Urzy
Ce village, situé de part et d’autre de la Vallée de la Nièvre, dont les coteaux, boisés sur leurs sommets, cultivés sur leurs pentes, apportent leurs ressources naturelles : gibier, céréales, bois, minerai de fer, pierres calcaires.
Il est entouré des communes de Parigny-les-Vaux, Guérigny, Balleray, Saint-Martin d’Heuille et Varennes-Vauzelles.
Etymologie
En 887, on trouve Urzy sous la forme Urziaco qui provient d'un nom romain, Ursius, dérivé de ursus = ours.
Hydrographie
La Nièvre, affluent en rive droite de la Loire, traverse la commune.
Les terres d'Urzy deviennent propriété des évêques sous le règne de Charlemagne (742/814) qui fait restituer aux communautés religieuses les biens perdus à l'époque des derniers Mérovingiens. C'est ainsi que les terres d’Urzy, Prémery et Parzy (Garchizy) sont attribuées aux évêques de Nevers qui en tirent leurs ressources jusqu'à la Révolution Française.
Les évêques exercent dans leurs fiefs le droit de haute justice et les propriétaires des grands domaines, même ceux de la puissante Maison des Bordes, sont leurs vassaux. La paroisse d'Urzy est créée à cette époque. Un édifice religieux proche de la rive droite de la Nièvre et quelques habitations sont construits. Au XIIème siècle, une église consacrée à Saint Denis remplace la première chapelle.
En 1429, Jeanne d’Arc aurait séjourné dans la tour du château.
Durant la Guerre de Cent Ans, qui sévit de 1337 à 1453, l’église et le château des Bordes sont détruits.
En 1486, le roi Charles VIII dit l’Affable (1470/1498 portrait de droite) autorise Philibert Ier Bourdillon de la Platière (1438/1508) à reconstruire un nouveau château sur les ruines de l'ancien. En 1495, ce dernier fait reconstruire l’église.
À la fin du XVIIème siècle, l’évêque de Nevers, Édouard Vallot de Maignan (1637/1705), fils du premier médecin de Louis XIV (1638/1715), habitué des fastes de la cour de Versailles, trouvant sinistre et peu confortable son château féodal de Prémery, fait édifier entre 1675 et 1680, sur la rive gauche de la Nièvre, une agréable demeure proche de l'église. Cette demeure figure sur le blason des évêques de Nevers. Sur l'autre rive, des communs avec pigeonnier, une orangerie, un pavillon du billard, une boulangerie et un parc somptueux avec des bassins viennent la compléter.
En 1880, la mairie est transférée avec l’école des garçons au hameau du Greux, plus occupé et plus central. L’ancienne mairie est vendue en 1887. L’école religieuse des filles est fermée en 1902, les locaux sont loués par la commune à partir de 1904 pour l’installation d’une école mixte, publique, qui en 1927 est transférée dans l'ancien presbytère et fonctionne en classe unique jusqu'à sa fermeture en septembre 1981. La rentrée 1981-1982 se fait dans un nouveau groupe scolaire construit par la commune sur un terrain appartenant au domaine des Bordes. Ce nouveau groupe est inauguré en 1984 par Pierre Bérégovoy (1925/1993 portrait de gauche), ministre des Affaires Sociales et maire de Nevers.
Le projet d'adduction d'eau est mis à l'étude en 1934. Les travaux se succèdent à partir de 1955 et l'inauguration du service des eaux a lieu en 1958.
En 1966, deux bâtiments H.L.M., de 12 appartements chacun, sont construits.
Seigneurs et gens de la noblesse
Les seigneurs d’Urzy
Au XIème siècle, deux de mes ancêtres Alexis d’Urzy (1026/1092) écuyer, et son fils Auguste d’Urzy (né vers 1057) chevalier croisé, époux vers 1088 de Blanche de Crux, sont seigneurs d’Urzy (voir tableaux en bas de page).
