Beauvoir-sur-Mer
La commune de Beauvoir-sur-Mer, sur la Côte de Lumière, à la pointe d’un éperon rocheux qui sépare en deux le marais breton Nord, est située à : 50 kms à l'Ouest de La Roche-sur-Yon, 20 kms de Challans et 20 kms de Noirmoutier par le pont (environ 10 kms par le passage du Gois).
Chef-lieu de canton, c’est un carrefour aux portes de l’Ile d’Yeu et de l’île de Noirmoutier, qui possède une histoire riche et passionnante.
La commune de La Crosnière est absorbée par Beauvoir le 1er vendémiaire de l’An IX (1792).
Beauvoir devient Beauvoir-sur-Mer en 1956.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
D'azur à la nef d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, à la voile carrée d'or chargée d'une croix partie de gueules et de sable, au pennon aussi d'argent.
Histoire
Beauvoir-sur-Mer porte le nom d'Ampennum à l’époque gallo-romaine.
Vers 1040, on note la forme latine de Bellumvidere dans un décret épiscopal de l’évêque de Poitiers Isambert Ier.
Ce n’est qu’au XIVème siècle, en 1343, que l’appellation actuelle de Beauvoir-sur-Mer apparait pour la première fois.
Un silo romain situé dans la propriété de la Butte, atteste de l’occupation de cet endroit dès l’époque romaine.
Au VIIème siècle, vers 680, Saint-Philbert s’installe dans la région et y fonde un prieuré.
Saint Goustan y vit de 1024 à 1040. Admiré en raison de sa piété et de sa générosité, sa mort en 1040, entraîne le chagrin de toute la population.
Dans les siècles qui suivent les invasions normandes, trois communautés religieuses s’installent dans la ville et y construisent chacune leur propre monastère. Beauvoir est le lieu d’une des plus importantes concentrations monastiques dans le Bas-Poitou.
La cité prend rapidement un essor important et sa défense devient un sujet primordial. Dès le XIème siècle, on note la présence d’un château, qui s’agrandit au cours des siècles grâce aux seigneurs.
La cité, dès le XIVème siècle, prend le titre de ville du fait de l’importance du château durant la guerre de Cent Ans. A la fin de celle-ci, Beauvoir compte trois monastères, deux églises (Saint-Nicolas et Saint-Philbert) et un château-fort.
Au cours des XVème et XVIème siècles, la prospérité de la ville progresse encore grâce au développement des salines qui apportent à la baie de Bourgneuf une renommée internationale. Le commerce dans la baie est, à cette époque, d’une forte intensité avec la présence de nombreux bateaux venant de toute l’Europe.
A cette époque, Françoise de Rohan, dame de La Garnache, dont les malheurs servent de décors à la Princesse de Clèves, fuit les guerres de religion et les persécutions de la Ligue et se réfugie à Beauvoir. En 1583, elle accueille dans son château Dom Anthonio (Antoine 1er), héritier de la maison de Portugal, dépossédé de son royaume par Philippe II, André de Rivaudeau et son ami le mathématicien François Viète, qui y compose une grande partie de son Isagoge.
Beauvoir est l'un des bastions du Calvinisme en Vendée.
En 1689, le château est rasé sur ordre de Louis XIV lors de la guerre de succession d'Espagne.
Jusqu’à la fin du XVIIème siècle, Beauvoir est une des cités majeurs de la région. Mais les guerres de religion, la destruction du château et la Révolution qui entraîne les guerres de Vendée affaiblissent la ville.
Les paroisses de Beauvoir et de la Crosnière sont rattachées en 1772.
En mars 1793, lors de l’insurrection vendéenne, Beauvoir est la première paroisse à se soulever dans le département.
Napoléon fait construire un des premiers grands axes routiers de Vendée, de La Roche-Napoléon à Beauvoir-sur-Mer.
De tous les grands édifices construits à Beauvoir-sur-Mer, il ne reste aujourd’hui que l’église Saint-Philbert.
Le martyre de l’abbé Matthieu de Gruchy en 1797
Né à Jersey en 1761, de parents protestants, il refuse la formation de pasteur qu'on lui destine et quitte son île à l'âge de 15 ans. Il se convertit au catholicisme, puis est ordonné prêtre en 1787. Il reçoit ses premières charges de vicaire dans le Marais breton, à Soullans, à Bois-de-Céné et enfin à Beauvoir où il s'installe à l'automne 1790.
A peine arrivé, il est confronté au serment constitutionnel, qu'il refuse, tout comme le curé de la paroisse, André Gergaud. Entré dans la clandestinité, il parvient à se réfugier sur son île natale, avant de revenir en France.
La traque reprit après le coup d'Etat de Fructidor (4 septembre 1797) qui relance les persécutions anticatholiques. Arrêté peu de temps après, Matthieu de Gruchy refuse de se soumettre au serment et est condamné à mort. Il est fusillé à Nantes le 28 novembre 1797.
