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Château-Chinon (Ville et Campagne)

Chateau chinon adm

 

Chateau chinon 58 geoConsidérée comme la capitale du Haut-Morvan, la ville est bâtie en amphithéâtre sur les flancs Sud et Ouest d'une colline culminant à 609m, le Calvaire, qui surplombe la rive gauche de l'Yonne et la plaine du Bazois, où trois croix de mission sont érigées à l’emplacement du castrum romain, oppidum gaulois et château féodal.
La ville est l'une des communes du département ayant le plus petit territoire, elle est séparée en deux communes distinctes Château-Chinon (Ville) et Château-Chinon (Campagne).
Elle bénéficie de deux fleurs au concours des Villes et Villages Fleuris.
Château-Chinon-Ville est jumelée avec les villes suivantes : Cortona (Italie),  Tombouctou (Mali) et Villeréal (France).

600px blason ville fr chateau chinon ville svg  Héraldique 
 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur à un chêne au naturel sur une terrasse d'or.

 Toponymie 

Au Moyen Âge, on note les appellations suivantes sous la forme latinisée Castellania de Castro Canino en 1193 et sous la forme française Chasteaul-Chignon en 1372.
Durant l'Ancien Régime, des documents et textes officiels utilisent l'appellation Chastel-Chinon ; d'autres mentionnent ChâteauChinon.

 Hydrographie 

Le territoire de la commune de Château-Chinon-Campagne est traversé par deux rivières et trois ruisseaux : l'Yonne ; le Garat (affluent du Guignon) ; le ruisseau la Faye (affluent du Garat) ; le ruisseau le Chaz (affluent de l'Yonne) ; le ruisseau le Touron (affluent de l'Yonne).