Les seigneurs des Bordes
Jehan des Bordes fait construire le château en 1041 sur demande du roi Henri Ier (1008/1060 portrait de droite).
Vers le milieu du XIVème siècle, Péronnelle des Bordes, fille de Guillaume des Bordes, seigneur des Bordes, épouse Louis de la Platière, fils de Humbert de la Platière.
Louis de La Platière, leur fils, écuyer, capitaine pour le service du roi, épouse en 1382 Marguerite du Bois. Il hérite de la seigneurie des Bordes vers 1412 à la mort de Jean des Bordes, cousin germain de sa mère.
Imbert Ier de La Platière (+1471), fils du précédent, écuyer, seigneur des Bordes est chambellan à la cour de Bourgogne. Il achète en 1471 la terre de Prye. Il a au moins 3 fils : Philibert, Antoine et Louis.
Philibert Ier de La Platière (1438/1508) fils du précédent, seigneur des Bordes, est chambellan du roi de France et du duc de Bourbon. En 1488, il est nommé bailli, gouverneur, capitaine et châtelain de Château-Chinon. En 1493, il est capitaine-châtelain de Sury-le-Comtal, en 1495 de Belleperche puis en 1499 bailli de Beaujolais. Il épouse Marie de Fontenay qui est enterrée dans l’église d’Urzy.
De ce mariage il a au moins 6 enfants : Pierre (+1516), Philibert II qui suit, Paul (abbé de Saint Léonard de Corbigny), Imbert II (évêque de Nevers en 1512, +1518), Philippe qui suit et Guillaume (baron de Prye).
Philibert II de La Platière (1466/1499 portrait de droite) fils du précédent, écuyer, est seigneur des Bordes, bailli et capitaine de Mante en 1494.
Philippe de La Platière, frère du précédent, seigneur des Bordes et de Chevenon (+1523) est maître d'hôtel du roi, François Ier (1494/1547) et capitaine de Niort en 1520. Il épouse Catherine Motier de La Fayette. Le couple a au moins 4 enfants : François qui suit, Renée (mariée à Jean de Sennecterre), Guillemette (abbesse) et Imbert qui suit.
Imbert de La Platière de Bourdillon (1516/1567 portrait de droite) seigneur de Bourdillon, de Fresnay, de Montigny-lès-Cherlieu, de Saint-Sulpice, de Saint-Aubin et d’Époisses, est page de l'écurie du roi François Ier, puis écuyer du dauphin, futur roi Henri II (1519/1547). N'étant pas seigneur des Bordes, il achète en 1561 la seigneurie d’Époisses dont il restaure et embellit le château. En 1562, Catherine de Médicis (1519/1589) lui remet le bâton de maréchal de France.
François de La Platière (1510-1544) fils de Philippe, seigneur des Bordes, gentilhomme de la chambre du duc d'Orléans, marié le 2 janvier 1525 à Anne de Jaucourt. Il entreprend l'agrandissement du château des Bordes. Il au moins 2 enfants : René et Françoise qui suivent.
Il est tué devant la ville de Châlons-en-Champagne où il combat au service du roi François Ier.
René de La Platière (+1562) fils du précédent, seigneur des Bordes, guidon en 1559 et 1561 de la compagnie de 50 lances du maréchal de Bourdillon son oncle, meurt jeune à la bataille de Dreux en 1562.
Françoise de La Platière (1541/1598) sœur du précédent, dame des Bordes, baronne d'Epoisses, Marault en Bourgogne, Franay-les-Chanoines et Prye, est l'héritière du maréchal Imbert de La Platière de Bourdillon (voir plus haut) son oncle, et de toute la Famille de La Platière des Bordes dont elle est la dernière représentante. Elle épouse en 1569 Henri de l'Hôpital puis en 1573 Louis d'Ancienville (+1611) qui lui donne 4 enfants : Louis qui suit, Philippe, Anne (1580/1650) et Achille qui suit.