Un vitrail (ci-contre) et une plaque en sa mémoire sont posées en 1997 par le Souvenir vendéen.
Seigneurs et gens de noblesse
1 - La dynastie des Pierre de la Garnache (1050-1213)
1128-1130 : Nombreux legs à Hugues de Payns lui-même pour la commanderie templière de Coudrie à Challans (ruines de la chapelle ci-contre).
1159 : Abandon aux moines de l’abbaye Saint-Pierre de Maillezais du tiers des sèches qui se pêchent à Beauvoir.
1205 : transfert de l’abbaye de L’Isle-Dieu, de l’Ordre cistercien, dans l’île d’Her (Noirmoutier).
2 - Marguerite, dame de La Garnache et de Montaigu (1213-1241), fille de Pierre de la Garnache et de Clémence de Craon, épouse vers 1203 Hugues de Thouars, puis après 1230, Pierre de Braine.
3 - Les Maurice de Belleville (1241-1320)
1320 : Maurice V de Belleville meurt. Sa fille, Jeanne, récupère le domaine de Beauvoir-sur-Mer. Veuve de Geoffroy VIII de Chateaubriand en 1328, elle épouse Olivier IV de Clisson en 1330.
4 - Les Clisson (1330-1407)
1343 : Olivier IV de Clisson, accusé de trahison auprès du roi d’Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, est arrêté et décapité à Paris sur ordre du roi de France Philippe VI de Valois.
1347 : le roi d’Angleterre Edouard III, nomme Raoul de Cahours comme son lieutenant en Poitou en lui attribuant notamment le fief de Beauvoir.
1349 : Raoul de Cahours est dépouillé d’une partie de ce qui lui a été attribué deux années auparavant car Jeanne de Belleville, veuve d’Olivier IV de Clisson, épouse le gentilhomme anglais Bentlay et obtient ainsi d’Edouard III les terres et châtellenies de Beauvoir.
1359 : Jeanne de Belleville et son second époux meurent, le roi d’Angleterre confirme alors aussitôt le fils de Jeanne, Olivier V de Clisson, connétable de France.
1368 : Olivier V de Clisson (portrait ci-contre) se range du côté du roi de France après un différend avec le roi d’Angleterre.
1407 : Olivier V meurt, son épouse Catherine Béatrix de Montmorency-Laval épouse Alain VIII de Rohan, qui récupère le domaine de Beauvoir.
5 - Les Rohan (1408-1644)
Descendants des rois et ducs de Bretagne. Alliés au roi de France.
Après les décès de Françoise de Rohan 1540/1591 et de Catherine de Parthenay 1554/1631 (épouse de René de Rohan 1550/1586, frère), il passe à leur nièce Marguerite de Rohan 1617/1684 (portrait 1 ci-dessous) et à son époux Henri de Chabot 1615/1655, seigneur de Saint-Aulaye. En 1644, Marguerite de Rohan-Chabot vend à Henri du Plessis-Guénégaud, chevalier, vicomte de Semoyne, secrétaire d'État de la Maison du roi, les seigneuries de la Garnache, de Beauvoir, Ile-de-Monts, Sallertaine et Saint-Urbain.
6 - Henri du Plessis-Guénégaud 1610/1676, (portrait 2 ci-dessous) fait ériger le domaine en marquisat, Beauvoir forme une baronnie distincte relevant du marquisat.
En 1654 : Il cède La Garnache à Claude du Chastel, 1621/1668.
La terre de La Garnache est adjugée à Pierre de Gondi, 1602/1676, (portrait 3 ci-dessous) duc de Retz. Sa fille Paule Françoise,1655/1716, (portrait 4 ci-dessous) épouse François Emmanuel de Blanchefort-Créquy, duc de Lesdiguières, et hérite de son père en 1676. A sa mort, sa succession revient à son parent Louis François Anne de Neufville, duc de Villeroy et pair de France, 1695/1766, (portrait 5 ci-dessous).
Un peu avant la Révolution, le marquisat de la Garnache et la baronnie de Beauvoir sont vendus à la famille du Pas. Claude du Pas meurt ainsi que son fils dans les premières années de la République. Sa succession revient à la famille de l’Estourbeillon que l’on trouve qualifiée sur certains actes d’anciens seigneurs de Beauvoir. (2)
Personnages liés à la commune.
Françoise de Rohan 1540/1591, dame de La Garnache, duchesse de Loudun, est née et décédée à Beauvoir. Descendante des ducs de Bretagne, cousine de Jeanne d'Albret et du roi Henri IV, elle épouse en 1557 sur parole, Jacques de Savoie, duc de Nemours 1531/1585 (portrait ci-contre), dont elle attend l’enfant, mais se retrouve déshonorée par l’abandon de celui-ci et n’a de cesse, pendant plus de 20 ans, d’obtenir la reconnaissance de son mariage.
