Notre-Dame-de-Monts
Avec 4,6 Kms de plage, 321 ha de forêt et 1336 ha de marais, Notre-Dame-de-Monts est plus qu’une station de bord de mer : c’est un village balnéaire, entre terre et mer, où l’on profite des plaisirs de la mer et de la nature en toute quiétude. Née sous le signe du vent, la commune jouit d'une situation géographique atypique.
L'essentiel du bourg est isolé des plages par un cordon dunaire planté de pins constituant une partie de la forêt des Pays de Monts qui longe la côte sur 25 Kms du Nord au Sud, entre La Barre-de-Monts et Saint-Hilaire-de-Riez.
De l'autre côté de cette coulée verte, large d'à peine 100 m que l'on traverse grâce à quelques avenues boisées, se trouve le front de mer.
Notre-Dame-de-Monts a obtenu quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris en 2007.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
D'azur au mont de trois coupeaux d'or, posé sur une champagne ondée de sinople, surmonté d'une étoile d'argent.
Histoire
En 1105, première mention historique de l’église de Montibus.
La population traverse de nombreuses épreuves parmi lesquelles les affres de la guerre de religion au XVIème siècle. La tourmente révolutionnaire avec l'insurrection de 1793 à laquelle participe toute une partie de sa jeunesse.
L'été 1793, le curé est massacré dans l’église par les Bleus.
Etat de guerre perpétuel sous le Premier Empire, notamment contre l'Angleterre.
Chroniques communales
La commune à travers les siècles
Il y a 3 000 ans, quelques îlots émergent au reflux dans le golfe de Soullans (de Beauvoir à Sion actuels). Les dépôts de sable et d'alluvions sur la pointe rocheuse du Pont d'Yeu forment l'Ile de Mons.
Notre-Dame-de-Monts est un pays de formation récente puisque la première référence à la présence humaine apparaît au début du XIIème siècle (cf. Ecclesiam de Montibus en 1105).
Le centre religieux dépend alors de l'abbaye de Noirmoutier et, au point de vue temporel, de la seigneurie de la Garnache jusqu'à la Révolution française.
Première paroisse de l'île, évangélisée selon la légende dès le Vème siècle par Saint-Martin-de-Vertou, a autorité sur toute l'île (Saint-Jean-de-Monts devient une commune en 1390 et La Barre-de-Monts en 1853).
De façon schématique, le territoire connait une évolution marquée par une réduction de celui-ci en deux étapes :
Vers le XIIème siècle, première amputation suite à la fondation de la paroisse de Saint-Jean-de-Monts.
En 1853 : seconde amputation avec l'érection en commune de la paroisse de La Barre ne laissant à Notre-Dame-de-Monts qu'une infime partie de son territoire primitif.
A partir du Moyen Age, l'activité économique dominante est l'agriculture, en particulier celle du blé, grâce à la richesse des terres du marais dont une partie est aménagée en polder dès le XVème siècle, mais aussi l'élevage bovin pour les plus grandes fermes et la pratique de la chasse dont une partie est vendue à l'occasion des marchés et foires agricoles.
Bien que situé en bord de mer, la pratique de la pêche (en mer ou à pied) demeure une activité sporadique et ponctuelle à laquelle recourent les familles les plus modestes.
Le changement majeur d’activité économique se produit au milieu du XIXème siècle, puis tout au long du siècle suivant, Notre Dame de Monts perd progressivement sa ruralité en se tournant vers la mer pour se muer en station balnéaire.
Au XVIIIème siècle, Notre-Dame-de-Monts compte 400 feux auxquels s'ajoutent les pauvres qui logent dans les bourrines.
La bourrine
Habitat traditionnel du maraichin, la bourrine est une bâtisse basse dressée sur un tertre pour éviter les inondations et protégée des vents de mer par un rideau d'arbres. Elle se compose de murs constitués d'un mélange de paille et de terre argileuse directement prise dans le marais et d'un toit de roseaux. C’est une demeure modeste qui compte une seule pièce, plus rarement deux, servant à la fois de cuisine, de salle à manger et de chambre.
Son mobilier est des plus modestes : une ou deux grandes armoires maraichines, voire un vaisselier, une table et ses deux bancs avec parfois un meuble de toilette en constituent l'essentiel. Des lits à quenouille, suffisamment hauts pour éviter les inondations, sont disposés de chaque côté de l'âtre.
Parfois, quand les moyens de la famille le permettent, on trouve un four construit au pignon de la maison donnant sur la chambre. Des bâtiments annexes (poulaillers, étables, toits à canard) accompagnent la bourrine.