A sa mort, son époux reste seigneur usufruitier des Bordes.
Louis d'Ancienville (1575/1656) fils de la précédente, porte le titre de marquis de Bourdillon et d'Epoisses et seigneur des Bordes. Il épouse Claude de Saulx de Tavannes en 1608.
Achille d’Ancienville (1583/1622), vicomte des Bordes, frère du précédent, épouse en 1613 Madeleine Bourgeois de Crespy. Ils ont au moins 1 enfant : Germaine Louise qui suit.
Germaine Louise d'Ancienville fille du précédent, comtesse de Bourgogne, dame des Bordes, de Firmin de Bussy et d'Ourouër, épouse en 1635 son cousin germain Achille de La Grange d'Arquien (1611/1637). Le couple a au moins 2 filles dont une décède prématurément et l’autre est religieuse.
Ses nièces, filles de son beau-frère Henri Albert de La Grange d’Arquien (1613/1707), seigneur de Prie. L'aînée, Marie Louise de La Grange d’Arquien (1638/1728 portrait de droite) épouse François Gaston de Béthune (1638/1692) marquis de Chabris, ambassadeur de France en Pologne. La cadette, Marie Casimire Louise de La Grange d’Arquien (1641/1716 portrait de gauche), est dame de compagnie de la princesse Marie Louise de Gonzague-Nevers (1611/1667), épouse du roi de Pologne, Ladislas IV (1595/1648). Elle rencontre et épouse Jean Sobieski (1629/1696) bientôt appelé à régner sur la Pologne.La seigneurie des Bordes revient à la Famille de Béthune.
Les Seigneurs de Demeurs
Jacques Gascoing (1613/1678) écuyer, propriétaire de la terre de Demeurs, est seigneur de Demeurs (Urzy) et Champromain (Donzy), il épouse en 1649 Marie de La Rue (1634/1691) de Donzy.
Patrimoine
Le château des Bordes
L’édification d’une forteresse médiévale est ordonnée par le roi des Francs, Henri Ier, pour surveiller la vallée de la Nièvre voie d’accès vers la Bourgogne dont il était devenu duc en 1016.
La construction est confiée à Jehan des Bordes en 1041, chambellan du roi de France, aîné d’une puissante famille locale. Les Seigneurs des Bordes restent maîtres des lieux jusqu'au XVème siècle. Ils sont les gardiens de l'oriflamme de Saint-Denis, prestigieuse bannière écarlate que les Capétiens arborent lors des départs au combat (image de gauche).
1337-1453, la forteresse est intégralement détruite par les anglais durant la Guerre de Cent Ans.
Il ne subsiste aujourd'hui de ce premier château que l'implantation générale, ainsi que la tour Jeanne d'Arc.
La seigneurie passe par les femmes à la Famille de La Platière, proches de la Cour de France.
En 1486, Charles VIII ordonne la reconstruction du château à Philibert de La Platière de Bourdillon (voir § Seigneurs et gens de la noblesse), alors seigneur des Bordes. L’aspect général suit alors les canons de l’architecture militaire française de l’époque : quatre grandes tours d’angle, donjon, poterne, fossés et pont-levis.
Entre 1540 et 1552, François de La Platière de Bourdillon transforment cette forteresse en un luxueux château de style Renaissance.
Proches de François Ier et d’Henri II, ils partagent le goût de la cour de France pour l’art italien et font édifier un escalier rampe-sur-rampe (image de droite) au cœur du logis.
Suite aux Guerres de Religion, à la fin du XVIème siècle, le domaine passe par les femmes à la Famille d'Ancienville, barons d’Époisses.