Le parti Lorrain, épousant la cause de Nemours, la nomme la Demoiselle ou la Dame de La Garnache (du nom d’un de ses fiefs), mais pour les huguenots, elle est la duchesse de Nemours.
Elle intente contre le duc un procès, qui dure jusqu’en 1580. Voulant obtenir qu’il reconnaisse le fruit de leur union, elle mobilise à cet effet trois rois, deux papes et plusieurs séances du parlement de Paris. Son procès, qui défraie la chronique judiciaire, se trouve ballotté par les aléas des guerres de religion, et ne connaît de fin qu’avec la réconciliation d’Henri III et Henri IV, lors de la paix du Fleix.
Blanchie de tout soupçon de fornication, puis élevée au titre de duchesse du Loudunois par le roi Henri III, le sort de Françoise de Rohan est évoqué (sans la nommer) dans La Princesse de Clèves.
Son château de Beauvoir est rasé sur ordre de Louis XIV lors de la guerre de succession d'Espagne en 1689.
François Viète 1540/1603 (portrait ci-contre), mathématicien français, né à Fontenay-le-Comte (Vendée).
De famille bourgeoise et de formation juridique, il est l'avocat de grandes familles protestantes, dont les Parthenay-l'Archevêque et les Rohan, avant de devenir conseiller, puis maître des requêtes au parlement de Rennes, sous Charles IX, puis maître des requêtes ordinaires de l'hôtel du roi sous Henri III, maître des requêtes et déchiffreur de Henri IV, membre du conseil du roi. Il mène, parallèlement à ces charges au service de l'État, une carrière de mathématicien amateur qui lui vaut l'estime des grands professionnels de son temps. Il écrit la dédicace de son Algèbre nouvelle à Beauvoir, dans le marais de l'île de Mons, où il possède un domaine, « l’Ardouinière », situé dans la rue des Halles au Château, maison de ville qu’il vent en 1594 à l'un de ses cousins.
André de Rivaudeau, 1540/1580, poète et dramaturge français qui rivalise avec Ronsard et dont la gloire est éclipsée par celle de la Pléiade.
Son talent le fait remarquer par Antoinette d'Aubeterre, dame de Soubise, qui le soutient dans ses études et à qui il dédie un de ses livres en 1567, alors qu'il publie parallèlement sa traduction du Manuel d'Epictète. Il prend pour sujet le destin de vierges et de femmes mal mariées, qu'on peut comparer à celui de Catherine de Parthenay, la fille de sa bienfaitrice. Il est alors en contact avec le mathématicien François Viète et consacre un recueil à la dame de la Garnache, Françoise de Rohan, qui le reçoit en son château de Beauvoir. Il fait également partie des familiers de Catherine de Parthenay (3).
Bertrand de Got, futur Clément V, 1264/1314 (portrait ci-contre). Le 9 mai 1305, Bertrand de Got, alors archevêque de Bordeaux, vient à Beauvoir-sur-Mer et célèbre la messe dans l’église Saint-Philbert. Le 5 juin 1305, il est élu pape à Pérouse. Le 24 juillet, il prend le nom de Clément V, et le 14 novembre il est couronné à Lyon en présence du roi de France, Philippe IV le Bel.
Son pontificat est marqué par deux évènements majeurs. Le fait le plus marquant est la suppression de l’Ordre des Templiers en avril 1312 avec la bulle « Vox in excelso », le tout sous la pression du roi.
Clément V est également connu pour avoir été le premier Pape d’Avignon : Après les dissensions entre Philippe IV et le Pape Boniface VIII, qui entraînent la mort de ce dernier en 1303, la situation devient quasi-anarchique à Rome, il décide de s’installer à Avignon et de s’exposer à la domination d’un souverain laïc, Philippe IV le Bel.
Antoine 1er du Portugal, 1531/1595 (portrait ci-contre), fils de Louis du Portugal et petit-fils de Manuel 1er du Portugal. Il est roi du Portugal du 19 juin au 18 juillet 1580, date de son abdication. Il se réfugie alors en France, à Beauvoir où il demeure durant cinq années au château, accueilli par Françoise de Rohan.
Après quelques tentatives infructueuses pour reprendre son trône, il revient en France, à Paris, en 1589 où il décède en 1595.
On lui doit notamment le célèbre diamant le « Sancy » que Louis XVI porte à sa couronne le jour de son sacre.
Henri de Navarre, futur Henri IV, 1553/1610, roi de Navarre sous le nom d'Henri III de 1572 à 1610 et roi de France sous le nom d'Henri IV de 1589 à 1610. Successeur légitime du trône de France mais chef protestant durant les guerres de religions, Henri est contraint, pour être reconnu comme roi de France, de se convertir à la religion catholique. En 1572, à l'âge de 23 ans, il devient roi de Navarre, succédant à sa mère. La même année, le 18 août, il se marie avec Marguerite de France, catholique et sœur du roi Charles IX, aussi connu sous le nom de « reine Margot ».