Drapeau francais fond blanc  Histoire 

Les fouilles réalisées au sommet du Calvaire  permettent de penser à la présence d'un éperon barré d'époque protohistorique et d'une enceinte.
Outre des objets datant des époques gauloises, gallo-romaine et médiévale, une hache en cuivre, un bracelet en bronze et d'autres objets de l'âge de la pierre (voir page "Echelle des Temps") ont été découverts. 
Le castrum romain occupe une position stratégique de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) à Intaranum (Entrains-sur-Nohain).
L’oppidum gaulois qui lui succède, établi par le peuple des Éduens, au sommet du Calvaire, est constitué d'une enceinte ovale d'environ 3,5 ha. L'accès est possible par deux poternes, l'une située au Nord-Est près d'une source, donnant accès aujourd'hui au bois de La Promenade, la seconde située au Sud, tournée vers la ville actuelle en contrebas. L'oppidum est divisé en deux parties inégales, séparées par une langue de terre entourée de deux fossés, encore observables de nos jours. La partie située au Sud sert d'emplacement au château.
Jean ier de bourbonChâteau-Chinon est d'abord le siège d'une seigneurie, puis d'une châtellenie et enfin d'un comté érigé par le roi Charles VI en 1389 avec la châtellenie d'Ouroux, les seigneuries de Brassy et des Places, ainsi qu'une partie de la baronnie de Lormes. Du comté de Château-Chinon relèvent plus de 255 fiefs et seigneuries. Ces terres appartiennent aux plus grandes familles du Royaume de France.
En 1410, Jean Ier de Bourbon (1381/1434, portrait ci-contre), hérite des terres. Durant la Guerre Civile entre Armagnacs et Bourguignons, il prend le parti de Louis Ier d'Orléans (1372/1407), contre les Bourguignons. Une troupe d'Armagnacs occupe la seigneurie de Château-Chinon. Jean Ier de Bourgogne dit Jean sans Peur (1371/1419) décide d'éliminer ce contingent et met le siège devant le château de Château-Chinon à la fin du mois de juin 1412. Retenu au siège de Bourges, Jean Ier de Bourbon ne peut venir en aide aux assiégés. Les Armagnacs capitulent fin juillet, après un mois de siège. Les Bourguignons démantèlent les murs de la ville et ruinent le château.
Le 20 juin 1475, une bataille éclate près de Château-Chinon entre les troupes de Louis XI et les Bourguignons. Ces derniers sont vaincus. Le château et les remparts de la ville sont détruits. Seule subsiste de cette époque la tour de guet du château sur le faîte du Calvaire.
En 1566, les bourgeois de la ville obtiennent de Louis Ier de Bourbon-Condé (1530/1569) que les matériaux issus de la destruction du château et des remparts en 1475 puissent être réutilisés pour rebâtir une partie des remparts. La porte Notre-Dame, encore visible de nos jours sur la place du même nom, est bâtie avec les pierres issues de l'ancienne porte du château fort.
En 1587 et 1588, une épidémie de peste éclate dans le Morvan. Château-Chinon est fortement touchée, au point où il ne reste dans les murs de la ville que 2 habitants. Les autres habitants, qui n'ont pas succombé à l'épidémie, ont fui la ville.
Durant la 8ème Guerre de Religion de 1585 à 1598, Château-Chinon, comme beaucoup d'autres villes de la province voisine du Nivernais, se déclare pour la Ligue Catholique. Jean VI d'Aumont (1522/1595), comte de Châteauroux et maréchal de France, ainsi que Louis IV de Gonzague-Nevers, duc de Nevers, sont chargés par le roi Henri IV de soustraire les villes rebelles de la région. Le siège est mis devant Château-Chinon vers mars 1591. Le siège dure un mois et la ville emportée d'assaut. Elle est pillée et les archives détruites.
Bussy rabutin rogerEn 1646, Roger de Bussy-Rabutin (1618/1693, portrait de gauche), en route vers le Nivernais pour prendre sa charge de lieutenant du roi, passe par Château-Chinon où les habitants lui font un assez mauvais accueil  car il tente de s'imposer comme lieutenant-gouverneur au nom du duc de Nivernais. Quelques années plus tard, lorsque la Fronde éclate, il reçoit l'ordre du roi Louis XIV d'assembler des régiments en Nivernais. Le comté de Château-Chinon, terre indépendante, est par définition exempté de cet ordre. Malgré cela, et peut-être par rancune, Roger de Bussy-Rabutin y loge 10 compagnies de son régiment d'infanterie. Les habitants s'en plaignent alors à leur seigneur, Thomas de Savoie-Carignan, qui en fait part au cardinal Mazarin, qui lui-même en informe le roi. Roger de Bussy-Rabutin se voit alors adresser une lettre datée du 28 avril 1652 et signée par Louis XIV en personne, lui rappelant les ordres qu'il a reçu et lui ordonnant vivement de cesser ses oppressions sur Chastel-Chinon.
Lors de la Révolution Française, Château-Chinon reçoit, en avril 1793, la visite de deux virulents montagnards, Jacques Léonard Laplanche (1755/1817) et Jean Marie Collot-d’Herbois (1749/1796) qui, après avoir ordonné un autodafé au pied de l’arbre de la liberté de tout ce qui rappelle l’ancien régime, font arrêter les parents d’émigrés et les prêtres réfractaires.
Les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, doivent les remplacer par d'autres dénominations, Château-Chinon prend le nom révolutionnaire de Chinon-la-Montagne dès le 21 septembre 1793.
Le 19 nivôse de l’an III, les terres de Château-Chinon sont confisquées au nom de la Nation. Les forêts sont vendues comme propriétés nationales.
À la suite de la Révolution, la ville reprend son nom précédent mais est séparée en deux communes distinctes, Château-Chinon Intra-Muros et Château-Chinon Extra-Muros, qui deviendront Château-Chinon (Ville) et Château-Chinon (Campagne).
Au XIXème siècle, deux épidémies de choléra éclatent : l'une en 1849 qui touche 137 habitants dont 37 succombent ; l'autre en 1854 moins meurtrière.
La commune est néanmoins toujours un important lieu de commerce, d'artisanat et de prospérité.
Les limites de la ville débordent largement l'ancienne ceinture de remparts : le faubourg de Paris, au Nord dans la partie haute de la ville, ainsi que la route d'Autun, sont raccordées à la vieille ville.
Les années 1950 marquent l'arrivée d'un homme politique d'origine charentaise : François Mitterrand. Maire de 1959 à 1981, président du Conseil Général de la Nièvre puis député, ministre sous la IVème République, élu président de la République Française le 10 mai 1981, puis réélu en 1988.

