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VISAGES DES BOUCHES-DU-RHONE

 

Du Vème au XXème siècle

5 familles d’ancêtres dont 3 de la noblesse
ont vécu où ont régné dans ce département

 dans 2 villes : Arles et Marseille

 

Marie Alexandrine Sophie Guiraudon (1869/1949)
Epouse de Fulcran Sylvestre Bourrié

La famille Camoin, issue de Jehan dit le Vieux (1390/1458) *
n’est pas dans ma généalogie directe, mais elle est très proche dans l’histoire de ma famille

Roi de france Euric Ier de Wisigothie (420/484) *
Roi de Wisigothie à partir de 466

Comte de france Guillaume Ier de Provence dit le Libérateur (955/993) *
Comte d’Avignon, de Provence, marquis de la Provence arlésienne

Constance d’Arles de Provence (986/1032)*
Epouse du roi de France Louis II dit le Pieux

Comte de france Boson VII de Provence (910/968) *
Comte d’Arles, d’Avignon et de Provence

Comte de france Boson d’Arles (885/936) *
Comte d’Avignon, d’Arles et de Vaison, marquis de Toscane

Duc Boson de Provence (844/887) *
Comte de Troyes, abbé laïc d’Agaune, duc du Lyonnais et du Viennois,
conseiller et chambrier de Louis II dit le Bègue, roi d’Aquitaine et comte du Berry,
duc en Italie et duc de Provence, vice-roi d’Italie, comte de Mâcon et Chalon et comte d’Autun en 879

Comte de france Boson d’Arles dit l’Ancien (800/855) *
Comte en Italie, comte du Valois, de Bourgogne et d’Arles

 

 

 * Quelques détails historiques

 

 Euric Ier de Wisigothie (420/484) 

Famille : Il est le fils du roi Théodoric Ier de Wisigothie et de sa 3ème épouse Flavia Valiana, princesse Wisigothe, fille du roi Wallia Ier.

Mon arbre généalogique : n° sosa 389 221 475 172 548++ en 50ème génération.

Biographie : Il nait vers 420 et décède à Arles en décembre 484.
Il est roi de Wisigothie après avoir tué son frère Théodoric II en 466.
En 462, les Wisigoths s’emparent de l’Espagne et de l’Aquitaine première. Le Sud de la Gaule et l’Espagne sont aux mains de Théodoric II puis d'Euric Ier. Au Nord de la Loire, le préfet Aegidius s’allie aux Francs et fait sécession.
En 466, Euric Ier règne en roi indépendant et introduit plusieurs éléments du droit et de la culture romaine.
 Il fait mettre par écrit les coutumes des Goths (Codex Euricianus).
Entre 469 et 475, le royaume des Burgondes s’étend vers le Sud. Les villes de Valence, Avignon, Orange, Die, Cavaillon, Viviers et Embrun passent aux mains des Burgondes. Chilpéric Ier de Burgondie lutte contre les Wisigoths et les défait à plusieurs reprises mais ne peut s’emparer d’Arles et de Marseille, l’accès à la mer échoue.
En 475, les Wisigoths prennent Clermont-Ferrand, l’Auvergne devient wisigothique.
Il combat le pouvoir des évêques catholiques.
En 476, la Provence est partagée entre les Wisigoths au Sud de la Durance et les Burgondes au Nord du fleuve.
Euric Ier, qui aime sa cité d’Arles, y meurt lors d’un séjour.
Son fils Alaric II lui succède.

Union et descendance : Il épouse Ragnachilde de Francie, fille de Mérovée Ier (390/445), roi des Francs Saliens, et de son épouse Hatilde.
Le couple a au moins deux enfants :
- Evochilde de Wisigothie (446/-) qui épousera Odoacre Ier des Hérules ;
- Alaric II de Wisigothie (458/507) qui épousera Theudicote d’Ostrogothie.

 

Les royaumes de Provence, de Bourgogne transjurane et d'Arles

En 855, le premier royaume de Provence (ou de Bourgogne transjurane) correspond au pays situé entre le Rhône, la Durance et les Alpes Maritimes, avec les comtés d'Uzès, de Viviers et de Lyon.
En 879, Boson de Provence, gouverneur de la Provence sous Charles II dit  le Chauve, est à l'origine du second royaume de Provence, qui dure un demi-siècle.
A partir de 933, la future Provence fait partie du royaume d'Arles ou des Deux-Bourgognes.
Les rois de Bourgogne et de Provence confient l'administration de leur royaume à des comtes qui s'intitulent comtes d'Arles. Le comté de Provence est la continuité du comté d'Arles.
Les comtes de Provence confient parfois à des lieutenants ou vicomtes le gouvernement de quelques-unes de leurs principales villes. 
L'extinction de la Maison de Provence en 1093 et la transmission du comté dans plusieurs Maisons (de Toulouse, d’Urgell et de Barcelone) aboutit aux guerres baussenques et à deux partages : le premier, en 1125, entre les maisons de Toulouse (qui a le marquisat de Provence) et de Barcelone (qui a le comté de Provence), au mépris des droits des Urgel et le second partage vers 1150  divise le marquisat en deux entre les maisons de Toulouse et d'Urgel (qui a le comté de Forcalquier).
En 1486, la Provence est unie au royaume et les souverains prennent le titre de comte de Provence.