En 1588, Henri de Navarre fait le siège, pendant plus de vingt jours, du château-fort de Beauvoir tenu par les catholiques.
Patrimoine
L’ancien château-fort (gravure ci-contre), est édifié au XIème siècle. Il est construit notamment avec les pierres de délestage laissées, sur les bordures des ports de la ville, par les navires venus charger du sel au cours du haut Moyen-Age, le château repose sur des dépôts huîtriers amoncelés par la main de l'homme entre les IXème et XIème siècles.
Au fil des siècles, le château s'agrandit, notamment avec Olivier V de Clisson et les seigneurs de Rohan. Dès la fin du XIVème siècle, Beauvoir est déjà qualifié de ville du fait que le château-fort est devenu une forteresse de grande importance durant la Guerre de Cent Ans qui oppose les royaumes de France et d'Angleterre. L’Édit de Nantes fait de Beauvoir une place forte où les protestants entretiennent une garnison militaire garantissant leurs libertés.
L'édifice dont la cour, mesurant entre 50 et 60 m de côté, est de forme carrée, flanqué à chaque angle de quatre grosses tours. Il est entouré de larges douves qui permettent aux occupants de contenir un siège comme par exemple lors des guerres de religions ou l'on en dénombre deux : celui du comte de Sanzay en 1569 qui contraint la garnison du seigneur protestant, René II de Rohan, à se rendre faute de vivre, et celui qui se déroule en octobre 1588 lorsque Henri de Navarre, à la tête des huguenots, reprend le château aux catholiques.
En 1610, Louis XIII, fils d’Henri IV, décide de soumettre les places protestantes du Poitou. Beauvoir, ainsi que La Garnache et Talmont résistent à sa domination mais finalement en 1621, le maréchal de Praslin, au nom de Louis XIII, prend possession du château-fort de Beauvoir.
En 1689, ne voulant pas que les forteresses du littoral tombent entre les mains des anglais ou des hollandais, et estimant ne pas disposer d'assez de troupes pour les défendre face à d'éventuelles invasions, Louis XIV décide de faire raser toutes les forteresses du littoral. Le château-fort de Beauvoir n’est pas épargné. Il n’en subsiste rien.
Un vieux château, probablement construit en bois, a existé à l’époque de la motte primitive, avant la construction du précédent hors la ville. Il s’élevait sur la butte existant encore près des Halles, et renfermait la curieuse citerne qu’on y voit toujours. Par ailleurs, les traces d’une enceinte de fossés datant du Moyen-Age ont été trouvées autour des maisons groupées au pied de cette butte (1).
Un ancien prieuré. La vie religieuse de la cité ne commence réellement qu'avec l’installation de Saint-Philbert dans la région à quelques kilomètres d'Ampennum, sur l'île d'Her (Noirmoutier). En 675, l'évêque de Poitiers, Ansoald, lui fait une donation qui comprend l'île d'Her mais aussi les villes d'Ampenuum et de Déas (Saint-Philbert-de-Grand-Lieu). Après avoir fondé une abbaye bénédictine sur l'île d’Her vers 676, Philbert, qui a pour mission de parfaire l'évangélisation dans les domaines que l'évêque Ansoald lui a confiés, décide d'envoyer des religieux de son abbaye à Ampennum afin d'y construire un prieuré pour célébrer la messe à la population. Ce monastère voit de nombreux voyageurs car Ampennum est le lieu de passage obligé pour se rendre sur les îles d'Yeu et de Noirmoutier. Les moines ont le devoir de les accueillir et de les aider. Ce monastère demeure le seul à Beauvoir durant trois siècles et fait face aux invasions normandes qui dévastent les côtes atlantiques. L’édifice n’y résiste pas et est entièrement détruit.
Le prieuré Saint-Pierre des Champs construit au XIème siècle par l’Ordre des Bénédictins dans le quartier Sud de la ville répond à la règle de Saint-Benoît et dépend de la célèbre abbaye de Maillezais au Sud de Fontenay-le-Comte, l'une des abbayes bénédictines les plus riches du Poitou.
Lors de la Révolution, il est annexé au prieuré Saint-Martin de Sallertaine qui lui-même dépend de l'abbaye de Marmoutier (Indre-et-Loire) fondée par Saint-Martin de Tours.
L’abbaye Sainte-Catherine fondée au XIIIème siècle par l’Ordre de la Sainte Trinité. Ordre, aussi connu en France sous le nom d'Ordre des Mathurins, créé par Jean de Matha et Félix de Valois en 1198 qui a pour objectif de racheter les chrétiens prisonniers et réduit à l'esclavage dans les pays barbares au temps des croisades. Un tiers de tous les revenus est réservé aux rançons pour racheter les prisonniers. L'abbaye est l'une des deux seules de cet Ordre à se situer dans le Bas-Poitou, avec celle de Luçon.