Les grands travaux du XVIIème siècle sont dus à Germaine Louise d’Ancienville, comtesse de Bourgogne et dame des Bordes. Ils donnent au château et à ses abords leur aspect actuel avec des murs de soutènement monumentaux, une grille ouvragée, une maison du concierge, une maison de la Justice, des jardins vergers et potagers, de belles dépendances, de grandes écuries, et dans les pièces d’apparat des cheminées monumentales d’une qualité remarquable, des peintures murales et des carrelages de faïence de Nevers. Sans héritier mâle, ses deux nièces héritent du château, l’une épouse la Famille de Béthune, l’autre épouse le roi de Pologne (voir § Seigneurs et gens de la noblesse).
Le Château des Bordes est alors orné d'une galerie de portraits des souverains polonais, la chambre de la reine est ornée de vues de Varsovie, et les écuries royales sont embellies pour accueillir les équipages polonais : Ultime heure de gloire du château.
Au XVIIIème siècle, le château passé à la famille de Béthune est délaissé et commence un long déclin.
Au XIXème siècle, plusieurs propriétaires se succèdent et deux ailes du château sont détruites.
Au début du XXème siècle, un incendie détruit une des deux grandes tours subsistantes.
En 1997, le château, victime de pillage, n’est plus que l’ombre de lui-même. Il est vendu aux enchères suite à une saisie immobilière. Les écuries sont bétonnées et transformées en étable.
Il est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1946.
En 2013, la Famille Joulie, passionnée de vieilles pierres et amoureuse des chevaux, tombe sous le charme, l’achète et décide de le réhabiliter. En 2014, les travaux commencent. L'antique devise des Seigneurs des Bordes trace la voie à suivre Quoi que fasse le sort, je resterai debout.
Le Château de Luanges, de style néo gothique, est construit en 1865 à l’emplacement d’une ancienne demeure détruite en 1864.
La ferme du château, de la même époque, possède un imposant colombier de plan circulaire, sa toiture est recouverte de petites tuiles plates en terre cuite de la région.
Le château, les façades, les toitures, les structures des communs et de la maison du jardinier, les murs de clôture, la serre et le parc sont inscrits aux Monuments Historiques en 2008.
Le château est une propriété privée.
Le Château des Évêques est édifié entre 1675 et 1680, sur la rive gauche de la Nièvre.
Sur la façade, des sculptures : Apollon sur un char attelé de quatre chevaux, tenant sa lyre et Neptune encadré de deux médaillons présentant un jeune enfant chevauchant un animal aquatique. Le tympan est orné d'un écusson entouré de feuillages finement ciselés. Un pigeonnier se trouve auprès du château, ainsi que des dépendances.
Aujourd’hui propriété privée, la demeure, façades et toitures des communs, le colombier, le portail, la grille, le mur de clôture, le pont, les fossés et l’ancien jardin sont inscrits aux Monuments Historiques en 1927, 1970 et 1992.
L’église Saint-Denis
En 887, Il est fait mention de Ecclésia de Urziaco.
Au XIIème siècle, une église consacrée à Saint Denis remplace la première chapelle. La nef date de cette époque.
Elle est en partie détruite lors de la Guerre de Cent Ans et reconstruite en 1495 grâce à Philibert de la Platière, propriétaire du château des Bordes.
Elle est reconstruite et agrandie en 1870, le clocher et le chœur sont conservés.
Le tympan est simple. Un vitrail représentant la Crucifixion surmontée du pélican symbolique date du XVème siècle. Une tourelle d’escalier permet l’accès aux combles. Le clocher carré est percé de baies gothiques et terminé par une courte flèche en ardoise.
Une petite cheminée dans le bras Nord du transept servait de chapelle seigneuriale.
Elle abrite à l’intérieur des peintures monumentales datant du milieu du XIXème siècle.
Le clocher et l’abside sont inscrits en 1927 aux Monuments Historiques.
Les forges
En 1509, deux forges sont implantées sur le cours de la Nièvre, l'une à Demeurs, l'autre au Greux. Elles sont alimentées en métal par le fourneau de la Fosse près de Contres, remplacé en 1645 par celui de Chantemerle.
