans le textile et Graulhet dans le travail du cuir.
Sur le plan politique, l'opposition classique entre la classe ouvrière et la bourgeoisie est représentée par la carrière politique de Jean Jaurès (1859/1914, portrait ci-contre), né à Castres et député socialiste des mineurs de Carmaux.
Le nombre de soldats morts au front durant la Première Guerre mondiale marque l'époque.
Le Tarn est soumis au régime de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale. En 1942, la zone Sud est envahie par les occupants allemands. Cet événement et la réquisition des jeunes pour le service du travail obligatoire alimentent la résistance tarnaise en recrues. Les Maquis de Vabre, de la montagne Noire ou de la Grésigne compliquent fortement la tâche des occupants.
La Croisade des Albigeois (de 1208 à 1229) ou croisade contre les albigeois est proclamée par l'Église catholique contre l'hérésie. Contrairement aux croyances populaires la Croisade des Albigeois n’est pas, à l’origine, dirigé contre les Cathares.
L'hérésie est surtout implantée en Languedoc, dominé par deux familles, la maison de Toulouse et la maison Trencavel. N'ayant pas réussi à s'entendre pour faire front, le comte Raymond VI de Toulouse fait amende honorable et se croise, tandis que Raimond Roger Trencavel se prépare à se défendre contre la croisade. Une fois Béziers et Carcassonne prises et le vicomte Trencavel emprisonné, les croisés désignent en 1209 l'un des leurs, Simon IV de Montfort (portrait de gauche), pour poursuivre la lutte. Cette croisade évolue rapidement en guerre de conquête, d'abord pour le compte de Simon de Montfort, puis après la mort de ce dernier en 1218 et l'échec de son fils Amaury, pour le bénéfice de la couronne. Cela n'empêche pas la lutte contre le catharisme, d'abord sous la direction des évêques locaux, puis sous celle de l'Inquisition à partir de 1233.
En 1226, les vicomtés de Carcassonne, d'Albi et de Béziers sont annexées au domaine royal. Le comté de Toulouse en 1249 passe à Alphonse de Poitiers (1220/1271, portrait de droite), frère de Louis IX dit Saint-Louis, et est annexé en 1271. Le Languedoc, qui se trouve au début du XIIIème siècle dans la sphère d'influence du royaume d'Aragon est entièrement passé à la fin de ce siècle sous celle du roi de France. À cette époque, le catharisme est éradiqué en Languedoc, et seulement quelques Cathares se sont réfugiés en Lombardie.
Tourisme/Patrimoine
Le Tarn est un département à la vocation touristique marquée. La diversité des paysages est favorisée par la variété des sols, du pays de Cocagne à la Montagne Noire et aux Monts de Lacaune.
Il possède un patrimoine bâti et culturel important. En 2011, 286 protections au titre des Monuments Historiques (91 classements et 195 inscriptions). Cordes-sur-Ciel en compte 26, Castres 20 et Gaillac 11.
Des villes anciennes dont de nombreuses bastides, villes neuves du Moyen Age, fondées entre le début du XIIIème siècle et la moitié du XIVème siècle. Le comte de Toulouse, Raymond VII (1197/1249) en est à l’origine ; son successeur, Alphonse de Poitiers continue son œuvre ; puis l’administrateur du comté, Eustache de Beaumarchais (1235/1294), sénéchal du roi. En 1337, la Guerre de Cent Ans marque un très sérieux ralentissement de la construction des bastides, puisque une dizaine seulement est bâtie dans les 35 ans qui suivent.
La bastide royale de Briatexte est fondée en 1287 par Simon de Briseteste, sénéchal de Carcassonne, pour le compte du roi Philippe le Bel, à l'emplacement du village cathare des Touelles, rasé par les troupes de Simon de Montfort, en 1212. Fortifiée au XIVème siècle, Briatexte tombe dans la tourmente des Guerres de religion. Les habitants, convertis au protestantisme, en font un véritable bastion, que ne fait céder aucune attaque. L'église, qui occupe la moitié Sud de la place des couverts (photo ci-dessous) est détruite vers 1574, un temple est édifié.
Labastide-de-Lévis (photo ci-dessous), juchée sur un promontoire dominant la vallée du Tarn, connue surtout pour son vignoble mondialement reconnu, la bastide est fondée en 1193 par Doat Alaman, gestionnaire de bien médiéval, son nom apparait en signature des actes administratifs du comte Raymond VI de Toulouse à partir de 1196.
Ce lieu fortifié attire très vite la convoitise et est pris en 1223 par Amaury de Montfort, fils ainé et successeur de Simon de Montfort, chef de la croisade contre les Albigeois, qui ne jouit pas longtemps de sa conquête. En 1229, le roi Louis IX dit Saint Louis et le comte de Toulouse, Raymond VII, signent la paix. Le comte de Toulouse recouvre toute la partie de l'Albigeois, dont Labastide. La famille d'Alaman revînt alors en ses lieux.