Elle est pillée et brûlée pendant les Guerres de Religion.
De 1698 à 1701, le père Nicolas Le Laboureur la restaure totalement et y ajoute quelques éléments comme un appartement pour les hôtes, une grange avec au-dessus un grenier et un moulin, lequel subsiste encore aujourd'hui sous le nom de moulin Sainte-Catherine.
Durant la Révolution, le 28 juin 1791, le couvent est vendu comme Bien National. Puis il passe de mains en mains avant d'être vendu en 1921 à la commune de Beauvoir qui le converti deux années plus tard en hospice communal de vieillards. En 1930, la commune décide d'en faire don à l'hospice qui bénéficie dès lors d'une autonomie financière.
La Maisons des Mathurins a fait l'objet de travaux en 1990 et en 2005.
Il ne reste aucun vestige, hormis un gisant, des éléments primitifs.
Le couvent des Dominicains, dernière Ordre à s'être installé à Beauvoir, connu également sous la dénomination d'Ordre des prêcheurs, a été fondé par Saint Dominique de Guzman et approuvé par le pape Innocent III en 1215. Il avait pour mission de prêcher et de convertir. Il se développe très rapidement et forme un grand nombre de maisons. Vers 1260, les dominicains s’établissent à Beauvoir entre les rues actuelles des Jacobins, du Puits de Riez, des Tamaris et de la route des Sables.
Les dominicains n’étaient pas des moines mais des religieux qui faisaient vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.
L’Ordre a été supprimé en France en 1790 et le couvent a été vendu 17 000 livres. L’église du couvent qui a survécu à la Révolution a été détruite en 1828 par son propriétaire.
Les bâtiments ont aujourd’hui disparus.
L’église Saint-Philibert est construite au XIème siècle à l’emplacement de l’église du prieuré rasée par les Normands. On y retrouve une partie de l’ancienne église de style roman, des parties du XIIème siècle de style gothique naissant et du XIVème siècle de style gothique pur. Elle est entièrement rénovée entre 1970 et 1974. Elle est inscrite aux Monuments Historiques.
Le cimetière de La Crosnière. En 1172, Mgr Claude Antoine François Jacquemet Gautier d’Ancysede, évêque de Luçon, rattache par décret La Crosnière à la paroisse Notre-Dame-du-Pé. Elle obtient son autonomie, possède son propre cimetière et sa propre église dont François Ambroise Rodrigue, ancien chapelain du village de l’Epoids, est le premier curé.
Cette autonomie ne dure que 27 ans : En 1799, l’île est rattachée au continent et dans le même temps, rattachée à Beauvoir.
La Crosnière est ravagée par les Colonnes Infernales du Général Turreau en 1794, et l’église et la cure sont brûlées. De cette époque, il reste ce cimetière, où reposent les hommes et les femmes qui colonisèrent l’île de la Crosnière, dont Cornil Guislain Jacobsen, inhumé le 25 mars 1787 et dame Jeanne-Thérèse Louise Lauwers, épouse du premier régisseur de l’île nommé par Jacobsen, Pierre Joseph Lefebvre.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Crosnière est de nouveau sous les eaux car pour améliorer la défense des côtes, les autorités allemandes détruisent ses digues. Deux brèches dans la digue de la Lasse sont ouvertes et certaines parties de l’île doivent être évacuées.
La gare. Le 27 juin 1922, la ligne de chemin de fer entre Bourgneuf-en-Retz et Beauvoir-sur-Mer est inaugurée afin de relier le chemin de fer nantais au réseau d’intérêt local vendéen. Ce projet de liaison entre les deux villes est mis sur table dès1904 lorsque le maire de Bourgneuf écrit au conseil général de la Vendée pour insister sur le fait qu’une ligne serait utile « au point de vue du commerce dans une région fertile en vins, céréales, et sels, et également d’un point de vue stratégique et de la défense des côtes en cas de guerre ». Sur ce dernier point, il ne se trompe pas car la ligne est très utile pendant la guerre 1939-1945, mais ironie du sort, ce sont les allemands qui l’utilisent.
La Première Guerre Mondiale retarde le début des travaux qui ne commencent qu’en 1921. Un an plus tard la gare de Beauvoir est inaugurée.
Le train qui dessert la ligne à 30 kms/h transporte des voyageurs, des marchandises et du courrier.
Mais la situation n'est plus la même qu'en 1904, le tortillard vendéen est maintenant exposé à la concurrence des transports routiers alors en plein essor. Malgré un regain d'énergie durant la Seconde Guerre Mondiale du fait de la pénurie du matériel routier et de l'essence, le réseau ferme en 1948.