Les ouvriers sont logés sur place, d’autres occupent de modestes maisons mitoyennes, donnant sur une cour commune, constituant les hameaux de Demeurs et du Greux.
Ces établissements appartiennent à la fin du XVIème siècle à Jacques Gascoing, seigneur de Demeurs, qui exploite ces installations industrielles.
En 1752, Jean Baptiste Gascoing vend fourneau, forges et terres au maître de forge, Pierre Babaud de la Chaussade (1706/1792 portrait de droite), propriétaire des forges de Guérigny, qui en 1781, revend l'ensemble de ses biens au roi Louis XVI (1754/1793), ils sont confisqués sous la Révolution Française pour les besoins de la Marine.
Ces forges produisent principalement des gros clous et des ancres pour la construction navale.
Le fourneau de Chantemerle ferme en 1844, les terres agricoles des Forges de la Chaussade, dont le domaine de 82 ha de Demeurs, sont vendus aux enchères publiques.
En 1874 la forge est aliénée du domaine de l’Etat avant d’être achetée par les frères Lambiotte de Prémery en 1890 pour installer une usine de distillation du bois. Une centaine d’ouvriers travaillent en 1912 dans cette usine.
Les installations du Greux sont revendues en 1939. Transformée en moulin à farine, les bâtiments sont reconstruits au moment de leur transformation en minoterie par la famille Barreau. L’entreprise cesse son activité vers 1970, le site est transformé en habitation.
La rivière Nièvre coule sous le bâtiment du moulin.
Les bâtiments font l'objet d'une inscription à l'inventaire des Monuments Historiques.
Le moulin à blé du Vivier date de l'an 1000 et appartient aux évêques de Nevers.
Il est actuellement le seul encore en activité sur la rivière Nièvre.
Personnages liés à la commune
Henri Gamard (1879/1961 portrait 1) est instituteur à Paris de 1903 à 1923, il revient dans sa Nièvre natale ou il est élu conseiller municipal d'Urzy et conseiller général du canton de Pougues-les-Eaux de 1924 à 1932. Il est député socialiste de la Nièvre de 1924 à 1932. En 1958, il proteste publiquement contre la désignation du général de Gaulle à la présidence du Conseil.
Il meurt à Nevers à l'âge de 82 ans.
Berthe Fouchère (1899/1979 portrait 2) est née à Urzy. Institutrice, syndicaliste, féministe et militante politique socialiste, auteure de La Vie héroïque de Rosa Luxembourg.
Louis, Marcel Bernard (1914/1946 portrait 3) né à Urzy, est député communiste de la Nièvre en 1946.
Hameaux, lieux dits et écarts
Demeurs : l’existence de ce hameau est constatée en 1456. Les forges y sont implantées en 1509.
Le Greux : Par sa situation centrale dans la commune, le hameau prend peu à peu de l'importance au détriment du bourg peu peuplé. En 1870, une pétition des habitants demandent que l'église, le presbytère, le cimetière soient transférés dans ce hameau, situé plus au centre de la commune. Le conseil municipal décide la reconstruction de l’église et son agrandissement. L'école et la mairie sont transférées en 1880. Le hameau devient le centre administratif.
et aussi ...
Chantemerle, Le Champ Paul, Les Bordes, Le Vivier, La Coquillerie, La Balanderie, Contres, La Gaieté, Luanges, Feuilles, La Pioterie, Les Cornards, Les Genêts...
Evolution de la population
Nos lointains ancêtres de la noblesse d’Urzy ...
4 individus connus, au moins 5 naissances/baptêmes et 3 décès/inhumation y sont enregistrés :
Carte Cassini
Source
Sites et photo : Wikipedia, Nièvre Passion, Le château des Bordes et ses écuries royales, Historique d’Urzy.
Lire : Mémoires et images d’Urzy de Pierre Bornet et Françoise Pommery (livre en vente à la mairie).
Date de dernière mise à jour : 10/09/2019