Seigneurs et gens de noblesse

La Maison Delorme de Beauregard (1095-1240)
Le plus ancien seigneur connu de Château-Chinon est  Godefroi Ier de Château-Chinon (1052/1115, voir § mes ancêtres en bas de page).
Puis suivent :
Seguin Ier de Lormes (1072/1131), époux de sa fille Eléonore, qui participe à la 1ère croisade en 1096.
En 1146, Hugues Ier de Château-Chinon qui prend part à la 2ème croisade.
En 1190, Hugues II de Blain (nom qu’il porte du vivant de son père) qui participe à la 3ème croisade.
Ensuite, Hugues III de Lormes, petit-fils d’Hugues II de Château-Chinon, hérite à la mort de son aïeul, de la totalité de la châtellenie de Château-Chinon. Sa fille, Elvis de Lormes, épouse Dreux Ier de Mello à qui elle apporte en dot les châtellenies de Château-Chinon, de Lormes et d'Espoisse.
La Maison de Mello (1240-1323)
Le dernier seigneur de Château-Chinon, issue de la famille de Mello, meurt en 1323 lors de la bataille de Saint-Verain. Sa fille, Jeanne de Mello (1300/1351), épouse de Raoul Ier de Brienne (1290/1344), comte d'Eu et de Guines, lui apporte la terre de Château-Chinon.
Gauthier vi de brienneLa Maison de Brienne (1323-1389)
Raoul Ier de Brienne est nommé connétable de France par le roi Philippe VI de France en 1328.
Raoul II de Brienne (+1350), son fils, hérite de ses titres, à son décès, sa mère, Jeanne de Mello, administre ses terres jusqu’à sa mort en 1351.
Gautier VI de Brienne (+1356, buste de gauche), duc d’Athènes, époux de Jeanne de Brienne (+1389), fille de la précédente.
En 1389, La seigneurie est confisquée par le roi Charles VI dit Le Fol (1368/1422) et relève directement de la Couronne.
La Maison de Bourbon (1394-1454)
Durant 5 ans, Charles VI conserve la seigneurie, puis, en 1394, l'échange au duc Louis II de Bourbon (1337/1410).
Son fils, Jean Ier de Bourbon (1381/1434), hérite de ses terres.
Charles le temeraireSon fils, Charles Ier de Bourbon (1401/1456) lui succède. 20 ans plus tard, sa fille Isabelle (1437/1465) épouse en secondes noces son cousin Charles de Valois-Bourgogne dit le Téméraire (1433/1477, portrait de droite), duc de Bourgogne, et lui apporte en dot les terres de Château-Chinon.
Marie de bourgogneLa Maison de Bourgogne (1454-1477).
Charles le Téméraire meurt le 5 janvier 1477 à la bataille de Nancy.
Marie de Bourgogne (1457/1482, portrait de gauche), sa fille, hérite de nombreuses terres qu'elle a du mal à assumer du fait de la situation économique, la crise démographique et les épidémies de peste qui sévissent. Louis XI en profite pour attaquer la Bourgogne et donne l'ordre de s'emparer de Château-Chinon qui se rend.
Le roi cède la jouissance de la seigneurie à Jean II de Bourbon (1427/1488), oncle de Marie, début 1477.
Le 18 août 1477, Marie de Bourgogne épouse l'archiduc Maximilien d'Autriche (1459/1519), futur empereur du Saint-Empire romain germanique, et lui apporte en dot l'État bourguignon et la seigneurie de Château-Chinon, qui appartient encore aux Bourbon.
La Maison d’Autriche (1482-1517)
Le 23 décembre 1482, le Traité d'Arras permet à Maximilien d'Autriche de bénéficier de la seigneurie de Château-Chinon. Mais ce traité prévoit que cette terre, avec d'autres, soit comprise dans la dot de sa fille alors âgée d'à peine 2 ans, Marguerite d'Autriche, à l'issue du mariage prévu avec le fils du roi Louis XI, le dauphin Charles. Le mariage est finalement annulé et Maximilien conserve Château-Chinon à la suite du Traité de Senlis du 23 mai 1493.