Durant sa période de fonctionnement, la petite gare de Beauvoir était composée au rez-de-chaussée d'un guichet où étaient délivrés les billets, d'une salle d'accueil des voyageurs et d'un bureau. La partie centrale, composée de deux pièces, sert de réserve et un escalier donne accès à l'étage. A l'extrémité du bâtiment se trouvait la salle de messagerie où étaient entreposés les colis. A l'étage, trois pièces composaient le logement de fonction.
En 1952, la gare, qui appartient à l'origine à la Compagnie des Tramways, est acquise par la commune pour la somme de 950 000 Francs.
Après avoir accueilli la Douane pendant plusieurs années, en 1999, la commune décide la restauration complète de la petite gare qui abrite désormais le centre administratif des Syndicats des Marais.
Les Halles métalliques. Les anciennes Halles sont à l'origine des Halles en bois installées sur la Grand Place depuis le haut Moyen-Age. En 1895, ce bâtiment bas et sombre ne répond plus aux besoins de la société moderne. Les Halles sont remplacées en 1897 par les Halles métalliques que l'on peut voir aujourd'hui.
Début 1960, la circulation des automobiles et des poids lourds s'intensifie, le centre bourg commence à manquer de places de stationnement, les Halles sont jugées encombrantes. Vendues à l'Entreprise de Menuiserie Renoux Frères de Bouin, les Halles sont démontées en 1965, et remontées à l'identique pour lui servir d'atelier.
En 2009, cette entreprise familiale cesse ses activités, la municipalité de Bouin rachète le terrain et propose à la mairie de Beauvoir-sur-Mer de récupérer ses anciennes Halles.
Après 46 ans d'absence, les Halles reviennent et retrouvent leur place au cœur de Beauvoir-sur-Mer où elles accueillent depuis juillet 2011 les marchés hebdomadaires ainsi que les activités culturelles.
Le Passage du Gois, route submersible, relie le continent et l’île de Noirmoutier, d’une longueur d’environ 4,5 Kms (voir lien page sur Barbâtre).
Le Pont Noir. En 1768, à la fin de l’endiguement de l’île de la Crosnière par les hommes de Jacobsen, afin de commencer à cultiver ces nouvelles terres, des colons s’installent dans les 30 maisons aménagées pour les recevoir. La Crosnière est particulièrement fertile car située sur de riches polders, les récoltes sont rapidement abondantes. Le chenal de la Lasse, qui, à cette période mesure environ 50 m de large, permet le passage de navires de commerce d’un assez fort tonnage. Deux greniers (un pour le blé et l’autre pour l’orge) et un port sont aménagés sur la Lasse près de la ferme de La Cambuse, la plus grande ferme de la Crosnière, et maison des régisseurs.
Le mauvais entretien des écours et les courants maritimes à cause des digues, font que la Lasse s’envase rapidement. Vers 1875, afin de donner un meilleur accès au nouveau port, un pont est construit au-dessus de l’embouchure.
Il doit son nom de Pont Noir au fait que ses madriers sont recouvert d’une couche de goudron afin qu’il résiste mieux à la corrosion de l’eau de mer.
Il est utilisé durant tout le XIXème siècle.
Avec le temps et sans entretien, il se dégrade et en 1982 il est fermé à la circulation, l’idée de le détruire commence à émerger.
En 2004, sur les 550 édifices en lice dans la région des Pays de la Loire, le jury de la Fondation du Patrimoine lui remet le premier prix dans la catégorie « eau et mer ». En 2005, une restauration complète de l’édifice est décidée. Il a aujourd’hui retrouvé son cachet et sa splendeur d’antan, le pont Noir est devenu un élément incontournable du patrimoine et de l’identité de Beauvoir-sur-Mer.
Le port du Bec est le troisième port dans l’Histoire à se situer sur le Dain. Le Dain est un étier séparant les villages du Port et de l’Epoids, situés respectivement sur les communes de Beauvoir-sur-Mer et de Bouin. Sous l’effet de l’alluvionnement, ses deux rives ne cessent de se rapprocher. Faisant 150 m de large à marée haute en 1685, le Dain est aujourd’hui un étier dont la largeur n’excède pas 8 m. Son chenal ne cessant de s’envaser, le port se rapproche progressivement de l’estuaire, lieu sur lequel il est implanté aujourd’hui.
Le site, vers 1700, compte 4 barques et bateaux de pêche et a un petit effectif de 18 maîtres de barques, 33 matelots et 8 mousses. Cependant, contrairement à l’actuel port qui n’accueille que des pêcheurs et des ostréiculteurs, ce port reçoit tout au long des XVIIème et XVIIIème siècles des navires marchands.
En juillet 1761, suite à l’alluvionnement, le port migre vers l’aval de 600 m par rapport à l’emplacement originel.
En 1860, il comprend de 20 à 25 bateaux de pêches et se déplace de 600 à 700 m du fait des endiguements sur la rive droite du Dain effectués en 1852 et 1860, et en 1875 sur l’autre rive.