Elle est parfois bâtie sur un emplacement appelé délaissé communal, terre inutilisée en bordure d'un chemin appartenant à la municipalité, qui accorde aux nécessiteux des concessions leur permettant de construire leur demeure mais reste propriétaire du terrain. Selon l'usage, celui qui désire bénéficier de la tolérance de la Commune doit faire le gros-œuvre en une nuit, de manière à ce que dès l'aube on puisse voir la cheminée fumer. Comme la main-d’œuvre ouvrière est chère, la solidarité du voisinage est importante. En cas de départ du maraichin, il ne peut en aucun cas prétendre à un quelconque droit sur le terrain ou sur les murs de l'habitation. En revanche, il peut emporter sa charpente et son mobilier.
Il y avait autrefois un nombre considérable de bourrines au Pays du Pont d'Yeu. De nos jours, on en dénombre moins d'une centaine. Certaines sont parfaitement authentiques tandis que d'autres ont subi des transformations dues à la difficulté croissante à se procurer à la fois des matériaux traditionnels et du personnel qualifié, les fameux bourrineurs.
Le chemin de fer
En 1851 : inauguration de la ligne Paris-Nantes.
Vers 1870, une chaloupe assure les traversées entre l’Ile d’Yeu et Fromentine puis, le transport des marchandises et des personnes s’effectue ensuite en voiture à chevaux. Nombreux rouliers et messagers (notamment les frères Burgaud de La-Barre-de-Monts) font la liaison avec Challans chaque mardi. Ils accomplissent des missions et commissions particulières (pharmacie, épicerie fine, fer, ciment, bois…).
Vers la fin du XIXème siècle, quelques segments de voie ferrée sont construits dans la région.
Le premier train de Vendée atteint la côte à hauteur de la Barre-de-Monts en 1896, il s’agit de la ligne Challans/Fromentine via les Quatre Moulins, Saint Gervais et Beauvoir-sur-Mer. Les gares sises sur le passage sont alors des baraquements en bois avec les rails à hauteur du plancher.
La Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat entreprend la construction d’un réseau ferré à voie étroite et crée les Tramways de la Vendée.
En 1904, le tracé de la voie et l’emplacement de la gare est étudié par le Conseil Municipal de Notre-Dame-de-Monts. En 1907, il est demandé que la voie ne passe pas à proximité de l’église vue l’état douteux de solidité du clocher. En 1918, le Conseil Municipal, les habitants et les réseaux ferrés trouvent enfin un compromis. En 1920, le terrain communal est vendu à la Société des Tramways de la Vendée. Le 14 juillet 1925 la gare de Notre-Dame-de-Monts et la ligne sont inaugurées. Le Petit Train assure alors sa mission de service public : désenclavement des campagnes, transport des populations et des marchandises, acheminement du courrier et… des premiers baigneurs.
En 1924, la ligne Bourgneuf-en-Retz/Les Sables d’Olonne est créée. Les gares précédemment édifiées sur cette ligne sont alors détruites et reconstruites en dur avec un logement pour le chef de gare.
Le courrier parvenant plus facilement grâce au réseau ferré, Notre-Dame-de-Monts se dote d’un facteur.
En 1929, la première agence postale ouvre ses portes.
En 1940, le Petit Train amène à Notre-Dame-de-Monts un fort contingent de réfugiés ardennais et achemine les matériaux nécessaires à la construction du Mur de l’Atlantique.
En 1949, avec l’arrivée de l’automobile, subsiste une timide desserte.
En 1950, la Compagnie des Chemins de fer décide de fermer la ligne.
Aujourd’hui, l’ancienne gare est reconvertie en Office du Tourisme.
Les festivals
Depuis 1992, a lieu chaque année, le plus grand Festival sur la côte Atlantique de Cerf-volants, le Festival à Tout Vent. Sur la plage de Notre-Dame-de-Monts, plus de 30 000 spectateurs sont attirés par ces drôles d'objets célestes. En 2011, plus de 200 cerfs-volistes français, européens et internationaux ont participé à la fête.
Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le Festival La Déferlante : Arts de la rue, musique... le temps d'un été, le littoral se transforme en chapiteau géant. L'occasion pour tous d'aller au devant de belles surprises…s ur une plage, au détour d'une rue, dans un parc... les formes d'expression artistique se mêlent et se démêlent au gré des spectacles avec l'océan comme époustouflant fond de scène.
Personnages liés à la commune
Jean Paul Bourcereau 1937/- (photo ci-contre), est un écrivain et un conteur français, né à Notre-Dame-de-Monts. Professeur de 1957 à 1987, il enseigne le français, l'histoire et la géographie à l’île d’Yeu, Chavagnes-en-Paillers, Palluau et Challans.
Son œuvre rassemble des contes et des histoires de son enfance du Nord-Ouest vendéen dont ils donnent un portrait haut en couleur où se mêlent la tendresse et l’humour qui caractérisent un conteur de premier ordre, à la façon d’un Marcel Pagnol en pays maraîchin.