Philippe Ier d’Autriche dit le Beau (1478/1506) son fils, roi de Castille, se fait rendre foi et hommage par tous ses vassaux du Morvan en 1504. Après sa mort, son fils aîné âgé de 4 ans, Charles de Habsbourg dit Charles Quint (1500/1558) futur roi d'Espagne, de Sicile et empereur du Saint-Empire romain germanique, porte le titre de comte de Château-Chinon.
En 1508, Marguerite d'Autriche (1480/1530), récupère Château-Chinon, les comtés de Bourgogne et de Charollais.
Jeanne de hochbergEn 1516, Le roi François Ier profite de la signature du Traité de Noyon avec Charles Quint pour ajouter une clause obligeant Marguerite à abandonner les terres de Château-Chinon, à Jeanne de Hochberg (1485/1543, portrait de gauche), veuve de Louis Ier d'Orléans-Longueville (1480/1516).
La Maison d’Orléans-Longueville (1517-1565)
Jeanne de Hochberg devient dame de Château-Chinon en 1517. En 1536, elle donne en dot les terres de Château-Chinon et de Noyers, à son fils, François d'Orléans-Longueville (+1548), marquis de Rothelin.
Leonor d orleans longuevilleEn 1548, le fief revient à son fils Léonor d'Orléans-Longueville (1540/1573, portrait de droite). 16 ans plus tard, il l'abandonne à sa sœur Françoise d'Orléans-Longueville (1549/1601) qui épouse en 1565 Louis Ier de Bourbon-Condé (1530/1569).
La Maison de Condé (1565-1644)
Louis Ier de Bourbon-Condé meurt en 1569 à la bataille de Jarnac, le roi Charles IX confisque ses terres. L'année suivante, il restitue le comté de Château-Chinon à sa veuve, duchesse douairière de Condé.
Thomas francois de savoie carignanEn 1601, à la mort de celle-ci, son fils, Charles de Bourbon-Soissons (1566/1612), lui succède et devient comte de Château-Chinon. A sa mort, le comté revient à sa veuve, Anne de Montafié (1577/1644), qui en jouit durant 32 ans.
Sa fille, Marie de Bourbon-Condé (1606/1692), épouse en 1625 Thomas François de Savoie (1596/1656, portrait de gauche), prince de Carignan et duc de Soissons. À la mort d'Anne de Montafié, la Maison de Savoie-Carignan entre en partie en  possession du comté de Château-Chinon. Sa sœur, Louise de Bourbon-Condé, étant décédée à cette date, la fille de cette dernière, Marie d'Orléans-Longueville (1625/1707), duchesse de Nemours, devient également propriétaire de ces terres en indivis.
La Maison de Savoie-Carignan (1644-1719)
A la mort de Thomas de Savoie-Carignan. Les terres de Château-Chinon (et de Soissons) demeurent la propriété par indivis de sa veuve et de la duchesse Marie de Nemours. En 1688, le comté de Château-Chinon devient propriété unique de Marie de Bourbon-Condé.
Elle meurt en juin 1692, son fils Emmanuel Philibert de Savoie-Carignan devient comte de Château-Chinon, puis en 1709, Victor Amédée Ier de Savoie-Carignan, fils du précédent, lequel criblé de dettes, se voit contraint de vendre les terres en 1719.
La Maison de Mascrany (1719-1790)
Louis de Mascrany (1686/1775), marquis du Paroy, dont le père est banquier, conseiller du roi, trésorier de France et prévôt des marchands de Lyon, achète le comté. Il donne en 1756 par contrat de mariage à son fils, François Marie de Mascrany, les terres de Château-Chinon.
Le dernier propriétaire du comté est Louis Gabriel de Planelli (1744/1832), marquis de Maubec, député à l'Assemblée Nationale Constituante.