Le troisième et actuel port du Bec est installé dans l’estuaire du Dain en 1882.
A la fin du XIXème siècle, en 1887, la construction du feu du Bec, avec notamment la mise en place de deux balises, permet aux marins de repérer les rochers du « Goëland » et de la « Préoire ».
Au cours du siècle dernier, le port du Bec ne cesse de se développer. De 30 chaloupes et 6 canots en 1883, il passe à 64 bateaux et canots en 1924, pour dans les années 1980 accueillir aux alentours de 300 embarcations.
Le « petit port chinois », comme l’appelle souvent les touristes en raison de sa ressemblance avec les ports que l’on peut voir en Chine, est aujourd’hui le premier port de la baie de Bourgneuf en matière d’ostréiculture et de pêche au chalut.
Inscrit à l’Inventaire des sites de la Vendée depuis le 11 décembre 1942, il est aujourd’hui l’un des principaux sites touristiques de Beauvoir-sur-Mer.
Les marais salants. La production de sel dans la baie de Bourgneuf est très ancienne. Déjà, au Vème siècle, il est rapporté que les premières exploitations de salines voient le jour dans l’île de Noirmoutier. Au VIIème siècle, la cité d’Ampennum est dotée de plusieurs exploitations. Au cours des siècles cette industrie prend un essor considérable, cependant ralenti par les guerres et plus particulièrement la Guerre de Cent Ans.
C’est au cours des XVème et XVIème siècles que la baie connait son âge d’or. La production de sel devient considérable et son écoulement se fait sans difficultés durant les périodes de paix. Des navires marchands étrangers énormes affluent, ils naviguent pour la plupart en convoi ou sous escorte d’un bateau militaire afin de parer à d’éventuelles attaques pirates.
La Révolution, qui a beaucoup éprouvé la Vendée, provoque l’abandon de nombreux marais salants.
Au XIXème siècle, la production de sel n’est plus aussi rentable que par le passé. Les sels du Midi de la France, pourtant de moins bonne qualité, obtiennent la préférence du fait de leur transport à prix réduit par voie ferrée. De nombreuses salines sont mises en vente ou plus radicalement arrêtées.
C’est le déclin, en 1866, Beauvoir-sur-Mer compte 206 marais en exploitation. Près d’un siècle plus tard, en 1962 le nombre est passé à 75 et vingt ans plus tard, en 1982, il n’en reste plus que 9 avec seulement 7 sauniers.
En 1994, la Galopinière est la première saline à être restaurée. Depuis, d’autres marais salants sont eux aussi rénovés.
Aujourd’hui la production de sel à Beauvoir-sur-Mer est relancée.
Les tombes du Commonwealth. Le 17 juin 1940, le Lancastria, un paquebot anglais de la Cunar Line, réquisitionné par le gouvernement britannique au début de la Seconde Guerre mondiale, mouille au large des côtes de Saint-Nazaire. Dans une France en pleine débâcle face à l’armée allemande, sa mission est d’embarquer le maximum de militaires et de civils afin de les ramener au Royaume-Uni. Toute la matinée, le Lancastria, par l’intermédiaire de navires venus des côtes, embarque hommes, femmes et enfants. A l’heure du déjeuner, les ponts sont chargés de milliers de réfugiés. D’après certains témoignages, il y a ce jour là plus de 9000 personnes à bord, la plupart étant des militaires anglais. D’un coup, venant du ciel, un bruit d’avion. Un bombardier allemand apparaît alors et largue une salve de quatre bombes qui déchire le paquebot. Le Lancastria, touché à 15h48, s’incline à bâbord à 15h50, sa cheminée disparaît dans la mer à 16h02, et à 16h12, en seulement 24 minutes l’ancien transatlantique est coulé. Les navires se trouvant à proximité portent assistance aux naufragés mais cela se révèle insuffisant : entre 4000 et 7000 personnes à avoir embarqué périssent, faisant de ce naufrage, l’une des plus grandes tragédies maritimes de tous les temps.
Les corps des victimes vinrent s’échouent sur les côtes et notamment à Beauvoir-sur-Mer. Ces victimes sont inhumées dignement et 6 d’entre elles sont encore visitées chaque année par des britanniques.
Les moulins à vent autrefois très nombreux dans le département, font partis intégrante de la vie et du paysage vendéen. A Beauvoir, au plus fort de leur activité, au moins une dizaine de moulins à vent régnent sur la cité. Aujourd’hui, il n’en reste plus que deux : le moulin de Sainte Catherine et le moulin du Saint-Esprit.
Ce dernier, construit en 1837 par Pierre Burgaud, est le plus récent de tous les moulins de Beauvoir et fait l’objet d’une tradition. Lorsqu’un mort y est veillé, les ailes immobiles du moulin, toutes voiles repliées, sont tournées vers la maison et placées en croix, l’une des vergue montant verticalement vers le ciel.