Patrimoine
Les constructions
1 - La période des chalets et des villas : de la fin du XIXème siècle aux années 1920
Au XIXème siècle, on s'évertue à concevoir des bâtiments en puisant l’inspiration dans les traditions architecturales passées.
Par exemple, l'engouement de ce siècle pour la période médiévale avec ses théoriciens comme Violet Leduc a créé cette dominante médiévale dans l'architecture balnéaire dont témoignent les toits très pentus, les petites ouvertures et une colorisation intense.
De façon générale, on retrouve dans cet urbanisme des références aux courants médiéval, classique, italien et flamand. Si ce mouvement se définit par de nombreux emprunts aux traditions passées, il se caractérise également par un soin tout particulier apporté aux matériaux et aux toitures.
2 - La période Art Déco : les années 1930.
La Commune connaît véritablement son essor en tant que site balnéaire à partir des années 1930, conséquence du nouveau regard que l'on porte au littoral.
Au niveau architectural, les surfaces des bâtiments sont plus lisses et les toitures plates dites "toit terrasse" se développent. On note des références à la Méditerranée : unification de la gamme des couleurs et simplification des gardes corps.
3 - La période Néo-basque : les années 1940-1950, et celle du modernisme : les années 1960.
A partir des années 1940, se développe le style néo-basque, courant architectural très utilisé dans les villes balnéaires de la côte atlantique. Ce courant se caractérise notamment par les façades à pignon sur rue, les toitures à faible pente et débordante ainsi que les chevrons moulurés.
A la fin des années 1950, la période du modernisme lui succède. Le style de ce courant puise ses références dans le monde de la navigation. Il se caractérise par des pans de biais, des aplats de matières et parfois des rez-de-chaussée surélevés.
L’église
La religion chrétienne est introduite sur l’Ile de Mons au cours du Vème siècle.
Selon les sources, le moine Saint-Martin de Vertou, disciple du grand Saint-Martin de Tours, s’installe dans un ermitage à proximité du Pont d’Yeu, au village de Notre-Dame-de-Monts, seule agglomération de l’Ile à cette époque. Il y fonde probablement la première église qui peut légitimement être considérée comme le berceau de la population de l’ancienne Ile de Mons.
Tout d’abord dédiée à la Vierge Marie, l’église prend en 1343 le nom de Beatam Maria de Montibus (Bienheureuse Marie des Monts), formule que les scribes de l’époque traduisent par Nostre-Dame-de-Monz qui devient le nom de la Commune.
A cette époque, le clocher, haut de 37 m et dit en bec de cigogne, sert d’amer pour les navigateurs désirant accéder au goulet de Fromentine et à la rade des Belles Ayves, seul point de repère pour éviter les bancs de sables et l’éperon rocheux du Pont d’Yeu.
En 1741, soumis à un phénomène récurent d'ensablement, le clocher s’effondre et ravage l’édifice. La reconstruction est effective en 1743 mais, faute de moyens, seule la nef centrale est reconstruite.
Cette nouvelle église est bénie à la Noël 1743 par le curé Merceron. Elle abrite quatre cloches et l’horloge restée intacte de la première église.
De 1793 à 1796, elle sert d’entrepôt d’armes et de fourrage ainsi que d’écurie et est, en partie, incendiée par les Colonnes Infernales mais le clocher est épargné, de même que les trésors qu’elle abrite (cloches, ciboires…) que les paroissiens ont pris soin de cacher.
En 1803, elle est remise en état sous l’impulsion de son nouveau curé.
En 1838, la foudre s’abat sur le clocher et endommage la toiture et l’intérieur de l’église. Les réfections entreprises seront les dernières avant la reconstruction complète de l’édifice en 1893.
En 1892, l’abbé Dubreuil et le Maire de la Commune, Monsieur Aury, décident de raser l’église et de la reconstruire. Cette décision est motivée par l’avancée des sables qui commence à la mettre en péril et lui donne un aspect sépulcral puisqu’il faut descendre les marches pour y pénétrer.
La nouvelle église, bâtie à la perpendiculaire de l’ancienne, est achevée à la fin 1893. L’abbé Dubreuil y célèbre la première messe pour la Noël. L’église est consacrée par Mgr Catteau, évêque de Luçon, le 25 décembre 1899.
Elle est construite en pierre de Saint-Savinien dont la résistance aux agents atmosphériques, notamment l’air salin, est un fait reconnu.
Le calvaire
De nombreux calvaires et oratoires ponctuent la commune, leur vocation première est de sacraliser l’espace habité par l’homme. Témoin de la ferveur religieuse de la population, ils sont construits dans le but d'obtenir de Dieu la protection des familles, des récoltes, des maisons et du pays.