Sicard Alaman (1210/1275) en hérite de son père et la cède à son dernier héritier, Sicard dit le jeune. Mort sans héritier, la bastide échoit à son oncle Bertrand, vicomte de Lautrec, puis dans l'escarcelle de la Maison de Lévis.
Après s’être nommé au XIIIème siècle Labastide de Montfort du nom du chef des troupes du roi de France, la Révolution lui donne le nom de La Bastide du Tarn, elle est ensuite nommée Labastide de Lévis jusqu'à aujourd'hui.
Les rues, tracées sur un plan carré, aboutissent toutes à la place du Puits. Les maisons qui les bordent sont généralement bâties sur quatre niveaux et recouvertes d'un enduit ocre ou appareillées en brique.
La bastide royale de Réalmont (photo ci-dessous) située au pied du Puech du Caylou, est fondée en 1272, à la demande de Philippe III dit le Hardi (1245/1285) roi de France, par Guillaume de Cohardon, sénéchal de Carcassonne, sur un territoire ayant appartenu à Bernard de Boissezon, riche seigneur de l’Albigeois qui le tenait en arrière-fief du baron de Lombers, et en est dépossédé par les jugements de l’Inquisition pour cause d'hérésie.
En 1629, Henri II de Bourbon, prince de Condé (1588/1646) prend et ravage la ville en réaction à la prise d’armes des protestants.
Aujourd’hui, le centre-ville est constitué de l'ancienne bastide. Les boulevards ceinturent le centre ville à l'emplacement des anciens remparts, les maisons à encorbellement, les couverts avec piliers en bois et les rues pittoresques témoignent du passé. Une place aux arcades encercle l'église Notre-Dame du Taur, construite en 1609, anciennement temple protestant.
Des édifices religieux :
Des abbayes aux basiliques en passant par les chapelles ou les cathédrales, de la sobriété de l'art roman ou de la somptuosité de l'art gothique, de nombreux édifices sont présents sur le territoire…
La Cité épiscopale d’Albi
L’évêché d’Albi est mise en place au IVème siècle, au moment de la création de la cité d’Albi détachée du territoire de la cité gallo-romaine des Rutènes. Implanté sur un site de hauteur fortifié d’époque gauloise dominant le Tarn. Le site du quartier de Castelviel commence à être occupé dès la Préhistoire : le promontoire rocheux dominant la plaine du Tarn offre un site de choix pour l'établissement d'un oppidum. C'est sous la période celte puis gallo-romaine que l'habitat se structure.
À partir du IVème siècle, le site devient le siège d'une civitas et d'un évêché. Ce rôle religieux donne une importance politique à la ville. Le lieu est fortifié face aux menaces du haut Moyen-âge et la direction politique et religieuse perdure. Un écrit du VIIIème siècle décrit Albi comme un oppidum, alors que Cahors et Rodez sont déjà des villes.
La ville médiévale commence à sortir de ses limites lors de la construction de la collégiale Saint-Salvi. Un bourg est créé autour de l'église au Xème siècle. Le pouvoir de l'évêque s'accroit alors et devient un véritable opposant à la puissante famille seigneuriale des Trencavel restée dans le Castelviel au bout duquel se situe le château féodal.
Au XIème siècle, le pont vieux (photo ci-contre) est construit, favorisant les échanges commerciaux sur la route du Quercy et du Rouergue vers Toulouse et Montpellier. Au-delà de la rivière, le quartier de la Madeleine, nommé alors Lo Cap del Pont, commence à se construire. Le péage du pont amène une rentrée financière et aide au développement économique.
En 1180, un rempart regroupe l'ancienne cité, le bourg de Saint-Salvi et les faubourgs situés entre le bourg et la rivière. L'extrémité Ouest du Castelviel reste le siège du pouvoir politique. Le lieu renommé Castelnau par la francisation de son nom, abrite le vicomte Trencavel, vicomte de l'Albigeois, lors de ses séjours.
Au XIIème siècle, le catharisme se développe au point d'inquiéter la Papauté. L'Église catholique reprend sa prééminence avec la Croisade des Albigeois. La cité est peu touchée, bien tenue en main par son évêque. Une fois la paix restaurée, les évêques se protègent de la ville en construisant le Palais de la Berbie hors du castelviel. La construction de la cathédrale sainte-Cécile de 1282 à 1480, décidée par Bernard de Castanet, déplace le centre névralgique de la cité vers l'Est. Au XIIIème siècle, après la Croisade des Albigeois, la ville devient une puissante cité épiscopale où l'Église catholique romane illustre sa puissance.