Quant au moulin de Sainte Catherine, construit vers 1700 par Nicolas le Laboureur, Supérieur de la Maison des Trinitaires à Beauvoir, il est loué à des « fariniers » pendant tout le XVIIIème siècle. Vendu comme bien national, il passe de mains en mains durant tout le début du XVIIIème siècle et notamment dans celles du même Pierre Burgaud.
Fin juillet 1830, une nouvelle Révolution éclate en France, Charles X, le dernier roi Bourbon est destitué et Louis Philippe d’Orléans monte sur le trône en acceptant d’adopter le drapeau tricolore. Le 25 août 1830, quelques semaines après cette Révolution de juillet, Pierre Burgaud, légitimiste, arbore au sommet de son moulin, un drapeau blanc, symbole de la France des Bourbon, afin de fêter la Saint-Louis et la naissance de son premier né.
Acquit en 1841 par les Biron, ces derniers le font tourner pendant plus d’un siècle.
Aujourd’hui désaffecté, il est l’une des plus belles pièces du patrimoine belvérin.
Evolution de la population
Hameaux, lieux dits et écarts
Le Port, L’Epoids, Le Mûrier, Chaveil, La Cabuse, La Coquille, La Croix, Le Château, Le Cimetière ….. et de nombreux autres.
Nos ancêtres de Beauvoir-sur-Mer…
Naissances/Baptêmes :
BILLET Catherine (sosa 751G10) le 21 novembre 1711.
BILLET Françoise (sosa 3005G12) le 20 avril 1655.
BILLET Jean (sosa 3004G12) le 25 octobre 1659.
BILLET Michel (sosa 1502G11) le 9 avril 1686.
HILLEREAU Jeanne (sosa 3007G12) à une date inconnue.
MEIGNE Marie Françoise (sosa 2995G12) avant 1647.
MUSSET Jacques (sosa 2994G12) avant 1647.
MUSSET Marie (sosa 1497G11) avant 1668.
TROUVE Anne (sosa 1503G11) le 12 février 1678.
VERONNEAU Jean (sosa 1500G11) à une date inconnue.
VERONNEAU Marie Anne (sosa 375G9) le 27 février 1741.
VERONNEAU Simon (sosa 750G10) vers 1698.
Unions :
BILLET Jean (sosa 3004G12) et BILLET Françoise (sosa 3005G12) le 26 août 1681.
BILLET Michel (sosa 1502G11), 1er mariage avec ARNAUDEAU Anne (hs) le 25 septembre 1705, 2ème mariage avec TROUVE Anne (sosa 1503G11), veuve de FOUCHER Sébastien (hs), le 25 septembre 1708.
BILLET Pierre (sosa 6008G13) et LAUDET Marguerite (sosa 6009G13) le 23 septembre 1658.
GABORIT Mathurin (sosa 2996G12) et MANDIN Marie (sosa 2997G12) le 3 octobre 1639.
ROUSSEAU Pierre (sosa 1496G11) et MUSSET Marie (sosa 1497G11) le 9 août 1688.
TROUVE Anne (sosa 1503G11) et FOUCHER Sébastien (hs) le 5 octobre 1706.
TROUVE Antoine Mathurin (sosa 3006G12) et HILLEREAU Jeanne (sosa 3007G12) le 5 octobre 1666.
VERONNEAU Simon (sosa 750G10) et BILLET Catherine (sosa 751G10) le 7 janvier 1738.
Décès/inhumations :
BILLET Catherine (sosa 751G10) , épouse de VERONNEAU Simon (sosa 750G11), le 9 avril 1746.
BILLET Françoise (sosa 3005G12), veuve de BILLET Jean (sosa 3004G12), le 2 mars 1724.
BILLET Jean (sosa 3004G12), époux de BILLET Françoise (sosa 3005G12), le 13 novembre 1723.
BILLET Pierre (sosa 6008G13), époux de LAUDET Marguerite (sosa 6009G13), le 12 mars 1685. Il était Maître.
LAUDET Marguerite (sosa 6009G13), veuve de BILLET Pierre (sosa 6008G13), après 1686.
VERONNEAU Simon (sosa 750G10), veuf de BILLET Catherine (sosa 751G10), avant 1761. Il était Farinier.
Carte de Cassini
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Mairie de Beauvoir-sur-Mer.
Documents :
(1) Persée, Bulletins et Mémoires de la Sté d’Anthropologie de Paris (1912, vol.3, p. 222/242)
(2) Monographie de la ville de Beauvoir par Charles-Edouard Gallet (1868)
(3) Les œuvres poétiques d’André de Rivaudeau, gentilhomme du Bas-Poitou, par Charles Mourain de Sourdeval, Fontordine 1858.
Date de dernière mise à jour : 24/01/2017