L’ancien calvaire est édifié au début des années 1870 sur un terrain offert à la paroisse par un membre de la famille Thibaud. C’est une modeste croix érigée sur une dune d’une dizaine d’ares.
Dans le cadre de la Mission de 1883, cette croix est enlevée et remplacée par une autre reposant sur un édicule en maçonnerie formant une terrasse couronnée par un muret de briques.
Le clergé et les fidèles s’y rendent en procession à l’occasion de certaines fêtes religieuses, notamment les dimanches du Grand et Petit Sacre (Fête de Dieu).
En 1905, suivant la Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, le calvaire devient propriété du Bureau de Bienfaisance, organisme communal, aujourd’hui dénommé Bureau d’aide sociale.
Or, en 1909, la croix est abattue lors d’une tempête, mais le terrain n’appartient plus à la paroisse… En 1930, le nouveau curé, l’abbé Gobin, entreprend des démarches et obtient que le terrain soit restitué à l’Eglise, mais vu l'ampleur des restaurations à réaliser, il décide de raser l'édifice pour en construire un nouveau.
En 1933, grâce aux dons des fidèles, aux offrandes des baigneurs et des colonies ainsi qu’à ceux récoltés lors de la grande kermesse, la construction du grand calvaire est envisagée. Près de 150 ouvriers et hommes de la Commune préparent le terrain, l’architecte, René Muet, établit les plans et les entrepreneurs locaux (Ent.Thibaud, Pontoizeau et Martineau) bâtissent le calvaire.
Le calvaire achevé est béni le jour de la Toussaint par le révérend Arnaud.
En 2007, la commune récupère la propriété du calvaire et entreprend des travaux de réfection. La nouvelle croix, édifiée en béton armé, mesure 1 m de large à sa base et, socle compris, s'élève à 10,60 m de haut. Elle porte un Christ en métal doré de 2 m de long.
Les plages de la Braie, du Nord et Centrale s'étendent sur une longueur de plus de 4,5 Kms.
A marée haute, la mer dépose sur la plage un cordon d’algues échouées, entremêlé de bois flottés et de cadavres d’organismes marins appelé la laisse de mer. Sa présence sur la plage est essentielle au bon fonctionnement écologique de ce milieu vivant car elle enrichit le sable en sels minéraux indispensables au développement des végétations annuelles qui participent activement à la lutte contre l’érosion maritime en piégeant le sable apporté par les vents et l’océan.
Le moulin Jodet est un ancien moulin à vent édifié par la famille Jodet vers 1830, sur une dune dans la forêt domaniale de Notre-Dame-de-Monts. L'océan est à 2 Kms à vol d'oiseau et visible du haut du moulin et la plage la plus proche se trouve à 3 Kms. Après avoir accueilli des colonies de vacances, cette demeure familiale est aujourd’hui un gîte.
Evolution de la population
Hameaux, lieux dits et écarts
La Davière, La Chaussée, La Creusette, La Guillotière, La Jaudonnière, Maison-Blanche, Le Maillot, Le Patisseau, Le Montravers….
Nos ancêtres de Notre-Dame-de-Monts …
Naissances/Baptêmes :
COUTHOUIS Fortin (sosa 5842G13) vers 1560.
CREUX François (sosa 5840G13) vers 1565.
CREUX François (sosa 2920G12) vers 1600.
GIRAUDEAU Mathurin (sosa 754G10) à une date inconnue.
PALVADEAU Marie (sosa 1461G11) vers 1650.
SIRAS Marguerite (sosa 725G10) le 25 juillet 1703.
TROUVE Antoine Mathurin (sosa 3006G12) à une date inconnue.
Unions :
CREUX François (sosa 1460G11), 1er mariage avec PALVADEAU Marie (sosa 1461G11), avant 1668.
GIRAUDEAU Jean (sosa 1508G11) et BULTEAU Jacquette (sosa 1509G11) vers 1720.
Décès/inhumations :
COUTHOUIS Fortin (sosa 5842G13), époux de RAYMON Jeanne (sosa 5843G13), vers 1630 à environ 87 ans. Il était notaire à Notre-Dame-de-Monts, sergent de la baronnie de La Garnache.
CREUX François (sosa 1460G11), veuf de PALVADEAU Marie (sosa 1461G11) époux de GABORIT Marie (hs), le 22 décembre 1728 à l’âge de 87 ans. Il était honorable homme, marchand à La Davière hameau de Notre-Dame-de-Monts.
PALVADEAU Marie (sosa 1461G11), épouse de CREUX François (sosa 1460G11), avant 1707.
Domicile :
GIRAUDEAU Jean (sosa 1508G11) et BULTEAU Jacquette (sosa 1509G11) en 1748.
Carte de Cassini
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Mairie.
Date de dernière mise à jour : 16/01/2017