 Patrimoine 

L'Oppidum de Castrum Caninum  des Ier et IIIème siècles, se situait au faîte du Calvaire.

L'ancien Hôtel de Ville, construit en 1851, est devenu le Centre Culturel Condorcet.

L'ancien Palais de justice, construit entre 1851 et 1853 dans un style grec, est devenu le nouvel Hôtel de Ville.

L'ancienne prison est bâtie en 1853, près de l'ancien Palais de justice.

La sous-préfecture est construite au XIXème siècle.

L’Hôpital est construit vers 1665 en remplacement d'une maison-Dieu. A l’intérieur, une chapelle, surmontée d'un clocher à dôme à impériale, dédiée à sainte Reine, est bâtie au XVIIIème siècle.
L'établissement est agrandi en 1831 grâce au financement du marquis et de la marquise d' Aligre. Le pavillon d'Aligre est destiné aux malades des communes de Fours, Lanocle et Saint-Aubin-sur-Loire.
En 1872, l'hôpital est transféré dans un nouvel établissement. Les bâtiments désaffectés abritent un pensionnat de jeunes filles appelé Maison Sainte-Claire, puis au début du XXème siècle un patronage, et enfin une école de couture, broderie et dentelle jusqu' en 1937.
De 1937 à 1970, s'y installe la communauté religieuse de l'Assistance Maternelle.
Acheté par la commune, l'ancien hôpital abrite, depuis 1986, le musée du Septennat consacré à François Mitterrand (voir § "Personnages liés à la commune").

L'ancien château féodal, situé au sommet du Calvaire, sur le même site que le camp romain puis l’oppidum, date du Xème ou XIème siècle. De nos jours quelques vestiges subsistent : traces des anciens souterrains, d'une tour de guet et des fossés.
De taille très modeste, il ne dispose visiblement pas d'habitation seigneuriale. Il est constitué d'un corps de logis rectangulaire flanqué d'une tour ronde à chaque angle. L'une d'elle, à l'angle Sud-Ouest, est percée d'une poterne permettant d'accéder au souterrain débouchant à l'intérieur du château. Une cinquième tour de même taille se trouve sur la face Nord et fait office de donjon. Une petite chapelle dédiée à Saint Laurent y est adossée. La porte d'entrée de la forteresse, munie d'un pont-levis et surmontée de mâchicoulis, est tournée vers la ville, sur la face Sud. La basse-cour se trouve à l'Est de l'édifice.
L'ensemble est ceint par des fossés et des bastions reliés par des courtines. Le côté Est est, quant à lui, naturellement protégé (à l'époque) par l'escarpement de la colline.
La destruction du château date vraisemblablement de 1478 lorsque Charles Ier d'Amboise (1430/1481), gouverneur de Bourgogne, est chargé par Louis XI  de démolir, abattre et raser toutes les places, châteaux et forteresses du Morvan.

La Porte Notre-Dame, visible sur la place du même nom, est l'un des rares vestiges des anciens remparts et fortifications de la ville.
Elle est construite par Louis XI à la fin du XVème siècle, et réaménagée à la fin du XVIème siècle.
Elle fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments Historiques en 1930.

Les deux autres tours vestiges des fortifications : la tour dite de la Paix, dans la rue du même nom, en contrebas de l'église ; une autre tour 100m plus loin, au croisement de la rue de l'École et de la rue des Fossés.

L'église Saint-Romain, de style néo-gothique, est bâtie entre 1894 et 1896. Elle est consacrée en 1902.
Le bâtiment actuel, avec sa flèche de 41m, fait suite à plusieurs reconstructions : La première église, en style roman, date du XIIème siècle. Elle est remplacée par une autre couverte en bois avec un clocher de style gothique. En 1722, l'église s'écroule en partie en faisant de nombreux tués et blessés. Dès l'année suivante, la foudre y provoque un incendie. Reconstruite à nouveau, elle est démolie durant la Révolution Française. Elle est une nouvelle fois rebâtie en 1824, mais considérée trop petite, une ultime reconstruction a lieu en 1894 pour faire place à l'église néo-gothique actuelle.