La cité d’Albi est dominée par la cathédrale fortifiée Sainte-Cécile, et comprend le palais épiscopal de la Berbie (aujourd’hui siège du musée Toulouse-Lautrec) qui surplombe la rivière, la Collégiale Saint-Salvi et son cloître adjacent, le pont vieux et les jardins en terrasses de la berge Nord du Tarn. Les maisons de la zone classée comprennent de nombreux exemples de construction à colombage.
Parmi les demeures que les évêques du Midi de la France se font construire au cours du Moyen-âge, il en est peu à avoir l’ampleur du Palais épiscopal d’Albi.
La Collégiale Saint-Salvi (photo ci-dessous), dédiée à saint Salvi qui occupe le 1er siège épiscopal de la ville entre 574 et 584 et dont elle a abrité la dépouille, présente une architecture associant des éléments romans du Xème siècle, marqués par l’emploi de la pierre, et gothiques du XIIIème siècle marqués par l’emploi de la brique. C’est l’une des plus vastes églises romanes de l’Albigeois.
Transformée en magasin à fourrage à la Révolution, elle est rendue au culte au début du XIXème siècle.
Surmontée d’un étonnant clocher-tour de guet, elle est l’un des plus anciens bâtiments d’Albi. Du cloître, édifié à partir de 1270 et mutilé au cours de la Révolution Française, seule subsiste aujourd’hui la galerie méridionale.
La cathédrale Sainte-Cécile (photo ci-dessous) est la plus grande cathédrale de briques au Monde, avec son clocher de 78m terminé en 1492. Elle affirme sa puissance à travers un style typique du Sud-Ouest de la France, le gothique méridional. En plus de son statut d'église archiépiscopale, elle est élevée au titre de Basilique mineure en 1947, par le pape Pie XII (1876/1958).
Elle est classée avec la cité épiscopale d'Albi en 1862 au titre des Monuments Historiques et en 2010 sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Le Palais de la Berbie (photo ci-dessous) construit durant la seconde moitié du XIIIème siècle, son chantier nécessite une cinquantaine d'années. Voulu comme résidence de prestige par Durand de Beaucaire, il devient forteresse sous Bernard II de Combret et Bernard III de Castanet (1240/1317), face à l'hostilité de la population albigeoise. Il voisine la cathédrale Sainte-Cécile et partage avec elle et bon nombre de bâtiments de la vieille ville la brique foraine rouge.
Il est plusieurs fois remanié par les évêques de la ville entre les XVIème et XVIIIème siècles, gagnant en confort sans perdre tout à fait l'aspect d'austère forteresse.
Il est classé aux Monuments Historique en 1862 pour la construction et en 1965 pour des éléments intérieurs isolés. Depuis 2010, il est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO par son appartenance à l'ensemble architectural médiéval de la cité épiscopale d'Albi.
Depuis 1924, il abrite le musée Toulouse-Lautrec, consacré au peintre Henri de Toulouse-Lautrec natif d'Albi. Il héberge la plus importante collection d’œuvres de l'artiste.
Des châteaux :
Le château fort de Campan à Anglès du XIème siècle, dont les façades et les toitures sont inscrites aux Monuments Historiques en 1961 ; le château fort de Caltelnau-de-Lévis construit en 1235 pour Sicard Alaman (1210/1275), il n’en subsiste que quelques ruines dont une tour de guet, il est classé en 1909 ; le château de la Vère à Larroque, à l’origine pavillon de chasse, situé en plein cœur du Gaillacois sur les circuits des Bastides, proche de l'ancienne forêt royale de Grésigne, construit au XVIIIème siècle pour M. Bonavenc, notaire royal et secrétaire du marquis de Tauriac ; le château de Combefa, forteresse médiévale implantée sur un éperon rocheux dominant de 80 m le ruisseau la Zère, affluent du Cérou, construite au XIIIème siècle pour protéger la route entre Rodez et Toulouse, utilisé par la suite comme résidence d’été des évêques d’Albi ; le château Renaissance de La Gautherie à Crespinet du XVIème siècle, au milieu d’un parc de 6 ha…
Quatre villages classés parmi Les plus Beaux Villages de France : Castelnau-de-Montmiral (photo ci-dessous), Lautrec, Monestiés et Puycelsi.
Dans ce département 4 villes ou villages ont été le témoin
de la vie (naissances, baptêmes, mariages, décès, inhumations…)
de 8 familles d'ancêtres soit 11 individus
du XVIème au XIXème siècles
Le département et ses cantons (2015)
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Les Bastides du Tarn, Villages du Pays de Cocagne, Office du Tourisme Centre Tarn, La cité épiscopale d’Albi.
Vidéo : YouTube
Date de dernière mise à jour : 25/11/2017