Tableaux comtes d arles 1Tableaux comtes d arles 2Tableaux comtes d arles 3

 

La Famille Camoin de Marseille

Le dernier descendant de cette famille qui a fondé le quartier des Camoins de Marseille en 1440, est François Théodore Paul Camoin (1873/1941) qui épouse le 18 avril 1925 à Marseille, ma tante et marraine, Emma Antoinette Eugénie Bourrié (1893/1980), soeur de mon grand-père.
De 1903 à 1927, Paul possède une entreprise de peinture/papier-peints/vitrerie au 14 rue Paul à Marseille, puis de 1931 à 1937, il prend la gérance du Cercle Sébastopol, 1 boulevard du Jardin zoologique à Marseille qu'il gère avec son épouse.
Souffrant d'une maladie contractée lors de la Première Guerre Mondiale, il décède à son domicile, 74a rue Léon Bourgeois à Marseille, le 28 janvier 1941 à 1h00 du matin. Le couple n'a pas de descendance.

 Jehan dit le Vieux (1390/1458) 

Famille : Il est le fils de Jean Camoin (1370/1425) et de son épouse Jeanne.

Biographie : Il nait à Ully-Saint-Georges (Oise) vers 1390.
Il est probable qu’il suit ses parents dans la vallée de l’Huveaume où un besoin de main d’œuvre agricole se fait sentir.
Il est laboureur et chandelier (artisan qui fait et vend de la chandelle : bougie, cierge, flambeau formé d'une mèche de coton qu'on a plongé dans du suif chaud).
Il s’installe avec sa famille dans un village, autrefois appelé Puyforcat, à une douzaine de kilomètres de Marseille, où il loue la ferme du lieu aux Frères Prêcheurs par un bail signé le 30 octobre 1447. Les bâtiments sont en ruines, il les reconstruit. En 1453, il signe reconnaissance de propriété et étend son domaine.
Il meurt vers 1458.
Ses nombreux héritiers se partagent en 1471 des terres sur un territoire allant d'Allauch, du côté de Garlaban, à Aubagne, avec une partie du futur village de La Penne-sur-Huveaune, et jusqu'à La Valentine.

Union et descendance : Il épouse en 1428 à Allauch, Eygline Olivier. Puis, en secondes noces, en 1430, Jeanne Cortier qui lui donne au moins 6 enfants, dont : Bérenger dit Brançay qui suit, Guilhem, Mathieu, Jean, Noël et Pierre.

Ascendants directs de la branche de François Théodore Paul Camoin :
- Bérenger dit Brançay (1455/1520) laboureur,
- Jacques dit le mineur (1470/1521),
- Jean (1510/1580),
- Jean,
- Barthélémy,
- Gaspard (1632/-),
- Nicolas (1684/1735),
- Jean Gaspard (1711/-),
- Janvier (1750/1815) marchand d'Indiennes (tissu),
- Philippe Barthélémi (1793/1869) négociant, marchand toilier, toilier,
- Félix Jean Baptiste Léopold (1834/1875) négociant, marchand de nouveauté

En 1530, une église est construite au hameau de Camoin pour les quelques 150 paroissiens qui y demeurent.
Au XVIIème siècle, le hameau devient un village avec plus de 600 habitants.
En 1818, le village ne compte plus que 551 habitants.
L’endroit est connu depuis l'Antiquité pour ses sources. En 1839, le chevalier Alphonse Louis Joseph d'Heureux, commissaire de la Marine, installe dans le village une maison de santé qui prend pour enseigne "Les Bains impériaux des Camoins" et un hôtel. 
En 1811, Charles IV roi d'Espagne en exil à Marseille ; en 1847, Lamartine et son épouse, Mariane Elisa Birch ; en 1882, Sarah Bernhard ; mais aussi Talleyrand, Victor Hugo, Alexandre Dumas ... viennent y prendre les eaux.
En 1861, Napoléon III crée une commission chargée d'analyser les eaux. Les résultats l'amènent à déclarer la station thermale d'utilité publique.
En 1901, la population descend à 361 pour l'ensemble du territoire des Camoins avec seulement 251 au village dont 44 portent encore le nom de Camoin.
En 1932, le nom du village les Camoins devient officiellement Camoins-les-Bains. Sa population est revenue à un niveau jamais atteint de 3125 habitants.
Les équipes cinématographiques de Marcel Pagnol, venant filmer les collines, y logent. Dans le film La Fille du puisatier, on peut voir des vues du parc.
Le véritable essor vient après la Seconde Guerre Mondiale où d’importants travaux sont réalisés dans la station thermale et une navette de cars, la reliant au centre de Marseille, est ouverte.
Aujourd'hui le quartier des Camoins est un des 11 quartiers du XIème arrondissement de Marseille, le village se situe à environ 1 km.
 

 

 

 

 


 

Sources
Sites et photo :
Wikipedia, Geneanet, archives personnelles.
Revues/Livres/documents :
- Revue Marseille n° 224 d'avril 2009 Entre mer et terre.
-
François Barby, historien.
- Mémoire de la famille Camoin par Roseline Bourrié-Soudan (à paraitre).
Vidéo : YouTube.

Date de dernière mise à jour : 29/11/2017