La chapelle du Chêne est édifiée en 1868, sur le tracé d'une ancienne voie romaine reliant Château-Chinon à Moulins-Engilbert, à l’emplacement, d'après un plan datant de 1676, d’une autre chapelle du chêne, probablement détruite pendant la Révolution Française.
Le chêne est remplacé il y a plus de trois siècles par deux tilleuls. L'un d'eux est brisé par un ouragan le 5 avril 1882, et le second subit le même sort en 1918.

Le prieuré de Saint-Christophe mentionné dans un document de 1076, dépend de l'abbaye de Cluny. Il possède, entre autres dans ses dépendances, le hameau de Vissengy (commune de Chaumard), avec moyenne et basse justice, la haute justice revenant au comte de la ville.
Il ne reste rien aujourd'hui de ce prieuré, sinon la place où il se situait qui en conserve le patronyme, près de l'église Saint-Romain. Des ruines d'un arc en plein cintre et d'un arc rampant pris dans la maçonnerie d'une maison au no 3 de la place Saint-Christophe, en sont peut-être les vestiges.

La Fontaine de la place de l’Hôtel de Ville, est une œuvre commandée par François Mitterrand après la réalisation de la Fontaine Stravinski de Paris, à Jean Tinguely (1925/1991) et Niki de Saint Phalle (1930/2002). Elle est inaugurée le 10 mars 1988.

La  fontaine à quatre jets en basalte, œuvre représentant une allégorie et un buste de Marianne, de Louis Compain et Jules Flacheboeuf-Compain, située près de la place Gudin, date du XIXème siècle.

La chapelle Saint-Roch, au lieu-dit Montbois, bâtie en 1588, est offerte à la commune de Château-Chinon-Campagne le 26 février 1859 par le comte Édouard de Saint-Phalle.

 Personnages liés à la commune 

Edmond Bogros (1820/1880) médecin et écrivain régionaliste, est né dans la commune dont il est maire en 1877.

Léon Bondoux (1902/1976) médecin de campagne né dans la commune, il est également député de l'arrondissement de Château-Chinon de 1936 à 1942, conseiller général de la Nièvre, maire de Château-Chinon (Ville) de 1945 à 1947 et cofondateur de l'Académie du Morvan.

Mgr  Pierre Louis Marie Cortet (1817/1898) vicaire général de Nevers, puis évêque de Troyes, est né dans la commune.

André Prosper Davesne (1898/1978) écrivain et enseignant, est né dans la commune.

Étienne Gaudet (1891/1963) artiste-peintre et graveur, est né dans la commune.

MitterandFrançois Mitterrand (1916/1996, portrait ci-contre) homme politique, maire de Château-Chinon de 1959 à 1981, puis président de la République de 1981 à 1995, député et sénateur de la Nièvre, président du conseil général de la Nièvre et cofondateur de l'Académie du Morvan, est né dans la commune.

Lucien Olivier (1919/1994) médecin et archéologue,  fondateur du Groupement Archéologique du Haut-Morvan (GAHM), membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon ainsi que cofondateur et chancelier perpétuel de l'Académie du Morvan, est né dans la commune.

Andoche Parthiot (1821/1900) est un architecte de la ville, il est, entre autres, l'auteur de l'actuelle église Saint-Romain et de l'hôpital d'Aligre.

Joseph Pasquet (1888/1972) professeur au Canada puis chef d'entreprise, est un écrivain régionaliste, cofondateur et premier chancelier de l'Académie du Morvan.

Régine Pernoud (1909/1998) historienne, est  née dans la commune.

 Hameaux, lieux dits et écarts 

Bel Air, Chapelle du chêne, La Marquise, Le Fourneau, Le Gué.               

 Evolution de la population 

Chateau chinon demo

 Nos lointains ancêtres de la noblesse de Château-Chinon ... 

 2 naissances/baptêmes et 1 décès/inhumation y sont enregistrés :

Chateau chinon ancetres

 Carte de Cassini 

Chateau chinon cassini

 

 

 


 

Sources
Sites et photo : Wikipedia.

Date de dernière mise à jour : 09/09/2019